Publié par Jean-Patrick Grumberg le 7 septembre 2017
Donald Trump, discours de Mandan, North Dakota

J’aime cette expression, “anti-américanisme primaire”, surtout pour le mot “primaire”.

Les anti-américains primaires sont primaires : ils ne réfléchissent pas par eux-mêmes. Ils régurgitent sans avoir jamais avoir vérifié les faits, ni étudié les thèses opposées, ce que d’autres anti-américains écrivent, parce que cela leur confère un confort intellectuel agréable, celui de trouver la justification de leur jalousie envers les Etats-Unis et cette extraordinaire réussite, cette fabuleuse créativité dans tous les domaines.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Dans les années 80, les anti-américains primaires rêvaient d’une destination pour leurs vacances : l’Amérique. Ils achetaient des jeans Levis, mangeaient au nouveau fast-food McDonald’s du coin, écoutaient du rock n’ roll ou de la pop – ou du jazz, allaient voir Karate kid, le flic de Beverly Hills, Terminator et Rocky, puis Rocky 2, puis 3, Retour vers le futur, Cherche Susan désespérément, les Gremlins et le dernier Woody Allen…

En 2017, les anti-américains primaires utilisent l’internet à large bande avec leur ordinateur Windows ou Apple – américain. Ils vont sur Facebook, Twitter, Google – américain. Ils utilisent souvent un iPhone ou un iPad Apple – américain, et s’ils possèdent un Samsung, il fonctionne sur Android – américain. Ils portent des jeans, des Nike, des Converse, des Reebok – américain américain américain américain. Ils regardent les films d’Hollywood, les séries d’Hollywood, sur Netflix – américain, achètent sur Amazon – américain, ou sur Ebay – américain, et payent avec PayPal – américain, et crachent sur ce qui est américain.

Les anti-américains primaires ont eu leur pays libéré des boches en 1940 par des jeunes Américains qui ont donné leur vie pour les anti-américains primaires. Ils avaient déjà fait ce sale coup pourri aux anti-américains primaires durant la Première Guerre mondiale. Ne dites pas merci. Les anti-américains primaires ne savent pas dire merci, ils préfèrent dire que les Américains en ont profité pour développer leur économie, comme si étaient effacés les bénéfices qu’ils ont tiré, eux les anti-américains primaires, des trente glorieuses qui ont succédé à la Seconde Guerre mondiale grâce à l’aide des Américains qui ont relancé leurs économies dévastées.

Vérifiez sur Wikipedia – américain : ce qu’on appelle le Plan Marshall en France s’appelle en fait “programme de rétablissement de l’Europe”. Il a été pensé par ces arriérés d’Américains pour aider la supérieure Europe à se reconstruire. N’hésitant pas à abuser des Européens, les Américains ont donné l’équivalent aujourd’hui de 130 milliards de dollars pour reconstruire les régions dévastées, moderniser l’industrie, et oui, éviter le développement du communisme.

A cause de George Marshal, un salaud de militaire yankee, le niveau de revenu des Français a progressé de 170% entre 1950 et 1975, la productivité a explosé, tout comme les salaires, les avantages sociaux, et le niveau de vie, qui est devenu un des plus élevés au monde. C’est toujours dans Wikipedia – américain (en.wikipedia.org/wiki/Trente_Glorieuses)

Réjouissez-vous, les anti-américains, que le pays le plus puissant au monde soit un Etat ouvert, libre et démocratique. Tentez d’imaginer un monde où l’Amérique serait totalitaire comme le Venezuela ; corrompue, imbibée de Vodka et incapable de créer de la richesse comme la Russie ; ou si c’était une démocratie défectueuse avec une politique étrangère incohérente, et envahie par l’islam comme la France ! (source : angloinfo.com)

Savez-vous, les anti-américains primaires, quelle est la ville du monde qui a le plus d’écrivains par habitant ? Ma ville, Los Angeles. Le pays qui publie le plus de livres ? La Grande-Bretagne suivie des Etats-Unis, suivie de loin par la Chine, l’Allemagne et l’Espagne (Source : nownovel.com). Les meilleures universités au monde ? La Papouasie. Je plaisante. Ce sont encore les Etats-Unis.

C’est encore aux Etats-Unis que se trouve le plus grand nombre de bibliothèques nationales au monde (16 300), avec le plus grand nombre de livres (2 milliards), et le plus important budget d’acquisition (800 millions de dollars annuels). Il faut dire qu’aux Etats-Unis, il y a plus de monde qui fréquente les bibliothèques : 1,4 milliard de visites par an pour une population de 320 millions d’habitants, que de personnes qui vont au cinéma : 1,3 milliard d’entrées par an.

En 2012, 58% des Américains avaient une carte de bibliothèque à jour (source Pew 2012 libraries.pewinternet.org), et en 2016, 30% des Américains possédant une carte vont à la bibliothèque plusieurs fois par mois (pewinternet.org).

Dur dur pour les clichés faciles entretenus par les anti-américains primaires qui n’ont jamais vérifié aucun chiffre, et soutiennent que les Américains n’ont aucune autre culture que celle du McDonald’s et qu’ils ne lisent pas.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

La bibliothèque la plus fréquentée de France est celle, ultra-moderne, du Centre Georges Pompidou, avec une moyenne de 16 000 personnes par jour soit à peu près 5 millions par an. C’est toujours un peu moins du tiers du nombre de personnes qui ont fréquenté la bibliothèque publique de New-York, sur la 5e avenue – 16 millions par an, et a 4,2 millions de membres.

La bibliothèque publique de Los Angeles, située à Los Angeles, reçoit 14 millions de visiteurs par an, tandis que la bibliothèque du comté de Los Angeles, également située à Los Angeles, en voit passer 11,9 millions. (source : books.google.com).

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading