Suite à ma lettre ouverte au pape François, publiée sur dreuz.info il y a trois semaines, un grand nombre de commentaires ont été publiés, le plus récent émane de Monique Khouzam Gendron sous forme de lettre ouverte qu’il est possible de lire en cliquant sur le lien suivant: dreuz.info.
Pour le bénéfice des lecteurs j’ai cru bon de publier ma réponse sous forme d’article.
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Lettre-réponse à Madame Monique Khouzam Gendron
Madame Khouzam Gendron,
Merci pour votre lettre que je trouve à la fois mesurée et respectueuse. À vrai dire j’étais dans l’attente de commentaires émanant de chrétiens catholiques sincères, pour qui la personne et la fonction du pape tracent une ligne rouge à ne pas dépasser. L’ayant transgressée, je devais logiquement m’attendre à des réactions indignées de leur part. Je les accepte mais je me questionne sur les raisons qui font que ces personnes se taisent face aux prises de position du pape dans le champ de l’immigration.
Une lettre ouverte est une forme littéraire ayant pour objectif de transmettre un message percutant d’intérêt général. À voir le nombre de commentaires et de partages sur les réseaux sociaux qu’elle a suscité, je crois y avoir réussi. Mon but n’était pas de donner libre cours à une quelconque colère, mais à rompre le tabou qui protège le pape de toute critique méritée. La question de fond est de savoir si les catholiques doivent se soumettre à l’argument d’autorité émanant du pape, ou le rappeler à l’ordre quand il se plaît à errer. Se pourrait-il que le pape actuel profite de l’aura d’intouchabilité qui le protège de la critique, pour faire accepter aux catholiques européens des politiques migratoires foncièrement contraires à leurs intérêts vitaux?
Je cite ce passage de votre lettre: “Attaquer le Pape sous-entend qu’on lui attribue une autorité qu’il n’a pas et qu’on attend tout de lui.” Je ne suis pas de votre avis, de par sa fonction le pape est détenteur d’une immense autorité morale, qu’il se doit d’ailleurs d’utiliser à bon escient et avec sagesse. Il se peut que par autorité vous entendiez pouvoir réel, mais dans ce cas il vous faut admettre que si le pape ne détient pas de pouvoir décisionnel (hard power), il exerce en revanche un pouvoir d’influence considérable (soft power) dont il doit également faire usage avec sagesse et modération.
En agissant comme il le fait, le pape se substitue à la conscience des chrétiens
Vous dites aussi: ” On confond le Devoir de charité de l’Église avec le Devoir de justice des États.” Ces paroles vous devriez les adresser au pape et non à moi, car c’est lui qui a sciemment engendré cette confusion. Dans son message récent sur l’immigration il a inscrit une vingtaine de mesures que les États européens doivent prendre en faveur des migrants et au détriment des peuples européens, ce faisant il s’est mis les deux pieds dans le plat de la politique migratoire. On est bien loin de la charité, dont seuls les chrétiens individuellement, et non les États, doivent faire preuve, selon ce que leur dicte leur conscience et non parce que Rome a parlé. En agissant comme il le fait, le pape se substitue à la conscience des chrétiens, il ne se contente pas de rappeler aux fidèles de faire preuve d’amour envers le prochain, il passe par dessus leurs têtes et s’adresse directement aux gouvernements. Il le fait avec l’assurance d’un autocrate qui n’a de compte à rendre à personne.
Je déduis à la lecture de certains passages de votre lettre que vous n’avez pas une connaissance exacte de la politique migratoire que préconise le pape. Je vous invite à lire ou à relire son récent message sur l’immigration. Il y dit en toutes lettres que la sécurité des migrants doit primer sur les impératifs de sécurité nationale des pays européens laquelle, dans le contexte actuel, se confond avec la sécurité individuelle des citoyens. Incroyable mais vrai, le pape reconnaît que l’immigration islamique augmente le risque d’attentats terroristes, mais il affirme du même souffle que le “droit” des migrants à s’installer en Europe est supérieur au droit des européens à la sécurité et à la vie!
