Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 19 juillet 2017

Le fond de l’affaire est : Sarah Halimi a-t-elle été tuée par haine des juifs parce ce qu’elle était juive ?

L’écume, la péripétie ou le clapotis de l’affaire, c’est : La Pravda accusée de masquer la vérité !

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L’argutie de l’affaire est la suivante : Acte de démence ou antisémitisme ? Si le cas de “Kobili Traoré, un musulman radicalisé d’origine malienne au casier judiciaire long comme le bras” est déclaré psychiatrique, il n’y a plus d’affaire Sarah Halimi, plus de défenestration, plus de meurtre et donc plus de meurtre antisémite.

L’omerta (loi du silence imposée par la mafia sous peine de mort) de la Pravda a été dénoncée sans équivoque par Michel Onfray.

Lu sur Dreuz.info : Michel Onfray évoque le silence des médias sur l’horrible assassinat de Sarah Halimi, défenestrée par un musulman antisémite.Sarah Halimi a été tuée deux fois… Ne pas donner au crime de Sarah Halimi l’écho qu’il mérite est la tuer deux foisDe Libération au Monde en passant par France Inter, l’islam est une religion de paix de tolérance et d’amour, et tout ce qui montre que l’islam n’est pas une religion de paix de tolérance et d’amour doit être effacé, gommé, oublié

Lu sur lexpress.fr : EXCLUSIF. “Le jeune musulman soupçonné d’avoir défenestré sa voisine juive… “Je l’ai jetée par la fenêtre”: les déclarations du tueur présumé de Sarah Halimi…” Traduit en clair, selon la Pravda, cela donne : “Le “jeune” musulman est soupçonné d’avoir déclaré : “Je l’ai jetée par la fenêtre”, ce qui fait de lui non pas un meurtrier mais un “tueur présumé”.

La Pravda conteste le caractère antisémite du meurtre de Sarah Halimi. Sarah Halimi, juive orthodoxe âgée de 66 ans, n’a pas été assassinée. Elle a été défenestrée début avril, mais elle est morte sous l’effet de sa chute. Ça c’est autre chose. C’est quasiment un fait accidentel. Un “jeune” meurtrier présumé qui hurle “Allah Akbar”, qui insulte sa victime, qui la traite de “grosse pute”, de “sheitane” (démon en arabe) et qui est déterminé à la pousser par la fenêtre pour la refroidir est quand même un petit peu trop humilié en étant traité par la presse d’assassin antisémite.

C’est ce qui scandalise les gauchistes défenseurs des droits de l’Homme, pour qui l’accusation d’antisémitisme, à propos d’un musulman soupçonné d’avoir crié “Allah Akbar”, est une charge propre à gâcher la vie d’un jeune ! Deux mois après les faits, le meurtrier présumé qui a récité des sourates du Coran avant de défenestrer la victime, est toujours présumé irresponsable en établissement psychiatrique.

FIGAROVOX : “Kobili Traoré a battu et défenestré Sarah Halimi le 4 avril à Paris. Il a été mis en examen pour homicide volontaire (et) le “caractère antisémite” du meurtre n’est pas retenu”. Pour Caroline Valentin, cette affaire est symptomatique du déni français autour de l’antisémitisme arabo-musulman.

“Son meurtrier, Kobili Traoré, un “musulman radicalisé d’origine malienne au casier judiciaire long comme le bras”, s’acharne sur elle pendant 40 longues minutes, d’abord dans le salon de Sarah Halimi, puis sur son balcon. Il hurle “Allah Akbar”, insulte sa victime, la traite de “grosse pute”, de “sheitane” (démon en arabe). (…) Kobili Traoré était son voisin, il la menaçait constamment, elle avait peur de lui. Cinq ans auparavant, la sœur de ce dernier avait bousculé l’une des filles de Sarah Halimi en la traitant de “sale juive”.

Selon i24NEWS : Ses enfants “veulent que l’assassinat soit reconnu avec la circonstance aggravante de l’antisémitisme”, a déclaré leur avocat Jean-Alexandre Buchinger. Avec David-Olivier Kaminski, avocat d’un fils de la victime, ils ont dénoncé une “chape de plomb” médiatique sur cette affaire.

“Les témoignages des voisins avaient fait état d’une scène d’une grande violence : “le suspect aurait porté de multiples coups au visage de la victime en l’insultant, la qualifiant de “sheitan” (“démon” en arabe) et en criant à plusieurs reprises “Allah akbar”, avant de la jeter par-dessus le balcon”.

