Selon le discours subliminal distillé sans cesse par Alain Soral, les musulmans pourraient s’allier aux chrétiens contre les Juifs car, contrairement à eux, « les musulmans reconnaissent Jésus comme Messie. »1
Ce message ne fait qu’ajouter une note à la cacophonie entonnée par la théologie de la paix, fond de commerce frelaté des « dialogueux », selon l’expression chère à l’islamologue Madame le Professeur Marie-Thérèse Urvoy. Tous ces partisans du syncrétisme New Age de l’islamo-christianisme mainstream pullulent tout en brassant un air vicié mais n’aident en aucune manière, sauf à nous égarer avec eux.
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Ce qui n’est pas précisé dans ce genre de discours perfide sont les contours et les conditions nécessaires et suffisantes que présuppose cette alliance, exigences qui sont d’ordre logiques, théologiques et anthropologiques.
Récemment, un article paru dans le site Dreuz.info2 suggérait certaines conditions anthropologiques nécessaires à tout échange humain. On pourrait comme l’article de Sidney Touati le souligne se réunir autour de la notion de progrès. « La temporalité est inséparable du progrès. » L’auteur souligne que la conception du temps est différente.
« Dans la problématique hébraïque, le temps est une ligne infinie et l’histoire se déroule autour de la «construction » de l’homme qui se fait génération après génération. » Puis évoquant l’Islam, Sidney Touati souligne, « l’impressionnante immobilité de cette civilisation dont la temporalité est rythmée par le principe de l’éternel retour aux sources. Dans cette civilisation de l’immobilisme, la vérité est à chercher dans « l’origine ». C’est elle qui donne sens à toute démarche, religieuse, politique, juridique ou culturelle qui vise à retrouver ce qui a été perdu ; restaurer ce qui a été corrompu purifier ce qui a été « souillé ». »
En outre, comment, en effet, s’allier humainement avec un partenaire ignorant tout de l’Alliance humano-divine ?
L’islam connaît-il seulement le principe de l’Alliance pour s’engager avec un partenaire chrétien ? Ce qu’Alain Soral suggère et propose est ni plus, ni moins, une alliance islamo-chrétienne artificielle et au plus petit dénominateur commun : « au moins les musulmans reconnaissent Jésus, le Messie ». Ce discours faussement sympathique mais sournois oublie allègrement que ce thème de l’Alliance est biblique par excellence, et qu’on ne s’allie jamais avec qui que ce soit à partir d’une idée fausse ou vague. Or, cette idée séduisante « les musulmans reconnaissent Jésus comme Messie » est pernicieuse car elle soustrait intentionnellement la trame judéo-chrétienne du Messie.
Ayant été moi-même interviewée par des journalistes d’Égalité-Réconciliation au sujet de mon ouvrage, Les trois visages du Coran,3 j’ai été allégrement censurée car j’y évoquais le « judéo-christianisme », concept qui, selon Alain Soral, n’a été inventé qu’au 19ème siècle. Cependant, sa position antisémite qui affirme une négation péremptoire de tout judéo-christianisme4 et qui invite à une alliance islamo-chrétienne n’est pas tenable. En effet, toute alliance devrait partir de l’Alliance biblique et ce thème est celui qui unit, de façon indissoluble, les juifs aux chrétiens et en aucun cas ni les premiers, ni les seconds aux musulmans.
La nature et les prérogatives du Messie (juif de naissance, de culture et d’éducation), la définition d’Israël et de l’élection, sont justement des sujets qui ont interrogé spécifiquement le judéo-christianisme. Bien sûr la scission s’est faite sur ce thème de l’élection divine mais c’est une scission consommée à partir de ce socle commun d’une histoire de l’Alliance. Le rôle du Messie et de sa révélation plénière en Jésus-Christ est l’apothéose de la Bible, le pinacle de l’Arche. En effet, à la mort du Messie, porteur du Nom « Yahvé » (Jérémie, 23:6), le voile du Temple s’était rompu, découvrant ainsi l’Arche d’Alliance, le cœur de Dieu. La nouvelle Alliance ne put être livrée par le Messie Jésus qu’à la fin de sa prédication aux juifs. Les juifs rabbiniques s’impatientent de nos jours sur le moindre signe de venue du Messie toujours dans cette même histoire d’Alliance. Pour s’allier aux musulmans interrogeons-nous sur le socle d’une alliance par ailleurs « illicite », absolument pas halal, et totalement contraire aux recommandations coraniques (Sourate 5:51) qui serait apte à être « consommée » entre chrétiens et musulmans.
