Washington – La commission du président Trump sur la crise des opioïdes lui a demandé lundi dernier de déclarer l’urgence nationale pour faire face à l’épidémie.
Les membres de cette commission bipartisane ont traité cette demande comme étant de la «première et la plus urgente des importance».
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M. Trump a créé la commission en mars tout en nommant le gouverneur Chris Christie du New Jersey pour la diriger. Le panel a tenu sa première réunion publique le mois dernier et était censé publier un rapport intérimaire peu de temps après, mais il a retardé jusqu’à maintenant. Le rapport final est prévu pour octobre.
“Avec environ 142 Américains qui meurent tous les jours, l’Amérique subit un taux de mortalité équivalent à celui du 11 septembre toutes les trois semaines”, ont écrit les membres de la commission, se référant aux attaques terroristes du 11 septembre. “Une déclaration [de Trump] permettrait de renforcer le pouvoir de votre cabinet afin d’adopter des mesures strictes et obligerait le Congrès à se concentrer sur le financement et le renforcement du pouvoir exécutif pour qu’il puisse faire face à cette perte de vie”.
Outre cette demande de déclaration d’urgence, la Commission a proposé de renoncer à une loi fédérale qui limite le nombre de bénéficiaires de la couverture médicale Medicaid pouvant recevoir un traitement contre la toxicomanie.
Elle a également appelé à élargir l’accès aux traitements contre la dépendance aux opioïdes, exigeant des «initiatives d’éducation pour le prescripteur» et une législation pour que les États autorisent quiconque de recevoir de la naloxone, un médicament utilisé pour inverser les surdoses opioïdes.
Certains experts de la Santé publique ont dit que l’effet principal de déclarer une situation d’urgence serait de faire en sorte que les Américains prennent conscience de la gravité de l’épidémie.
“Il s’agit vraiment d’attirer l’attention sur le problème et de faire avancer toutes les acteurs” a déclaré Michael Fraser, directeur exécutif de l’Association des fonctionnaires de la Santé des États et des territoires. “Cela rendrait possible un niveau d’attention et de coordination que les agences fédérales n’auraient peut-être pas autrement, mais en termes de sauvetage au jour le jour, je ne pense pas que cela fera beaucoup de différence”.
Les gouverneurs de l’Arizona, de Floride, du Maryland et de Virginie ont déclaré l’état d’urgence relatifs à l’addiction aux opioïdes. En Alaska, le gouverneur Bill Walker a publié une déclaration catastrophique.
Les nouvelles données rassemblées auprès de centaines d’agences de santé révèlent l’ampleur de l’épidémie d’overdoses pour l’année dernière. Nos estimations montrent que les décès augmentent plus vite que jamais – en hausse d’environ 19% en 2016, et tous les faits indiquent qu’ils vont augmenter de nouveau en 2017.
Outre M. Christie, les membres de la commission sont le gouverneur Charlie Baker du Massachusetts (un Républicain), le gouverneur Roy Cooper de la Caroline du Nord (un Démocrate), Patrick Kennedy, ancien congressiste de Rhode Island (Démocrate) et Bertha K. Madras, professeur de l’école de médecine de Harvard spécialisée dans la biologie de la toxicomanie.
Dr. Tom Frieden, le directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies sous l’administration Obama, a dit que le fait de déclarer une urgence de santé publique en vertu de la loi Stafford, comme la commission l’a recommandé, était habituellement réservée aux catastrophes naturelles, comme les ouragans.
“Ce n’est pas une catastrophe naturelle ; elle est causée par la surconsommation d’opiacés et par le fait que le pays est inondé d’opiacés illégaux”, a dit le Dr Frieden.
Gary Mendell, le fondateur et le chef de la direction de Shatterproof, un groupe de défense anti-toxicomanie, a dit qu’une déclaration d’urgence serait “Un premier pas significatif vers la reconnaissance de la gravité de la crise que nous traversons et du besoin urgent d’action, y compris le financement d’urgence et la suspension des blocages réglementaires limitant notre capacité à sauver des vies”.
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Et cette crise est le résultat de la culture progressive permissive post-années soixante qui intoxique les esprits et affaiblit les corps.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Oksana Zvirynska pour Dreuz.info.
les opioides sont 100 fois la force de la morphine mais enfin un Président s’inquiète de
CE problème majeur de santé public ….avec tout le commerce de traffic de drogue + les émissions de télé comme * * les fils de l’anarchie * * qui font la promotion de la vente de drogue chimique ……. Merci M. le Président de vouloir aider vos citoyens les plus faible avec leurs accoutumences
Ne confondons pas les torchons et les serviettes ! Le 11 septembre ce sont des morts travaillant et nourrissant leurs familles qui sont morts. Cette épidémie est infligée par des cloportes a des cloportes. Le nombre de personnes innocentes y est minime.
Je ne suis pas certain de comprendre si l’article traite de ces puissants antalgiques (du type de ceux dont est décédé Prince, par exemple) distribués par des médecins ayant naïvement cru les affirmations des labos, ou d’opiacés illégaux type héroïne, ou encore des deux.
Un article du Monde, datant d’il y a un an, sur le sujet :
http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/05/27/aux-etats-unis-mobilisation-politique-contre-le-nombre-record-d-overdoses-liees-aux-antidouleur_4927394_1651302.html
Nitzotz. Le lien ci-apres separe les surdoses par categories de medicaments/stupefiants. Il date un peu, malheureusement.
https://www.drugabuse.gov/related-topics/trends-statistics/overdose-death-rates
Merci !
“En même temps” , légalisation de la marijuana dans de nombreux états, avec grosses pub sur les routes pour signaler les “plantations”.
Apparemment le problème existe depuis longtemps puisque dans la série “urgences” on voyait déjà le problème
En France, la prescription de morphiniques se fait sur ordonnances sécurisées. Pendant longtemps c’est le conseil de l’ordre qui délivrait ces ordonnanciers, les abus se repéraient assez vite..Maintenant apparemment sécurisées veut dire “infalsifiable”…
Il y a du traffic en tout genre de Subutex et autres.
Les politiques de santé publique sont totalement incohérentes, puisqu’elles oscillent entre interdiction des drogues dures, facilitation des injections (salles de shoot), encouragement à rester drogué en éliminant les problèmes de seringue (méthadone) et débats sans cesse remis en place sur la légalisation du cannabis…
Les statistiques d’accident de la route “sous influence” (en dehors de l’alcool) sont rarement publiées.
la drogue dite “des zombies” entre -t-elle dans cette catégorie ?
Il vont vite revenir sur leur permissivité : tous les pays qui ont autorisé la Mari, ont vu un fort développement du traffic de coke et le retour en force de l’héroïne.
En plus eux, fabriquent de la Metha..Bouf !!