Alain Jakubowicz, avocat et président de la Licra, éclaire les aspects politico-médiatiques avec l’affaire Bensoussan :

Il n’existe pas d’antisémites de naissance. Ce procès, vous le devez non pas à (la Licra), ceux qui ont dénoncé vos propos, mais au Procureur de la République, qui a décidé qu’ils méritaient d’être poursuivis pour “provocation à la haine raciale.

Le 10 octobre 2015, invité sur France Culture aux côtés de l’historien Patrick Weil dans l’émission Répliques animée par Alain Finkielkraut, vous (Georges Bensoussan) déclariez :

Aujourd’hui nous sommes en présence d’un autre peuple qui se constitue au sein de la nation française, qui fait régresser… nombre de valeurs démocratiques. Il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique (caché) comme un secret. Smaïn Laacher, sociologue algérien a dit : ‘C’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes, en France, et tout le monde le sait, mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère.’

Je veux, en tant que président de la LICRA, dire les raisons de la légitime colère qui agite nombre de militants antiracistes… Ce statut confère le devoir de tendre à l’objectivité du savoir, et pour reprendre les mots de Marc Bloch, de se mettre “à la poursuite du mensonge et de l’erreur”. En condamnant plusieurs millions de nos compatriotes à un antisémitisme viscéral, vous créez des dommages considérables, bien plus que toute autre personne, en raison de l’autorité scientifique depuis laquelle vous vous exprimez. Mais le plus grave dans cette affaire, c’est que vos propos servent la surenchère extrémiste. La manipulation du thème du “Grand Remplacement” est aujourd’hui devenue le mantra de l’extrême droite identitaire.

Dire que dans “les familles arabes”, on tète l’antisémitisme “avec le lait de la mère”, c’est produire, en plus du mensonge, de l’exclusion et du rejet. Dénoncer et combattre l’enracinement de la haine des Juifs dans le monde arabe n’est pas un tabou. Pour mener à bien ce combat contre ce fléau, rien ne serait pire que de transformer (la vérité) en assignant tous les arabes à une identité fondée sur l’antisémitisme et en cédant, (selon) les mots de Jaurès, “au mensonge triomphant qui passe”. Le faire, ce serait manquer gravement à la vérité et donner du crédit à une extrême-droite… En 1929, Lazare Rachline, co-fondateur de la LICA écrivait : “notre doctrine, c’est la conscience, notre programme, la justice”. Voilà pourquoi on a enfin un justicier !”

Reprenons le récit de Rozenn Morgat : Meurtre sauvage à Paris : démence ou antisémitisme ?

La rue de Vaucouleurs, dans le XIème arrondissement de Paris, est déserte ce matin. Quelques habitants du numéro 30 pénètrent discrètement dans l’immeuble, puis disparaissent dans la cour intérieure. Quand on évoque Lucie Attal, aussi connue sous le nom de Sarah Halimi, ses voisins détournent le regard.

Ils raccrochent le combiné de l’interphone ou referment leur porte. Le meurtre de cette retraitée juive de 66 ans, défenestrée du troisième étage de l’immeuble par (son) voisin, continue de hanter les esprits. Il y a deux mois, l’affaire n’a eu qu’un faible retentissement. Mais depuis, une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire et séquestration, provoquant une onde de choc au sein de la communauté juive. Les avocats de la famille dénoncent un crime antisémite. Ce serait tuer Sarah Halimi deux fois que de ne pas reconnaître ce chef d’accusation aggravant, explique Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), pour qui le mode opératoire du meurtrier ne laisse planer aucun doute.

Selon le dossier que Libération s’est procuré, dans la nuit du 3 au 4 avril, K.T., un Français de 27 ans d’origine malienne habitant le 30 rue de Vaucouleurs, sort de chez lui et se rend chez des amis qui résident au 26, au troisième étage. L’appartement de la famille D. est mitoyen avec celui de Sarah Halimi et leur balcon est contigu. Les D., qui connaissent K.T., le laissent entrer. Celui-ci adopte une attitude inquiétante.

Ils décrivent le jeune homme comme nerveux et agressif, avec un comportement anormal” (psychiatrique). Pris de panique, ils se barricadent dans une pièce et appellent la police, tandis que l’homme entame une prière ponctuée de Allah akbar dans le salon… (où D.) distingue des sourates du Coran.

