L’héritage d’Obama au Moyen-Orient: des pions de l’Iran partout autour d’Israël et une guerre en préparation.
Par Jonathan S. Tobin, New York Post, 30 août 2017
J’ai traduit pour les lecteurs de Dreuz, cette analyse des enjeux au Moyen-Orient selon Jonathan Tobin*
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Il y a des erreurs pour lesquelles le monde semble ne jamais cesser de payer.
Lorsque les États-Unis ont choisi de laisser la Syrie s’enfoncer dans le chaos tout en cherchant à mettre fin à l’isolement de l’Iran grâce à un accord sur le nucléaire, le président Barack Obama a pensé qu’il évitait des problèmes et donnait à l’Iran une chance d’« arranger les choses avec le reste du monde ».
Mais il s’avère que ses gaffes continuent de profiter à l’Iran, créant de nouveaux dangers au Moyen-Orient et menaçant les espoirs de l’Administration Trump.
- Cela est devenu évident cette semaine lorsque Yehya al-Sinwar, le chef du Hamas, a annoncé à Gaza que le groupe terroriste s’était réconcilié avec l’Iran.
Avant l’éclatement de la guerre civile syrienne, l’Iran, principale source d’argent et d’armes du Hamas, a aidé le groupe terroriste à transformer Gaza en une forteresse hérissée de roquettes et de missiles qui a fait pleuvoir la terreur sur les villes israéliennes.
Cette alliance a été mise à mal durant la guerre civile syrienne alors que l’Iran soutenait le régime d’Assad et que le Hamas appuyait les rebelles sunnites.
Les experts nous ont dit que cette division était le résultat inévitable des différences entre les sunnites du Hamas et les chiites iraniens. Mais, même s’il est exact qu’il existe une division du monde musulman, il a suffit qu’un président américain, Barack Obama, soit assez vaniteux pour croire que ses fantasmes sont plus vrais que la réalité sur le terrain pour les réunir à nouveau.
Bien qu’Obama ait demandé à maintes reprises l’expulsion de Bashar al-Assad, il n’a rien fait pour aider ceux qui tentaient d’y parvenir, et cela à un moment où un peu d’aide aurait eu beaucoup d’effet.
En définitive, Obama n’a pas réagi alors que la Russie et l’Iran intervenaient pour sauver Assad.
En renonçant à faire respecter son avertissement de «ligne rouge» à ne pas franchir sur l’utilisation d’armes chimiques, puis en renvoyant la responsabilité de cette question à la Russie (ce qui a permis à Assad de continuer à les utiliser), Obama a fait en sorte que la Syrie devienne un pont terrestre entre Téhéran et ses auxiliaires du Hezbollah au Liban.
Obama pensait qu’une intervention de sa part ferait obstacle à son espoir de rapprochement avec Téhéran. Il n’a pas non plus permis que le refus de l’Iran d’abandonner son programme nucléaire mette fin à sa tentative d’arriver à un accord qui a énormément enrichi le régime iranien, tout en ne faisant que retarder sa tentative de se doter de l’arme nucléaire.
Résultat: l’Iran est plus fort et plus audacieux que jamais et construit des usines d’armes au Liban et en Syrie.
Sa réconciliation avec le Hamas lui donne la capacité de créer ce qui pourrait être une guerre sur trois fronts contre l’État juif au moment qu’il jugera opportun.
Avec l’appui de l’Iran, le Hamas, qui a déjà réarmé et refortifié Gaza depuis la guerre de 2014 contre Israël, n’est pas seulement en mesure de reprendre les hostilités, il est aussi devenu une menace pour ses rivaux du Fatah en Judée Samarie.
Qu’est-ce que cela signifie pour les États-Unis?
Comme nous l’avons vu la semaine dernière lorsque son conseiller et beau-fils, Jared Kushner, a visité la région, le président Trump caresse encore l’espoir d’arriver à l’accord du siècle entre Israël et les Falestiniens. Il pense réussir là où ses prédécesseurs se sont cassé les dents.
L’administration Trump continue de croire que la crainte de l’Iran qui a amené les États arabes comme l’Égypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite à faire cause commune avec Israël leur permettra de faire pression sur les Arabes Falestiniens afin qu’ils acceptent un traité de paix.
Mais la crise du Mont du Temple cet été a prouvé que ce sont les Arabes Falestiniens qui ont la capacité de les éloigner des Israéliens.
Avec le Hamas dans sa poche, l’Iran détient un pouvoir de veto sur la paix avec l’État juif qu’il a fait vœu d’éliminer.
Que peut faire Trump?
Ses choix sont limités. Il doit commencer par comprendre que la décision d’Obama de laisser les Russes et les Iraniens intervenir en Syrie a été une erreur.
De même, il a eu tort d’écouter ceux qui l’ont persuadé jusqu’à présent de ne pas mettre en branle le processus d’annulation de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran.
Trump n’obtiendra probablement jamais l’accord de paix qu’il souhaite au Moyen-Orient. Mais miser sur la stratégie défaillante d’Obama ne fera qu’augmenter les risques de conflits qu’il cherche à éviter.
La réconciliation de l’Iran avec le Hamas nous montre que les politiques qui renforcent la Russie et ses alliés iraniens sont de graves erreurs pour lesquelles Israël et les Occidentaux vont continuer de payer cher en sang et en argent.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
*Jonathan S. Tobin est l’éditeur de la page d’opinion du site JNS.org (Jewish News Service) et un contributeur du National Review (un site conservateur).
