Le portrait sans concession d’une génération française fracturée
Ils sont nés au début des années 90. Certains se sont radicalisés, par communautarisme, par désoeuvrement, par recherche d’identité ou pour masquer leurs échecs personnels, et imposer leur propre réalité virtuelle par la violence.
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En réaction à cette « génération Dieudonné », d’autres formes de communautarisme ont vu le jour. Face aux « Jeunes des banlieues défavorisées » (que Bensousan appelait « Les territoires perdus de la République ) les adeptes de Zemmour, les lecteurs de Houellebecq, pour qui le mal se développe justement dans ces zones de shariah larvée, où la police elle-même n’ose plus entrer. Au final, les « propres sur eux », les habitants du pays des bisounours, que Devecchio appelle la « génération Mishéa », autrement dit la petite gauche bien pensante des manifs et des nuits debout, où tout le monde est invité sauf ceux qui pensent différemment d’eux.
Il faut reconnaître à Alexandre Devecchio, journaliste talentueux qui dirige depuis peu la rubrique Figarovox, le courage d’avoir été au devant de ces « nouveaux enfants du siècle » de cette jeunesse qui se cherche, se torture, en besoin d’identification et de rêve sinon de valeurs, pour les besoins d’un essai précis et exhaustif, disponible en libraires depuis la fin 2016.
Partisan du politiquement incorrect, j’ai été personnellement agréable surpris à la lecture de cet ouvrage dont le style léger et élégant vous fait glisser de page en page, et par l’extrême lucidité de son auteur.
Son enquête est magnifiquement documentée, résultat de mois, sinon d’années de travail de terrain. Ses analyses sont pointues, sans pathos, ses exemples et citations incontournables. Il y cite des auteurs de haut niveau, tels que François Xavier Bellamy, Mathieu Bocke-Coté, Boualem Sansal, Zémour, Houellebecq, Onfray, Finkielkraut, Kepel, et m’a même fait l’honneur de m’interroger sur mes connaissances en matières de psychopathologie terroriste.
Venez, comme lui, à la rencontre de ces jeunes désoeuvrés car défavorisés à moins que ce ne soit le contraire, et constatez leur hargne, leur refus de la société qui a pourtant accueilli leurs parents, mais dont ils ne sentent pas partie intégrante.
Faites le constat du danger qu’ils représentent, par leur identification à Daesh, au Hamas, par leur rejet de la Shoah, par leur antisémitisme larvé et leur ignorance de l’histoire. Inquiétez vous aussi des autres extrêmes, de celles qui voudraient bouter l’étranger hors de France, sans l’avoir bien défini, et qui fantasment sur le retour de la France parmi les grandes puissances.
Découvrez la relation a priori aberrante – et pourtant – entre nazisme et islamisme, la volonté de faire renaître la Oumma, la grande nation arabe, n’étant pas très éloignée des principes développés par Hitler, qui avait d’ailleurs la plus grande sympathie pour les Musulmans, et notamment le premier leader palestinien Hadj Amine Al Husseini.
La première qualité de cet essai est d’être totalement factuel, sans langue de bois, et d’explorer sans concession les différents excès auxquels la génération du nouveau siècle se livre ou voudrait se livrer.
Le regard de Devecchio éclaire sur les conséquences du « complexe occidental », pour citer le titre de l’essai d’un autre très grand auteur, Alexandre Del Valle. Fait de repentance et de lâche acceptation du discours de l’autre, au nom du relativisme moral et du politiquement correct, ce complexe ne serait-il pas le talon d’Achille d’une société, pourtant la plus libre et la plus équitable de tous les temps ? A quel moment la fragilité qu’il induit risque-t-elle de tout faire basculer ?
« Les nouveaux enfants du siècle » est une provocation, dans le sens où il conduit à la réflexion, quand d’autres lénifient.
Et si la presse de gauche, parfois, le critique hautainement, c’est sans doute parce que Devecchio tape là où ça fait mal. N’est-ce pas la gauche qui a conduit cette génération dans ce no man’s land des fausses révolutions ?
Un essai que tous les lecteurs de Dreuz.info devraient avoir sur leur table de chevet. Il apprendront beaucoup, mais surtout, liront un auteur à leur écoute qui leur parle vraiment.
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J’ai entendu parler de ce livre, à lire.
Quand on pense intégration et en face racisme anti-blanc, on peut aboutir là dessus :
http://portail.ville-roubaix.fr/annuaireAssociations/jsp/anasassogui.jsp?_AWNM=1500308091531
“Liste des associations sélectionnées (51)
Critères de la sélection : Thème = Communautés Etrangères Recherche dans tous les quartiers de Roubaix”
Je vous épargne le copier/coller de ladite liste, mais c’est complètement révélateur, et des tensions que cela peut générer dans une telle ville et du score du FN également.
