Publié par Guy Millière le 15 août 2017

Les médias de gauche américains (presque tous les médias américains) et les médias de gauche européens (quasiment tous les médias européens) procèdent à une lecture scandaleusement biaisée de ce qui s’est passé à Charlottesville, Virginie, samedi dernier, et il importe de mettre quelques points sur les i.

Des monuments dans tout le Sud des Etats-Unis datent de l’époque de la guerre civile ou des années qui ont suivi. Ils incluent des statues de généraux de la confédération sudiste. Ils font partie du passé des Etats dans lesquels ils sont situés. Identifier tous ces généraux à la défense de l’esclavagisme ou, bien pire, au nazisme et au racisme serait très excessif.

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La guerre civile a laissé des traces douloureuses dans le Sud, et chez des gens qui sont très loin d’être tous des partisans de l’esclavage, et extrêmement loin d’être tous des soutiens du nazisme.

On doit ajouter que le parti démocrate a été le parti sudiste alors que le parti républicain a été le parti d’Abraham Lincoln, que le Ku Klux Klan a été une émanation du parti démocrate, et que les figures les plus éminentes de la discrimination dans le Sud jusqu’à la fin des années 1960 ont été démocrates, ainsi George Wallace.

La meilleure attitude en ce contexte est de laisser le passé au passé, et l’histoire à l’histoire.

La gauche américaine, en se radicalisant, très largement sous Obama, même si le mouvement a commencé dès les années 1960, ne l’entend pas ainsi.

Elle a utilisé l’abjecte tuerie perpétrée en juin 2015 dans une église noire de Charleston pour identifier toute la droite américaine au tueur, un déchet social raciste appelé Dylan Roof, et a mené campagne pour que tous les drapeaux rappelant le passé sudiste soient supprimés. Depuis, elle fait campagne pour le retrait et la destruction des statues de généraux sudistes.

Elle cherche délibérément à souffler sur les braises malsaines de vieilles rancœurs et se livre à de multiples provocations destinées à falsifier l’histoire et à insulter le mouvement conservateur.

Les événements de Charlottesville découlent d’une décision de détruire la statue du Général Lee, érigée au centre de la ville en 1917 (cinquante-deux ans après la fin de la guerre civile).

Cette décision s’ajoute aux décisions de détruire d’autres statues, décisions qui ont été parfois suivies d’effets, à New Orleans entre autres.

Chacune de ces décisions était destinée à susciter des manifestations d’organisations moribondes telles que le Ku Klux Klan, qui n’est plus qu’un groupuscule, et à inciter l’extrême gauche à des contre-manifestations “anti-fascistes” s’en prenant au mouvement conservateur, traité de fasciste.

 

Une manifestation d’organisations moribondes telles que le Ku Klux Klan a eu lieu à Charlottesville et des racistes blancs de tout le pays sont venus. Ils étaient quelques centaines, ce qui représente infiniment peu dans un pays de plus de trois cents millions d’habitants. Des slogans défendant la suprématie blanche ont été proférés par ces marginaux.

L’extrême gauche, conformément au scénario prévu a organisé une contre-manifestation menée par des racistes anti-blancs tels que les membres de Black Lives Matter. Le maire (démocrate) de Charlottesville et le gouverneur (démocrate) de Virginie ont, semble-t-il, donné l’ordre à la police de laisser Black Lives Matter et d’autres gauchistes (lesdits “antifas”) venir armés de matraques, de bombes artisanales et d’autres moyens de violence, et la violence a donc déferlé.

Une confrontation a eu lieu. Un raciste blanc a foncé en voiture dans la foule de racistes anti-blancs et de gauchistes violents, faisant un mort et plusieurs blessés : ce raciste blanc finira sa vie en prison. Deux policiers sont morts dans un accident d’hélicoptère. Aucun des racistes anti-blancs et des gauchistes violents n’a été arrêté.

Donald Trump a réagi comme il le devait, en condamnant tous les racismes et toutes les provocations et en appelant à l’unité du peuple américain. Comme il lui a été reproché de ne pas condamner explicitement le Ku Klux Klan et les racistes d’extrême droite, y compris par des républicains soumis à la gauche (dont ceux de la National Review, du Weekly Standard et de Commentary), il l’a fait.

La machine propagandiste de gauche n’en est pas moins enclenchée.

