Publié par Rosaly le 18 juillet 2017

Entre l’Autriche et l’immigration, les relations ne sont pas un long fleuve tranquille. Nonobstant le désir de la presse occidentale de décrire le pays, sous la présidence verte d’Alexander Van der Bellen, comme une sorte d’« Austria Felix » de la globalisation, les rats sortent peu à peu du tonneau.

A la grande déception des médias mainstream, l’Autriche s’est révélée beaucoup plus hostile à l’arrivée des migrants, qu’ils ne l’avaient prédit. De même, la virulence des réactions de la classe politique surprit plus d’un observateur.

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La « suggestion “ du gouvernement de déployer des soldats à sa frontière avec l’Italie et quelques blindés au col du Brenner démontre de manière assez claire la position peu amicale du gouvernement autrichien à l’égard de l’immigration sauvage et des politiques de bon voisinage promues par l’UE et voulues par l’Italie. L’‘ initiative ’ de Vienne fut considérée comme excessive par l’UE et le gouvernement italien et les messages envoyés par Bruxelles furent très clairs : certaines actions ne sauraient être tolérées au sein de l’UE.

Toutefois, malgré les pressions de Bruxelles et les critiques du voisin allemand, la volonté du gouvernement autrichien d’arrêter l’immigration clandestine est plus vive que jamais. Comme rapporté par la presse locale, le chancelier Kern a décidé de poursuivre sa route vers le blocage de l’immigration illégale, en proposant un programme en 7 points, ayant pour seul objectif : réduire à zéro l’immigration illégale en Autriche d’ici 2020.

L’une des mesures, proposées par Kern, est la nomination, au sein de l’UE, d’un responsable pour l’immigration et les réfugiés, dont la mission ne serait pas uniquement réservée à la gestion du phénomène à l’intérieur de l’UE, mais aussi à l’extérieur. Il serait responsable des négociations sur les accords de rapatriement avec les pays africains.

Le second point proposé par Kern est de soutenir la création de centres d’accueil de demandeurs d’asile à l’extérieur de l’UE : ces derniers devraient être localisés dans les pays où les flux d’immigration et le trafic de migrants sont très élevés, comme le Niger par exemple, le véritable canal de la route du Sahel.

Nous devons endiguer l’immigration clandestine et reprendre le contrôle de la situation ’ a déclaré le chancelier, qui a aussi appelé à une relocalisation équilibrée des migrants entre les pays européens, à une meilleure protection des frontières extérieures de l’UE et à la diffusion de campagnes d’informations et de dissuasion dans les pays d’origine des migrants :

» Les migrants quittent leur pays, car ils sont dupés par une propagande mensongère des plus alléchantes : ils n’ont aucune idée de leur futur en Europe, ni sur ce qui les attend lors de la traversée du Sahel et de la Méditerranée. Il est donc nécessaire de les informer et leur faire comprendre que les conditions de vie en Europe ne seront pas celles espérées. »

Le chancelier Kern a reçu l’appui de Sébastien Kurz, le jeune leader de l’Övp et ministre des Affaires étrangères, le Macron autrichien.

Depuis un certain temps, le chef de la diplomatie de Vienne soutient au sein de l’UE l’idée de construire des centres pour les demandeurs d’asile hors de l’UE, afin d’arrêter le flux de migrants en Afrique et au Moyen-Orient.

« L’objectif primordial de Bruxelles devrait être celui de trouver des accords avec les pays, d’où partent les passeurs,» a déclaré Kern.

« Vu la situation en Libye, il serait nécessaire de trouver un accord sérieux avec la Tunisie et l’Egypte, pour qu’ils arrêtent les migrants avant qu’ils n’atteignent l’Europe. Les milliers de morts dans la Méditerranée sont souvent dus au manque de collaboration des pays d’Afrique du Nord, qui, ( trop heureux de se débarrasser de leurs citoyens,) ont délégué aux missions européennes et aux ONG les secours en mer.

Le chancelier Kern demande à l’UE et à ses Etats membres de s’engager à octroyer des aides financières aux pays, dont sont originaires les migrants, et ce dans le cadre d’un soi-disant » Plan Marshall » pour l’Afrique.

Un processus complexe, qui suscite, toutefois quelques perplexités et inquiétudes, car il ne doit pas servir les intérêts des pays les plus forts. Dès lors, ce processus ne peut se faire sans un véritable consensus au sein de l’UE au sujet de la politique migratoire.

Entre-temps, l’Autriche a signé un accord avec cinq autres pays de l’Union européenne, afin de former un front d’opposition au plan d’immigration imposé par Bruxelles, car ce dernier semble aller dans le sens opposé aux propositions de Vienne. En collaboration avec la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque, la Croatie et la Slovénie (l’ancien empire austro-hongrois serait-il en train de renaître ?) l’Autriche va promouvoir un groupe de travail, dont l’objectif sera d’améliorer la protection des frontières extérieures, de sorte que les ministères des pays concernés soient en mesure de fonctionner conjointement pour la mobilisation et la protection des frontières de l’Europe.