Quand vous dites que nulle part le pape n’a “encouragé les migrations. Il en est même hostile dans la mesure où le premier droit d’un migrant, dit l’Église est de vivre chez lui.” Vous faites abstraction de sa politique ouvertement immigrationiste. En effet dans son document il préconise l’ouverture des frontières, non seulement aux réfugiés et aux immigrants légaux, mais également à tous les migrants clandestins d’où qu’ils viennent. Il a même recommandé d’étendre le droit d’immigrer à toute la parentèle qui réside dans les pays d’origine.
Je ne partage pas votre avis quand vous affirmez que: “tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à le droit d’être accueilli dans les meilleures conditions. C’est un pur devoir de charité.” La raison en est que dans la majorité des cas la contrainte qui poussent les gens à quitter leur pays est purement subjective pour ne pas dire fallacieuse; c’est le désir de jouir des bienfaits de l’Occident qui est le moteur principal de l’émigration. Qu’est ce qui pousse les centaines de milliers de jeunes adultes mâles et bien portants à forcer les portes de l’Europe? Ne devraient-ils pas demeurer dans leur pays d’origine pour contribuer à le développer et si nécessaire à le défendre? Saviez-vous que des milliers de migrants adultes se débarrassent de leurs passeports et se font passer pour des mineurs pour éviter l’expulsion? S’il n’était question que d’authentiques réfugiés, autrement dit de femmes, d’enfants et de vieillards fuyant leurs demeures à cause de la guerre, il n’y aurait pas de crise migratoire.
Doit-on accepter comme une fatalité l’altération irréversible de la culture et de la civilisation européennes?
Mais d’autres raisons m’incitent à questionner votre affirmation: le droit d’être accueilli est-il absolu ou est-il subordonné à la volonté des peuples? Ne devrait-on pas consulter les citoyens avant d’appliquer une politique migratoire conçue en haut lieu par un groupe restreint de décideurs? Quelles limites doit-on fixer au droit d’asile eu égard à la sécurité des citoyens et à la capacité d’accueil? Doit-on accepter comme une fatalité l’altération irréversible de la culture et de la civilisation européennes? Et quelle sanction morale ou criminelle doit-on prévoir pour ceux, parmi les personnalités politiques, qui contribuent activement ou par négligence à l’afflux massif d’immigrants illégaux?
Cependant je partage votre avis quand vous dites: “Les désordres migratoires qui existent aujourd’hui dénotent une bien mauvaise gestion de l’immigration par les états” J’ajouterai qu’il ne s’agit pas uniquement de mauvaise gestion, mais également de laisser faire, de complicité et de politique basée sur le fait accompli. Mais quand vous ajoutez que : “Ce n’est nullement à cause des messages de Paix du Pape François.” Je me vois obligé de vous rappeler que les messages du pape sur le sujet, n’ont rien à voir avec la paix et tout à voir avec sa vision d’une immigration sans limite; ce faisant il contribue par ses prises de position à aggraver les désordres.
Je saisis très bien votre questionnement quand vous écrivez : ” je me questionne à savoir si le combat contre des idées devrait devenir celui contre les personnes qui les portent. Le pape François n’a t- il pas droit à son opinion et au respect, si imparfait soit- il ?” Si le pape se contentait d’exprimer des idées, je me contenterai de le confronter sur le plan des idées, mais dans la mesure où il sort de son rôle de guide spirituel pour se mêler de politique, il cesse de rendre à César ce qui est à César et se prend à la fois pour César et pour le représentant de Dieu sur terre; en cela il trahit la lettre et l’esprit des Évangiles. Il ne suffit pas dans un tel cas de critiquer ses idées, il faut aller plus loin et secouer le piédestal sur lequel il est monté.
Qu’est ce qui est le plus important pour les catholiques, garder le pape sur son piédestal ou protéger l’avenir de leurs enfants?
Vous ajoutez plus loin: “L’insulter et le mépriser est blessant non seulement pour lui, mais pour tous les chrétiens qu’il représente” Je vous saurai gré de m’indiquer les passages de ma lettre où j’insulte et méprise le pape. Vous pouvez certes me reprocher de lui dire franchement ma façon de penser, mais vous ne pouvez pas m’accuser de l’avoir insulté et méprisé. Il n’y a pas un passage de ma lettre que je ne puis appuyer par des arguments solides. Dénoncer et réprimander vigoureusement n’a rien à voir avec l’insulte et encore moins avec le mépris. Vous n’aimez pas le ton de ma lettre, soit, mais qu’en est-il du fond? Un pape qui nie les dangers de l’islam et qui fait fi des persécutions que subissent les chrétiens dans les pays islamiques, est-il encore crédible? Peut-on lui faire encore confiance quand il plaide pour une immigration qui prend, selon ses propres mots, l’aspect d’une invasion? Que faut-il de plus aux catholiques pour exprimer leur opposition? Qu’est ce qui est le plus important pour eux, garder le pape sur son piédestal ou protéger l’avenir de leurs enfants?
