La Turquie déploie des moyens en aide d’urgence pour la minorité musulmane du Myanmar tout en continuant les exactions contre la minorité Kurde, notamment en Syrie et en Irak.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a décidé d’envoyer sa femme Emine Erdogan (en photo avec le voile) et son fils Bilal Erdogan, accompagnés par son ministre des Affaires étrangères, au Bangladesh dans le cadre d’une visite humanitaire aux centres des réfugiés musulmans Rohingyas.
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La délégation turque comprend également la ministre de la Famille et des Affaires sociales Fatma Betül Sayan Kaya et Ravza Kavakcı Kan, l’adjointe du chef du Parti de la Justice et du Développement (AKP) chargée des droits de l’Homme.
On note aussi la présence du directeur de l’Agence de coopération et de coordination (TIKA) Sardar Cam, le directeur de la Direction de la gestion des catastrophes et des situations d’urgence (AFAD), Mehmet Gulluoglu le directeur général du Croissant-Rouge, Ibrahim Altan et d’autres hauts fonctionnaires.
Emine Erdogan a visité le camp de Kutupalong des réfugiés Rohingyas au Bangladesh pour prendre connaissance de la situation des victimes et pour recueillir personnellement des informations sur les pratiques et les abus auxquels ils ont été soumis. Cette visite avait aussi pour objectif de distribuer des vivres et de fournir de l’aide humanitaire.
L’épouse du président a fondu en larmes devant les caméras en voyant « la situation désastreuse que vie nos frères et sœurs Rohingyas ».
La visite sera l’achèvement des préparatifs engagés en prévision de l’établissement par la Turquie du pont humanitaire pour venir en aide aux Musulmans d’Arakan, où l’armée du Myanmar est en action depuis le 25 août.
L’exploitation par la Turquie de l’aide internationale (cette fois pour les musulmans Rohingyas et non aux Gazaouis) pour polir son image sanglante, est une routine bien huilée qui fait partie de la politique officielle.
Erdoğan est en train de faire monter une campagne sophistiquée de propagande multimédia, avec entre autres moyens un compte dédié sur Twitter et des vidéos sur YouTube, pour se vanter de son initiative ultra-médiatisée.
On peut qualifier ce genre de propagande de blanchiment d’image !
Des attaques intensives et aveugles contre les populations Kurdes
Il est plus aisé de traiter une catastrophe humanitaire lointaine que celle que la Turquie impose à la population Kurde dans toute la région.
L’assaut dévastateur des forces armées turques en Syrie et en Irak n’a pas cessé depuis avril dernier.
Ankara prétend vouloir chasser les forces kurdes affiliées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation armée, en guerre contre l’Etat turc depuis 1984. Pourtant, les forces kurdes visées, affiliées au PKK, constituent les partenaires principaux de la Coalition internationale contre l’EI dirigée par Washington.
En Syrie, où vivent quelques deux millions de kurdes, l’opération « Sabre de l’Euphrate » de l’armée turque dans les régions d’Afrin et d’Idlib a causé la mort de centaines de personnes dont des femmes et des enfants, ainsi que d’importantes destructions au nord-est de ce pays.
Peu médiatisée en Occident, l’opération « Sabre de l’Euphrate » a vue la participation d’au moins 7 000 militaires turcs, selon des médias turcs dont certains parlent de 20 000 forces, y compris des groupes armés pro-Turquie. Erdogan cherche à assurer une présence militaire turque permanente sur le territoire syrien.
Ankara, qui n’apprécie pas l’alliance des Kurdes avec les États-Unis, prétend que son intervention menée en Syrie vise seulement les YPG (Unités de protection du peuple), qui sont une composante-clé des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis et en lutte pour tenter de déloger l’Etat islamique de la ville de Rakka (1). La Turquie considère les YPG comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
La Turquie cherche toujours à asseoir sa mainmise sur l’est de l’Euphrate, ce qui n’a pas été totalement réalisé au cours de l’opération. Les Kurdes, pour leur part, n’ont jamais dissimulé leur aspiration à un État indépendant dans le Nord syrien.