Toutefois, même si la démarche autrichienne redonne un peu d’espoir aux peuples européens, craignant pour leur avenir, ne soyons pas naïfs : ce plan anti-migrants a également pour objectif de freiner l’accès au pouvoir du FPÖ, parti patriote, qualifié d’extrême-droite, à l’approche des élections d’octobre. Les deux grands partis autrichiens savent que les décisions de l’exécutif en matière d’immigration pèseront de manière décisive sur l’issue des élections.

Aux dernières nouvelles, le ministre des Affaires étrangères, S. Kurz vient de demander à l’Europe de bloquer les migrants sur les îles italiennes.

L’Autriche exige plus de garanties pour protéger sa frontière au col du Brenner, afin d’éviter que l’invasion, qui inonde la Botte, depuis trois ans, ne se propage dans le reste de l’Europe.

L’Autriche est prête au bras de fer avec l’Europe : « Jusqu’à ce que nous disposions de centres d’accueil dans les pays africains, où nous pourrions les renvoyer, nous devons arrêter ces gens à la frontière extérieure européenne au lieu de les envoyer en Europe centrale » a déclaré S. Kurz en marge du Conseil des Affaires extérieures, qui s’est tenu hier à Bruxelles.

« En 24 heures, nous pourrions fermer le Brenner» a déclaré au journal Bild le ministre de l’Intérieur autrichien, Wolfgang Sobotka, si l’Italie devait accorder des visas temporaires à des milliers de migrants pour leur permettre de voyager dans l’UE.»

Ce qui signifie, dans le plan autrichien, l’arrêt du transport des migrants illégaux entre les îles et la terre ferme italienne.

Cette même solution avait été adoptée par la Grèce dans le cadre de l’accord entre l’UE et la Turquie pour freiner le flux de réfugiés l’année dernière. Depuis le 20 mars 2016, tous les migrants qui débarquent de la mer Egée sur les îles sont retenus sur place, afin d’examiner leur demande d’asile, et ne peuvent être transférés sur la terre ferme en Grèce.

Toujours selon Kurz, bloquer les migrants sur les îles dissuaderait les gens de partir et enverrait aussi un signal aux trafiquants. Ce qui diminuerait les arrivées sur le sol italien.

Ce durcissement du gouvernement autrichien est motivé par la menace du gouvernement italien de recourir à une ruse juridique afin de soulager le poids que fait peser sur le pays la crise migratoire en cours. Mario Giro, vice-ministre des Affaires étrangères et Luigi Manconi, sénateur du Parti démocrate au pouvoir, ont confié au journal britannique que Rome réfléchissait à accorder des visas temporaires de l’Union européenne à environ 200 000 clandestins. Mais l’UE a demandé à l’Italie d’oublier cette initiative, qui aurait un impact négatif sur l’espace Schengen. Initiative rapidement remise aux oubliettes sous la pression de l’UE.

Par le passé, l’Italie avait déjà été « priée » par la Commission européenne d’imposer des « restrictions » à la liberté de mouvement des migrants et d’éviter de fournir des documents de voyage aux demandeurs d’asile.

Pendant ce temps, tandis que se succèdent réunions sur réunions, débats sur débats, les débarquements de migrants africains continuent dans le sud de l’Italie à un rythme effrayant et maires et citoyens se mobilisent :

De Messine à Civitavecchia, en passant par d’autres communes, dans les Abruzzes, petites villes et villages se rebellent et disent « non » à l’accueil des migrants.

Dans les montagnes des Nébrodes, au nord de la Sicile, la crise migratoire inquiète la population et ses édiles. «Nous sommes envahis, submergés», s’est écrié Vincenzo Lionetto Civa, maire de Castell’Umberto, petite ville de 3 200 habitants, à la tête d’une fronde de pas moins de 45 édiles siciliens.

Selon le journal « La Stampa » depuis le début de l’année, 93 000 clandestins ont été débarqués en Italie. Sur 8 000 communes, 5 500 ont décidé de fermer leurs portes aux migrants. En dépit du mécontentement grandissant des Italiens, le gouvernement, au lieu de prendre la décision claire et nette d’arrêter les débarquements, par lâcheté, par intérêt ou par crainte d’éventuelles mesures de rétorsion de l’UE, continue à les autoriser et à répartir les clandestins dans les 2 500 communes favorables à l’accueil, où le quota de répartition a grimpé de 3 clandestins par mille habitants.

Il y a quelques mois, rares étaient les communes, qui avaient le courage de se rebeller au diktat du gouvernement, aujourd’hui, le nombre s’élève à 5 500 et la révolte fait tache d’huile.

