Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 juillet 2017

Dans ce qui est censé être une «première au monde», un bébé né au Canada en novembre dernier a reçu une carte d’identité gouvernementale sans genre à la demande de ses parents.

La carte d’identité, émise par les services médicaux de Colombie-Britannique, au Canada, donne aux résidents de la province canadienne un accès aux services médicaux publics et à d’autres services nécessitant une preuve d’identité.

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Searyl Atli Doty, âgé de 8 mois, a reçu une carte d’identité où est indiqué “Sexe : U”, pour “non spécifié” ou “inconnu”.

Kory Doty, le “non-père non-mère transsexuel parent non-binaire” qui veut être appelé par le pronom «eux», a expliqué sa décision de résister à l’attribution du genre de son bébé dans un communiqué publié par la Coalition sans genre, un groupe qui préconise que les documents gouvernementaux du Canada ne précisent pas le genre.

“Je ne donne pas de genre à mon enfant. Il appartient à Searyl de décider de la façon dont il s’identifie, lorsqu’il sera assez âgé pour développer sa propre identité de genre. Je ne vais pas exclure son choix en fonction d’une assignation arbitraire du genre à la naissance sur la base d’une inspection de ses organes génitaux “, a déclaré Doty.

Doty a demandé une révision judiciaire de la décision qui donnait à Searyl un sexe à sa naissance, en faisant valoir qu’un marqueur de genre sur l’acte de naissance du bébé viole les droits du bébé à la «liberté et la sécurité de la personne, à la liberté d’expression et à l’égalité en vertu de la Charte des droits et libertés».

Doty est l’un des huit plaignants transsexuel et inter-sexe dans une affaire actuellement examinée par le Tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique. Ils réclament l’élimination des marqueurs de genre sur tous les nouveaux certificats de naissance.

Peut-on aller plus loin dans la dégénérescence ? Peut-on plus mépriser encore le principe de précaution ? Peut-on accepter sans rien dire que des transsexuels adoptent des enfants et jouent avec leur psychique au nom de leur vision déformante du monde ? S’arrêtera-t-on un jour, ou faut-il laisser la gauche progressiste détruire le monde occidental par respect pour son droit à faire des expériences ? Sous prétexte que toute discussion autour des excès de l’homosexualité est immédiatement verrouillée pour cause d’accusation d’homophobie, faut-il rester silencieux et regarder ces bébés être sacrifiés ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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