Publié par Rosaly le 20 novembre 2023

Initialement publié le 22 août 2017 @ 15:48

En 2004, Oriana Fallaci écrivit dans « La Force de la Raison* » : «A Madrid, le processus d’islamisation avance rapidement.»

Mais cette vérité vaut pour toute l’Espagne. De Barcelone à Madrid, de San Sebastian à Valladolid, d’Alicante à Jerez de la Frontera, vous y trouvez les terroristes les mieux entraînés de la planète.

Ce n’est pas un hasard si en juillet 2001, avant de s’installer à Miami, Mohamed Atta, l’un des « martyrs » du 11 septembre 2001, s’y arrêta afin de rendre visite à un compagnon de lutte détenu dans la prison de Tarragona, un expert en explosifs.

Et de n’est pas non plus une coïncidence, si de Malaga à Gibraltar, de Cadix à Séville, de Cordoue à Grenade, les nababs marocains, les membres de la famille royale saoudienne, les émirs du Golfe ont tous acheté les plus belles terres de la région.

Ils y financent la propagande et le prosélytisme, récompensent les converties, qui donnent naissance à un garçon, en leur octroyant une prime de 6000 dollars, offrent mille dollars aux femmes et aux fillettes, qui portent le hijab. Ce n’est donc pas par amour pour Allah que certaines pieuses musulmanes revêtent la tenue islamique de la modestie et de la pudeur, mais par amour du dieu… argent.

Cette Espagne où quasi tous les Espagnols croient encore au mythe de l’Age d’Or d’al- Andalus et au paradis perdu de l’Andalousie mauresque.

Comme l’a observé la philosophe espagnole Maria Rosa Rodriguez Magda: «la nostalgie de l’Espagne musulmane passée et du Califat omeyyade d’Al-Andalous est au cœur des revendications et processus de légitimation des islamistes radicaux et même des terroristes qui revendiquent la « récupération du territoire andalou, lequel appartiendrait de droit à la civilisation islamique ».

La Grenade musulmane mythifiée tant par les islamistes que par les partisans du multiculturalisme et du dialogue des civilisations valide en fait les mobiles irrédentistes des islamistes contemporains.

Cette Espagne, où il existe un mouvement politique, appelé « Association pour le Retour de l’Andalousie à l’islam » et où dans le quartier historique d’Albaicin, à quelques mètres du couvent où vivent les religieuses cloîtrées, dévouées à Saint Thomas, fut inaugurée en 2003 la grande mosquée de Grenade et son centre islamique.

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(l’Association pour le Retour de l’Islam en Andalousie est un mouvement radical composé de néo-convertis. Il appelle au rétablissement du Califat arabe de Cordoue. Certains passages des tracts de propagande diffusés par l’Association sont révélateurs de l’idéologie antichrétienne du mouvement qui provient de l’extrême-gauche : « Le racisme de l’Eglise catholique en Espagne, avec sa politique de génocide durant l’Inquisition, fut utilisé comme instrument de torture par le fascisme.

Celui-ci ravagea l’Europe pendant la première phase d’anarchie que le sionisme envoya par vagues tout en mettant au point ses méthodes bancaires de contrôle à long terme. Ce fut l’Europe chrétienne qui entreprit l’élimination de la civilisation islamique et ce fut l’Europe chrétienne qui baissa la tête en acquiesçant au fascisme. L’Islam est le modèle de l’avenir…»)

Evènement rendu possible grâce à l’Acte d’Entente, signé par le socialiste Felipe Gonzales en 1992 afin de garantir aux musulmans d’Espagne la pleine reconnaissance juridique.

Entente matérialisée par les milliards versés par la Libye, la Malaisie, l’Arabie saoudite, le Brunei et le richissime sultan de Sharjai, dont le fils présida la cérémonie d’inauguration par ces mots :

«Je suis ici avec l’émotion de celui qui retourne dans sa patrie. »

Ce à quoi, les convertis espagnols (ils sont environ 2000 à Grenade) répondirent émus :

« Nous sommes en train de retrouver nos racines».

Huit siècles de joug musulman se digèrent mal et de trop nombreux Espagnols ont encore le coran dans le sang, cela explique pourquoi l’Espagne est le pays européen où le processus d’islamisation avance avec le plus de spontanéité. C’est aussi le pays dans lequel ce processus existe depuis longtemps.

Comme l’explique Alexandre Del Valle, dont les nombreux ouvrages fondamentaux sur l’offensive islamique et le totalitarisme islamique sont copieusement dénigrés et insultés par le politically correct», «l’Association pour le retour de l’Andalousie à l’islam » naquit à Cordoue il y a 30 ans. Et ce ne furent pas les fils d’Allah qui la créèrent, mais les Espagnols d’extrême gauche, qui déçus par l’embourgeoisement du prolétariat et désireux de s’adonner à d’autres ivresses mystiques découvrirent le dieu du coran et passèrent ainsi de Karl Marx à Mahomet.

