Publié par Rosaly le 23 juillet 2017

Le gouvernement andalou semble avoir effacé de sa mémoire les huit siècles d’asservissement de l’Espagne sous le joug arabo-musulman.

Passé douloureux pour les Juifs et les chrétiens espagnols, soumis au Pacte d’Omar, période mythique du fabuleux Age d’Or pour les arabo-musulmans, qui suscite encore chez eux une profonde nostalgie et une envie obsessionnelle de reconquérir cette « terre sacrée de l’islam », ce paradis perdu d’Al –Andalus.

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Ce mythe de l’Age d’Or al– Andalus »– cet exemple merveilleux de la « coexistence pacifique entre Juifs, chrétiens et musulmans » dans l’Espagne médiévale, sous la férule musulmane– est un classique de la politique de séduction musulmane à l’égard des infidèles, repris avec zèle par toutes les élites islamophiles occidentales et ce dans le seul but de nous leurrer sur la véritable nature de cette idéologie néfaste, que l’on nous impose jour après jour, à des doses de plus en plus insupportables.

S’il existe un mythe tenace, faux, dangereux et instrumentalisé, c’est bien celui de la « tolérance islamique pacifique » de l’Age d’Or al-Andalus.

. Ce mythe dissimule la réalité guerrière et son institution corollaire, la dhimmitude, ce statut cruel, inférieur et déshumanisant réservé aux infidèles sous la domination islamique, obligés d’accepter l’humiliant Pacte d’Omar.

. Ce mythe masque l’enjeu du jihad contre l’Occident ou en Eurabia.

. Ce mythe, auquel a succombé une partie de l’Eglise, impose la vision « islamiquement correcte d’un islam pacifique » symbolisé par la « brillante » civilisation al-Andalus.

. Ce mythe explique aussi la soi-disant dette de l’Occident vis-à-vis des « sciences » arabo-musulmanes. Ce mythe dévalorise la civilisation chrétienne, qui mit un terme à l’occupation arabo-musulmane par la Reconquista.

. Ce mythe distille et renforce « les sentiments de culpabilité et d’infériorité des Occidentaux vis-à-vis de la civilisation islamique

Ce mythe de la splendeur passée de l’Espagne musulmane, tolérante, vertueuse, opposée à une Europe chrétienne, obscurantiste, barbare, adepte des croisades, hante toujours les esprits des musulmans.

“ Est-ce parce que la douleur du présent avive la flamme de la nostalgie ? En tout cas, pour nous, les Arabes, toute époque passée vaut mieux que l’actuelle. L’année 1492 [fin de la présence musulmane en Espagne] est comme une malédiction qui n’en finit pas. Nous sommes sortis d’Al Andalus, mais Al Andalus n’est pas sorti de nous. Depuis, les ombres de l’horizon appellent en nous le souvenir de Boabdil, dernier roi de Grenade, dont les larmes coulent à jamais sur les joues de tous les musulmans ” ( * )

Apparemment sensible à cette immense “ douleur nostalgique ” » musulmane, le gouvernement andalou souhaite faire de la Cathédrale de Cordoba un lieu de culte interconfessionnel.

« Lieu de culte interconfessionnel » : paroles magiques de la bien-pensance moralisatrice, prête à toutes les trahisons pour soumettre l’Occident, coupable de tous les maux de la terre, à l’islam conquérant, cette sublime « religion » si vertueuse, débordante d’amour et de paix envers les non-musulmans. Ainsi, les portes de la cathédrale pourraient se rouvrir à l’islam dans un esprit « œcuménique », très tendance de nos jours en Occident.

Or, la cathédrale de Cordoba est l’un des symboles de la « Reconquista » de l’Espagne après des siècles de soumission à la barbarie islamique.

Aujourd’hui, la cathédrale de Cordoba se nomme « l’Immaculée Conception de la Vierge Marie », un nom des plus catholiques. Avant l’invasion arabo-musulmane, à l’emplacement de la cathédrale, s’élevait au VIIe siècle, l’Eglise Saint Vincent, que les hordes musulmanes détruisirent, conformément à leurs traditions de tolérance et de paix, si vantées en Occident.

