La plupart des pays occidentaux, dont l’histoire a été profondément façonnée par le judaïsme et le christianisme, voient aujourd’hui la pratique religieuse désertée par les nouvelles générations.
Celles-ci sont bien souvent ignorantes du patrimoine spirituel de leur civilisation et inconscientes du potentiel humaniste qu’il recèle face aux enjeux d’avenir.
Sous l’influence de sciences telles que la sociologie, ou la politologie, et non sans a priori idéologique, les religions sont continuellement décriées et accusées d’être les marqueurs et les déclencheurs de conflits meurtriers entre les peuples ou les groupes humains.
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Des situations historiques choquantes du passé sont souvent sorties caricaturalement de leur contexte pour montrer du doigt des chrétiens ou des représentants de l’Eglise dont le comportement n’était pas à la hauteur de leur idéal. Les intellectuels d’un occident chrétien devenu laïque n’ont pas hésité à forcer la note pour critiquer en bloc le christianisme historique, tout en laissant complaisamment dans l’ombre la problématique d’autres croyances. L’historien français et catholique René Rémond a d’ailleurs publié une étude sur ce thème: “le christianisme en accusation”…
Dans le monde d’aujourd’hui, la plupart des zones de conflit sont concernées directement par une confrontation religieuse liée au projet de conquête universelle de l’islam. La répétition des attentats meurtriers, les multiples menaces qui pèsent sur le monde libre et démocratique incitent les opinions publiques mal informées à réduire négativement sous le même registre toutes les religions, à cause de la seule posture islamique.
Dans la conjoncture actuelle, on a pu remarquer combien les Eglises chrétiennes sont particulièrement ciblées par les critiques unilatérales des faiseurs d’opinion…Mais cela n’est pas étranger aux partis-pris journalistiques reflétant les stratégies des décideurs économiques et des politiciens qui influent sur les destins des peuples à l’époque d’une mondialisation aux conséquences imprévisibles.
C’est dans ce contexte que des oppositions virulentes de parlementaires européens s’étaient manifestées lors de l’élaboration de la charte de l’Union européenne pour empêcher que soit mentionné l’héritage judéo-chrétien comme contributeur majeur de l’histoire du vieux continent…
Nouvelles cultures
Ces prises de position ne tombent pas du ciel et ne sont pas le seul fruit de manœuvres maçonniques dont les réseaux s’activent à tous les niveaux pour subvertir les valeurs dites « traditionnelles », ce qui est à leurs yeux une marque de discrédit infâmant. On doit donc s’interroger sur une certaine vision philosophique du monde extrêmement réductrice ainsi que sur son emprise grandissante auprès des jeunes. Ce sont en effet ces nouvelles générations qui feront le monde de demain, en ce troisième millénaire commençant.
De nouvelles cultures sont en train de se constituer, autour de concepts et de critères aléatoires, à travers nos systèmes socio-politiques, en particulier par des moyens audio-visuels de plus en plus envahissants. Toutes ces représentations commercialisées du monde et de l’humain véhiculent une certaine perception de l’humanité qui est loin d’être neutre et sur laquelle il faut s’interroger, car l’enjeu est fondamental : au-delà de la survie d’institutions confessionnelles, la crise met en cause avant tout la destinée de l’être humain et sa qualité de vie.
En d’autres termes, quel type d’homme sommes-nous en train de faire émerger pour les temps actuels et à venir? Par quoi seront animés les jeunes qui se forment aujourd’hui dans les écoles et dans les universités? Peuvent-ils acquérir une vision globale constructive alors que la thématique des “produits médiatiques” dont ils s’imprègnent est axée sur la consommation, sur le sexe et la violence, dans une logique qu’on peut qualifier bien souvent de culture de mort, parce qu’elle nie par beaucoup d’aspects la dignité et les capacités créatrices de l’être humain?
Un des caractères essentiels des religions historiques telles que le judaïsme, et le christianisme, c’est de permettre aux hommes et aux femmes concrets de notre temps de se référer à des valeurs spirituelles fondamentales, s’inscrivant dans une tradition plurimillénaire qui transcende les générations et qui a profondément marqué l’histoire du monde.
Ces questions fondamentales habitent sans doute la plupart des êtres humains, mais plus explicitement les croyants issus de la relation au Dieu vivant et Un, dont Abraham a fait l’expérience voici trente huit siècles, en faisant rupture avec l’univers de l’idolâtrie! Abraham a fait confiance au mystérieux appel qui résonnait en lui, et il s’est mis en route résolument vers une autre vie, en relation avec un Autre qui parlait à son cœur…Cette nouvelle manière d’exister en tant qu’homme et croyant a eu pour conséquence de lui ouvrir, selon la promesse, une postérité spirituelle impressionnante, dont nous sommes issus, juifs et chrétiens, grâce à nos appartenances et aux acquis de nos traditions respectives…
Judaïsme et christianisme restent donc aujourd’hui des ressources existentielles vitales pour des masses innombrables d’hommes et de femmes, situés dans la vie comme membres d’une culture ou comme croyants, et appartenant à des communautés expertes d’histoire et de spiritualités spécifiques.
Positivisme
Au 19ème siècle, les positivistes estimaient que la religion n’est qu’une forme primitive et aléatoire de compréhension du monde qui devait être remplacée par la pertinence des sciences. Pour les marxistes, la religion n’était qu’une superstition, liée à une perception de la réalité déformée par les injustices sociales, ou même une imposture en vue de s’approprier du pouvoir et de l’argent.
En réaction à ce rationalisme simplificateur, des philosophes essayèrent de mettre en valeur le caractère spécifique et irremplaçable du facteur religieux dans la société. Au début du 20ème siècle, les découvertes de la phénoménologie religieuse de spécialistes tels que Mircea Eliade et d’autres, eurent l’intérêt de faire apparaître le caractère primordial et irréductible de l’élément “religion”, et cela sans pour autant dévaloriser la démarche des sciences.
Sacré
Le sacré correspond à un aspect fondamental de l’être humain, et qui n’est le produit de rien d’autre: il a sa valeur par lui-même, dans l’ordre de la gratuité. L’expérience religieuse est un processus intime qui met l’homme en relation avec le monde sans se réduire aux dimensions de ce monde.