Marie est sans cesse convoquée comme maillon,5 serait-ce Elle, qu’on solliciterait pour l’élaboration de cette spécialité tout orientale et islamique (voir par exemple, Saphir News qui le suggère) ? Si la dégustation de cornes de gazelle et autres gâteaux orientaux accompagnés d’un thé à la menthe pour faire passer aux non-musulmans les grosses couleuvres est toujours programmée dans les festivités islamo-chrétiennes avec Marie, suffit-il ensuite de proclamer des invocations mariales issues tantôt du Coran, tantôt de la Bible pour s’allier ? Suffit-il de se gargariser pour faciliter la digestion avec l’onctuosité des prénoms, Myriam/Maryam et Marie pour s’allier ? Le manque total de clarté est de règle puisque selon la même revue : « L’islam, en effet, comme le christianisme, reconnaît et professe le dogme de l’Immaculée Conception. » Comment pourrait-il professer ce dogme tout en niant celui du péché originel ?… Et celui de la Trinité dans lequel la vierge Marie est introduite dans le Coran par ignorance, par méconnaissance et par une confusion monumentale ?
Contrairement à ce que proclame Alain Soral le judéo-christianisme a été une réalité jusqu’au 4ème siècle et les disciples juifs de Jésus, ébionites et nazaréens ont subsisté – selon Edouard-Marie Gallez 6 et Dominique Bernard jusqu’à l’avènement de l’islam. Ce dernier est l’ultime avatar de l’ébionisme qui a opéré une reprise dévoyée et forcenée du thème de l’Alliance. Cette collation fut synthétisée par les instances califales dans le verset coranique 3:110 : « Vous êtes la meilleure communauté qu’on a fait surgir pour les hommes » et l’écrivain Abdelwahab Meddeb se gargarisait bien abusivement de cette utopie trompeuse des « trois Alliances. »7
Cependant, il est fallacieux de croire à cette mixture, et à cette imposture stratégique mise en place du temps des Califes (bien après la mort de Mahomet en 632) : la nouvelle Alliance avec Ismaël, nouveau « père » généalogique de Mahomet, nouveauté introduite a postériori dans le texte coranique destinée à imposer « une meilleure communauté » (vers 680). Le Dr. Rashad Khalifa de l’Université Al-Azhar et Dr. Ahmed Deedat déclarent à cet effet, « le Coran est le dernier Testament d’Allah ». En proposant une alliance islamo-chrétienne, on suggère ni plus, ni moins que les Califes auraient pu ajouter « un plus » à l’Alliance. L’Alliance est toujours initiée par Dieu et jamais par les autorités politiques (encore moins religieuses de l’islam). Cette Alliance, si on veut résumer, prend un aspect solennel au mont Sinaï, et s’accomplit, ensuite, chez les chrétiens lors de l’Eucharistie. La notion d’Alliance écrite sous forme de Testament est donc le fondement du judaïsme et du christianisme. Il en est le socle, l’assise. Au pied du Sinaï et dans le sang des boucs, Moïse signe pour son peuple le premier Pacte. Il prit le livre de l’Alliance, et le lit en présence du peuple ; ils dirent : « Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, et nous obéirons. Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant : Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles ». Par la suite, Jésus accomplit cette dernière en livrant son Testament : « Buvez-en tous, ceci est mon sang », dans ce dernier, est scellée l’Alliance.
La vulgate coranique composée par les Califes n’a rien pu ajouter à cette Alliance divine, initiée par Dieu dans son peuple élu, son Israël et parfaite en Jésus. On ne peut dialoguer et s’allier que sur ces bases uniquement, et les Pères de l’Église ont entamé ce dialogue avec les rabbins. Jésus a dialogué avec les pharisiens sur la Loi mosaïque et s’est « disputé » avec eux sur les modalités de l’Alliance mais Jésus n’a jamais récusé Israël, ni Isaac, encore moins déplacé l’Alliance de ce dernier sur Ismaël, comme l’islam l’a fait par une inversion contre les juifs et les chrétiens ! Les instances califales n’ont donc pu que pervertir et intervertir l’Alliance pour imposer leur légitimité : ils ont dû détruire pour exister. Ils ont relu le texte de Saint Paul et inversé les noms des héritiers. Et cette inversion est le principe général systématique et unique qui anime le système de pensée islamique : détruire systématiquement ce qu’il ne peut récupérer tant au niveau doctrinal que des traditions. Au lieu d’évoluer par le dépassement et l’accomplissement dialectique comme l’ont fait le christianisme et dans une certaine mesure le judaïsme post Temple, l’Islam broie pour digérer et transformer dans l’adversité. Deux grandes bibliothèques antiques (Alexandrie et Ctésiphon) furent brûlées à cet effet.