Sur les ruines de l’Eglise Saint Vincent, les nouveaux maîtres érigèrent une mosquée à l’architecture typique d’un lieu de culte musulman, si l’on exclut les ajouts chrétiens ordonnés par Ferdinand II en 1236, qui fit transformer la mosquée usurpatrice en cathédrale.

Dans une Espagne de plus en plus islamisée, ce n’est pas un hasard, si les musulmans demandent la « restitution de leur lieu de culte érigé « par Abd al-Rhaman. Le fait que leur mosquée ait été construite sur les ruines d’une église, détruite par les envahisseurs musulmans ne revêt à leurs yeux aucune importance. Dans les pays chrétiens, conquis par les Arabo-musulmans, il est normal que les églises soient détruites et remplacées par des mosquées. Ainsi le lieu sur lequel s’érige une mosquée devient terre sacrée de l’islam et n’appartient plus aux infidèles.

Les musulmans, persuadés de leur droit, continuent à maintenir la pression pour récupérer la Cathédrale de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, leur soi-disant mosquée. Ils ont même le soutien de l’ONU, qui en l’insérant dans la liste des patrimoines mondiaux de l’humanité de l’UNESCO, l’a inscrite sous le nom officiel de : “ la Mezquita Catedral de Cordoba ”, “ la Mosquée-cathédrale de Cordoue ”, et non sous son nom véritable de “ Cathédrale de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie ”, trop catholique à son goût. Pour justifier cette appropriation honteuse, l’UNESCO a décrété que la cathédrale appartient à “ tous les citoyens du monde ”, peu importe le siècle, indépendamment de leur nation, de leur culture ou de leur race.

Et le gouvernement andalou, en symbiose avec l’UNESCO– l’organisation spécialisée en la réécriture de l’histoire d’Israël et de son peuple en l’arabisant et en l’islamisant– a eu l’idée de créer une commission, chargée d’étudier une solution, qui serait compatible avec la définition donnée par l’organisation onusienne. Et, eurêka, l’idée lumineuse surgit: transformer la cathédrale en un lieu de culte ouvert à toutes les religions… Les Bouddhistes, les Hindous, les Zoroastriens, etc. allaient enfin pouvoir réaliser leur rêve et prier dans la Cathédrale de l’Immaculée Conception de Cordoue ! Quelle merveilleuse nouvelle !

Cette “trouvaille” est en fait une façon hypocrite d’acquiescer à la demande des musulmans, sans soulever trop de polémiques. Il faut être d’une grande stupidité pour s’imaginer que les musulmans n’aspirent qu’à prier dans la cathédrale. Il s’agit en réalité de la première étape d’une offensive de l’islam politique, avide de reconquête, visant à récupérer “ sa mosquée ”, aidée en cela par une gauche romantique naïvement nostalgique des “trois cultures” prête à tous les compromis avec les revendications communautaristes.

Grâce à la dhimmitude du gouvernement andalou, les imams de l’islam conquérant vont enfin pouvoir adresser leurs prières à Allah, dans ce lieu, qui fut le symbole de la Reconquista, de la libération de l’Espagne et de l’Europe du joug musulman. Quelle revanche pour les soldats d’Allah ! Ainsi, 800 ans après la Reconquista, le serpent islamique va retrouver son petit nid douillet dans la cathédrale de Cordoba, et ce, grâce à la complicité des politiciens andalous, devenus les infidèles utiles de l’islam.

Apparemment, rien dans le culte musulman, n’interdit de prier dans une église ou tout autre lieu, qu’il soit sacré ou non, puisque tout appartient à Allah, donc tout appartient aux musulmans.

Cela fait 8 siècles que les musulmans ne digèrent pas la Reconquista, dont le symbole parmi les symboles est la Cathédrale de Cordoue

Toujours aussi ancrés dans leur aveuglement béatement profond, les adeptes du multiculturalisme, la nouvelle “ religion ” censée apporter le bonheur à l’humanité, et les forcenés du chimérique dialogue interconfessionnel islamo-chrétien considèrent cette initiative de soumission à l’islam conquérant comme géniale, mais non l’Evêque de Cordoue, Mgr Demetrio Fernández González.