Cela rejoint ce que tout être humain peut connaître lorsqu’il perçoit dans sa vie une dimension plus profonde que la sphère du vécu quotidien et profane: par exemple, la contemplation d’un ciel étoilé et la perception des espaces cosmiques infinis peut éveiller (comme chez Pascal) un sentiment de sacré, d’infini et d’absolu. Dans la vie de chaque jour, on peut également vivre les événements avec une perception spirituelle: dans le cas d’un accident, on peut y voir une simple malchance ou l’interpréter comme le signal de Quelqu’un qui, en permanence, et sans que l’on en ait tellement conscience, nous fait le cadeau de la vie!
Dans le domaine de la vie morale, chacun peut être confronté à un choix décisif, et se sentir au plus profond de soi appelé, sollicité à répondre à un appel qui ressemble à un devoir sacré, en lien avec quelque chose qui s’impose et qui apparaît plus fort que le temps qui s’écoule.
Si je suis un pratiquant juif, ou chrétien, ou gardant un lien culturel avec l’une de ces traditions, je trouve dans ma sphère religieuse de quoi être sans cesse éveillé à la réalité, et aussi de quoi confirmer mon adhésion à Dieu tout en approfondissant en quoi cette mise en mouvement spirituelle m’aide à m’améliorer en tant qu’être humain vivant parmi d’autres êtres humains.
Pour certaines personnes très imprégnées de religiosité, c’est le monde lui-même qui est sacré. Il y aurait dans la matière elle-même du divin qui lui permettrait d’auto-alimenter sa propre évolution au cours des siècles et des millénaires, et c’est cette matière éternelle qui serait à l’histoire son propre moteur. L’homme ne serait qu’un produit parmi d’autres de cette évolution, et il n’aurait de compte à rendre qu’à lui-même…Cette sensibilité philosophique revient en force actuellement dans le lien affectif à la nature que certains promeuvent et au travers duquel ils perçoivent des énergies divines dans tout ce qui vit. Dans cette optique, Dieu n’est plus qu’une énergie diffuse qui vibre dans les êtres vivants et dans la matière, il suffit de la capter pour se sentir bien…
Au regard de la révélation biblique, le monde n’est pas sacré en lui-même, il est créé par Dieu. Le Livre de la Genèse montre bien cette désacralisation des croyances astronomiques : ce ne sont pas les astres qui décident des destins humains. Dieu maintient en quelque sorte ce monde au-dessus du néant et lui donne l’être en permanence. La matière ni l’être humain ne sont à eux-mêmes leur propre Source.
L’accueil par le croyant de cette réalité transcendante et créatrice de Dieu qui parle à l’homme, et qui le fait progresser sur le chemin de sa destinée, va donner sens à l’existence.
Ersatz
Les civilisations modernes, à l’exception des pays peu développés, ne permettent plus aussi simplement de ressentir ce qui constitue le cadre de vie quotidien comme chemin d’une autre réalité plus subtile. Les objets et les modes de vie fabriqués par l’homme grâce aux technologies ont tendance à repousser vers la marge la dimension du sacré et l’expérience religieuse. Le visible occupe tout le champ de conscience et détourne de l’invisible.
Mais le risque pour la qualité de la vie est considérable, si l’on perd de vue à cause d’un rideau de fumée l’importance de la dimension religieuse et des implications éthiques qui y sont liées. Bien souvent, ce sont des ersatz de religion qui prennent la place des vraies valeurs spirituelles, et la religiosité individuelle superficielle et jetable, type new age, prétend se substituer à la véritable culture traditionnelle du sacré, comme dans un fast-food spirituel! Cela explique en partie la progression des mouvements marginaux et pseudo-mystiques, en parallèle aux grandes traditions religieuses, et qui correspondent bien souvent, sous un emballage de nouveauté attirante, à de vieilles croyances recyclées…
La crise de la culture moderne ou post-moderne semble directement liée à la crise religieuse, principalement en Occident.
Dans l’antiquité, l’homme pouvait vivre son expérience religieuse en lien avec la nature et au cœur des événements de son existence. Tout était rempli de sens pour lui sur un mode poétique et mystique. L’accès à Dieu lui semblait direct.
Aujourd’hui, plus la conscience de la valeur spirituelle du vécu se perd, plus la relation de l’homme avec lui-même et avec le monde va s’altérer, et plus l’humanité va se fragiliser. Beaucoup recherchent plutôt la sensation immédiate, la séduction de l’instant, et on assiste à une fragmentation des comportements, par une réticence à l’adhésion profonde à des convictions éthiques exigeantes et à l’engagement de soi dans un projet de vie durable. Les performances techniques de notre société – aux possibilités fantastiques, comme par exemple dans le domaine médical – ne seraient alors qu’une façade qui cache un certain vide, et l’homme généré par ce système dénué d’ancrage religieux ne serait qu’un colosse aux pieds d’argile quelque peu schizophrène! « Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il y perd son âme? »
Or nos traditions religieuses nous rappellent prophétiquement que l’homme n’est pas fait pour vivre dans l’insignifiance. « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu! » Il y a en l’être humain une voix mystérieuse qui l’appelle à dépasser sa brisure des origines, à surmonter ses pulsions de violence ou de délire, à accepter des repères pour tracer des voies d’humanité.
Mais l’homme ne peut être à lui seul son propre sauveur, son propre guide. Prétendre receler en soi-même ses propres fondements ontologiques comme l’ont affirmé Marx, Nietzsche, Freud et Sartre expose à des dérives existentielles dramatiques et à des désillusions tragiques… Le drame de l’existentialisme athée est d’avoir posé le postulat: si Dieu existe, la consistance de l’homme disparaît; pour reconquérir son autonomie, son seul recours est alors de rejeter Dieu. Mais ceux qui croient en un Dieu qui ne soit pas une idole mortifère savent au contraire que plus Dieu est présent dans la vie des humains, plus l’homme existe, car dans la Bible Dieu n’est pas le rival de l’homme, mais son meilleur soutien!
L’expérience d’une vie négatrice d’un Dieu allié de l’homme conduit à un désenchantement source d’angoisse et de déprime. Combien de nos contemporains ne souffrent-ils pas de ces traumatismes de l’âme, parce qu’ils se sont heurtés à la nocivité des autoproclamations du salut de l’homme par lui-même?
