Publié par Ftouh Souhail le 8 août 2017

Les Canadiens sont-ils à vie et collectivement redevables d’un attentat terroriste isolé survenu dans une mosquée à Québec alors que les musulmans ne sont jamais tenus pour responsables des attentats commis par un des leurs ?

L’attaque du 29 janvier 2017 était l’initiative d’une personne isolée et non l’acte d’une organisation, selon les propos mêmes de Ralph Goodale, ministre fédéral canadien de la Sécurité publique.

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Néanmoins, le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ) a transformé l’acte meurtrier d’Alexandre Bissonnette, qui a fait six victimes, en une marchandise rentable sur le dos des contribuables canadiens, devenus les sponsors de la communauté musulmane.

La pompe à finances de l’exploitation de l’attentat du Québec

Après la réussite de la récupération politique et médiatique de cet événement au mépris des victimes ( voir notre article de février 2017), les lobbyistes musulmans de Québec, de plus en plus puissants à Ottawa, ont amené le gouvernement fédéral à dépenser plus d’argent que jamais pour financer les mosquées à risque d’être « victimes de crimes haineux ».

Le gouvernement canadien a déjà confirmé l’octroi d’une première tranche de 1,8 million de dollars cette année. C’est presque autant que le montant alloué lors des cinq dernières années.

Parmi les organismes qui recevront de l’argent, on retrouve en tête le CCIQ. Le Centre islamique a exigé des fonds pour “faire des travaux” et sécuriser les mosquées.

Par ailleurs, selon des révélations, des soumissions sont toujours attendues et devront être transmises à Ottawa pour fixer le montant final des subventions. Toutes les mosquées gérées par le CCIQ à Québec (comme celle de la rue Mayrand ou la mosquée Annour) vont bénéficier de subventions fédérales.

Une école confessionnelle, qui accueille des enfants musulmans à Québec, aurait déjà reçu une subvention pour rehausser sa sécurité.

D’après les données de Sécurité publique Canada, au moins 70 lieux de cultes, écoles ou centres communautaires au pays bénéficieront cette année du Programme de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque (PFPIS).

A la demande des chefs religieux musulmans, ce nombre de mosquées est appelé à augmenter encore, puisque le gouvernement évalue de nouveaux projets qui lui ont été soumis récemment. Les ententes ont néanmoins été finalisées pour 51 des 70 organismes choisis jusqu’ici ; ils se partageront 1,8 million de dollars.

Bien que préliminaires, ces montants sont sans précédent au Canada. De 2012 à 2017, le PFPIS a distribué à peine plus de 2,3 millions de dollars à seulement 90 organismes au pays.

Pour chaque mosquée, le gouvernement remboursera au plus 50 % des travaux liés aux infrastructures de sécurité jusqu’à concurrence de 100 000 $.

Toutes ces subventions sont naturellement indépendantes des indemnisations déjà versés aux familles des victimes.

La compétition victimaire du Centre culturel islamique de Québec

De toute évidence, l’attentat de Québec est devenu une pompe à finances.

Les lobbyistes musulmans du Centre culturel islamique (en photo), jouent sur les arguments de la peur et l’islamophobie envers le gouvernement fédéral qui ne sait pas dire non.

Mohamed Labidi, président du Centre a déclaré :

« On a vraiment besoin de ces travaux pour apporter un élément de sécurité supplémentaire à toute la communauté musulmane qui fréquente la mosquée. »

« L’effet est là. L’effet est réel. Les gens, quand ils ont vu ça, ils ont pensé à augmenter la sécurité dans ces lieux de prière.»

« La peur de la communauté musulmane au Québec grandit » souligne Boufeldja Bewabdallah, cofondateur du Centre culturel musulman.

Cette compétition victimaire sert les éléments islamistes et non les laïques parmi les immigrants musulmans. Cette instrumentalisation politique et l’exploitation financière de l’attentat du Québec a transformé cet événement tragique en marchandise à vendre pour les organisations islamiques.

Les islamistes du Centre consacrent tout un développement aux méthodes utilisées, qui relèvent du chantage aux bons sentiments, appuyé par l’artillerie lourde de l’islamophobie. La recette semble bien marcher.

L’autre volet de cette double extorsion est que l’argent ainsi obtenu, au lieu d’aller aux véritables victimes survivantes – ou à leurs héritiers – part dans les caisses des organisations islamiques liées à la mouvance locale des Frères Musulmans.

Rappelons tout de même ici que lors de la cérémonie pour les victimes, à Montréal, les organisateurs musulmans ont décidé de ne pas faire apparaître le drapeau canadien sur les cercueils, malgré la double nationalité des défunts maghrébins. L’argent canadien oui, la nationalité non.

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