Publié par Guy Millière le 19 juillet 2017

J’entends revenir sur le discours prononcé le 5 juin, à Varsovie, en un lieu hautement symbolique de la résistance polonaise, par Donald Trump, car ce fut non seulement un discours magistral et superbe, mais aussi un discours d’une haute importance historique.

Donald Trump, on le sait, a consacré le discours à affirmer les valeurs et les accomplissements de la civilisation occidentale.

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Il l’a terminé en demandant si les Occidentaux étaient encore à même de défendre ces valeurs et ces accomplissements.

En regardant les réactions des foules polonaises assemblées pour l’écouter, il était clair que pour un grand nombre de Polonais, la réponse était oui, bien sûr.

Si Donald Trump avait prononcé son discours dans un autre pays d’Europe centrale, en Hongrie, en Slovaquie, en République tchèque particulièrement, la réponse aurait été oui, encore.

S’il avait parlé en Israël ou aux multitudes qui, dans tout les Etats-Unis, l’ont accompagné tout au long de sa campagne victorieuse et qui le soutiennent toujours, la réponse aurait été oui, toujours.

S’il avait parlé dans les villes universitaires américaines, la réponse aurait pu fluctuer : tous les journalistes de gauche américains, la plupart des professeurs d’université américains ont montré leur dégoût face aux propos tenus par Donald Trump à Varsovie.

Ils ont considéré que parler de « civilisation occidentale » autrement que de manière critique et dédaigneuse était une « provocation » vis-à-vis des autres civilisations, presque une déclaration de guerre.

Certains ont même traité Donald Trump de « raciste », bien qu’il n’ait pas fait la moindre référence à une race.

Fort heureusement, il existe des médias conservateurs puissants aux États-Unis, et des analyses pertinentes du discours, de sa signification, et de ses implications politiques ont circulé assez largement.

En Europe occidentale, je ne suis pas certain qu’il se trouverait, où que ce soit, des multitudes semblables à celles qui ont soutenu et soutiennent toujours Donald Trump aux États-Unis.

Je ne suis pas certain que Donald Trump pourrait rassembler, où que ce soit, des foules telles que celles qu’il a rassemblées à Varsovie.

Et je ne suis pas certain que ceux qui seraient prêts à défendre les valeurs et les accomplissements de la civilisation occidentale seraient nombreux.

Je ne doute pas que des gens de ce genre existent, et ils constituent l’honneur des sociétés ou ils vivent.

Je crains qu’ils soient minoritaires et submergés par une lame de fond multiforme qui vient détruire l’Europe occidentale.

Cette lame de fond a le visage des hordes sauvages qui ont déferlé sur Hambourg lors du sommet du G20 et qui ont ravagé la ville sur un mode nihiliste.

Elle a le visage des zones de non-droit islamiques qui désormais prolifèrent, des banlieues de Paris à Londres, Bruxelles ou Stockholm.

Elle a le visage des médias européens qui sont peuplés de pâles copies des journalistes de gauche américains, sans qu’existent des médias conservateurs assez puissants pour contrebalancer une désinformation distillée à haute dose.

Elle a le visage de l’essorage de cerveau généralisé et du conformisme qui en résultent et qui font que lorsque des foules immenses s’assemblent, c’est pour dire, sur un mode unanimiste, par exemple : « Je suis Charlie ». Mais pas: “Je suis Juif à Saint-Mandé”.

Elle a le visage des réactions après chaque attentat islamiste : des pleurs, des bougies, des fleurs, pas de colère.

Elle a le visage des dirigeants politiques choisis par les peu­ples d’Europe occidentale.

Après cinq années de François Hollande, la France a choisi Emmanuel Macron, l’homme qui pense que le terrorisme islamique est lié au réchauffement climatique, et qui, même s’il a reçu Donald Trump le 14 juillet, puis Binyamin Netanyahu, et tenu quelques propos nobles, fait jouer du Daft Punk par la fanfare interarmées.

En Allemagne, Angela Merkel va se succéder à elle-même, et les Allemands vont la remercier d’avoir livré leur pays à des musulmans inassimilables et destructeurs.

Au Royaume-Uni, après trois attentats terroristes islamiques, Theresa May a perdu sa majorité absolue et la jeunesse se dirige vers Jeremy Corbyn, un Mélenchon local qui a des penchants pro-terrorisme et pro-islamisme.

Quasiment aucun journal européen n’a parlé du discours de Donald Trump à Varsovie. Seul Dreuz en a vraiment rendu compte en langue française.

Les journalistes d’Europe occidentale ne supportent pas qu’on leur parle de l’Occident.

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Les politiciens d’Europe occidentale non plus. Les uns et les autres ont renoncé à exister.

Une majorité des populations semble aussi sur la voie du renoncement. Une fois de plus, j’aimerais me tromper.

Je crains de ne pas me tromper.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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