Désenchantement
Combien de jeunes n’ont-ils pas sombré dans la désespérance et dans la drogue à partir de cette impression qu’ils sont au monde finalement sans raison et sans but, et que, Dieu n’habitant plus les églises et les temples fermés pour cause d’inventaire, personne ne les accompagne dans l’existence?
Le mythe du progrès illimité fait perdre à l’être humain sa conscience d’être sur terre pour répondre à un appel et à un projet qui viennent de plus loin que les simples contingences matérielles du moment; ce qui suppose de reconnaître que la vie nous est confiée avec un sens à réaliser par une attitude de vie, à gérer jour après jour.
S’il n’y a pas de perspective à l’aventure humaine avec cette dimension du mystère de la vie qui prend sa source en Dieu, et se poursuit dans la responsabilité de l’homme, alors il y a risque de disparition et du sens et de l’éthique, tous deux indispensables à ce que la planète soit habitable.
Car, comme le disait Teilhard de Chardin, il ne suffit pas qu’il y ait des hommes sur terre, l’hominisation ne suffit pas, il faut une humanisation des personnes et des groupes, aux prises avec tant de défis redoutables à relever. La survie de l’humain vraiment humain ne sera possible qu’avec la dimension spirituelle, c’est à dire avec l’apport irremplaçable de la foi monothéiste, dans ses traditions juive et/ou chrétienne.
Quel type de connaissance de Dieu est aujourd’hui crédible, quelles sont les voies de l’expérience spirituelle qui doit hisser les hommes à un niveau d’humanité qualitativement meilleur?
Foi chrétienne
En partant de la foi chrétienne, présente sur terre depuis 20 siècles, on aborde un rapport à Dieu qui se situe à l’intérieur d’une histoire sainte, une histoire du salut initiée dans la vie d’un petit peuple, Israël, porteur d’une Parole pour lui-même et pour toute l’humanité. Chez les chrétiens, disciples de Jésus, cette foi biblique se célèbre de manière trinitaire.
Parler de Dieu Trinité à des non chrétiens peut paraître à première vue éloigné du pur monothéisme. Pourtant, les disciples du Christ aux premiers siècles de notre ère, n’ont jamais eu le sentiment d’attenter dans leur foi à l’unicité transcendante de Dieu. Ils ont continué, comme leurs frères aînés juifs, de croire au Dieu unique, le Père, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de Moïse et des prophètes d’Israël. La Bible des chrétiens comporte intégralement la bible hébraïque, sans laquelle l’évangile n’aurait pas de sens. Cela, parce qu’ils ont reconnu en Jésus la présence même de Dieu, une présence personnelle, une incarnation historique unique de l’Amour éternel de Dieu, avec le don de l’Esprit qui actualise cette présence dans les générations successives et dans les cultures du monde entier.
Le Dieu des chrétiens n’est donc pas trois, comme le dit le Coran, mais Un, en ses trois visages, du Père, du Fils et de l’Esprit. Les premiers disciples du Christ récitaient d’ailleurs le shema israël durant les décennies initiales. L’être de Dieu est unique, et comme le disait un mystique chrétien en réponse à un musulman : le soleil, son rayonnement et sa lumière ne font pas trois soleils!
Jésus a tellement impressionné ses contemporains, tant par sa parole que par son action, qu’ils ont été nombreux à reconnaître en lui la Parole et la Sagesse de Dieu, le profil du Fils qui communique la vraie filialité.
Depuis son origine, l’Eglise chrétienne est liée au judaïsme. Elle peut même être considérée comme une branche du judaïsme de l’époque de Jésus, qui était lui-même un juif pratiquant appartenant à la mouvance pharisienne du rabbi Hillel, un sage en même temps très proche de l’Ecriture et très proche de la vie des gens. Comme Hillel, Jésus n’était ni fondamentaliste ni légaliste, et il croyait à un Dieu de tendresse et de pardon qui recherche sa gloire dans la réussite de la vie des hommes.
Après la mort et la résurrection de Jésus, ses disciples ont célébré sa présence dans le mémorial de la cène, et dans son enseignement, qu’ils se sont efforcés de vivre comme une bonne nouvelle, c’est-à-dire un évangile destiné aux juifs comme aux païens sympathisants. Sous l’impulsion de Paul, la communauté ecclésiale s’est élargie à des membres venus du paganisme et c’est ce qui a peu à peu modifié les équilibres de départ: devenus majoritaires, les pagano-chrétiens ont imposé leur mentalité et leur culture grecque, et la judéité de la foi chrétienne s’est estompée, pour aboutir à une distanciation, en ce sens qu’avec la rupture progressive entre la Synagogue et l’Eglise, au cours des premiers siècles, l’antijudaïsme s’est développé au sein même des communautés chrétiennes.
A l’époque des Pères de l’Eglise, comme Chrysostome, des attitudes négatives envers les juifs et la synagogue se sont affirmées jusqu’à devenir pure agressivité, rejet, puis persécution, ce qui contaminé et infléchi la doctrine de l’Eglise pendant de longues périodes de l’histoire en Orient et en Occident. Cette tendance est devenue hélas dominante, même si à toutes les époques de cette sombre et ingrate inimitié il y a eu des papes, des évêques, des prêtres et des laïcs proches des juifs et conscients de l’héritage reçu d’Israël. Toutefois, il faut reconnaître que jusqu’à Vatican II, l’Eglise se pensait globalement comme étant le substitut d’Israël, “Verus Israel“.
La tragédie de la Shoah a été l’aboutissement des idées antijudaïques martelées dans les esprits durant des générations. La conférence épiscopale allemande, dans sa demande de pardon à la communauté juive, affirmait que la voie de l’extermination des juifs avait été pavée durant des siècles par les concepts théologiques chrétiens. Le terme d’antisémitisme avait été forgé en 1879 par le pamphlétaire allemand Wilhelm Marr pour désigner le rejet des sémites, en fait, des juifs.
Après les horreurs du nazisme, des chrétiens ont pris la mesure de cette injustice fondamentale du point de vue chrétien jusqu’ici dominant, et une conférence œcuménique a d’abord eu lieu à Seelisberg en 1947. Cela a été le prélude à un grand virage, tardif, mais qu’il faut saluer et qui a été l’œuvre de Jean XXIII et du concile Vatican II, ainsi que de la persévérance de personnalités juives comme Jules Isaac, admirateur de Charles Péguy.