Le testament recomposé par les Califes à partir des textes judéo-nazaréens n’a rien pu ajouter, même pas une virgule à cette Alliance divine, aussi le Coran invoque son unique argument pour exister en tant que troisième testament : par la fraude des deux autres. Il n’a que ce ressort, détruire pour exister car tout est déjà accompli, il ne peut que récuser et polémiquer pour se définir. Jésus contrairement aux Califes n’est pas un faussaire, Il n’a rien écrit sauf le paraphe du testament de l’Alliance sponsale de Dieu et Israël, avec son sang : l’union du Christ et de l’Église. Les encres des Corans des Califes étaient empoisonnées et s’acharnèrent particulièrement à effacer ces Alliances divines.
L’histoire des monnaies arabo-byzantines est particulièrement éclairante sur ce principe. Les premières copies frappées par les Califes (640-690) imitent les pièces byzantines avec force de croix juxtaposées au nom de leur prédicateur (présumé destructeur de croix). De cette croix qui glorifie le fronton même de leurs adeptes – transcrit en arabe, مسلم, « musulman » – les copies califales post-réforme monétaire s’orienteront aussi vers des symboles zoroastriens, voire mazdéens (jusqu’en 790).8
Ainsi, le thème de la négation de la Crucifixion ne pouvait pas exister dès le début de l’Islam (les huit premiers califes : 632-685 jusqu’à Abd Al-Malik) puisque cette dernière a été le symbole du pouvoir, frappée sur les monnaies arabes durant 50 ans. De fait, la négation de la Crucifixion procède donc de cet unique ressort de l’Islam : accuser pour exister, polémiquer pour se définir. Et ce ressort n’a été conçu que durant les premières décennies de la fabrication de l’Islam aux environs de 690 de notre ère9 par le pouvoir califal omeyyade du règne de Abd Al-Malik (de 685 à 705), bien après la mort dudit prophète de l’islam en 632, uniquement pour s’extraire du pouvoir byzantin et asseoir le sien dans l’absolu. L’autel du feu, objet de culte mazdéen n’a pas subi la mutilation symbolique et iconique des pièces califales. Aussi la longue tirade des versets coraniques (4:157) accusant d’un même trait, les juifs d’être des assassins de prophètes et les chrétiens de s’être trompé pendant six siècles, date forcément de cette période.
L’impossibilité la plus radicale de toute alliance possible se déduit précisément de la négation de l’anneau, du sceau de l’Alliance, la Croix. Cette négation progressive et entièrement opportuniste se fit pour se différencier et faire scission. La nouvelle définition de Jésus, devenu faussement serviteur d’Allah au Dôme du Rocher, se fit donc pour concurrencer la définition monothélite faite en 638 par Héraclius, à Sainte Sophie. Le rejet islamique de la Croix se fit uniquement pour rivaliser avec Héraclius qui lui avait ramené la Croix, symbole de son triomphe, en 630 à Jérusalem. Cette crucifixion n’a jamais été contestée par les ennemis les plus farouches de la Foi chrétienne.
Cette croix fut justement plantée par ces primo-détenteurs de l’Alliance qui, en niant la messianité du Christ, l’ont scellée par le biais de Ponce Pilate, lieutenant du pouvoir temporel et nouvel article juridique du Crédo. Le sang giclant de la Croix est la signature indélébile du Testateur. Les juifs ont précipité la consommation de l’Alliance tout en s’y extrayant. Juifs et chrétiens s’accordent au moins sur le fait capital : la mort de Jésus ; c’est un fait historique. Cette mort fut salvatrice et fondatrice. Ce sang versé est le nectar de l’Alliance que l’on consomme ou pas mais en aucun cas on ne peut nier qu’il fut livré. La théorie de la substitution a pu être lue comme un vol de l’héritage d’Israël mais ce rapt n’est qu’une ouverture au profit de la « multitude » (Mt 26 ; Mc 14) de l’unique testament divin, opérée par le sang du Messie et par l’accomplissement en plénitude des Écritures. Le Talmud confirme cette mort en Sanhedrin 43 ainsi que les récits des Évangiles sur les assertions exorbitantes et uniques de Jésus. Encore une fois, le Coran, faux Testament par excellence, n’a pu que se tapir dans sa tactique minable de « récuser pour exister ». « Les juifs ont cru avoir tué mais ce n’est qu’une illusion », shubbiha lahum, « une ressemblance/analogie leur a été faite », avec ces mots ambigus et exotiques, les juifs deviennent à jamais les pauvres idiots utiles d’une vaste farce islamique.