Ce dernier, indifférent à la pression interconfessionnelle, s’y est opposé et a déclaré :

» « Il y a des choses qui peuvent être partagées et d’autres qui ne le peuvent pas. La cathédrale de Cordoue est une de ces choses qui ne peut pas être partagée avec les musulmans. » Oh, que ces paroles sont douces à mes oreilles de mécréante !

Selon, Carlos Echevarría, expert du djihadisme en Espagne, en permettant que la cathédrale devienne à l’avenir un lieu de pèlerinage pour tous les islamistes et musulmans dits modérés, figés dans l’illusion que l’Andalousie leur appartient depuis le mythique fabuleux Age d’Or Al-Andalus, le gouvernement andalou fait le jeu des islamistes radicaux.

La communauté musulmane d’Espagne demande depuis des années à l’Église catholique de laisser les musulmans prier dans ce lieu, qu’ils considèrent encore et toujours comme leur mosquée.

Notons ici que pour survivre en terre d’islam, il faut se soumettre à Allah et accepter un statut d’infériorité. Les pays islamiques ne laissent pas de place à la diversité et ne tolèrent pas la coexistence civilisée et égalitaire entre musulmans et non-musulmans, alors qu’ils revendiquent en terre chrétienne le droit à la diversité, à la liberté de culte, au respect de leurs traditions et exigent la multiplication du nombre de mosquées cathédrales.

En avril 2004, la «Commission islamique d’Espagne», soutenue par le parti socialiste espagnol– rien de moins surprenant– réclamait au Vatican par voie de pétition l’ouverture aux musulmans de la cathédrale de Cordoue.

Refus du Saint-Siège, qui recommanda aux musulmans «d’accepter l’histoire» de même que les chrétiens s’abstiennent de réclamer des édifices religieux indûment accaparés par les islamiques. Ce qui à mon humble avis est une grave erreur: les chrétiens devraient aussi réclamer leurs églises, profanées par les musulmans, car devenues des mosquées, à la gloire d’une divinité sanguinaire.

La basilique Sainte-Sophie d’Istanbul, érigée au IVe siècle, est un exemple flagrant d’appropriation d’un lieu de culte chrétien par les musulmans, qui veulent en faire une mosquée.

« Je ne vois qu’une seule explication [à la transformation de Sainte-Sophie en mosquée]. Il s’agit là d’un cri de triomphalisme islamique. Quelle erreur ce serait. À juste titre, les chrétiens ressentiraient cette conversion comme une insulte délibérée. La communauté internationale y verrait un rejet de son programme de respect de la diversité. Enfin, qu’une Turquie relativement laïque puisse agir aussi radicalement démontrerait au monde que, malgré les nombreuses assurances données par les musulmans modérés, l’islam contemporain demeure fondamentalement intolérant, guerrier envers les non-croyants, et dangereusement hégémoniste dans ses intentions. »– Wesley J. Smith, auteur

Toujours en Turquie, pays musulman « modéré »– « respectueux des droits des minorités non musulmanes »–, les propriétés de l’église syriaque viennent d’être saisies à Mardin, sur une décision du gouvernement turc, en violation du Traité de Lausanne, qui accordait une liberté de culte à l’église syriaque. Ces propriétés (monastères, églises, cimetières) sont maintenant propriété de la Diyanet. (la Présidence des Affaires religieuses, institution dépendante de l’Etat)

Pourtant, l’article 42/3 du Traité de Lausanne, traité fondateur de la Turquie moderne en 1923, signé par Mustafa Kemal Atatürk pour la Turquie, accorde la protection aux églises, synagogues et autres établissement religieux des communautés précitées, non-musulmanes.