La déclaration nostra aetate a réitéré en 1965 ce qu’avait déjà souligné le concile de Trente, à savoir que le peuple juif ne pouvait pas être tenu pour responsable de la condamnation de Jésus à la crucifixion. Après cette étape, la pseudo-théologie de la substitution était définitivement abolie.
Retour aux sources
Toute une réflexion théologique a suivi cette nouvelle impulsion, dans un authentique esprit d’humilité et de retour aux sources, car il s’agissait de redécouvrir combien les Eglises chrétiennes ont reçu du peuple d’Israël, dont l’alliance n’a d’ailleurs jamais été révoquée par Dieu.
Les chrétiens doivent, par cette démarche, sortir de leur suffisance et de leur arrogance du passé: toutes les confessions chrétiennes sont greffées sur le tronc hébraïque dont elle reçoivent la sève. “Ce n’est pas toi qui portes la racine, mais c’est la racine qui te porte!” (Rom 11.18) Cette forte prise de conscience doit donc permettre de retrouver une attitude de fraternité, une nouvelle manière d’être ensemble.
Dans la population chrétienne, et même chez les prêtres, il est clair que beaucoup reste à faire pour transformer les mentalités jusqu’ici dominantes envers les juifs. Les vieux clichés ont la vie dure et nécessitent un grand effort pour traduire dans la prédication et la catéchèse ordinaires ce profond rééquilibrage.
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Au service de ces objectifs, il faut noter l’existence de groupes de réflexion “chrétiens et juifs” à divers niveaux, comme à Genève et ailleurs; des collaborations se sont également mises en place, avec des études bibliques communes, des réflexions sur l’actualité, des conférences, des projets concrets.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez prêtre, pour Dreuz.info.
“dans une logique qu’on peut qualifier bien souvent de culture de mort,”… Oui, culture de mort liée à la conception atomique moderne. En quoi cette dernière valide la vie ? En rien de façon directe !
Il semblerait qu’une conception atomique restée inconnue aurait présidée à la naissance du christianisme, mais dès les premiers siècles, celui-ci de s’en écarter. Devoir maintenant payer l’addition du reniement !
A noter que le caractère “plurimillénaire” mis en avant dans le texte n’a absolument aucune valeur, les siècles d’erreurs se multiplient bien plus facilement que la qualité qui, elle, s’additionne !
votre arythmétique m’échappe!
@Josick, qu’avez-vous essayé de nous dire?
@ josick ! Si c’est de la beuh, c’est de la très bonne…ou alors vous avez fumé la moquette ?
Salut josick,
Ou tu fais partie des 10 intellectuels des plus hautes sphères de la planète, et dans ce cas là seuls les 9 autres peuvent te comprendre, où apprend à t’exprimer en français.
Les seuls éléments que j’ai compris dans ton texte sont les ponctuations……
Bonne journée !
…”où apprendS à t’exprimer en français.”
Je pense que l’intéressé saura bien apprécier la perfection de votre orthographe!
Oryx a raison, josick est obscur.
Et, danvas, vous reproduisez vous-même une erreur au lieu de la corriger, donc êtes-vous qualifié pour faire de vétilleux reproches orthographiques? intéressez-vous donc plutôt au fond!
l occident promulgue des lois ou encourage des comportements reprouves par la Bible. le mariage homosexuel par exemple. vouloir desagreger la structure familiale:le pere la mere et les enfants. enfoncer les femmes dans des roles qui les eloignent de leur vocation d etre mere. une ecole, comme en france, qui rejette la religion, la meprise, et laisse les enfants dans un vide spirituel, cette ecole incapable de defendre les valeurs de leur civilisation chretienne. d ailleurs j encourage les parents a inscrire leurs enfants dans des ecoles religieuses. j ai un tres mauvais souvenir de l ecole laique, prise en otage par la gauche, une ecole de lavage de cerveau, sur le point de s ecrouler et adhere a l islam faute d avoir un minimum de connaissance et d ouverture d esprit sur les religions fondatrices de l occident.
moi c’est pire ,j’ai assisté il y a qques années passées a un mariage kato a Paris, , du latin du latin du latin puis qques chants provençaux en provençal bien sure, long, long trop long pour dire quoi., tout cela parceque les Novis avaient payé assez cher pour avoir un beau mariage (???), on en a eut pour son pognon, connerie KATO , ces jeunes mariés n’allaient jamais ou presque à l’eglise le dimanche, et les evangiles ? inconues au bataillon. La faute ? aux curés ancune lecture evangelique, rien pas de parole de J.C prononcée, qque temps apres j’ai aussi assisté dans une eglise evangelique? ou Adventiste ? un veritable regal tres vivant des chants superbes et puis le sermon du pasteur tres beau mais le plus merveilleux de tous a ete un mariage Mormon( non pas dans leur temple, mais dans leur chapelle, le pretre a fait un sermon d’une beaute et d’une spiritualité extraordinaire, mettant les maries en face de leur futur bonheur mais aussi de leur futures obligations. Et il les a encourrage avec amour de surmonter leurs difficultés en faisant appel au Christ dans la priere pour etre fortifier dans leurs epreuves . bref ,je comprends pourquoi chez les kato leur marquetings doit etre changé s’ils veulent a nouveau remplirs leurs eglises,et qu’ils arrêtent de dire que notre DIEU et allah c’est pareil / quelle horreur C meme du BLASPHEME
pour établir une statistique honnête sur les mariages cathos, il faut quand même plus qu’une seule expérience!
ainsi, ce que vous dites du célébrant mormon, je le fais normalement à chaque fois lors des 250 mariages que j’ai déjà accompagnés…
hana, tu lis dans ma (petite) tête comme dans un livre !!
Tout ton texte est COMPLÈTEMENT RÉALISTE !!
Personnellement, je rajouterai que toutes ces aberrations sans limites continuent, et toujours de plus belles par le matraquage des islamo-gaucho-traites-suicideurs -de-la-france, et ce peuple d’imbéciles finis que sont les français de faire et voter tout ce qu’on leur dit sans avoir la moindre capacité de réfléchir 5 secondes.