En Irak, c’est la région majoritairement yézidie du mont Sinjar qui est visée par les avions turcs. Le PKK y est présent depuis août 2014, à proximité des territoires contrôlés par sa branche syrienne.
Le président turc dit depuis des mois que le PKK s’est implanté dans la région de Sinjar et qu’Ankara ne permettra pas à l’organisation séparatiste d’étendre ses activités dans cette région.
Les bombardements dans les zones montagneuses de la frontière irako-turque se distinguent par le caractère aveugle de ces frappes. La population civile paie un lourd tribut dans ces attaques qui, selon les autorités turques, sont censées anéantir les capacités militaires du PKK.
Les pilonnages quasi-incessants et les raids massifs sont une véritable punition collective en violation des lois humanitaires internationales, mais comme les victimes ne sont pas des Palestiniens et les auteurs des Israéliens, la communauté internationale n’ayant rien à y gagner politiquement s’en désintéresse et les laisse crever. Le ciblage des habitations est une violation incontestablement grave du droit international.
Pour saboter et attaquer la solidarité avec le Kurdistan, la Turquie se donne comme maintenant objectif de protéger « les réfugiés musulmans Rohingyas. »
Ankara peut chercher à nous faire croire qu’il faut soutenir les Rohingyas.
Mais elle ne croit certainement pas qu’il faut soutenir les populations du Kurdistan.
Cette zone de peuplement kurde, qui s’étend sur environ 520 000 Km², reste dispersée entre principalement quatre pays voisins : la Turquie au Nord, la Syrie à l’Ouest, l’Irak au Sud et l’Iran à l’Est. La population kurde y est estimée à plus de 35 millions d’habitants.
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Récemment, l’ex-vice président américain Joe Biden a dit penser qu’il verra dans sa génération la création d’un Etat kurde.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.
(1) Les Turcs craignent qu’une fois cette ville entièrement libérée, les Kurdes soutenus par les États-Unis ne se tournent vers cette ville ; l’opération « Sabre de l’Euphrate » aurait donc l’effet d’une mesure préventive pour couper les mains aux Kurdes à Raqqa.
Ma question est :
Qui en France va oser ajouter foi à cette comédie de pleureuses ?
Qu’ils pleurent ! Ils pisseront moins ce soir (comme disait ma chère mémé)…. Je n’ai aucune compassion pour ces gens qui, certainement pour une des rares fois, rencontrent un obstacle à leur invasion…
la turquie peux bien être solidaire avec eux sauf que Erdogan oublie de mentionner que les muzz attaques des boudhistes et maintenant c’est terminer la tolérence surtout lorsque les muzz ont tuer des policiers ….. juste pour ceux qui ignore la mentalité boudhiste alors vous avez juste a regarder des documentaires d’ancien soldat américain qui visite le Vietnam 20 , 30 et 40 ans après cette guerre …. ils sont le bienvenue et les vietnamiens les ont pardonné
Imaginez si la Turquie faisait partie de l’Europe!
Ne vous inquiétez pas, Jean-Claude Juncker y travaille ardemment.
Comme pour les Rohingyas, un bon musulman doit vivre en terre d’islam:
En Arabie et nulle part ailleurs;
Il serait bon que partout sur terre les musulmans soient poussés hors des terres conquises et retournent a la source de leur pseudo religion:
En Arabie et nulle part ailleurs.
Tout à fait d’accord avec vous. Cet Erdogan est de la pire des espèces, un dictateur islamo-fasciste, un djihadiste en puissance qui se permet de donner des leçons alors qu’il n’hésite pas lui même à appliquer la tolérance 0 à tous ceux qui ne pense pas comme cet abrutis. Il est temps que le calife Erdogan soit démolit politiquement de son califat et jeté au fond des prisons turcs. Et dire qu’il fait la même chose avec les kurdes, qu’il aille en enfer.
La Birmanie bouddhiste donne un exemple au monde , l’islam en Islamie !