Alain Soral, sournois et ignorant, veut introduire une sympathie envers les musulmans au prétexte qu’ils acquiesceraient à une messianité de Jésus, sauf que dans son imposture soralienne ni l’identité réelle de Jésus, ni sa fonction ne sont plénières dans le Coran. Tout y est factice et tout y est du toc. La pseudo-messianité islamique de Jésus est un leurre. Le « Issa » coranique est inutile, et dans la série cinématographique du centre Zahra (centre de spiritualité chiite), il déambule telle une poupée de chiffons aux cheveux hirsutes et teints en roux, il refuse de livrer sa chair et de verser son sang et donc il n’est plus l’agneau casher de l’Alliance. Par un contre-sens parfait du mot « livré » (meštlem en araméen, origine du mot « musulman »), la lecture islamique accapare et contrefait l’Alliance.7 En effet, sans ce sang versé du sacrifice, le prêtre ne peut plus associer – but d’une Alliance – dans le lignage de Dieu aucune créature, faite à Son image, aucun péché ne peut plus être pardonné. « Issa » du Coran ne sert finalement qu’à animer et légitimer abusivement son successeur, Mahomet, le sceau de la prophétie sans Messie. S’il y avait perversité des pharisiens à nier la messianité évidente du Christ – cette négation est manifeste dans les Évangiles comme dans le Talmud – cette dernière n’allait pas au-delà de la limite allégrement franchie par l’islam, récuser la mort en chair, pour récuser l’accomplissement tout en accusant les juifs et les Romains d’être de piètres idiots.
La barre de l’imposture est placée très haut par l’islam : s’en tenir aux nouvelles élucubrations survenues on ne sait comment six siècles plus tard après les faits du temps de Jésus tout en jetant le discrédit sur les témoignages oculaires de Marie, des juifs et des Romains. Alors comment l’islam et le christianisme pourraient-ils s’allier ? La vision d’Alain Soral est éminemment pseudo politique (avec des arrière-pensées antisémites) et rejoint artificiellement l’islam dans sa conception fort réductrice d’une auto-rédemption et de l’instauration ex nihilo d’un monde parfait par des moyens humains.
Juifs et chrétiens s’accordent sur une conception du monde : l’élimination du mal et que la pleine réalisation des Écritures est le seul fait du Messie.
Le livre des Rois et celui d’Isaïe expriment ce qu’est advenu à Israël et à Juda qui réalisèrent des alliances douteuses avec l’Assyrie : « Votre pays n’est que désolation, vos villes sont consumées par le feu ; votre terre, des étrangers la dévorent sous vos yeux, c’est une désolation, comme un désastre venu des étrangers. Tes princes sont des rebelles, complices de voleurs, tous avides de cadeaux, courant les pots-de-vin… »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : ©Leila Qadr, Islamologue pour Dreuz.info, auteure de : Les trois visages du Coran: analyse des sourates a la lumiere de la Bible*
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Notes des références :
(1) egaliteetreconciliation.fr; et Sheikh Imran Hosein, L’alliance de l’islam avec la chrétienté orthodoxe.
(2) Sidney Touati, Incompatibilité de l’islam avec le monde moderne : il est temps de mettre les pieds dans le plat, pour Dreuz.info , 11 Août 2017.
(3) amazon.fr
(4) youtube.com
(5) saphirnews.com
(6) Et il advint que lorsque Jésus eut parachevé (meštlem ou livré) toutes ces paroles, il dit à ses disciples : « Vous savez qu’après deux jours, c’est la Pâque et le Fils de l’homme est livré pour être crucifié » (Mt 26,1-2). E. M. GALLEZ, Sites et ouvrage : Le Messie et son Prophète ; et Le grand secret de l’islam.
(7) youtube.com
(9) Woody Andrew. ‟Coinage And History In The Seventh Century Near East”, in : The Seventh Century Syrian Numismatic Round table (2010).
Après avoir affirmé la nécessité essentielle du dialogue judéo-chrétien, la déclaration Nostra Aetate (1965) du Concile Vatican II ne demande pas le dialogue du catholicisme avec l’islam.
L’islam est une doctrine avec laquelle le christianisme ne peut dialoguer. Que ce soit à propos de Jésus ou de Marie, il n’y a rien en commun. Le document conciliaire propose seulement le dialogue des catholiques avec les musulmans, des discussions entre personnes lorsque cela s’avère possible, ce qui est différent. Les documents d’Eglise qui ont été publiés par la suite n’ont jamais évoqué d’alliance avec l’islam.