La france est donc foutue. Son passage à l’islam est une évidence. Bien entendu, tous les imbéciles diront que c’est de la science fiction de la même façon qu’ils considéraient comme de la science fiction beaucoup d’évènements dramatiques d’aujourd’hui.
Mais l’imbécilité cosmique du français est telle que cela ne peut plus changer. Sauf par un régime dur, hélas…..
Excellent l’abbé…quand même l’apôtre Pierre dans les Actes s’est nettement et a plusieurs reprises démarqué des chefs des juifs a bien signifié que “vous chefs des juifs, vous l’avez condamné”…
Ce faisant, c’est clair, ils ont été représentants de toute l’humanité qui par son péché s’est détournée de Dieu devenant ainsi accusateur du Juste qui se donnait librement à la mort sur une croix !
La main des chefs religieux juifs alliée de celle de Rome….c’est bien nous les hommes de toute l’histoire de l’humanité!
Pierre ne pouvait que se démarquer – en tant que juif – des chefs sacerdotaux hommes de paille des Romains mis en place à leur service contre le peuple de Dieu.
ce n’était pas plus des vrais chefs religieux que certains papes de la renaissance mis en place par les factions bourgeoises rivales en vue d’un rôle politique.
La même pensée m’est venue à l’esprit, concernant la condamnation de Jésus.
Le texte “Avant d’entrer LIBREMENT dans sa passion (…)” dispense le peuple juif de toute responsabilité dans ce qu’ont fait les Romains.
Par ailleurs, on ne saurait assimiler à tout un peuple un quarteron de vociférateurs (soigneusement choisis par les grands prêtres ?) pour réclamer sa mort (parce qu’Il leur faisait de l’ombre…).
EX-CE-LLEN-TE remarques ansden.
Je n’avais jamais pensé à tes deux observations que je ne suis pas près d’oublier !!
Je précise, je ne suis pas juif, mais chrétien protestant pratiquant pour l’office, et essayant de pratiquer aussi dans ma vie de tous les jours.
Mais, pour ma culture générale, tes deux observations me font l’effet d’une bombe !!
Merci !
J’en suis fort honoré, n’étant que quelqu’un de tout simple.
Toutes les démocraties occidentales actuelles sont sorties du creuset judéo-chrétien.
Malheureusement le message universel chrétien n’est pas compris et le sens d’appartenance à une communauté (identitaire) s’est dangereusement perdu. Même les juifs sont entrain de le perdre à voir les gauchistes de cette communauté s’en prendre à Israël.
Le gauchisme est entrain de perdre l’occident soumettant l’homme libre et responsable à son idéologie socialiste imposée par les rouages des états où elle a pris le pouvoir. Rouages politiques, éducatifs, médiatiques, sociaux, fiscaux, économiques et monétaires (banques d’Etat(s)), administratifs, juridiques, sanitaires, investis par leurs adeptes, idéologues militants ou idiots utiles, rouages à leur botte.
On est foutu… sauf à voir émerger de nouveaux Trump pour une révolution conservatrice et libérale.
“Le visible occupe tout le champ de conscience et détourne de l’invisible. ” Exact ! Et la technologie est un amplificateur furieux de ce mouvement de fond
“Tout ce que nous voyons n’est qu’une ombre projetée par les choses que nous ne voyons pas.” M. Luther KING – Prix nobel de la paix
Bonjour Pere Arbez. Ce que vous expliquez est rigoureusement exact. Malheureusement. Cependant, je m’interroge egalement sur le role relativement passif des elites religieuses de nos pays depuis plusieurs generations deja. Celles-ci ont fait dans l’angelisme facile, cad. insipide, incolore, inodore mais tres visible. C’est affligeant. Si l’Eglise veut revenir au gout du jour et tenir une place serieuse aupres des jeunes pratiquants et non-pratiquants, qui sont l’avenir de l’Occident, elle doit par exemple commencer par tenir votre langage, celui emloye dans ce texte en substance au lieu de faire des homelies plus soporiphiques qu’en avalant dix boites de Temesta. Le Message du Christ reste fort et doit se traduire en ralliant a une cause forte. On se mobilise pour un combat (e.g. contre l’islam) ou une cause (la bonne si possible), pas pour du beni oui-oui dans une pseudo-tolerance gnangnan et grotesque, auquel d’ailleurs personne ne croit et dont tout le monde se fout eperdument. En cela, un certain clerge a enormement contribue a aider la laicite en faisant son jeu (e.g. le politiquement correct est une pure merveille de totalitarisme consensuel issu de cette collaboration suicidaire car a sens unique). Nous assistons ainsi a des derives morales relativistes ou anti-democratiques inedites ou inacceptables dans notre civilisation. Par exemple, l’acharnement hysterique anti-Trump. Ou encore, pas plus tard qu’hier, un professeur de droit de l’universite d’Anvers venait proposer de legiferer (encooore et toujoooourrrs des lois et des regles pour des faux-droits !) sur le mariage a trois et plus (si affinite). Il y aurait urgence selon lui. Il faut d’ailleurs arreter de regarder la Belgique comme un pays bon-enfant a l’accent stupide. Il s’agit d’un pays stupide et faineant rempli de petites gens deboussolees encadrees par d’immondes crapules. D’un autre cote, les musees sont deserts (“des trucs pour vieux cons et autres paumes de la vie”), les kermesses n’attirent plus grand monde non plus (“trop ringard”), ni meme le football (“sport de ploucs pour les ploucs”). Vous seriez surpris de voir les difficultes a recruter des joueurs de moins de 18 ans dans les petits clubs. On veut etre une star tout de suite avec des milliards a la banque et le maillot du Standard. Je me fiche des kermesses et du football. Mais on constate une desaffection dans plusieurs domaines chez les jeunes, que ces domaines soient serieux ou moins serieux. Ils n’ont pas le temps et ils n’ecoutent plus. L’ecole, c’est pareil. Sans parler de la lecture. C’est tres difficile pour les professeurs et l’autorite morale en general de se faire entendre. Il reste des exceptions bien entendu. Mais j’ai l’impression voire la certitude que notre civilisation est au bout du rouleau dans bien des domaines. Tous les efforts de redressement, quels qu’ils soient, sont souvent vains car immediatement neutralises. Comme dirait Guy Milliere: electroencephalogramme plat sous anesthesie generale dans une anomie hedonisto-nihiliste dans une civilisation en phase terminale apres une longue mais irreversible (c’est ca qui compte) agonie. Nous sommes en plein dedans. Merci le socialisme! Et ce n’est pas fini. Bref, on s’emmerde plein pot !