Je n’ai pas vu Herr Dogan compatir aux souffrances des chrétiens d’Irak, chassés de chez eux, torturés et violés par de braves musulmans épris de Paix et de Tolérance.
J’ai dû manquer un épisode.
En ce qui concerne les Rohingyas, communauté musulmane pacifique, comme on peut ne pas en douter, je préciserai qu’ils disposent de forces armées qui ont attaqué des bâtiments militaires et policiers de l’Etat du Myanmar.
En toute tolérance e esprit pacifique, comme il se doit.
Qui se masturbe fait tomber ses mains « enceintes », avertit un prédicateur musulman Turc !
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/qui-se-masturbe-fait-tomber-ses-mains-enceintes-avertit-un-predicateur-musulman_1683275.html
http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/etranger/2015/05/26/28007-20150526ARTFIG00219-un-predicateur-musulman-devient-la-risee-du-web-apres-d-etranges-propos.php
Delenda est anka rats, Rohingyas quoque.
La mère Erdogan s’est encore déguisée en oeuf de Pâques.
C’est un casque type « El guerrab ». Attention ça fait mal à la tête…. des autres !!!!
D’après les merdias, « sans raisons valables », les Birmans boudhistes décident de chasser ces populations muzz « pleines de paix et d’amour » ! En réalité, ce n’est que le résultat d’exactions de ces musulmans envers les autochtones de ce pays…comme ils agissent partout dans le monde ! Ils sont minoritaires mais veulent imposer leur dogme et leurs lois par la force.
La Mèrdogan a toujours l’air de sortir de l’hosto avec son pansement sur le crâne !
Sortez vos mouchoirs bonnes gens, les pleureuses sont de sortie !
Ils ont raison de les chasser, en Philippines ils ont trop tardé, et ils ont d’énormes problèmes..
Desmon Tutu, doit s’occuper des millions de pauvres de son pays !
Qu’ils arrêtent de parler au nom de dieu, qui ne savait rien de l’existence des Musulmans !
et quand une croyance différente approchait, il mettait une solide barrière, CHACUN CHEZ SOI : laissez à césar ce qui est à césar et à dieu ce qui est à dieu..
Il avait quand même vu quelque chose : viendra un temps où ceux qui vous égorgeront, vous tueront le feront au nom de dieu !!
L’histoire est une guerre mondiale de communication, une succession de propagandes qui s’inversent en fonction des besoins politiques. Selon le récit mondialiste dominant, la Birmane Aung San Suu Kyi et les bouddhistes étaient gentils, mais depuis l’affaire des Rohingyas, ils entrent dans le camp des méchants.
En 1990, Aung San Suu Kyi remportait les élections générales birmanes avec son parti, la ligue nationale pour la démocratie (LND), mais les militaires annulaient l’élection et la plaçaient en résidence surveillée. En 1991, celle qu’on appelait alors « l’opposante birmane », obtenait le prix Nobel de la Paix. Il couronnait un long combat contre la junte militaire au pouvoir au Myanmar, et pour l’instauration d’une démocratie à l’anglo-saxonne, croyait-on. Les mondialistes n’avaient pas de mots trop flatteurs pour célébrer cette militante courageuse des droits humains. L’ONU, les ONG, l’Angleterre et les Etats-Unis se mettaient au diapason des jurés du prix Nobel.
Pétition pour retirer le prix Nobel à Aung San Suu Kyi
Libérée en 2010, députée en 2012, ne pouvant être choisie pour présidente en raison d’une disposition constitutionnelle, elle est ministre des affaires étrangère et porte-parole de la présidence depuis 2016. Chef du gouvernement de facto, elle a entamé une transition démocratique qui l’oblige à transiger tant avec les militaires qu’avec la réalité. Et c’est là que tout se gâte. L’Occident, dont elle était l’égérie tant qu’elle se restait l’image sans tache de l’idéologie des droits de l’homme, la critique maintenant à cause de l’affaire des Rohingyas, cette minorité musulmane qu’on accuse la Birmanie de persécuter. Une pétition circule sur le net pour qu’on lui retire son prix Nobel, elle a déjà recueilli trois cent cinquante mille signatures. Dans The Guardian, l’universitaire journaliste George Monbiot la condamne sans nuance : « Je crois que le Comité Nobel devrait pouvoir déchoir les lauréats de leur récompense quand ils trahissent les principes qui les ont fait récompenser ».