La Turquie est musulmane à près de 99%, mais ce n’est pas assez pour le gouvernement d’Erdogan. La minuscule minorité chrétienne de Turquie dérange et elle est en danger, mais qui s’en offusque ? Certainement pas J.C. Juncker qui, indifférent aux harcèlements du gouvernement turc à l’égard des minorités non musulmanes, a écrit dans une tribune, publiée par l’édition dominicale du journal allemand Bild :

« un an après la tentative de putsch, la main de l’Europe reste tendue “

Mais en échange, il est nécessaire ‘que la Turquie démontre clairement sa volonté d’être européenne et prenne à cœur de manière décidée les valeurs européennes fondamentales’, a ajouté Juncker, dont les services sont chargés de continuer les négociations d’adhésion avec la Turquie. Quel doux rêveur cet adorateur de la Dive Bouteille! Et pas du tout indigné, quand Erdogan promet d’arracher la tête de ses opposants… (il aimerait sûrement faire de même avec les membres du Groupe V4 [ Visegrad] : Robert Fico [Slovaquie], Viktor Orban [Hongrie], Beata Szydlo [Pologne] et Bohuslav Sobotka [République tchèque] ces insolents opposants à l’invasion musulmane de l’UE, qui lui causent bien des tourments.)

Après la destruction des églises au Moyen-Orient, voici venir le temps de la transformation de nos églises en mosquées.

L’Occident, déjà lâche à l’époque, n’a pas protégé les chrétiens d’Anatolie et de Thrace orientale pendant le génocide organisé de 1914 à 1923. par les Ottomans. L’Allemagne, alliée militaire de l’Empire ottoman, censurait les informations sur les massacres en cours. Les diplomates allemands furent les premiers à décrire les faits et à protester, mais l’Allemagne ne fit rien pour contraindre le gouvernement ottoman à interrompre la boucherie, parce que l’intérêt militaire prévalait sur la défense de la vie humaine.

Cette même censure criminelle sévit également en Grande-Bretagne dans les années trente au sujet des persécutions nazies, à l’encontre des Allemands de confession juive. Le gouvernement britannique désavoua les rapports détaillés de deux de ses principaux ambassadeurs, en affirmant que ces derniers étaient fondés sur des malentendus, des déformations, des rumeurs non confirmées lorsqu’ils décrivaient la situation dans le Troisième Reich. Le Premier ministre assura l’ambassadeur d’Allemagne en Grande-Bretagne, Léopold von Hosch, qu’il savait qu’il ne s’était pas commis d’atrocités, de tabassages, de destructions de synagogues –que tout ce que les propres agents de l’Angleterre avaient rapporté n’était, en gros, que mensonge le silence du Premier ministre, son refus de voir, d’entendre et de parler du mal qui couvait chez le chancelier nazi étaient caractéristiques de l’attitude de la classe dirigeante anglaise. Il ne fallait surtout pas offenser Hitler… Ménager le Führer était plus important que de protéger les Juifs allemands.

Aujourd’hui, rien ne change: toujours aussi lâche, l’Occident ne protège pas les peuples européens contre cette invasion musulmane ‘ pacifique ’, qui se déroule tranquillement depuis quelques décennies et instaure petit à petit la loi d’Allah, la charia. Bien au contraire, les dirigeants de l’UE poursuivent la déchristianisation de l’Europe, afin de la livrer en cadeau à une nouvelle population ‘ européenne ’ à prédominance musulmane, dont les idéaux sacrés sont la destruction de la culture européenne et la soumission de ses peuples à une idéologie des plus mortifères : l’islam. Il est dès lors légitime de se poser la question suivante: pourquoi les dirigeants de l’UE haïssent-ils tellement les peuples européens, dont ils sont eux-mêmes issus, au point de planifier cyniquement leur disparition ? Mystère!

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

*(L’Espagne au temps des califes. Al Andalus, le paradis perdu de l’islam– La Vanguardia [extrait]

Sources :

‘ L’islam riconquista la Spagna: nella Cattedrale di Cordoba tornerà il Coran ’ Il Giornale.it

“Tureky Uncensored: the fate of Assyrian Christian Churches and Monasteries” by Uzay Bulut.

 

 

 

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