Ce texte est très beau et il est très important par la vérité des propos qu’il énonce: C’est une remise en ordre des valeurs historiques qui tombent sous le sens mais qui échappent à la majorité du public et des dirigeants à cause du désordre moral, psychique et bien sûr spirituel qui habite nos sociétés, non sans raisons: idéologies et désinformation obligent! Vous énoncez ces raisons, et elles sont vraies. Le mal dont souffrent les peuples à l’échelle mondiale et à l’heure de la “mondialisation”, c’est celui des addictions, des remplacements, car ils refusent ce qui EST et qui a du SENS depuis toujours et que l’homme a doucement découvert par une révélation personnelle: Abraham est le père de l’humanité spirituelle, la réponse à ceux qui sont en quête de sens, D.ieu parle à Abraham:” va pour toi même, lekh lekha!” Va , suis le chemin que je t’indiquerai, quitte cette Babylone… va pour ton BIEN!
Nous nous retrouvons de nos jours dans la situation des sociétés très anciennes, sans la connaissance de D.ieu ni des lois de la vie, avec une volonté farouche de les rejeter, sans connaissance d’un message spirituel, comme ces peuples qui vivaient par l’idolâtrie. Ceux-ci néanmoins recherchaient quelque chose à travers ces statues, ces idoles, même si elles faisaient fausse route. Mais par rapport à notre époque où tout est connu et où la majorité ne cherche plus rien du tout, sinon les satisfactions faciles, personnelles, le “bien-être”, expliqué, médité,vécu , les fausses croyances, aucune excuse n’est plus valable par rapport à ces peuples antiques qui annonçaient l’aube des civilisations si j’ose dire “à la sueur de leurs fronts” pour laisser tomber leurs idoles et rencontrer l’intelligence de D.ieu pour leur bien!
Un grand MERCI Monsieur l’Abbé Arbez, que ce texte éveille un grand nombre , qu’il soit lu et relu qu’il porte de bons fruits!
Que serait notre Terre, l’histoire de l’humanité sans les Juifs et les Chrétiens ?
Poser la question c’est y répondre, …merci cher Abbé ARBEZ.
Léon Bloy : « L’histoire des Juifs barre l’histoire du genre humain comme une digue, pour en élever le niveau »
Paul Johnson : « Assurément, un monde sans Juifs aurait été un endroit radicalement différent. L’humanité aurait pu, tôt ou tard, finir par trébucher sur toutes les valeurs juives. Mais rien n’est moins sûr. Toutes les grandes découvertes conceptuelles de l’intellect humain semblent évidentes et incontournables une fois qu’elles ont été révélées, mais il faut un génie particulier pour les formuler pour la première fois. Les Juifs ont eu ce don. C’est à eux que nous devons l’idée d’égalité devant la loi, tant divine qu’humaine ; celle de la sainteté de la vie et de la dignité de l’être humain ; celle de la conscience individuelle et donc celle de la rédemption personnelle ; celle de la conscience collective et donc celle de la responsabilité sociale ; celle de la paix en tant qu’idéal abstrait et de l’amour comme fondement de la justice, et bien d’autres notions qui constituent le substrat moral fondamental de l’esprit humain. Sans les Juifs, [le monde] aurait pu être un lieu bien plus vide.»
Migros Magazine 52, 22 décembre 2008 : […]
Quel rôle ont joué les martyrs dans la naissance du christianisme ?
Un rôle non négligeable, dans la mesure où l’opinion publique était frappée par ces gens prêts à mourir publiquement et dans d’atroces conditions simplement parce qu’ils ne voulaient pas renoncer à leurs convictions (il suffisait d’y renoncer pour échapper au martyre). On sait aussi par les textes que bien des chrétiens – y compris des femmes dont le statut prenait ainsi un caractère aussi héroïque que celui des hommes – aspiraient délibérément au martyre, le provoquaient afin d’accéder plus vite au Royaume de Dieu, et de témoigner le plus publiquement possible de la foi chrétienne. […]
Mark Twain 1899: « Si les statistiques sont exactes, les Juifs constituent à peine un pourcent de la race humaine. Cela suggère une faible nébuleuse de poussière perdue dans l’éclair de la voie lactée. Normalement, on ne devrait guère entendre parler du Juif, mais on en entend parler, on en a toujours entendu parler. Il est aussi important sur la planète que n’importe quel autre peuple, et son importance économique est d’une extravagante proportion comparée à la petitesse de sa taille. Ses contributions à la liste du monde des grands noms de la littérature, de la science, des arts, de la musique, de la finance, de la médecine et des apprentissages complexes sont également de loin hors de proportion avec la faiblesse de son nombre. Il a fait dans ce monde un combat merveilleux, à toutes les époques ; et il l’a fait avec les mains attachées derrière le dos. Il aurait pu être vaniteux, et être excusé pour cela.
« Les Égyptiens, les Babyloniens, les Perses se sont élevés, ont rempli la planète avec leur retentissement et leur splendeur, puis se sont évanouis dans un rêve. Les Grecs et les Romains ont suivi, et ont fait beaucoup de bruit, puis ils ont disparu ; d’autres peuples ont vu le jour et ont tenu leur flambeau très haut pour un temps, mais ce dernier s’est éteint, et ils sont maintenant assis dans la pénombre, ou ont disparu.
« Le Juif les a tous vus, tous battus, et maintenant, il est ce qu’il a toujours été, ne présentant aucune décadence, aucune infirmité de l’âge, aucun affaiblissement de ses composantes, aucun ralentissement de ses énergies, aucun ternissement de son esprit alerte et combatif.
« Toutes les choses sont mortelles, sauf le Juif ; toutes les autres forces passent, mais lui reste. Quel est donc le secret de son immortalité ? »
http://www.aish.fr/shabbat/multimedia/Pourquoi-se-souhaite-t-on-Chabbat-Chalom.html?s=mm
Messie de Haendel : https://www.youtube.com/watch?v=B1Z8Z1e8V4A https://www.youtube.com/watch?v=TTm0Ykwgc-4
Comment comprendre l’histoire de l’Occident sans avoir lu toute la Bible ?