Ce doit être dit:

  • Si la gauche ne s’était livrée à aucune provocation, le Ku Klux Klan aurait continué à avancer vers sa propre extinction. Les racistes blancs auraient continué à représenter ce qu’ils représentent, disons 0,01 pour cent de la population américaine.
  • Les provocations de la gauche ont fait sortir les racistes blancs de leur tanière et permis aux racistes anti-blancs d’apparaître comme combattant un “danger fasciste” totalement inexistant aux Etats-Unis (0,01 pour cent de la population est infiniment peu), tout en se comportant, eux, de manière fasciste. Elles ont déclenché la violence avec la complicité des autorités locales. Elles falsifient l’histoire en faisant passer le Ku Klux Klan pour une organisation conservatrice, ce que le Klan n’a jamais été.
  • La falsification de l’histoire fait que le mouvement conservateur est présenté désormais comme incluant le Klan et les racistes blancs, ce qui n’a jamais été le cas. Le mouvement conservateur est aveugle aux couleurs de peau et aux races et considère les êtres humains comme des individus, quelle que soit leur appartenance ethnique.
  • Trump est présenté comme ayant des complaisances racistes, ce qui n’a jamais été le cas, bien au contraire: Trump a fait du combat contre la sous-culture qui enferme les noirs américains dans la dépendance aux allocations sociales et dans le ressentiment une de ses priorités et a chargé le Dr. Ben Carson du dossier. Ceux qui maintiennent les noirs américains dans la dépendance aux allocations sociales et dans le ressentiment sont les démocrates, et ce sont donc les démocrates qui sont racistes.
  • La gauche américaine porte l’entière responsabilité de la manifestation raciste de Charlottesville, de la contre-manifestation gauchiste, des violences, et des trois morts.
  • La gauche américaine organise maintenant dans tout le pays des manifestations et des veillées “contre le racisme”. Elle prend la pose du pompier voulant éteindre le feu qu’il a lui-même allumé en incendiaire multirécidiviste, et elle prétend pleurer les morts qu’elle a conduits vers la mort.
  • La gauche américaine n’a, à ma connaissance, pas manifesté quand un de ses membres a tenté de tuer plusieurs membres républicains du Congrès au mois de juin dernier et a failli tuer Steve Scalise, représentant de Louisiane, toujours à l’hôpital. Des gens de gauche ont même explicitement souhaité la mort de Steve Scalise : normal, Steve Scalise est un républicain conservateur, et celui qui a failli le tuer était un homme de gauche. Il n’y a eu aucune violence, aucune tentative de meurtre à l’encontre de gens de gauche venant de l’extrême droite américaine, et moins encore du mouvement conservateur. La gauche américaine n’a pas non plus manifesté quand Berkeley a été ravagée par des émeutiers voulant empêcher des conférences de se tenir : normal encore, les émeutiers étaient de gauche et ceux dont les conférences n’ont pu avoir lieu étaient des conservateurs. Il n’y a eu aucune tentative de gens d’extrême droite et moins encore de conservateurs d’empêcher par la violence la tenue de conférences de gens de gauche ou d’extrême gauche. Les racistes blancs assemblés a Charlottesville n’étaient pas violents. Leurs idées étaient (et sont toujours) répugnantes. Ils n’avaient fait que se rassembler paisiblement, conformément au premier amendement à la Constitution. Il était possible à la gauche et à l’extrême gauche de faire une contre manifestation. L’extrême gauche a choisi des méthodes non démocratiques, avec la bénédiction de la gauche. L’extrême gauche a été violente et a fait des blessés. Un raciste blanc a tué. C’est tout ce qu’on retiendra, semble-t-il. L’intolérable violence d’extrême gauche sera passée sous silence.

Rien de tout cela ne sera, bien sûr, pas dit dans les médias de gauche américains et dans les médias de gauche européens. Ni les uns ni les autres ne sont plus en quoi que ce soit des médias d’information. Les uns et les autres sont des organes de désinformation et des armes de destruction massive contre la liberté et la connaissance.

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Un réel danger totalitaire existe aujourd’hui aux Etats-Unis. Il ne vient pas d’organisations telles que le Ku Klux Klan, aussi répugnantes soient-elles. Il vient de l’extrême gauche “antifasciste”, de la gauche qui se fait complice de l’extrême gauche “antifasciste”, et de la transformation des médias américains en organes de désinformation qui semblent sortis du 1984 de George Orwell.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS. Quelques titres de journaux français.

Libération, l’organe officiel de l’islamo-gauchisme français :

“Trump renvoie racistes et anti-fascistes dos à dos”. Non : Trump renvoie dos à dos racistes blancs et racistes anti-blancs utilisant des méthodes fascistes.

“Etats-Unis: l’extrême droite à visage découvert”. Ce qui n’est pas dit est que l’extrême gauche est elle aussi à visage découvert, et plus violente, plus meurtrière, et composée de militants plus nombreux qu’une extrême droite marginalisée.

Le Figaro (qui fut un journal conservateur avant de devenir un journal de gauche désinformateur) :

“Charlottesville: les suprématistes blancs sèment l’effroi”. Non: des racistes blancs manifestent, et des racistes anti-blancs se comportent en fascistes au nom de l’antifasciste. Un raciste blanc répond aux provocations et commet un crime meurtrier.

“Aux États-Unis, les extrémistes blancs tuent plus que les djihadistes”. Non, c’est totalement inexact, et ce n’est pas étonnant. Les sources de l’article sont essentiellement le New York Times et des universitaires gauchistes.

Après avoir lu un titre pareil dans Le Figaro, j’ai eu la nausée, et je me suis arrêté la dans mes lectures francophones. Les shampoings lavent les cheveux. Les journaux français lavent les cerveaux et y glissent des saletés.

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