Vous me dites: “ Pour ma part, je doute fortement que les critiques négatives telles que présentées sauveront le bien commun des nations auquel vous semblez tenir tant “ je vous dirai à mon tour qu’il s’agit moins de critiques négatives que d’attirer l’attention des catholiques qui me lisent sur les lumières rouges qui s’allument sur leur tableau de bord. Leur réaction immédiate passée, ils se mettront à réfléchir et se poseront les bonnes questions. Comme on peut le constater je ne cherche nullement à heurter les gens, simplement à briser le tabou et à libérer la parole.
D’ailleurs je ne suis pas le seul à tirer la sonnette d’alarme, d’autres beaucoup mieux que moi le font tous les jours, tels que Laurent Dandrieu qui vient de publier un livre intitulé “Église et immigration le grand malaise, le pape et le suicide de la civilisation européenne”. Invité à l’émission Terre de Mission de TVL il a qualifié le récent message du pape sur l’immigration de “compendium de toutes les âneries qu’il est possible de proférer sur ce sujet” Mais il ne se contente pas de cette déclaration, il analyse et critique objectivement le message papal, et démontre combien ce document est dangereux pour la sécurité et l’avenir des européens. Cette interview est accessible à partir du lien suivant: tvlibertes.com
En terminant je tiens à vous remercier encore une fois pour votre lettre, elle m’a donné l’opportunité de clarifier davantage ma position. À vous comme à tous les catholiques qui me lisent, je recommande la vigilance et l’objectivité, il faut apprendre à dire NON quand la situation l’exige. Dire NON haut et fort, même au pape.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.
Je suis catholique convaincu et les prises de position de ce pape me font mal.
J’ai envie de lui dire: Il n’y a de pire traître que le berger qui livre au loup les brebis qu’on lui a confiées.
“Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis”… (Jean, 21,17)
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende…
Moi aussi, je suis une catholique convaincue, mais je ne suis absolument pas d’accord avec les prises de position du Pape quant à l’immigration. Est-il seulement conscient que la plupart des migrants sont des Musulmans, dont danger à plus ou moins long terme. Mais je n’ai rien contre les migrants de religion chrétienne.
Les religieux ne sont pas toujours exemplaires …. souvenons-nous que le pape était soumis aux nazis pendant la sale guerre …. ce pape Francois veut laver plus blanc que blanc mais au détriment de beaucoup de gens ….. j’espère que les morts cesseront afin qu’il puisse se regarder dans une glace mais je crois plutôt que Mme Merckel et lui passeront des nuits blanches si leurs décisions s’avèrent dangereuses pour l’avenir de l’Europe !
“si leurs décisions”… si? vraiment? Vous n’en avez pas encore assez vu?
Mosava : tout comme vous, je trouve que la coupe est pleine, mais je crois quand même que le peuple européen n’est pas encore prêt pour manifester en masse “dans la rue par exemple” contre les barbares des temps modernes …. c’est difficile de trier le bon grain de l’ivraie ! Personnellement je trouve que la religion en France comme en Europe redevient trop présente et nous ramène petit à petit aux “guerres de religions” comme autrefois avec toutes les horreurs qui vont avec !
Félicitations Hélios d’Alexandrie, vous dites les choses avec franchise, et ce que vous affirmez est juste et vrai, je soutiens totalement tous les points de votre argumentation pertinente.
