Publié par Gilles William Goldnadel le 12 septembre 2017

Gilles-William Goldnadel revient sur l’actualité de la semaine. Pour l’essayiste, les pillages à Saint-Martin et l’agression antisémite d’une famille à Livry-Gargan ( Seine-Saint-Denis) réfutent les thèses des belles âmes sur la bonté naturelle de l’homme.

La vie politique et médiatique est une succession de mauvaises surprises qui ne nous étonnent plus.

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Une famille de Livry-Gargan a été violemment agressée vendredi par des délinquants décrits comme africains. Le père, Roger Pinto, âgé et malade est un responsable communautaire juif. C’est aussi un ami que j’affectionne.

« Les juifs sont riches, c’est bien connu » leur a-t-on dit. (Le Parisien). Une nouvelle affaire entre deux affaires Halimi.

Ils ont été insultés, menacés et battus pour qu’ils révèlent où était caché leur argent. «Les juifs sont riches, c’est bien connu» leur a-t-on dit. (Le Parisien). Une nouvelle affaire entre deux affaires Halimi. Après cela, une partie de la communauté juive organisée répétera sans surprise ni tracas que le danger principal vient de l’extrême droite française.

Mais défense d’évoquer cette judéophobie qui vient d’ailleurs.

À Saint-Martin, les gens se barricadent chez eux et craignent de nouveaux pillages par des bandes encagoulées. Certains habitants se réjouissent d’être armés pour pouvoir se défendre. Voilà qui relativise un peu le ridicule de la position sur le sujet d’un président américain et de la majorité de ses concitoyens consubstantiellement ridiculisés par les élites françaises consubstantiellement intelligentes.

Les habitants de Saint-Martin attendent également dans l’angoisse l’arrivée des gendarmes et des policiers. L’homme reste un loup pour l’homme, n’en déplaise aux belles âmes brebis qui préfèrent tout de même vivre parquées dans des enclos dorés.

Cette semaine une association de policiers (U.P.N.I) a fait sensation en organisant par dérision un jeu-concours sur la toile d’araignée où étaient exposés les cafards, les punaises et les rats qui squattent les commissariats. Non contents de servir de chair à camions islamistes, nos flics, remparts contre la barbarie à visage urbain, vivent dans la crasse. Leur hiérarchie gestionnaire ou leurs syndicats fonctionnaires semblent prendre la chose avec philosophie.

Demain, comme hier lors des manifestations contre la loi travail, des insoumis autoproclamés ou des blacks blocs antifascistes hurleront sans surprise que «tout le monde déteste la police»

En réalité, si notre bonne maire de Paris est critiquée sans grande aménité, c’est que, selon elle, elle est femme et d’Espagne.

Notre maire de Paris pleine de grâce vient de faire une révélation surprenante et désagréable. L’origine nauséabonde d’une partie de son impopularité ascendante. Il fallait du courage pour y procéder. Un esprit simple aurait pu imaginer fallacieusement que le mécontentement qu’elle inspire était directement issu des tracasseries par elle organisées de la circulation automobile. Billevesées. Un second, réagissant à la misère autochtone donc réactionnaire, aurait suggéré que les habitants du quartier de la Chapelle et d’ailleurs étaient exaspérés par la saleté et l’insécurité inhérentes à sa politique migratoire comme à son indifférence aux sans-logis d’ici. Ridicules fadaises. Un troisième, enfin, à l’esprit encore plus étriqué, aurait spéculé sur l’agacement naturel de voir bois et forêts désormais réservés aux naturistes. Sottes coquecigrues.

En réalité, si notre bonne maire de Paris est critiquée sans grande aménité, c’est que, selon elle, elle est femme et d’Espagne. Reconnaissons- le, il faut une belle audace intellectuelle pour pouvoir, sans le début du commencement d’un élément probant, réclamer une immunité antiraciste et antisexiste accordée à soi-même.

La surprise est mauvaise. La maire de Paris nous avait avertis à plusieurs reprises de la puissance de l’islamophobie. On ignorait juste avant sa sortie celle de l’hispanophobie. Manuel Valls qui n’aura pourtant pas été épargné par la rigueur des temps, ne se sera pas hasardé à mettre en avant ce réchauffement atmosphérique du climat anti-ibérique. Il est vrai que les insoumis qui l’insultaient encore récemment en sa mairie d’Évry n’étaient pas forcément mûs par cette nouvelle folie.

Un dernier conseil: Créez de toutes pièces et tant qu’il vous plaira une étrange phobie dont les Français seraient les méchants acteurs, mais de grâce, gens de France, ne vous hasardez pas à prétendre que vous seriez victimes d’une phobie étrangère.

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Vous auriez la mauvaise surprise de passer pour phobiques.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.

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