Aung San Suu Kyi méchante comme Milosevic
C’est un vœu pieu, puisque, le directeur de l’Institut Nobel le rappelle, « il est impossible de révoquer un prix Nobel de la Paix ». Mais la démarche est significative : Aung San Suu Kyi a quitté le camp des gentils pour rejoindre celui des méchants. On lui reproche exactement ce qu’on reprochait à Slobodan Milosevic en Yougoslavie dans les années 90, de procéder au « nettoyage ethnique » de son pays.
Sans doute l’ancienne icône déboulonnée dénonce-t-elle un « immense iceberg de désinformation » visant à opposer les communautés présentes en Birmanie et « promouvoir les intérêts des terroristes ». Sans doute rappelle-t-elle que le 25 août des commandos Rohingyas ont attaqué une vingtaine de postes frontières, causant près de cent morts. Peine perdue : la conscience occidentale retient surtout la répression en cours et les dizaines de milliers de Rohingyas fuyant vers le Bangladesh, qui a dû fermer sa frontière.
L’Asie en a soupé des méchants Rohingyas
Paradoxe mondialiste : l’ONU ne recommande pas au Bangladesh d’accueillir ces apatrides venus d’un pays où ils sont persécutés par la majorité bouddhiste à qui ils font la guerre (Ils forment une minorité musulmane guerrière, comme leurs coreligionnaires de Thaïlande et de Malaisie). Le paradoxe est d’autant plus fort que les Rohingyas sont originaires du Bangladesh, pays musulman où ils devraient se sentir en conformité ethnique et religieuse, mais qu’ils quittent en masse pour cause de pauvreté. Ils le quittent souvent par bateau pour l’Indonésie, autre pays musulman, mais qui n’a pas signé la convention de Genève sur les réfugiés et envisage de les parquer sur une île déserte de son territoire. Bref, les Rohingyas forment une communauté remuante, agressive, qui ne souhaite pas rester dans son pays d’origine et dont personne en Asie ne veut.
Gentils Rohingyas contre méchants bouddhistes : justifier l’invasion de l’Europe
Mais en Europe et en Occident, c’est un objet politique précieux pour une propagande ciblée : il s’agit de montrer aux populations de souche que l’islam peut ne pas être l’envahisseur conquérant et terroriste, mis au contraire l’apatride persécuté. Les Rohingyas entrent dans la manipulation de l’affect occidental qui vise à « lutter contre l’islamophobie », entendez, à justifier aux yeux des masses l’invasion de l’Europe par les migrants islamistes. C’est pourquoi, la « grande dame birmane », Aung San Suu Kyi, subit-elle une inversion de signe et quitte les gentils pour les méchants. Elle n’est pas la seule. La majorité bouddhiste de Birmanie, qui en a soupé de Rohingyas, devient « nauséabonde », alors que les bouddhistes étaient les gentils traditionnels de l’histoire tiers-mondiste, communiste et mondialiste, depuis les bonzes qui se faisaient brûler durant la guerre du Viet Nam, jusqu’au Dalaï Lama militant des droits de l’homme contre la Chine et au bonze Mathieu Ricard, représentant d’une philosophie adogmatique écologique, éclairée. En somme les gentils bouddhistes, véhicules de la pensée maçonnique chez les amateurs de yoga et de quinoa, se transforment-ils en fauteurs de haine et en méchants islamophobes. Sic transit gloria mundi.
Pauline Mille
2013 : Un an de violences dans l’État de Rakhine entre bouddhistes et musulmans. Des émeutes de bouddistes excédés, armés de machettes, ont fait des centaines de morts et fait fuir plus de 100 000 musulmans.