Oui c’est mon point de vue, le dialogue avec l’islam est impossible pour plusieurs raisons : on ne dialogue pas sur des bases erronées et les textes fondamentaux, le Coran et les hadiths posent d’énormes problèmes, déjà de transcription puis d’interprétation. La seconde raison vient de l’enfermement idéologique de l’islam qui postule une divinité hostile à toute altérité qui passe son temps à polémiquer contre les autres et à défendre sa propre production éditoriale. La divinité décrite dans le Coran a viscéralement horreur du dialogue. La Bible est emplie des dialogues de Dieu avec chacune de ses créatures. Le Coran est un long monologue d’Allah avec lui-même, il ne dialogue pas même avec son prophète qui est passif.
en effet le dieu du coran n’a rien de commun avec le Dieu de l’alliance, Dieu de relation et de dialogue intérieur avec les hommes.
c’est une divinité qui perdrait semble-t-il de sa transcendance si elle s’abaissait à créer des liens affectifs ou spirituels avec les êtres humains. Il n’y a que des injonctions comminatoires et souvent menaçantes auxquelles l’humain doit se soumettre.
la relation avec Allah n’a rien de commun avec la relation avec le Dieu de la Bible.
L’islam (chiite ou sunnite?) intègre l’existence de Jésus non pas comme MESSIE, mais comme un banal prophète qui s’est planté dans ses prestations divines, POUR MIEUX LE “DÉDIVINISER” et en faire un annonciateur de Mahomet = le “Paraclet”! Rien que ça!
Si Mahomet est le Paraclet, nous sommes en Enfer!
Que l’islam soit une construction intellectuelle et doctrinale postérieure au soit disant prophète pour mieux asservir les sujets des califes ommeyades ne fait aucun doute.
Que Soral soit un antisémite acharné capable de s’allier avec ce qu’il vomit pour mieux éliminer les juifs, non plus !!!
Que des chrétiens sensés soient susceptibles de le suivre dans un raisonnement qui tient plus du sophisme que de la raison me parait illusoire… quoiqu’avec un pape comme François, on ne sait jamais !!!!
Je ne suis pas croyant mais je me flatte d’être de civilisation chrétienne. Soral récidive ds sa haine des juifs au moment où ces derniers et les chrétiens sont victimes de l’islam moyenâgeux qui menace rien moins que de nous radier de la carte du monde!
Les musulmans haïssent les juifs et les chrétiens, c’est écrit en toute lettre dans le coran. Un musulman qui trahirait les écrits du coran serait immédiatement condamné à mort pour apostie, ne l’oublions pas. De plus les musulmans disent que la Trinité est contraire à Allah, Dieu unique. Ce qui enlève toute légitimité à Jésus.
Soral se trompe grossièrement , une alliance chrétiens /musulmans est de ce fait donc impossible. Ou bien la taqiya serait sous entendue prête à tromper les chrétiens. Le musulman instruit est sournois et prêt à profiter des crédules.
La thèse d’Edouard Marie Gallez me paraît très plausible… L’islam dans sa forme sunnite plus ou moins aboutie n’est pas apparu 6 siècles après le christianisme mais bien après, comme sous-produit de l’empire arabe, destiné à servir d’instrument de manipulation des masses.
Il ne s’agit donc pas d’élucubrations mais d’un ouvrage peaufiné et pensé afin d’asseoir une nouvelle forme de domination. Même ses contradictions internes prennent un sens à cette lumière. En tous les cas, tout cela n’a rien de religieux.
La thèse du père E.M Gallez est très fiable, il faut juste lui ajouter des éléments de la fabrication du système califal. C’est un puzzle, de rares pièces ont échappé à la destruction, il faut juste essayer de les remettre dans l’ordre….
Je suis chrétien et n’est aucune appointance avec l’islam et certainement pas avec une pseudo religion qui n’est autre qu’une secte de barbares.
L’islam, une imposture du potentat arabe de Damas, dont le seul but était de consacrer son pouvoir en l’établissant sur des bases religieuses.
Donc imposture sacralisée autour de laquelle tout un édifice dogmatique et juridique a été édifié.
Il était logique que la religion inventée par le potentat arabe soit l’ennemie de la religion des byzantins ses ennemis. Et quel sort prévoit-on à l’ennemi sinon la destruction?
L’islam, religion usurpatrice, souffre d’une tare de naissance: il n’existe pas par lui-même. Pour “exister”, pour se faire une image, il se revêt des parures de ses ennemis tout en les mutilant.