D’ailleurs, lorsqu’on parle du Pape, il y a l’intérêt des catholiques d’abord, mais cela inclus le visage de toute la chrétienté malgré tout! Les protestants qui ne reconnaissent pas son autorité avec juste raison subissent aussi les conséquences des propos de celui qui se dit “le chef de l”église”car ce terme est généraliste: toutes les églises sont englobées dans “l’église” à caractère universel et ils ont aussi le droit de critiquer comme quiconque d’ailleurs, même non croyant.Tous les chrétiens ont la même Bible, le même évangile , catholiques, protestants et toutes dénominations chrétiennes et ne lisent pas dans ses pages le même discours que celui du Pape qui est arrangé politiquement selon sa propre vision “européenne”. C’est là qu’on ne peut pas accepter qu’il impose au monde ce qui est sa vision personnelle comme une doctrine à laquelle chacun devrait se conformer!
“Altérer la culture” d’un peuple, c’est aller jusqu’à l’éradication de la culture et du peuple! L’un étant construit selon le socle de l’autre! En plus, la pensée unique destructrice socialement du judéo-christianisme en Europe a bien huilé ses armes: il est interdit de critiquer, on vous dit que tout ce vieil équipement moral “catho” est obsolète, dépassé, mort et que vous n’avez plus droit aux signes visibles de votre croyance, seuls les immigrés, les pauvres, les musulmans, ont droit d’exposer leurs signes religieux afin de ne pas rajouter à leur “souffrance, malgré la laïcité ambiante..!! et bla bla bla.. Encore un peu, et le Vatican s’inscrit dans cette exigence de la pensée unique non critiquable, exigence de l’union Européenne à propos de ses politiques migratoires, un vaste plan pervers à l’encontre des populations , enduit de mensonges et de non-dits!
Pour ce qui est de la générosité des français, que l’on cesse de les culpabiliser!
La France est un des pays européens les plus généreux, des plus accueillants, riche en associations de défense des droits des plus démunis , (que chaque pays balaye devant sa porte), et la France a un palmarès impressionnant quant au nombre de personnes bénévoles tous azimuts!
“Le pape aggrave le désordre” comme vous le dites, car son message est hors contexte du message biblique. L’accueil de l’autre n’est pas inconditionnel, si votre famille est en danger, quel est la morale de l’histoire? Ne pas protéger ses propres enfants, que l’on a vu naître pour favoriser sans contrôle des invasions humaines principalement d’hommes adultes qui viennent illégalement avec des visées criminelles, des intérêts vénaux, sexuels sous forme d’agressions des femmes et des jeunes filles etc.. Pourquoi auraient-ils tous les droits quand nous mêmes nous n’avons naturellement pas celui de ne pas respecter les lois de la morale , de la république et de la vie en société ?
Pourquoi s’obstiner avec hypocrisie à vouloir avoir raison quand les responsables savent pertinemment qu’ils sont débordés à cause de leur propre irresponsabilité arrogante et qu’ils font retomber le fardeau sur le dos et la “mauvaise conduite” non pas des illégaux mais des peuples européens eux-mêmes?
Quand on veut se séparer de son chien, on l’accuse de la rage!
Finalement: “Homo homini lupus”, l’homme est un loup pour l’homme, et là, je m’excuse vraiment pour ce pauvre loup qui n’a rien demandé et que je respecte infiniment.
@ bebaviv,
Merci pour votre appréciation et votre commentaire judicieux. Je crois qu’il est temps que les gens réalisent que les institutions de la société ont perdu le Nord. C’est comme si le système politique, l’État, les médias, les organismes de la société civile et les institutions religieuses avaient pris collectivement un virage vers l’inconnu. Pour ces institutions il était de la plus haute importance d’effectuer ce virage, l’objectif n’ayant pas été défini autrement que dans des termes vagues, le virage en est venu à se substituer à l’objectif.
Le pape veut que l’Europe soit inondée de migrants musulmans, c’est une idée fixe chez lui, mais dans quel but? Pour que l’Europe devienne musulmane? Pour détruire la civilisation en Europe? Pour forcer l’islam et le christianisme à s’entendre et à s’accepter? On n’en sait rien, tout ce qu’on sait est que le virage migratoire doit être pris, point final!
Vous me direz que l’objectif est connu mais tenu secret, peut-être bien mais lequel parmi ceux que j’ai mentionnés sert les intérêts des institutions? Lequel sera le meilleur garant de la paix?
Le sort de l’Europe est à présent entre les mains d’apprentis sorciers ignorants, arrogants et pervers. C’était prévisible, on ne jette pas par dessus bord son Histoire, sa culture, sa foi et ses valeurs sans conséquences.