Les demandes des musulmans – est-il besoin de développer ? – ont provoqué un rejet massif de la population, et des campagnes contre les communautés musulmanes dans tout le pays.
«La croissance de la population des musulmans Rohingyas est de dix fois supérieure à celle des bouddhistes Rakhines. La surpopulation est l’une des causes des tensions actuelles», a dit Win Myaing.
En réponse, une décision politique a été prise qui prévoit :
La limite de deux enfants par famille musulmane dans les villages de Buthidaung et de Maundaw, peuplés à 95% de musulmans,
L’interdiction de la polygamie,
Le doublement du nombre d’agents de sécurité dans la région.
La mesure ne sera pas implantée pour l’instant dans les autres régions de l’État de Rakhine, car le nombre de musulmans est plus faible.
On ne connait pas encore quelle méthode sera adoptée pour appliquer cette politique familiale.
Jean-Patrick Grumberg
C’est exactement, ce à quoi se référait Viktor Orban, quand il déclara : « Les pays, qui abritent de grandes communautés musulmanes, subissent des conséquences, que nous voulons éviter à nos pays… »
Ces « autres » pays, dont parlent V. Orban ne se limitent pas seulement à l’Europe. Par exemple, au Myanmar (Birmanie), des minorités musulmanes non-indigènes créent le chaos et sont responsables de violences envers les infidèles et du viol des non musulmanes.
Conséquence, le sentiment antimusulman s’est accru parmi la majorité bouddhiste, ainsi que les critiques habituelles des médias occidentaux à l’égard des … Bouddhistes, les musulmans étant toujours les pauvres victimes.
Un chef bouddhiste très populaire, Ashin Wirathu, qualifié par les médias de “Ben Laden birman” s’oppose violemment à la présence musulmane dans son pays :
“Vous pouvez être plein de gentillesse et d’amour, mais vous ne pouvez dormir à côté d’un chien furieux »
Se référant aux musulmans, il a déclaré :
« Je les appelle fauteurs de troubles, car ce sont des fauteurs de trouble. »
Tout comme V. Orban, Wirathu met en garde: « Si nous sommes faibles, notre pays deviendra musulman.”
Le chant de son parti parle de gens, qui « vivent dans notre pays, boivent notre eau, mais ne sont pas reconnaissants » – une référence aux musulmans – et explique comment ils construiront une clôture avec leurs os, si nécessaire, pour les empêcher d’entrer.
Et en écho avec V. Orban, Wiranthu déclare : «Myanmar fait actuellement face à un poison des plus dangereux et effrayants, suffisamment impitoyable pour éradiquer toute civilisation. »
A cela, les scribouillards du NYT répondent: “le bouddhisme semble être en sécurité au Myanmar. Neuf personnes sur dix sont bouddhistes.. La minorité musulmane varie entre 4 et 8 %. »
Face aux exactions musulmanes, la Birmanie donne l’exemple au monde entier
Le monde entier part en croisade pour sauver les Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie qui fuit les représailles de l’armée birmane vers le Bangladesh.
C’est l’hystérie collective, l’émotion à sens unique, avec ses accusations délirantes et son déluge de désinformation où les fake news sont légion.
Nettoyage ethnique, crime contre l’humanité, extermination, génocide, c’est la surenchère dans le vocabulaire de la presse mondiale.
Le Pape, l’ONU, le HCR, Human Rights Watch, les pays musulmans, les imams de tout poil, chacun y va de son couplet accusateur pour dénoncer une épuration ethnique et accabler l’emblématique leader du pays, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991 et arrivée au pouvoir en 2016.
Même Erdogan, qui décidément ose tout, s’est fendu d’un appel à la “Dame de Rangoon” pour s’indigner du sort fait aux Rohingyas.
Le sultan d’Ankara n’oublie qu’un détail : le génocide de plus d’un million d’Arméniens perpétré par les Turcs en 1915 et qu’il refuse de reconnaître !
En matière d’atrocités et de scènes d’épouvante, les Turcs n’ont rien à envier à personne ! Ce qu’ont vécu les Arméniens dépasse l’entendement.