C’est pourquoi l’idée d’une “alliance” ou d’une “synthèse” entre l’islam et le christianisme ne peut germer que dans un esprit pervers
Oui je partage votre opinion cette idéologie souffre d’une tare génétique car elle essaie de recomposer avec des segments de textes sacrés des autres pour se fabriquer. Le Coran ressemble à un long monologue d’une instance politique qui utilise Allah pour faire valider sa production éditoriale. Le suivi ligne à ligne du codex WII 1913 Wetzstein à Berlin, permet de voir cette activité éditoriale qui utilise le grattage pour gommer des segments trop chrétiens ou trop judaïsants et utilise le repassage en encre plus foncée pour ajouter sa doxa sur la descente du livre. On a même des trous lorsqu’il s’agit de sujets sensibles et de superbes bavages sur la tirade 4/170-4/175 où il était, avant rature, question du Messie. Le Père Gallez a confirmé cette censure de feuillets entiers consacrés au Messie sur un autre codex de la BNF; le verset 74/31 qui fait une vingtaine de ligne fait tâche par rapport au reste du texte au phrase très courte et là encore c’est la doxa islamique qui s’insère dans des textes des autres recopiés à la hâte.
Qui se soucie encore d’Alain Soral et de sa secte ?
Il a une audience chez certains catholiques identitaires. Plus généralement mon analyse vise le faux dialogue islamo-chrétien initié par Massignon qui a des tentacules effroyables dans l’Eglise actuellement. Par ignorance et par sentimentalité et en faisant des contorsions de fakir on veut se persuader qu’on a les mêmes fondamentaux. Abraham est largement mis à contribution pour réaliser cet exercice périlleux et improbable.
Cette vidéo explique la problématique.
https://www.youtube.com/watch?v=0fw_1yo1V_w
Il faudrait l’appeler Alain Sor Al Cheïtaan ! Ce lécheur de babouches, à l’instar de tous ceux de la secte barbare, veut ignorer la judéité de Jésus ! Puisqu’ils ont réécrit l’Histoire et proclamé que l’islam était là dès l’origine de l’humanité et que tous les prophètes étaient des muzz !!! De cette manière, ils ont réglé le problème auprès de leur troupeau ignare quant à tous les prophètes juifs…sauf momo l’imposteur ! Ce schizophrène devait souffrir d’un ego surdimensionné pour qu’il interdise sa représentation en tant qu’humain ! Se prenait-il donc pour une divinité ? Ou peut-être était-il tellement moche qu’il refusait d’être croqué ?
Oui le titre Mhmd sur les pièces de monnaies et en épigraphie est lié à Dieu. C’est un attribut réservé à Dieu, “gloire à.” “hmd” (loué) est toujours suivi d’Allah dans le Coran et Ahmed serait le second nom de Mahomet).
En épigraphie on trouve l’inscription Rbhd Mhmd en 523 qui est une invocation au Seigneur dans une conception juive puisque l’inscription a été trouvée à Najran et le roi Dhu Nuwas d’Himyar s’était converti au judaïsme.
On retrouve aussi ce titre glorieux (Mhmd) sur les pièces sassanides bien avant que Mahomet n’entre en piste. On trouve ce titre sur des pièces lakhmides de rois chrétiens monophysites.
Dans une conception perse, le régent se prenait aussi pour un prolongement de la divinité.
Donc en nommant le(s) prédicateur(s)-guerrier(s) “Mohammed” (certains pensent qu’il y en avait plusieurs), les Califes ont fait une synthèse entre Le Seigneur d’Israël et le Roi des Rois sassanide pour capter l’obéissance et la soumission absolues des gens. Il y eut une identification progressive entre lui et Moïse qui était éclatant de lumière lorsqu’il voyait Dieu et devait se voiler. On a représenté Mohamed couvert d’un voile pour récupérer les attributs de Moïse qui possède aussi cet attribut de “loué”.
Le titre Mhmd a absorbé Moïse, Jésus et Le Roi des Rois en même temps.
Himyar et Israël Robin Christian Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 2004 Volume 148 Numéro 2 pp. 831-908
Pourquoi donner ne serait-ce qu’un soupçon de crédit ou un faux semblant d’intérêt aux ruses du démon soral? je ne commenterai même pas, c’est pestilentiel et “pervers” est qualificatif à minima, c’est un personnage morbide que les gens sensés repoussent d’un revers de main!.