Le maire est juppéiste, dont acte. Et il est possible que cela couine au sujet de la taxe d’habitation, alors que la gabegie est au delà du supportable !
Idem concernant cette liste :
“Liste des associations sélectionnées (32)
Critères de la sélection : Thème = Actions Internationales Recherche dans tous les quartiers de Roubaix”
Les nouveaux enfants du siècle haïssent la France , ils ne comprennent pas que leurs pères ayant « gagné » la guerre d’Algérie ne soient pas restés dans cette belle Algérie
assassinée pendant 130 ans par des criminels contre l’humanité . Et de plus ils sont contraints de venir en France criminelle pour pouvoir vivre , alors il est logique que leurs enfants nous haïssent , c’est pour eux incompréhensible ! Il faut une pensée complexe qu’ils n’ont pas !
J’ai quand même l’impression que ce bouquin se limite à un constat. Si nous lisons Dreuz, pas besoin d’un nouveau constat de ce que nous savons déjà. En revanche je suis preneur de solutions… viables, efficaces, réalisables et surtout efficientes.
Plus le constat est partagé et expliqué, plus les solutions émergeront et pourront être appliquées
Et j’ajoute : oui il faut marteler les faits, encore et encore, même s’ils apparaissent pour certains comme des évidences. Le camp d’en face ne se prive pas de répéter ses mensonges. Il n’y a aucune raison de lui faciliter la tâche en le laissant occuper le terrain.
@ Moi aussi comme vous Oliange’ je cherche des solutions. Je suis sure qu’il y en a
« Découvrez la relation a priori aberrante – et pourtant – entre nazisme et islamisme, la volonté de faire renaître la Oumma, la grande nation arabe, n’étant pas très éloignée des principes développés par Hitler »
On ne se rend même plus compte dans quelle mesure on s’est enfermé dans le piège de la sémantique édulcorée qui fausse totalement le réel.
L'”islam politique” serait à proscrire (contrairement à celui supposé non-politique).
Laissons à côté la question s’il peut exister un islam “non-politique”; destiné donc à NE PAS s’occuper intégralement de la gestion de la cité. Un islam pareil, conforme à ses dogmes fondateurs, a-t-il jamais existé ? Le doute est permis.
Mais on a réussi à évacuer le fait que ce fameux “islam politique” n’est dans son expression autre chose que l’équivalent des idées purement fascistes, selon nos références.
Si chaque religion monothéiste institutionnalisée devient hautement discutable dès qu’elle tente de s’immiscer dans les affaires de la gestion officielle de la société (les Européens en savent quelque chose et les Israéliens aussi), l’islam a indubitablement atteint une perfection inégalée dans le domaine de l’instauration du système définitivement oppressif qui ne laisse pas la moindre échappatoire. Son unique but est d’imposer un système totalitaire dogmatique basé sur la contrainte et la coercition impitoyable, une sorte de fascisme pur. C’est ça très précisément, le fameux “islam politique”, un odieux euphémisme.
L`Islam non politique existe ??
L’islam non politique? Oui, c’est l’islam non islamiste! l’islam d’amour et de paix prôné par nos chers politiques
Je pense que Devecchio est encore très naïf et a encore beaucoup à apprendre au sujet de l’islam. Ou il fait exprès pour rester publiable et politiquement correct? Sur Twitter ses réflexions n’ont rien d’exceptionnel. Son dernier article Figaro avec Actualité Juive/ @NaomiHalll (qui est très bien) sur Sarah Halimi prend soin de n’égratigner personne.
Et il ose parler de “nouvel” antisémitisme quand il sait très bien que l’islamisme est très lié au nazisme – via notamment le mufti Amine Al Husseini qui a rencontré son ami Adolf.
Quand donc osera-t-on appeler les choses par leur nom et dire que c’est l’islam(isme) qui est le vrai nazisme?? Et certainement pas le FN qui combat l’islamisme. Ni Victor Orban, ni Geert Wildeers etc qui veulent sauver notre Europe judéo-chrétienne.
Quand sortira-t-on le FN de ce piège de la diabolisation qui arrange beaucoup de monde? Piège tendu par Mitterrand (l’homme à la francisque ami des pétainistes) poursuivi par Chirac etc. Piège préparé par De Gaulle qui a rejeté Israël “peuple sûr de lui et dominateur” en 1967 puis 1973 pour aller s’associer aux pétromonarchies arabes dans les accords Eurabia.
Avec un grand parti ancré à la droite de la droite rassemblant (en gros) FN et droite de LR, Macron n’aurait eu qu’à aller se coucher. C’est là qu’est l’avenir de la France patriote et nationale.