Publié par Oksana Zvirynska le 3 septembre 2017

Au cours de ces quelques derniers mois, nous sommes finalement entrés dans ce révisionnisme historique promis dans le roman «1984» de George Orwell, dans lequel le slogan «Celui qui contrôle le présent, contrôle le passé. Celui qui contrôle le passé contrôle l’avenir», était au cœur de la formation du monde dystopique du livre.

Dans le livre, l’histoire était continuellement réécrite et republiée pour répondre aux nécessités politiques du moment. Il n’y avait aucune histoire à retenir, et encore moins de leçons à apprendre.

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Malgré tous les discours anti-Trump, il n’y a qu’un groupe qui cherche systématiquement et violemment à atteindre ses objectifs ici, aux États-Unis, sur une grande échelle: le mouvement dit «antifasciste», couramment appelé «Antifa» inspiré de l’Europe.

Et quel est son but ? Ce n’est pas «l’antifascisme» ou «l’antiracisme» comme ils tentent de le dire.

  • C’est l’élimination systématique de la liberté d’expression, d’association et de pensée par tous les moyens nécessaires, y compris les protestations violentes, les médias et le révisionnisme orwellien. Et ils s’activent aussi sur internet.
  • C’est l’imposition d’un type pervers d’intolérance fondé sur les valeurs marxistes et les valeurs communistes chinoises qui s’avèrent beaucoup plus appréciées et répandues au sein d’un Parti par essence Démocrate.

L’homme armé, James Hodgkinson, qui a tiré sur le représentant Steve Scalise et quatre autres personnes à Alexandria était un habitué et un défenseur du site des Antifa ainsi qu’un volontaire de Bernie Sanders. Même le candidat à la vice-présidence Démocrate, le fils du sénateur Tim Kaine (Virginie) a été identifié comme activiste d’Antifa.

Pourtant, les médias veulent nous faire croire que c’est le mouvement de la suprématie blanche qui est la véritable menace pour notre république. Considérons que, selon la plupart des estimations des médias, le mouvement Antifa, en grande partie construit à partir du mouvement “Occupy Wall Street” de 2008-2010, compte plus de 200 000 membres. Le Southern Poverty Law Center, d’autre part, estime le nombre de membres du Ku Klux Klan à environ 6 000 … dans un pays de près de 330 millions d’habitants !

Mais les actions sont beaucoup plus éloquentes que de simples chiffres.

  • La statue vandalisée de Christophe Colomb? Antifa.
  • La statue détruite à Durham, en Caroline du Nord? Antifa.
  • La violence à Charlottesville? Antifa.
  • La violence à Seattle? Antifa.

Sans excuser le caractère ignoble de la protestation des suprématistes blancs, on peut dire que leur marche était autorisée et était comparativement non violente, quoique troublante, jusqu’au moment où, comme l’a décrit un témoin oculaire, “il a commencé à pleuvoir des ballons remplis d’urine, de selles, de peinture, de produits chimiques brûlants et de planches avec des clous enfoncés dedans.”

Cette violence contre des citoyens répréhensibles et pourtant innocents et surtout,  cette violation systématique de l’ordre public par Antifa, n’est pas le résultat de quelques fruits pourris. C’est la philosophie fondamentale de la confédération peu structurée des cellules Antifa, dont une grande partie lit les sites Web de conseils activistes.

Malheureusement, le groupe qui au cours des dernières années a préféré les battes de base-ball, les manches de haches, et même les poteaux porte-drapeau – tous avec des clous enfoncés dedans pour les transformer en armes fatales – modernise son arsenal. Rappelons-nous ce que Daryl Jenkins, un dirigeant national d’Antifa, a déclaré récemment :

“Si nous nous intéressons à [notre pays], nous sommes ceux qui doivent aller au charbon et faire ce qu’il faut faire. De plus en plus près de l’extrême gauche, vous commencez à voir les gens disposés à porter des armes. Je ne travaille pas avec les gens qui ne s’intéressent pas aux armes à feu.”

De plus en plus, la violence que nous voyons dans les rues n’est pas le résultat de l’activité du mouvement de la droite alternative (Alt-right) américaine, mais du mouvement Antifa imposant son point de vue sur notre société en cassant des statues, en brûlant le drapeau américain, en arrêtant les réunions des mairies, en détruisant la propriété privée et en faisant des attaques et des pillages. Toute cette tactique a pour objectif la destruction de la culture, de la société et de l’économie américaine. Peu leur importe si les tactiques utilisées sont celles du fascisme.

Pourtant, les journalistes de CNN, du New York Times et du Washington Post consacrent une grande partie de leur temps à faire l’accent sur la menace de la droite alternative américaine. Pourquoi ?

Pour trois raisons.

  • Tout d’abord, la plupart des principaux médias de masse sont philosophiquement attendris par les organisations anti-établissement ; ils voient peu de mal dans la violence crypto-fasciste si les objectifs énoncés sont conformes à leur propre système de valeurs.
  • Deuxièmement, le fait que le mouvement Antifa se cache derrière son opposition à l’administration Trump leur donne la façade d’une protestation respectable que les médias traditionnels doivent protéger.
  • Enfin, il est beaucoup plus difficile de se regarder dans un miroir et d’admettre que vos propres valeurs sont douteuses, lorsque vous pouvez montrer du doigt les autres et les juger, surtout si la foule vous encourage et vous récompense pour cela.

Mais comme le mouvement Antifa l’a montré lors de l’administration Obama, avec des émeutes et des violences au cours des réunions économiques à Washington et ailleurs, leur famille a peu de loyauté envers leurs partisans et facilitateurs les plus ardents. Les médias comme CNN et d’autres à gauche chouchoutent des gens auxquels ils devraient faire attention : vous ne pouvez embrasser les vipères que jusqu’au moment où elles se lancent sur vous.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : article de Ned Ryun*, traduction © Oksana Zvirynska pour Dreuz.info.

* Ned Ryun est un ancien communiquant du président George W. Bush ainsi que le fondateur et chef de la direction de la Majorité américaine. Vous pouvez le trouver sur Twitter: @nedryun.

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