“ses gaffes” Il faudrait cesser de considérer Obama comme “un enfant du Bon Dieu: ses décisions concernant la Syrie pouvait sembler une hésitation de sa part, et son accord avec l’Iran comme une promesse d’un avenir meilleur. Il n’en est rien.
Obama a sciemment décidé cela , et son coup de la fin 2016 contre Israël le prouve: ses décisions l’ont été en toute connaissance de cause et d’effets au niveau mondial. Il a sciemment voulu promouvoir la domination de l’Islam djihadiste dans le monde. Cela a transparu même au niveau du vocabulaire modifié dans ses discours, en voulant continuellement exonérer l’Islam, et en désirant construire une mosquée gigantesque à la place des Twin Towers détruites par des djihadistes. Heureusement; ce projet n’a pas vu le jour!
cet article traduit est excellent; court mais clair et résume superbement la géopolitique régionale et internationale.
un grand merci à Magali Marc de nous l’avoir traduit!
Merci Magali. C’est la pire engeance qui pouvait se profiler à l’horizon. C’est le seul point sur lequel le Président D.Trump n’a pas toute la vision ni toutes les clés en main pour raisonnablement être convaincu qu’il est impossible d’aller vers un quelconque accord avec les falestiniens. Ce serait entraîner Israël dans la ruine d’une nouvelle domination exterminatrice des arabes, une guerre sans fin , une cruelle guerre d’usure. Jamais la paix ne sera possible avec des ennemis tels que ceux là qui sont armés jusqu’aux dents par les pires criminels, qui sont tous connus, et qui ont depuis toujours le projet cynique de parvenir à leurs fins. Guy Millière pourra peut-être nous en dire plus sur le projet de D. Trump. Il n’est même pas pensable d’envisager un speudo accord, ils rient tous à l’avance de la ruine de l’Etat Hébreu, y compris la France et l’Europe qui sont des “pousse au crime” en affirmant qu’il faut reprendre les négociations! De quoi se mêlent-ils? Il n’y a rien de pire que les ennemis jurés qui s’assemblent pour taper contre leur cible commune! Ils ne parlent entre eux que de guerre contre Israël et tout le monde autour parle bêtement de faire un accord de paix, c’est le monde à l’envers, eux mêmes prouvent et crient qu’ils ne veulent pas la paix mais la guerre et nous restons sourds! Ils sont sur terre pour faire le mal, pour tuer pour exterminer Israël, l’occident chrétien ou pas à la suite et tout ce qui n’est pas islamique etc…etc…
Soyons réaliste:
Il y a trois millénaires que les invasions viennent pour la plupart de ce secteur, et de l’Est en général.
que c’est rafraîchissant de lire de vraies analyses. Autour de moi, ce ne sont que les sottises du genre “entre Trump et Kim, on ne sait pas qui est le plus fou, d’ailleurs ils sont aussi mal coiffés l’un que l’autre”.
Parmi mes proches, il y en a que je peux recadrer sans crainte de fâcheries, parce qu’ils se rendent vite compte que j’argumente avec des informations plus détaillées et plus étoffées que le maigre socle de leurs brèves de comptoir.
Il y en a d’autre avec qui je suis obligé de changer de sujet, non pas parce qu’ils ont un socle plus large que les premiers, mais parce qu’ils sont juste irrécupérables. Si je les contredis sur la Corée, ils enchaîneront sur le mur avec le Mexique ou les accords de Paris, ou “les droits des femmes”. Et si on arrive là et que je leur parle de Kellyann Conway, ils se mettent à bouder.
N’oublions pas aussi que la puissance nucléaire de l’Iran est probablement plus élevée que ce qu’on pense. De plus la miniaturisation par la Corée du Nord (partenaire de l’Iran, on en a des preuves maintenant) non seulement des charges mais aussi des missiles eux-mêmes va permettre à l’Iran de placer en Syrie des rampes de lancement mobiles si Trump ne met pas fin dès maintenant à tout ce chaos orchestré autant par les chiites que par les sunnites. Bien que les musulmans ne bombarderont jamais Jérusalem (ville “sainte” pour eux aussi) par une charge nucléaire, le danger pour Tel Aviv et le reste d’Israël est aujourd’hui plus grand que jamais.
Ce lien intéressera plus d’un:
http://studylibfr.com/doc/4632315/psychologie-de-l-islamisme
Je rejoins Soliloque sur un point clé :
Obama n estni stupide ni reveur , il a travaillé depuis le debut en sous main avec l iran , il a proclame au caire son amour de l islam , il s est eloigne des anglais , a utilise nethaniaou pour dissimuler son antisemitisme visceral , c est tout une realité qui devra etre mise a jour tot ou tard , a mon avis obama etait peu ou prou un agent iranien
La Fwance fait ami ami avec l’Iran en 81 l’Iran pour les remercier on fait un attentat et la pour remercier la France ça sera a coup d’armes atomiques c’est une tradition chez eux pour un essai bien sur et le belette Micron ira se planquer
Israël a toujours été entouré d’ennemis qui veulent le rayer de la carte. Mais cette fois-ci la menace se précise.