Mais dans ce conflit birman qui dure depuis des décennies, la minorité musulmane serait dans son droit et la majorité bouddhiste serait coupable. Tel est le postulat incontournable décrété par la communauté internationale.
Aucune mission de l’ONU n’a pu se rendre sur place pour écouter les différents sons de cloche, mais peu importe. Il suffit d’affirmer et de faire taire tout contradicteur, en l’occurrence les autorités birmanes et les bouddhistes.
Celle qui fut l’idole des médias occidentaux quand elle luttait contre la dictature de la junte militaire birmane, et qui fut emprisonnée pendant 20 ans, est accusée aujourd’hui de rester passive devant les évènements, voire d’être complice des brutalités de l’armée.
Une foule d’aboyeurs exige le retrait de son prix Nobel de la paix. Demande aussi farfelue qu’impossible, puisque la révocation d’un prix attribué à un candidat n’est pas prévue par les textes de l’Institut Nobel norvégien.
On notera que ce déchaînement de passion pour sauver la minorité musulmane des Rohingyas, tranche cruellement avec la passivité de l’Occident chrétien, Pape en tête, quand il s’agit de sauver les chrétiens d’Orient.
Pourtant, ces derniers subissent un génocide qui dépasse en horreur et en ampleur, tout ce que peuvent subir les Rohingyas.
En un siècle la population chrétienne du Moyen-Orient est passée de 20% à 3%.
“Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols, enlèvements, persécutions à grande échelle, conversions forcées, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d’Orient vivent aujourd’hui dans l’angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.”
La première religion du monde est chassée de son berceau historique.
Et que fait l’Europe ? Elle détourne le regard, abandonnant les chrétiens à la barbarie islamique et à l’esclavage.
Même le Pape n’a rien trouvé de mieux, lors de son voyage à Lesbos, que de ramener dans son avion personnel trois familles de réfugiés musulmanes, en laissant les chrétiens sur le tarmac !
Et pour se justifier, face à l’incompréhension des Européens, le Vatican a prétexté que les familles chrétiennes n’avaient pas de papiers en règle !
Il faut oser. Des centaines de clandestins débarquent en Italie chaque jour, mais le Pape, qui nous demande par ailleurs d’accueillir toute la misère du monde, n’accueille quant à lui que des migrants en règle !! Il se fout de nous !
Oui, les Rohingyas fuient vers le Bangladesh voisin. Mais pourquoi ?
Parce que cette minorité, originaire majoritairement du Bangladesh, n’a jamais été acceptée par les bouddhistes birmans. A la fois pour des raisons culturelles mais aussi historiques.
Car les Rohingyas furent, pendant des décennies, les supplétifs du colonisateur anglais contre les Birmans qui luttaient pour leur indépendance. Ils ont donc toujours été considérés comme des traîtres et traités comme tels.
Ils sont les harkis de Birmanie en quelque sorte. Indésirables à jamais.
Depuis le viol et le meurtre d’une jeune birmane par un musulman en 2012, les violences n’ont jamais cessé.
En octobre 2016 et en août 2017 , l’Arsa, “l’armée rohingya” en rébellion contre le pouvoir birman, a lancé plusieurs attaques contre des postes de police et de l’armée birmane, avec de très nombreux tués de part et d’autre.
Il ne faut donc pas s’étonner que les représailles soient sanglantes et que les Rohingyas soient rejetés dans le camp des rebelles et des terroristes.
C’est exactement ce qu’ont fait les Russes avec les Tchétchènes. A cette époque, les Occidentaux, qui n’avaient rien compris à la situation, accablaient Poutine et se mobilisaient pour sauver Grozny.
La réalité est que Poutine combattait déjà le terrorisme islamique qui n’avait pas encore frappé l’Europe. Il le disait et il avait raison.
Quant à Aung San Suu Kyi, on voit mal en quoi elle pourrait s’opposer aux généraux birmans qui sont les véritables maîtres du pays.