Immédiatement, les nababs marocains, les Altesses Royales saoudiennes, les émirs du Golfe se précipitèrent pour la «bénir» avec beaucoup d’argent en guise « d’encens et de prières « et l’Association se mit à fleurir abondamment. Des apostats, en provenance de Barcelone, de Guadalajara, de Valladolid, de Ciudad Real, de León, mais aussi de Grande-Bretagne, de Suède, du Danemark, d’Allemagne, d’Italie et même d’Amérique rejoignirent étrangement la noble Association pour le retour de l’Andalousie à l’islam. Et cela, sans que le gouvernement espagnol n’intervienne ni que l’Eglise catholique ne s’alarme le moins du monde.

En 1979, au nom du sacro-saint œcuménisme islamo-chrétien, l’évêque de Cordoue autorisa l’Association à célébrer la fête du sacrifice ou la fête de l’égorgement halal d’agneaux à l’intérieur de la cathédrale. « Nous sommes tous frères », déclara l’évêque, l’ingénu infidèle utile de l’islam.

Cette naïve amabilité fraternelle fut à l’origine de quelques problèmes : les croix furent enlevées, les Madones renversées et les bénitiers remplis d’abats des malheureux agneaux égorgés pour Allah dans la cathédrale !!!

L’année suivante, l’évêque de Cordoue suggéra à l’Association d’aller célébrer la fête du sacrifice à Séville. Mais, à Séville, on commémorait la semaine sainte et Jésus.

Ce qui déplut aux pieux et tolérants musulmans. Les nouveaux frères de Mahomet hurlèrent au passage du cortège : « Vive l’Andalousie musulmane, à bas Torquemada, Allah vaincra. » Puis, ils se jetèrent sur leurs anciens frères en Christ et les frappèrent. Ils furent priés de quitter Séville. Ils rejoignirent alors Grenade et s’installèrent dans le quartier historique d’Albaicin.

Malgré l’anticléricalisme primaire, dont ils firent preuve lors de la procession de la semaine sainte à Séville, ces gens n’étaient pas des naïfs. Ils créèrent à Grenade leur réalité, similaire à celle qui phagocytait Beyrouth ces années-là. Cette même réalité qui de nos jours phagocyte de nombreuses villes françaises, allemandes, italiennes, hollandaises, suédoises, danoises.

Aujourd’hui, le quartier d’Albaicin est un état dans l’état. Un fief islamique avec ses lois, ses institutions, son hôpital, son cimetière, son abattoir, son journal « La Hora del islam », ses maisons d’édition, ses bibliothèques, ses écoles, qui enseignent exclusivement comment mémoriser le coran, ses magasins, ses marchés, ses boutiques artisanales, ses banques. Et même sa propre monnaie en pièces d’or et d’argent frappée sur le modèle des dirhams, utilisés à l’époque de Boabdil, le dernier souverain maure d’ al-Andalou. Les monnaies sont frappées dans un atelier de la calle San Gregorio et pour les habituelles raisons d’ordre public, le Ministère des Finances espagnol feint d’ignorer.

Capitulation de Grenade, peinture de Francisco Pradilla y Ortiz

Le gouvernement espagnol, à l’instar d’autres gouvernements occidentaux, laisse se développer un état islamique indépendant dans l’état. N’y a-t-il pas là de quoi susciter des interrogations et quelques inquiétudes ? Comment l’Occident en est-il arrivé à ce stade de dhimmitude avancée ? L’argent des riches nations arabes, arrosant si généreusement l’Occident, serait-il la seule explication ?

L’islam se répand, non seulement grâce aux pétrodollars, mais aussi grâce à ses idiots utiles occidentaux.

Il n’y a rien à faire pour leur ouvrir leurs yeux, ils refusent d’accepter la réalité, même quand cette réalité les frappe en plein visage et leur hurle : « regardez-moi, je suis là devant vous. »

Leur système neuronal est programmé pour nier l’évidence. Pour la gauche, la réalité est aussi répugnante que l’ail pour les vampires : dès qu’on la révèle, ils fuient en hurlant, comme possédés par le démon de l’Ombre.

Après l’horreur de Barcelone, nombreux furent les articles rédigés sur ce sujet. Ils déploraient tous « notre liberté attaquée », « notre liberté menacée », mais sans mentionner une seule fois les mots « islam » ou « musulman ». La seule concession au « politiquement correct » fut le terme Isis, qui signifie tout et rien, car Isis est tout simplement un épiphénomène, la manifestation visible et temporaire d’un processus historique plus complexe, qui concerne la guerre séculaire interne à l’islam et la guerre séculaire de l’islam à l’Occident.

Aujourd’hui, nous avons l’Isis, hier c’était al-Qaïda, avant hier, L’OLP… mais il y aussi les Frères musulmans et son radicalisme violent et diffus ou l’intégrisme salafiste et wahhabite, qui tous alimentent la même haine virulente envers l’Occident dans les mosquées et écoles coraniques européennes, financées par les « alliés » saoudiens et autres «amis» musulmans, d’où sortent endoctrinés et impitoyables les assassins de notre liberté, les meurtriers de nos concitoyens.