L’Islam reconnait Jésus mais certainement pas comme Messie. Selon les Écritures (la Bible), Jésus est mort crucifié, est ressuscité trois jours plus tard, est apparu ensuite à ses disciples, est remonté au ciel et reviendra pour juger les vivants et les morts. Tout cela l’Islam le nie. Le Jésus de l’Islam est complètement vidé de sa substance. L’Islam et le Coran sont une imposture et Mahomet un faux prophète (parmi d’autres).
L’islam propose une mort de Jésus en contradiction avec tous les faits.
Tasitus, historien romain relate les événements de la mort d’Auguste César en 14 après JC à la mort de Néron (68 après JC) : « Il y a un groupe de personnes appelés par le peuple, les Chrétiens. Ils ont pris le nom du Christ, leur chef, qui a été tué comme coupable durant le règne de Tibérius quand Ponce Pilate était gouverneur ». Joseph, historien juif contemporain des faits écrit : « Jésus a vécu comme un homme sage, il a clamé être le Messie. Quand il a été jugé par Ponce Pilate et a été condamné par crucifixion à cause des plaintes de nos chefs de nation ».
Il y aussi Lucien de Samosate, Jules l’Africain, Pline le jeune et le témoignage retrouvé dans un manuscrit syriaque 14658 du British Museum qui atteste la crucifixion.
@LEILA QADR. Certes, l’Histoire atteste l’existence de Jésus, comme vous l’expliquez dans votre commentaire. Certes Jésus a été crucifié, comme beaucoup d’autres à cette époque (et aussi, hélas à la nôtre …). Mais Jésus est ressuscité, et il est le seul, attestant par là de sa nature divine et la source qui rapporte ces choses est la Bible. Selon moi, la résurrection de Jésus est un fait historique unique que ceux qui ne veulent pas y croire nient farouchement. Bien sûr, on peut comprendre la difficulté d’admettre un fait qui dépasse l’entendement car la foi dans cet événement modifie radicalement le comportement de celui qui y adhère. Les musulmans nient de fait la divinité de Jésus mais ils ne sont pas les seuls. Je crois à l’authenticité, l’historicité et l’autorité de la Bible, Parole inspirée de Dieu.
Gigobleu, je crois bien-sûr à la résurrection de Jésus par le fait que, sans elle les disciples de Jésus qui étaient morts de peur, n’auraient jamais pu parcourir le monde pour témoigner. La preuve absolue qui montre cette divinité de Jésus est là, aucune idéologie, aucun système politique, aucune secte n’aurait pu inventer ce début, parti du zéro, du néant : un cadavre sanglant, un croix destinée aux rebuts de la société, une déchéance absolue. Et 2000 ans plus tard Sa Parole est diffusée presque partout.
Ces arguments et preuves sont de nature plus logique qu’historique. Ensuite il y a les arguments prophétiques contenus dans Isaïe 53 et des arguments scientifiques tels l’image imprimée dans le saint suaire. Pour moi la plus grande authenticité vient de cette persécution politique durant trois siècles qui s’est heurtée à la portée du Message, la victoire sur la Mort.L’islam dans sa genèse fonctionne exactement à l’inverse. Les textes sont élaborés dans les bureau d’hommes de pouvoir, ce sont les politiques qui commandent ces textes. Le contenu majeur du Coran est l’appel à l’obéissance à l’autorité du Calife et le Mohamed ne sert qu’à ça, bien qu’étant déjà mort. C’est l’acteur d’outre-tombe, par excellence. Mais il est mort, n’a pas vaincu la mort. Jésus est vivant (Sourate 19/33) et le Coran, malgré lui proclame cela.
@ LEILA QADR. Dans l’Evangile de Luc, chapitre 4, versets 16 à 21, Jésus cite une prophétie d’Esaïe 61, versets 1 et 2 et il précise ensuite que cette prophétie s’applique à lui-même: “Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit: L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie”… (Luc 4:16à21). Jésus arrête ici la lecture d’Esaïe mais le texte d’Esaïe continue et dit ensuite: …”Pour publier une année de grâce de l’Eternel, Et un jour de vengeance de notre Dieu”. (Esaïe 61:2).