Je suis perplexe, car je suis persuadée qu’il n’est nul besoin de se réclamer d’une obédience religieuse pour être quelqu’un de bien, en conscience du bien et du mal, avec des idéaux, une hauteur de vue. Aucunement besoin d’une religion, d’une transcendance, d’une croyance parfois béate pour cela. Je pense de plus en plus que les religions ne sont que des béquilles pour des gens incapables de penser par et pour eux-même, et en ce sens, c’est dommage, je trouve
L’enseignement de la Bible donne deux façons de définir le bien et le mal!
L’une en décidant soi même ce qui est bien et mal. L’autre en se référant à Dieu qui définit le Bien et le mal. Dans ce cas c’est universel, sinon c’est ton bien contre le mien, ton mal contre mon mal. Et là c’est conflit permanent d’un monde sans Dieu. Les religions tentent de s’approcher de ce Dieu mais seule la révélation profonde intime du Dieu vivant et vrai apporté une paix du cœur qui rappelle celle d’un pauvre d’Assise qui engendre le désir de lui ressembler !
@Foisil
“Dans ce cas c’est universel, sinon c’est ton bien contre le mien, ton mal contre mon mal. Et là c’est conflit permanent d’un monde sans Dieu.”
Dans ce monde avec dieu le “bien” des uns est mieux que celui des autres, et certains vont même jusqu’à tuer pour imposer le “bien” de leur dieu. La religion est donc, au contraire, source de conflits comme la politique etc.
Quant à ces “Bien” et “Mal” selon dieu on peut se poser des questions, par exemple avec : “Deutéronome :
18 Moïse dit : Supposons ceci : Un homme a un fils qui n’obéit pas et qui se révolte contre ses parents. Il n’écoute ni son père ni sa mère, même quand ils le punissent.
19: Le père et la mère doivent alors le prendre et l’amener au tribunal, devant les anciens de sa ville.
20 Ils leur diront : « Voici notre fils. Il n’obéit pas et il se révolte contre nous. Il ne nous écoute pas, il passe son temps à manger et à boire. »
21 Alors tous les hommes de la ville le tueront en lui jetant des pierres. De cette façon, vous enlèverez le mal du milieu de vous. Tous les Israélites apprendront cela et ils auront peur.
22 Moïse dit : Supposons ceci : Un homme a été condamné à mort pour une faute très grave. Vous le faites mourir et ensuite vous pendez son corps à un arbre.
23 Dans ce cas, son corps ne devra pas rester sur l’arbre pendant la nuit. Vous devez l’enterrer le jour même. En effet, un homme pendu à un arbre attire la malédiction de Dieu. Ainsi, vous ne rendrez pas impur le pays que le SEIGNEUR votre Dieu vous donne en partage.”
La première de ces questions est: Est-ce bien là la pensée du créateur de l’univers et des lois qui le gouvernent?
La seconde est : Ne doit-on pas plutôt se réjouir que la société moderne se détourne de ces dieux ?
Vous citez la Torah qui prépare et construit un peuple …Il se fait connaitre comme un Dieu exigeant et jaloux de son peuple. Cela prépare une révélation qui va venir sur ce peuple bien après le Deutéronome et là le même Dieu va venir de l’intérieur changer le coeur de l’homme, et mieux que le châtiment du début lui offrir le pardon et le changement de l’intérieur.
Quand on voit les valeurs de la société moderne, sans dieu et sans Dieu, on ne voit rien pour se réjouir bien au contraire, l’homme a décidé de vivre sans Dieu, devant dieu de sa propre vie. Tous les records de haine et de drames sont battus!
@François FOISIL.
“Il se fait connaitre comme un Dieu exigeant et jaloux de son peuple.”
Justement, c’est un Dieu qui a tous les traits de caractère des hommes qui l’ont créé, il est exigeant, vengeur, colérique… Sa morale et ses valeurs, qui sont différentes selon les croyances, ne sont donc en rien supérieures à celles des autres, et, en passant, rien ne justifie que l’on doit s’y soumettre. La société moderne peut très bien faire sans.
Chinook, les béquilles sont souvent utiles ….. pour avancer et surement pas pour des gens incapables, comme vous le prétendez, mon pauvre !!!!
Orane,
je suis une femme.
Je n’ai jamais cru en Dieu, pour la bonne raison que son existence n’est pas prouvée, tant qu’elle ne le sera pas, ne pas compter sur moi, donc.
Voilà, c’est tout simple.
Cordialement.
@ Orane
Il y a tellement de choses invisibles et pas prouvées auxquelles nous croyons, dites par l’un assurées par l’autre.Laissons passer quelques années et nous-mêmes, quelles preuves en restera t-il? Dieu ne se prouve pas , Il s’expérimente de l’intérieur, comme la tendresse ou l’amour. La plus belle expérience au monde, ceux qui l’ont laissé se manifester en eux savent de quoi je parle, Il transforme ceux qu’il vient rencontrer.
*Comment: adresse-toi à lui dans le plus profond de ton coeur et demande lui de venir te retrouver.”
Le reste n’est que blabla!
@ Chinook ! C’est bien là le principe de la Foi ! Si on pouvait prouver l’existence matérielle de Dieu, l’humain n’aurait plus besoin de croire ! La vérité se situe bien au-delà de notre dimension étriquée ! Bien à vous.
vous avez raison: on peut être quelqu’un de bien en pratiquant le bien sans faire explicitement référence à l’auteur du bien!
les initiateurs du judaïsme et du christianisme étaient inspirés et ils ont effectivement pensé par eux-mêmes, se mettant à contre-courant de croyances majoritaires qui aliénaient les êtres humains de leur temps.
les béquilles, c’étaient les cultes païens, basés sur la violence et la superstition, la spiritualité biblique a été une délivrance et a ouvert la notion d’ “histoire”
Père Arbez,
Les couples chrétiens de ma génération (deuxième vague du Babyboom), prétendaient dans les années 80 qu’ils n’avaient pas le droit d’«imposer» une éducation religieuse à leurs enfants et que de cette façon ces derniers seraient libres de choisir leur religion et d’avoir une vie spirituelle ou non.
