Publié par Dreuz Info le 12 août 2017


Un dilemme se produit lorsque les alternatives à une situation mènent à la même conclusion, ou lorsqu’elles conduisent vers une issue ni meilleure ni pire.

Jorge Joaquín Martínez que je ne connais pas – et il existe de nombreux Martinez – a publié dans le courrier des lecteurs du quotidien La Nacion (lanacion.com.ar) une méditation brève mais brillante sur le Venezuela. Tout d’abord, comme Noam Chomsky, il affirme que le régime est une catastrophe, mais il dit que les forces armées ne feront pas de coup d’Etat, car elles seraient diabolisées par le monde médiatique international, et finiraient par être vues comme les vrais perdants.

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Ensuite, nous devons nous demander à quoi nous devons nous attendre. Doit-on supposer que Maduro va devenir tout à coup un stratège comme Bismarck ou De Gaulle ? Ou que le Venezuela va saigner et tomber dans le trou noir du néant ?

Tout indique que le plus probable est le dernier cas.

Il a fallu soixante-dix ans au régime soviétique pour se dissoudre, et cela a été déclenché par une implosion interne produite par ses propres contradictions. Cela a coûté 40 millions de vies.

L’histoire récente nous enseigne que le marxisme, le communisme, le castrisme, le socialisme même, ne quittent jamais le pouvoir sans coûts élevés de vies humaines.

Rappelez-vous le record de Pol Pot au Cambodge qui a tué 2,5 millions d’êtres humains en quatre-vingt-dix jours. Le Venezuela n’a pour l’instant que cent trente morts. Attendez-vous à beaucoup plus de morts.

Martinez pense naïvement que Maduro ne dort plus à cause des morts dont il porte la responsabilité dans sa conscience, sans se douter que le marxisme, le communisme, le castrisme et même le socialisme sont, avant tout anti-chrétien, et donc les hommes ne sont pas des personnes mais seulement des “individus”, des engrenages de la révolution. Ceux qui pensent ainsi ne se sentent pas responsables des morts.

Les valeurs qui animent les médias de masse sont de deux ordres: en économie, c’est la liberté du marché et en culture, c’est la gauche progressiste. Et le régime Maduro répond aux deux. Il vend son pétrole aux États-Unis, et proclame le socialisme du XXIe siècle avec les Cubains.

Laissez-moi vous dire un truc les gars : les Vénézuéliens sont vraiment dans la merde.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alberto Buela pour Dreuz.info.

* Alberto Buela est un philosophe argentin, professeur à l’université nationale technologique d’Argentine, et professeur de philosophie à l’université de Barcelone.

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