Un phénomène nouveau inquiète également les Italiens : de plus en plus de femmes enceintes, dont certaines, prêtes à accoucher, débarquent également, attirées selon certains, par le nouveau projet de loi, appelé « Ius soli » (le droit du sol) visant à accorder la nationalité italienne à tout enfant de parents étrangers, né en Italie.

Face à la colère grandissante des Italiens, effrayés par cette invasion quasi militaire de migrants africains, des hommes jeunes et forts, bien loin de l’image du migrant famélique, ayant souffert de privations et de tortures dans son pays natal, d’angéliques voix « humanistes » s’élèvent.

Ainsi Cécile Kyenge, ex-ministre à l’Immigration et à l’intégration, aujourd’hui députée européenne, a déclaré:

«Rompons les barrières de l’égoïsme et accueillons tous les migrants

L’idée de les aider dans leur pays d’origine ne lui plaît guère.

Pour Cécile Kyenge, « accueillons-les tous » signifie aussi rompre l’égoïsme des autres Etats membres de l’UE.

Pour Mgr Galantino, secrétaire général de la CEI (conférence des évêques italiens) :

« aider les migrants chez eux ne suffit pas »

Près de 11 600 migrants ont été débarqués ce week-end en Italie, mais les évêques continuent à prêcher l’accueil. Mgr Galantino a violemment critiqué le volte face de Matteo Renzi, qui avait, dans un rare éclair de lucidité, proposé d’aider les migrants chez eux au lieu de les faire débarquer en Italie.

« Selon les Nations Unies, 2,65% seulement des migrants débarqués en Italie ont obtenu le statut de réfugiés.

Les autres ne fuient aucune guerre ni génocide. Pourtant, contre toute évidence, on continue de comparer les migrants d’aujourd’hui aux Juifs qui fuyaient le nazisme.

Les réseaux de passeurs livrent directement les migrants aux navires des ONG, qui accostent ensuite dans les ports italiens. Une enquête judiciaire a été ouverte sur les intérêts économiques de la mafia dans la gestion des migrants après leur arrivée.

On ne peut comparer les migrants aux juifs fuyant le nazisme. Le pape François a ainsi récemment comparé les centres d’accueil de migrants aux “ camps de concentration ” nazis. Où sont les chambres à gaz, les “ expérimentations ” médicales, les crématoires, le travail forcé, les marches de la mort et les exécutions sommaires ? Ces comparaisons n’existent dans les médias que pour une seule et unique raison : bloquer le débat.

Les journaux italiens publient maintenant des articles sur “ l’Holocauste méditerranéen ” et comparent les migrants morts avant d’avoir touché le sud de l’Italie aux Juifs gazés à Auschwitz.

Un autre journaliste, Gad Lerner, pour mieux apitoyer sur les migrants, a parlé d’Untermensch, terme que les nazis utilisaient pour désigner les juifs : des êtres inférieurs.

D’ici 2065, 14,4 millions de migrants devraient arriver. Ajoutés aux plus de cinq millions d’immigrants actuellement en Italie, 37% de la population sera étrangère : plus d’un habitant sur trois.

Winston Churchill était convaincu que la Méditerranée était le “ ventre mou ” de l’Europe hitlérienne. Elle est maintenant devenue le ventre mou de la transformation de l’Europe en Eurabia. » Giulio Meotti

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La perversion de certains médias est telle, qu’ils n’hésitent pas à comparer le sort des clandestins, généreusement accueillis en Occident, à celui des Juifs, pourchassés dans les années trente. Comparaison ignoble et honteuse reprise par certains leaders religieux musulmans, dont Hani Ramadan et ce leader islamiste «australien» Hamza Qureshi, représentant du mouvement islamiste « Hizb ut-Tahrir en Australie, pour qui l’extermination des Juifs au cours de l’Holocauste est comparable à ce que vivent les musulmans aujourd’hui dans les sociétés occidentales. (Extremist Islamic leader compares the extermination of six million Jews during the Holocaust to the way Muslims are treated now,” Daily Mail Australia)

La tactique islamique de la victimisation dépasse les limites de la décence, elle franchit là le point de non-retour. Les Juifs européens furent exterminés dans les camps de la mort par les nazis et leurs collabos, aujourd’hui, ils sont menacés par les islamo-nazis et leurs complices au sein de l’Occident. Là est la vérité, mais comme dans les années trente, on préfère fermer les yeux par souci d’apaisement… et inverser la réalité.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

« Il piano anti migranti dell’Austria « (Gli occhi della Guerra)

« Sbarchi, il piano dell’Austria: “Bloccare i migranti sulle isole italiane” (Il Girornale.it)

“Migranti Kyenge: ” Rompiamo le barriere dell’ egoismo e accogliamoli tutti.” (Il Gironale.it)

“Un remplacement de population est à l’œuvre en Europe” par Giulio Meotti – Gatestone Institute (extrait)

« Migranti, monsignor Galantino contro Renzi: ‘Aiutarli a casa loro non basta »(Il Giornale.it)

 

 

 

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