Résultat: les jeunes nés à cette époque sont totalement ignorants et croient ce que raconte le premier beau-parleur gourou/moine bouddhiste/ imam/scientologue/ nouvelagiste venu !
Certains Québécois sont très impressionnés par le Dalaï Lama.
Les Raéliens avaient obtenu la permission de planter une tente de «méditation sensuelle» devant la cafétéria du Pavillon des Sciences Sociales de l’Université de Montréal. Et c’est sans compter les Soucoupistes et autres Ufologues qui ne croient ni à D.ieu ni à diable.
La religiosité est devenu un marché où chacun va magasiner sa spiritualité.
Ceux qui cherchaient à donner un sens à leur vie sans passer par la religion «opium du peuple» se sont lancés dans le droit-de-l’hommisme, l’environnementalisme, le végétarisme, le pacifisme, toutes tendances qui ont été récupérées par les Gauchistes.
Pour ce qui est des «manœuvres des réseaux maçonniques pour «subvertir» la Tradition », je me demande de quoi vous parlez exactement. Je connais des Franc-Mac au Québec et je n’ai pas l’impression qu’ils subvertissent quoique ce soit …
Pouvez-vous clarifier?
avortement, euthanasie, mariage de même sexe, manipulations génétiques, etc, etc,
c’est du programme maçonnique.
…et c’est au pied du mur qu’on voit le colimaçon hermaphrodite !
Cher Monsieur l’Abbé,
Une réflexion, ce programme maçonnique n’est-il la laïcité poussée à son extrême ? Dans ce cas, il n’est pas étonnant de voir un islam radical se développer avec une telle puissance ?
Ne sommes-nous pas revenus à Sodome et Gomorrhe ?
Ah ! Cette Bible, quelle merveille ! Il faudrait des vies pour vraiment la maitriser….non, je devrais dire l’éternité.
Abbe Arbez, merci. Pour nous , D. existe . Notre histoire l`a montree.
Excellent comme d’habitude. Amnésie, oui, ou de plus en plus clairement refus.
Juste une remarque : Mircea Eliade n’a pas fréquenté que des amis des juifs.
Mais ses textes sont intéressants.
Tresmontant, que je suis heureux de vous avoir vu citer dans un autre texte et que j’ai connu personnellement jusqu’avant sa mort, aurait mérité d’être mieux connu et des Juifs et des Chrétiens.
Mais il a subi un discrédit pour ses travaux courageux que personne n’a réussi à sérieusement délégitimer du point de vue de la méthode scientifique.
Nous avons rpis un café peu avant sa mort et il savait qu’il allait partir peu après.
Sans crainte et peut-être même soulagé d’avoir vécu dans un monde où on ne l’écoutait.
Un autre géant parmi les intellectuels chrétiens à lire dans la même lignée de ce texte est René Girard, qui avait en plus le don de rendre accessible à tous les notions subtiles qui relient la foi et les sciences humaines.
Thanks
Cher Monsieur l’Abbé,
Je vous remercie pour cet admirable texte qui m’a ouvert certaines portes.
Je reviendrai donc sur certaines de vos réflexions :
– « …les destins des peuples à l’époque d’une mondialisation aux conséquences imprévisibles. ». En effet, Monsieur l’Abbé, mais sans oublier une démographie mondiale qui a explosée depuis cinquante ans. La preuve en est actuellement d’une partie de l’Afrique Noire qui nous arrive dessus et qui, pour la majorité, sont musulmans.
– « Mais ceux qui croient en un Dieu qui ne soit pas une idole mortifère savent au contraire que plus Dieu est présent dans la vie des humains, plus l’homme existe, car dans la Bible Dieu n’est pas le rival de l’homme, mais son meilleur soutien! »
Ce n’est pas à D.ieu de nous servir mais à nous de servir D.ieu et nous l’oublions trop souvent.
– Sur la Trinité, vous m’avez amené une pensée profonde dont je n’avais pas connaissance et qui ne m’était jamais venue à l’esprit. Une merveille poétique et réaliste à la fois :
« le soleil, son rayonnement et sa lumière ne font pas trois soleils! » Saint Ephrem le Syrien de Nisible (306-373).
– Votre approche concernant Saül de Tarse est très pragmatique et je la partage entièrement.
Nostra Aetate :
En ce qui concerne Vatican II, permettez-moi, Monsieur l’Abbé, d’ajouter que, si effectivement le pape Jean XXIII a été l’initiateur du Concile Vatican II, l’accent définitif fut donné sous Jean Paul II et il ne faudrait pas oublier de souligner la place importante du Cardinal Josef Frings et surtout du Cardinal Josef Aloisius Ratzinger dans l’élaboration et la mise en place de ce Concile. De plus, il est important de noter que notre Très Saint Père Benoit XVI est toujours resté méfiant concernant l’islam et il ne s’en est pas caché (Ratisbonne). Malheureusement, nous en avons vu la suite ; il était déjà trop tard.
De mon point de vue, Vatican II était une réussite mais sans l’Islam.
Je finirai par une pensée de Schopenhauer :
« Quelle ruse admirable pour s’introduire dans la place et occuper le terrain que ce mot : Athéisme ! Comme si le théisme, lui, allait de soi »
J’ai l’impression que Moisil me rappelle quelqu’un. Il nous fait son Jaures en trollant chez dreuz. Et dans Moisil, il y a…ISIL (etat islamickque). Ignorez-le ou foutez-le dehors !
Moisil ? Késako ?
Ne pas croire en dieu est une évolution de la penser et une ouverture d’esprit, toutes ces religions sont vraiment ridicules, on se croiraient au Moyen-Age. La religion et Dieu ont été créé par l’homme pour expliquer certain phénomènes naturelles et pour combler notre ignorance sur le monde extérieur mais maintenant avec la science et les progrès sur la compréhension de la nature je pense qu’on peut jeter dieu et toutes les religions à la poubelle.
L’origine de l’origine de l’origine de l’origine de………………………………….l’origine de la vie, l’Univers, les astres, les…les…etc : un hasard (lequel viendrait lui-même d’où) ?
Dieu existe. Qui est-il, que dit-il, que…que…que. Elle est là la question.
Pas de savoir s’il existe.
Réfléchi 5 mn entre 2 feuilletons télé avant d’écrire des énormités !!