Le Figaro : “Georges Bensoussan a osé dire : ‘Dans les familles arabes, en France, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère“. L’auteur des Les territoires perdus de la République* et de La France soumise* est accusé d’incitation à la “haine raciale“. Bensoussan (est accusé) du “péché d’islamophobie” qui instille le séparatisme dans le pays. Bensoussan n’a pas été ciblé au hasard, il vient de sortir un livre, Une France soumise qui, après Les territoires perdus de la République, montre que “l’emprise de l’Islam politique s’étend dans les mentalités“. Il devient urgent de le discréditer pour discréditer les témoignages de cette avancée.

“On en vient au point où on finit par “accuser l’autre de raciste“, moins pour lutter contre ce fléau que pour se donner l’absolution (et l’illusion) de ne pas l’être soi-même, tant cette accusation est insupportable quand on croit à l’égalité des hommes et à l’inanité du concept de race. “Le “chantage islamiste” accuse d’islamophobie et de racisme tous les esprits libres, mettant la pression sur les associations antiracistes pour qu’elles assimilent la “notion d’islamophobie“. (C’est l’interdiction du blasphème et de la “haine raciale”).

“Le “chantage islamiste” menace toute personne dénonçant les ravages de cette idéologie politique”.

Les effets du “chantage islamiste” et du “chantage à l’islamophobie” feront encore des ravages !

Claude Askolovitch plaide l’apaisement sur Slate : “Cette vieille dame assassinée qui panique la communauté juive et dont on parle peu. Ce crime, perpétré dans un quartier populaire et cosmopolite de Paris, a suscité de vives réactions dans la communauté juive. Lucie Attal-Halimi, que l’on connaissait dans la communauté juive orthodoxe comme Sarah Halimi, est morte après avoir été poussée par la fenêtre de son appartement par un voisin, dans le XIème arrondissement de Paris. Elle a été enterrée jeudi à Jérusalem.

“Elle avait 66 ans […] Les communautés juives sont habitées d’une quasi-certitude :

Après Ilan Halimi, les morts de Toulouse et de l’Hyper Cacher, l’antisémitisme a tué à nouveau” […]

Rarement l’isolement du judaïsme français n’aura été aussi palpable : la presse parle à peine de ce drame, un fait divers de plusque l’opinion publique ignore largement. Les juifs se retrouvent seuls avec leur peur […] L’enquête n’a pas révélé s’il était de nature antisémite. Le meurtrier est un musulman d’origine africaine. Il a un long passé de délinquance […] Il a été interné en psychiatrie après son arrestation.

Mais, officiellement : “On ne sait rien de sa folie ou de sa motivation“. “Lucie Attal-Halimi a travaillé pour la communauté juive orthodoxe organisée autour de la synagogue de la rue Pavée, dans le Marais. (Selon Askolovitch) Lajudéosphère” s’interroge […] L’inquiétude est telle qu’il faudra une parole officielle pour dire ce qui s’est passé. Sinon, la communauté va penser que l’on cache la vérité […]

(Le meurtrier) aurait été radicalisé. Il aurait crié Allah Akbar“. Meyer Habib, relaie la rumeur. Il parle d’un “voisin musulman : “On dit l’auteur déséquilibré. Évidemment ! Un homme qui défenestre une femme l’est par définition. Il n’est pas irresponsable pour autant ! Animé par l’antisémitisme qui gangrène une partie de la population arabo-musulmane ? J’en ai peur […]. Onze ans après la mort d’Ilan, avec Sarah, le nom Halimi devient hélas un symbole dans la France de 2017. Celui d’une haine antisémite qui tue.

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Malgré Askolovitch, “Il ne fait plus guère de doute sur deux points, selon Dreuz. info : “Il s’agit bel et bien d’un assassinat motivé par un antisémitisme islamique et les autorités françaises font tout pour étouffer cet aspect pour des raisons (politiques). Les responsables de la communauté plaident :

On a besoin d’une parole publique officielle. Quinze années de nouvel antisémitisme dans un terrible isolement, ignorée du reste de l’opinion, la communauté juive se persuade qu’il n’est que malheur.”

