Publié par Magali Marc le 27 juillet 2017

Le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions, une campagne internationale appelant à exercer diverses pressions économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël a été formellement lancée en 2005 par 171 ONG arabes.

Le mouvement est dirigé par un comité national des Arabes de Judée Samarie.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ce texte d’opinion du Dr Mitchell Bard*.

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« Les journaux ont parlé pendant des semaines de la campagne de Roger Waters pour persuader Radiohead d’annuler son concert en Israël. Le boycotteur en chef autoproclamé n’a pas mieux réussi avec Thom Yorke qu’avec des centaines d’autres artistes qui l’ont ignoré.

En fait, les artistes sont nombreux à se sentir maintenant beaucoup plus à l’aise dans la condamnation de ce boycott antisémite.

La semaine dernière, Nasreen Qadri, un chanteur musulman israélien qui doit se produire avec Radiohead, a vertement dénoncé ce qu’il considère comme étant des actions préjudiciables à la cause de la paix et de la tolérance de la part de Waters et des autres défenseurs du BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) contre Israël.

Le boycott culturel du BDS a attiré beaucoup d’attention et projeté une image de réussite lors de son appel initial au boycott d’Israël tandis qu’une poignée d’artistes, notamment Elvis Costello, Gil Scott-Heron et les Pixies ont annulé leurs concerts.

Un bon signe de l’échec total du BDS est devenu évident lorsque les Pixies se sont quand même produits en Israël et ont prévu de faire suivre leur concert de 2014 par un autre cette année.

La poignée de boycotteurs était formée presque uniquement d’artistes de niveaux B ou C alors que ceux de niveau A, qui comprennent Paul McCartney, les Rolling Stones, Madonna, Elton John, Rihanna, Rod Stewart et des centaines d’autres ont joué devant des dizaines de milliers d’amateurs israéliens.

Selon une liste compilée par Creative Community for Peace (CCFP), combinée avec mes propres recherches, près de 1 000 artistes ont joué en Israël au mépris des boycotteurs.

CCFP, un groupe composé de personnalités de premier plan dans le secteur du divertissement, a joué un rôle critique dans les coulisses en travaillant avec les artistes et leurs représentants afin de s’assurer qu’ils comprennent l’impact négatif du boycott culturel et les motivations infâmes des militants du BDS.

CCFP a aidé à mobiliser la communauté du divertissement pour s’opposer au mouvement BDS.

D’autres s’expriment aussi sur cette question. Après qu’un groupe de célébrités britanniques ait appelé à boycotter Israël, J.K. Rowling et plus de 150 autres éminents artistes britanniques ont dénoncé leur campagne.

Ce mois-ci, les casse-pieds antisémites du BDS ont tenté d’obliger le Lincoln Center à annuler une pièce en raison de son origine israélienne. Le Centre a le mérite d’avoir ignoré ces pressions et, avec l’appui d’artistes éminents qui ont participé à la performance, s’est engagé à continuer avec le spectacle.

Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi Radiohead a attiré autant d’attention compte tenu du fait que sa relation avec Israël date de longtemps. Il s’agissait de son quatrième voyage en Israël, le premier remontant à 1993. Yorke n’a pas mâché ses mots envers les militants du BDS, de sa réplique mordante à Waters dans Rolling Stone, jusqu’au doigt d’honneur montré aux manifestants lors de son récent concert en Écosse.

Les artistes devraient avoir honte d’abandonner leurs principes et de céder au chantage des défenseurs du boycott.

Ceux qui se sont joints au mouvement BDS devraient être encore plus honteux de leur association avec une campagne anti-paix, anti-liberté d’expression et anti-sémite.

Heureusement, leurs efforts, comme le reste de la campagne du BDS, n’ont pas nui à Israël ni modifié ses politiques. Les seuls qui continuent à souffrir du boycott sont les Arabes en Judée/Samarie.

Waters a réagi à l’échec total du BDS par des diatribes de plus en plus désespérées.

Les artistes doivent faire leur part en clouant une fois pour toute le cercueil du BDS et en se tenant aux côtés de Yorke et montrer un doigt d’honneur collectif aux militants du BDS en allant donner leurs concerts en Israël.

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*Le Dr Mitchell Bard est l’auteur / rédacteur en chef de 24 ouvrages, dont l’édition 2017 de Myths and Facts: A Guide to the Arab-Israeli Conflict, The Arab Lobby et le roman After Anatevka: Tevye in Palestine.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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