Conclusion: Avec l’avènement et l’oeuvre de rédemption de Jésus nous sommes toujours dans l’année de grâce du Seigneur en attendant encore le jour à venir de la vengeance de notre Dieu … Comme nous sommes loin ici du “petit Jésus” en sucre et en chocolat des matins de Noël … L’Histoire n’est pas finie … et Dieu rétablira alors enfin définitivement Sa Justice. N’en déplaise aux musulmans et autres mécréants et faux prophètes …
Oui merci de le rappeler, on néglige souvent de lire la suite, à force d’avoir des lectures tronquées on oublie que Dieu est d’abord Justice. Le mot vengeance doit se lire avec ce sens de redressement divin de l’ordre de la Création. Non, l’histoire n’est pas finie, avec Jésus, les Ecritures ont commencées à être accomplies mais cet accomplissement ne se fait pas en dehors de notre volonté et le temps de Dieu n’est pas le notre. Le temps utilisé, “Ont été accomplies” signifie que seul le Messie porteur du tétragramme, Le Verbe en chair avait ce pouvoir sur les Ecritures et que seul, Dieu le maître des Siècles pouvait sonder l’éternité et prononcer cette parole par Son Verbe.
issa, le “jésus” du coran , est un faux jésus qui n’est pas mort sur la croix , n’est pas ressuscité et donc ne sauve personne.
D’ailleurs les arabes chrétiens qui prient Jésus disent Yassua ( prononcer Yassoua ).
Pour eux, issa ne veut rien dire.
On retrouve le préfixe yah qui est le nom de Dieu dans Yassua.
En araméen , Jésus se nomme Yeshua. On retrouve également le préfixe Yah.
Jésus-Christ est né juif, il a été circoncis le 8 ème jour selon la halakha.
Il lisait la torah dès l’age de 12 ou 13 ans, ce qui veut dire qu’il a fait sa bar-mitsva.
Sa mère, marie était juive , ainsi que son père adoptif joseph.
Je rappelle que les juifs et les chrétiens sont insultés dans le coran et la sunna.
L’islam est comme satan, il veut diviser ( les juifs et les chrétiens ) pour régner.
Les racines du christianisme sont juives.
Tous les disciples et les apôtres de Jésus étaient juifs.
N’en déplaise à tous ces mahométans qui veulent effacer l’histoire juive du christianisme.
Oui c’est le sens de mon article, la vie Jésus est comme le dernier épisode d’un film qui a commencé avec la Genèse. Vouloir l’extraire de l’histoire juive est un non sens, une absurdité, une monstruosité. Du début à la fin, Jésus cite les Ecritures de la Bible hébraïque. Il est l’Ecriture en chair. Le judéo-christianisme correspond à une vision linéaire du temps qui progresse avec l’intelligence que l’homme a de Dieu. L’islam tourne en rond dans une conception des Ecritures, il postule une perfection initiale originelle des écritures, perfection sans cesse perdue (qu’il nomme falsification) aussi l’islam ignore le concept de progrès, d’exégèse. Il connait juste le concept de “purification”par la destruction. C’est pourquoi tout est islamisé. La lecture de la Bible est interdite dans les pays musulmans.
On peut aussi souligner que l’Alliance des Juifs et des Chrétiens se fait verticalement avec Dieu. Il n’y a pas d’Alliance avec Allah, juste de la soumission à un dieu incompréhensible et cruel.
L’islam n’est qu’une contrefaçon et une singerie du Christianisme, où les concepts-clés sont pervertis.
Oui le mot singerie est parfaitement adapté, on apprend aux enfants des écoles islamiques que celui qui critiquerait le Coran se transforme immédiatement en singe. Et là, encore les textes et commentaires ne font que “singer ” des textes et midrashs rabbiniques se référant à la tour de Babel. Une nouvelle Alliance enfin débarrassée de judéo-christianisme pourrait s’intituler “bienvenue à la planète des singes”.
Bonjour Mme Leila Quadr,
On peut ajouter que l’Arabie Saoudite a détruit ses vestiges et toutes traces de l”islamisation de la péninsule arabique” de manière à empêcher tout un chacun de connaître les sources de l’islam.
Par ailleurs parmi les 5 piliers de l’islam il y a le pélerinage à la Mecque, persistance de la tradition païenne locale, et dont le symbole est le croissant, ….. pardon, les cornes du Dieu Baal. Non vraiment le tronc n’est pas commun !
Vous faites un travail tellement remarquable que je regrette que nous ne débattiez pas avec un prédicateur qui avait débattu avec Olaf sur le Grand Secret de l’Islam.
Enfin, vos livres (que j’ai) mériteraient une petite brochure de vulgarisation (comme pur le livre sus-cité) à large diffusion avec les photos des pièces etc ….. Cet outil exite t’il ?
Laurent
Bonjour Laurent, un livre de vulgarisation écrit en collaboration avec Olaf est dans sa phase de finalisation.
Le débat viendra à son heure. Pour l’instant je ne peux pas révéler mon identité.