Le site breizatao.com révèle : “La presse d’état a largement occulté l’origine de la victime comme celle de l’agresseur. Elle a évoqué des propos incohérents lors de l’interpellation de l’auteur. La réalité serait pourtant très différente. Ouest-France reprend les termes généraux de la presse d’état, au point de faire passer les faits pour un drame de voisinage : “Un homme connu des services de police a été interpellé dans le 11ème arrondissement de Paris. Il est soupçonné d’avoir défenestré sa voisine…

“France Soir évoque des “troubles psychiatriques” parmi les raisons du drame : L’homme est connu de la justice pour des faits de délinquance variés. Il pourrait souffrir de troubles mentaux.

Les médias juifs apportent des détails : “Les médias communautaires juifs ou israéliens ont apporté des éléments permettant de contextualiser les faits, à commencer par l’origine juive de la victime strictement tuedans les médias français… Des membres de la communauté juive ont ajouté des éléments cruciaux.”

Élise Elisseievna précise sur Boulevard Voltaire : “Sarah Lucie Halimi, médecin, juive, assassinée par son voisin musulman. Ce dimanche matin, aucun homme ou femme politique à la marche de Sarah Halimi… Des juifs, des juifs seulement, les juifs seuls“. Entrefilet dans la presse : “Une femme défenestrée.

“Dans le silence des politiques et des médias, Sarah Lucie Halimi, médecin, juive orthodoxe (est) morte, assassinée, à 67 ans, par son voisin. Un musulman qui, depuis des années, l’insultait et l’effrayait. “Sales juives !“, hurlait-il à madame Halimi et sa fille Elisheva.

(Contre eux, les cons se déchaînent) : “Sales juifs ! On a nos kalach’ !“, hurlaient quelques “voyous” (des jeunes des territoires perdus de la République proto-islamique ?) contre les manifestants, en leur lançant des bouteilles et en les insultant, lors de la marche d’hommage, entre Belleville et le domicile de Sarah Halimi.

“Ce matin, des pancartes du millier de manifestants présents portaient les mots suivants :

Déséquilibré ? “, “Stop les mensonges“, “Nous sommes trop gentils, souvenons-nous de Varsovie“.

“Des messages pathétiques qui font le constat de la solitude des juifs qui ne vivent pas dans des quartiers surprotégés. Des messages que je ne reproduis pas, étant donné l’ignominie actuelle qui règne en France, de la part tant de représentants des pouvoirs et de la société civile, que de certains leaders et avocats juifs, notables qui ne cessent de persécuter toute personne dénonçant la cause des drames et des menaces, ou tentant de réagir efficacement face au danger… Ce dimanche matin, aucun homme ou femme politique à la marche de Sarah Halimi. Des juifs, des juifs seulement, les juifs seuls. Certains leaders juifs français semblent n’avoir qu’une priorité (politique) : assurer le gouvernement de leur contribution à l’utilisation de la Shoah pour contrer tout souverainisme démocratique… Je ne supporte plus la duplicité des notables de la communauté juive qui poursuivent inlassablement de leurs griefs les personnes alertant le peuple sur l’antisémitisme et les aspects barbares de la loi islamique. Je ne supporte plus que les morts de ma famille, dont les morts pour la France, soient exploités pour faire taire le peuple qui nous a recueillis, lorsque le peuple français s’inquiète de l’arrivée de populations attachées, en grande partie, à la loi islamique”.

C’est à se demander si Meurtre sauvage à Paris” ne serait pas sans évoquer le “double assassinat dans la rue morgue” des Histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe (1856) traduction de Baudelaire. Le “double assassinat” concernerait ici à la fois le fait de tuer Sarah Halimi et le fait de supprimer la vérité.

Poe : “Les facultés de l’esprit qu’on définit par le terme analytiques sont en elles-mêmes fort peu susceptibles d’analyse. Nous ne les apprécions que par leurs résultats. Ce que nous en savons, entre autres choses, c’est qu’elles sont pour celui qui les possède à un degré extraordinaire une source de jouissances des plus vives (car) l’analyse prend sa gloire dans cette activité spirituelle dont la fonction est de débrouiller. Il raffole des énigmes et il déploie dans chacune des solutions une puissance de perspicacité. Les résultats, habilement déduits par l’âme même et l’essence de sa méthode, ont réellement tout l’air d’une intuition.

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L’important est de savoir ce qu’il faut observer. La différence d’étendue dans les renseignements ainsi acquis ne gît pas tant dans la validité de la déduction que dans la qualité de l’observation.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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