Elle nie tout nettoyage ethnique et accuse les Rohingyas d’utiliser des enfants soldats dans les assauts contre l’armée birmane.
Propagande de l’armée ? Possible. Mais il est clair que son pouvoir est limité et qu’il ne tient qu’au bon vouloir de l’armée. S’aliéner l’armée, c’est un suicide politique.
Par conséquent, défendre la cause des Rohingyas, c’est défendre ceux qui ont toujours trahi le pays en combattant avec les Anglais contre les indépendantistes birmans, c’est s’opposer au nationalisme bouddhiste de plus en plus affirmé.
Et on oublie que les 85% de bouddhistes se foutent éperdument du sort des Rohingyas, communauté méprisée depuis la nuit des temps.
Dans cette hystérie collective, seule la Chine reste mesurée et s’abstient de toute critique. Pendant les 50 années de pouvoir de la junte militaire, la Chine fut le seul interlocuteur de la Birmanie.
Il est vrai qu’avec ses 10 millions de musulmans Ouïghours du Xinjiang, province en perpétuelle rébellion, Pékin connaît la musique !
Tout cela prouve une fois de plus la difficile cohabitation entre l’islam et les autres religions.
Ce n’est pas pour rien que les Indes anglaises furent divisées en deux Etats distincts en 1947. Le Pakistan musulman et l’Inde hindouiste, deux pays qui n’ont jamais connu la paix depuis.
Le multiculturalisme est un leurre. Il serait temps de l’admettre, avant de connaître en Europe des violences interconfessionnelles comme au Moyen-Orient ou en Asie.
Depuis le nuit des temps, le meilleur gage de paix, c’est le chacun chez soi.
Jacques Guillemain
Ils sont tellement indésirables que même le Bangladesh qui est pourtant un pays musulman ne veut pas d’eux (c’est dire à quel point ils sont connus pour pourrir la vie des habitants des pays où ils vivent) et compte les parquer sur une île déserte où ils n’emmerderont personne :
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170912.OBS4531/le-bangladesh-projette-de-parquer-les-refugies-rohingyas-sur-une-ile-deserte.html
Evidemment, aucun des pays de l’OCI n’acceptera de les prendre en charge puisque ce serait aller contre le but de l’Islam qui est de coloniser la planète entière. Mais ça montre aussi à quel point certaines communautés de l’Islam sont particulièrement indésirables même entre eux.
Pour rappel : l’expulsion des rohingyas n’est aucunement un « génocide » de la part des asiatiques de Birmanie puisque les rohingyas sont des musulmans (particulièrement forcenés d’ailleurs) mais ne sont pas arabes. Le problème n’est donc pas ethnique contrairement à ce que prétendent les journaux mais bien un problème de comportement d’invasion religieuse et agrémentée d’actes terroristes (89 morts dans un attentat de la part des rohingyas contre l’armée birmane il y a encore quelques jours).
C’est vrai qu’il faut arreter cette hystérie sur les Rohinghas. Pour moi qui ai trainé mes guetres dans cette partie du monde, il est clair que La Birmanie –maintenant appelée Myanmar — est entièrement dans son droit et les Rohinghas sont une menace pour le pays. Ces Rohingyas ne sont pas des victimes mais des envahisseurs. Ce ne sont pas des Birmans mais des Bengladeshis qui ont émigré illégalement en Birmanie il y a plusieurs décennies à cause du désordre, de la violence et de la misère dans leur pays musulman. Accueillis d’abord avec la traditionnelle gentillesse bouddhiste, les nouveaux venus sont rapidement devenus invivables quand ils se sont crus assez nombreux. Moines bouddhistes décapités, femmes violées, postes de police attaqués, etc. Les habitants du Myanmar ne font que se défendre. Les Rohungyas doivent rentrer chez eux.En ce qui concerne la Turquie, voir le sultan Islamiste et bourreau des Kurdes Erdogan faire son cinema est effrayant. et voir les cohortes mondialiste est plus triste encore. Attaquer bassement Aung San Suu Kyi est lamentable… Merci pour cet Article Ftouh Souhail.