Pourquoi l’intelligentsia progressiste, l’élite mondialiste, les dirigeants incapables de l’Europe évitent-ils soigneusement de donner une réponse franche à une simple question :

« l’islam est-il compatible avec les valeurs de l’Occident ? »

C’est là que réside le problème, car dans leur immense hypocrisie, ils refusent d’ admettre publiquement la nature dangereuse de cette pseudo- religion, la faillite de leurs folles politiques immigrationnistes, l’échec de leurs délires multiculturels imposés à tous et condamnent ainsi les peuples européens aux malheurs de la soumission à l’idéologie islamo-nazie.

Dans son dernier livre « The Challenge of Dawa » (le Défi du Prosélytisme) Ayan Hirsi Ali écrit :

« L’islam est une subversion de l’intérieur, il utilise notre liberté religieuse pour bouleverser cette liberté et imposer la charia ».

Ce livre est une analyse précise de l’incompatibilité de l’islam avec l’Occident, une incompatibilité, que réfutent avec force nos irresponsables politiques. Ils se concentrent seulement sur les actes de violence, en ignorant l’idéologie islamiste, qui inspire, soutient et justifie de tels actes. Et cette idéologie trouve son fondement dans la Dawa, le prosélytisme islamique, base doctrinale pour chaque musulman, car l’islam n’est pas une religion comme le christianisme ou le bouddhisme, mais il est avant tout une « religion politique ».

La Dawa n’a rien à voir avec une activité missionnaire chrétienne ou des œuvres humanitaires et solidaires entre croyants d’une même foi. Il s’agit d’une véritable action politique, qui vise à l’islamisation sociale et civile du pays dans lequel elle opère.

L’objectif de la Dawa n’est pas de sauver les âmes, mais de détruire les institutions d’une Société et les substituer par la charia.

  • La Dawa utilise l’immigration musulmane et la gauche pour atteindre son objectif : celui d’imposer la loi islamique aux Sociétés occidentales. Et tous les moyens sont autorisés.
  • L’immigration ou la Hijra pour répandre la charia est un devoir louable pour tout musulman.
  • Réduire le statut social des femmes pour les transformer en « machines reproductrices » afin de réaliser la grande mutation démographique de l’Occident, non pour payer nos futures retraites, comme nous le serinent nos irresponsables politiques, mais pour prendre le pouvoir, au nom d’Allah, une fois les communautés musulmanes devenues majoritaires.

« Car l’unique art où les fils d’Allah ont toujours excellé, c’est l’art d’envahir, conquérir, soumettre. La proie qui leur a toujours inspiré la plus forte convoitise, c’est l’Europe, le monde chrétien […] Aucune loi liberticide ne pourra jamais démentir que dans les années soixante-dix et quatre-vingt, c’est justement grâce à [leur] fertilité renversante que les chiites ont pu s’emparer de Beyrouth, évincer la majorité chrétienne maronite…

Mais, surtout, il suffit de se rappeler ce que Boumediene [2e Président de la République algérienne, suite à un coup d’Etat] dit en 1974 devant l’Assemblée des Nations Unies : “ Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire. Il ne disait là rien de nouveau. Encore moins de génial. La Politique du Ventre, c’est-à-dire la stratégie consistant à exporter des êtres humains et à les faire enfanter abondamment, a toujours été la méthode la plus simple et la plus sûre pour s’approprier un territoire, dominer un pays, se substituer à un peuple ou l’asservir. Et depuis le VIIIe siècle, l’expansionnisme islamique s’est toujours déroulé à l’ombre de cette stratégie. Souvent à travers le viol et le concubinage […] Et aujourd’hui, ce projet est un précepte. Dans toutes les mosquées d’Europe, la prière du vendredi s’accompagne de l’exhortation qui incite les femmes musulmanes à ‘ avoir chacune au moins cinq enfants. ’ (Oriana Fallaci : extrait du livre ‘ La Force de la Raison ’)

  • Obtenir l’appui des partis progressistes gauchistes de nos sociétés démocratiques, plus enclins à accepter les revendications islamiques au nom de leur imaginaire coexistence pacifique est primordial.
  • La Dawa est un cheval de Troie, par lequel l’islam se déguise en ‘minorité » en Occident, se sert des garanties et des droits, qui lui sont accordés, et profite des ‘ idiots utiles ’ qui lui permettent de réaliser son objectif de domination.
  • La violence islamique sous forme de djihad ou de terrorisme n’est qu’une extension de la Dawa, que tout musulman doit suivre.

Aujourd’hui, pour un chrétien, la séparation entre l’Eglise et l’Etat est un fait acquis. Pour l’islam, non, car sa nature est avant tout politique.

La gauche, face à l’horreur de la violence islamiste, préfère détourner le regard, afin de ne pas devoir affronter la réalité, à savoir que l’islam est incompatible avec les valeurs de l’Occident. C’est l’attitude typique de tous les ‘ idiots utiles ’ de l’islam, qui œuvrent avez un zèle remarquable et le cœur joyeux à la soumission de l’Occident à cette idéologie de mort.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : ‘ Da Karl Marx a Maometto. La diabolica alleanza spagnola tra sinistra e fondamentalisti ’ (Il Gironale.it)

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