Publié par Jean-Patrick Grumberg le 23 août 2017

Sur Facebook, Yair Netanyahu* a fait un constat très juste sur les groupes de haine. Les médias ne le citeront pas car ils détestent son père au moins autant que Donald Trump, et parce qu’ils protègent les Antifa et les anarchistes avec le même empressement que les islamistes : 

“Pour mettre les choses en perspective, je suis juif, je suis Israélien. Les racailles néo-nazies [de Charlottesville] en Virginie me détestent et détestent mon pays. Mais ils appartiennent au passé. Leur race est en train de disparaître. Cependant, les voyous d’Antifa et de Black Live Matters qui détestent aussi mon pays (et ils détestent aussi l’Amérique à mon avis) sont de plus en plus forts, et deviennent très dominants dans les universités américaines et dans la vie publique”.

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Disons les choses simplement et franchement comme seul un juif peut le dire car il ne sera pas accusé d’être antisémite : que ce soit en France ou aux Etats-Unis, les responsables communautaires et les élites juifs sont atteints de ce que j’appelle le syndrome de Stockholm inversé : ils ont une haine concrète et omniprésente contre ceux qui, à la frange de l’extrême droite, ne leur font aucun mal.

Je parle de ces groupes qui abritent des antisémites et des racistes, mais qui ne tuent pas les juifs, qui n’agressent pas les juifs dans les rues, qui ne manifestent pas pour boycotter Israël, qui ne réclament pas la libération de la Palestine de toute présence juive : je veux parler des antisémites parmi les militants d’extrême droite en France, et les suprémacistes blancs aux Etats-Unis.

Je fais une exception pour le Ku Klux Klan, car il s’est rallié à la gauche et aux organisations juives d’extrême gauche américaine et française qui militent pour le boycott d’Israël avec BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction).

La très Fake News CNN a publié une série de faux rapports sur les groupes haineux aux États-Unis.

La réalité est que :

  • Les crimes de haine sont en baisse constante depuis les années 1990.
  • Les crimes de haine contre les Noirs sont moins fréquents aujourd’hui qu’il y a 20 ans.
  • Le nombre de groupes de haine axés sur le racisme et l’antisémitisme est également en déclin depuis 2003.
  • Les crimes antisémites continuent d’être les crimes de haine les plus fréquemment signalés, mais ce sont les très rares crimes islamophobes qui font les gros titres.
  • La liste des groupes de haine ne comprend jamais les groupes de haine de l’extrême gauche.

Aujourd’hui, il existe plus de membres Antifa et Alt-left que tous les autres groupes réunis (l’expression alt-left est utilisée à droite pour désigner de manière péjorative les militants de la haine anti Trump).

Les Antifa continuent d’augmenter de manière exponentielle : le nombre de membres et les actes de violence progressent constamment.

Dans un article publié sur The Atlantic, on peut lire :

“Antifa voit une croissance explosive. Selon NYC Antifa, le compte Twitter du groupe a presque quadruplé au cours des trois premières semaines de janvier seulement. (En été, il a dépassé les 15 000.) L’ascension de Trump a également suscité une nouvelle sympathie pour les Antifa parmi des sympathisants de gauche. Tout à coup, note le journal “les anarchistes et les Antifa, qui ont longtemps été diabolisés et marginalisés par la plus grande partie de la gauche, sont entendus et suscitent l’intérêt des progressistes et des gauchistes,” qui commencent à leur dire : “vous avez raison depuis le début”.

Un article dans The Nation soutient que :

“Dénoncer le fascisme de Trump” [comme le font les Antifa par la violence] permet de se rendre compte qu’il n’est pas bien combattu par les appels à la raison des progressistes. Et l’extrême gauche violente et radicale offre des réponses pratiques et sérieuses dans cette politique du moment.”

Encore et toujours Soros

Le nombre d’Antifa continuera sans doute à croître après les incidents de Charlottesville car George Soros les finance.

Le même scénario se retrouve partout : là où les Antifa font des opérations violentes (qualifiées de manifestations par les médias qui leur servent de couverture), on retrouve des petites annonces pour recruter des figurants et des activistes, avec la signature d’une association affiliée à Soros :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

* Yair Netanyahu est le fils du Premier ministre israélien.

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