Cher Hélios, ne pensez-vous pas que le but est très bien défini par le Plan Kalergi? Vous trouverez des noms très intéressants dans cette confrérie…
Bien à vous.
@ mosava,
Il faut distinguer entre la vision de Kalergi de 1925 et celle de 1939, laquelle se distingue de celle qui a présidé à la création du marché commun en Europe.
Mais il y a une constante chez lui, soit la vision d’une Europe unie à l’exemple des États Unis d’Amérique, débarrassée du nationalisme; une Europe qui deviendrait une superpuissance économique mais également militaire et qui assumerait un leadership mondial.
Il a préconisé le métissage des peuples européens, métissage interne avec un apport externe en particulier africain, dans le but de modifier le caractère des peuples européens, afin de les rendre plus facilement gouvernables, mais également pour en finir avec les identités nationales. Sa vision l’a amené à imaginer deux classes de gens, le peuple et les élites qui eux seraient de souche européenne pure et assumeraient le pouvoir dans tous les domaines. Vision éminemment raciste mais sur laquelle les bien-pensants choisissent de fermer les yeux. Il semble avoir renoncé plus tard à cette vision.
Kalergi n’a certes pas prévu et encore moins souhaité l’islamisation de l’Europe, bien qu’il ait probablement tiré des leçons de l’Histoire des conquêtes islamiques et de l’islamisation d’une grande partie de l’Asie et de l’Afrique. Au moment de sa mort en 1972, il y avait peu de musulmans en Europe. En fait Kalergi tenait à ce que l’Europe demeure chrétienne. Pour lui le christianisme est à la base même de l’identité européenne et de son rayonnement.
Comme tout visionnaire ou ingénieur social Kalergi a donné l’impulsion nécessaire à la construction d’une Europe unie, mais son plan initial est resté largement lettre morte. Les européistes se réclament de lui, mais c’est toute une autre Europe qu’ils ont mis en place.
Vous trouverez plus bas les éléments essentiels d’une conférence qu’il a donnée en 1939.
Conférence de 1939 : idée d’un patriotisme européen
Idées contenues dans cette conférence :
Préserver la paix, éviter la guerre
Face à la guerre en cours, reconstruire, après la guerre, une Europe unie, une Europe égale où les peuples et les races seraient égaux et non humiliés comme dans le Traité de Versailles.
Pour atteindre cette unité : Mettre fin à la souveraineté illimitée des États (éviter cette anarchie européenne à 30 États). Se calquer sur le modèle des États-Unis d’Amérique, de l’URSS. Dans d’autres textes, il parle de livrer concurrence aux empires panbritanique, panaméricain, panrusse et panmongol.
Une Europe qui ne soit pas uniquement basée sur une coopération économique et une unité monétaire.
Une Europe possédant une force armée commune dont le socle premier serait l’aviation.
Une fédération européenne qui remplacerait la Société des Nations.
Une Europe qui serait à la tête de l’humanité.
Dans une Europe où la science et les techniques réduisent les instances entre les peuples et les hommes, avancer vers une union pan-européenne avec une base d’égalité nationale, de respect de la liberté humaine. Rejet des modèles de domination du matérialisme du XIXe siècle (capitalisme à outrance), de la domination allemande (raciste et totalitaire) ou bolchevique (communiste et dictatoriale).
Modèle par excellence, la Suisse qui respecte : a) les droits de l’homme, b) les libertés individuelles, c) l’égalité entre les grands et les petits États et l’intégrité des minorités ethniques et religieuses. Un État qui est axé sur la solidarité en politique étrangère, militaire, monétaire et économique. Le tout en garantissant l’indépendance et l’intégrité de tous les États fédérés. Cette idée de modèle suisse se retrouve dans d’autres écrits de Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi. Pour Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi, la Suisse propose un modèle partant d’un subsidiarité qui part du bas et va vers le haut. Les Suisses peuvent aussi élire et voter (comme les initiatives). Prendre exemple sur le modèle de la double majorité dans les votations suisses5.
Développement d’une mystique européenne : « De même que dans tout être vivant le corps est façonné par l’âme, de même le corps de l’Europe ne naîtra que sous l’impulsion d’un esprit européen » (p. 19). Ces racines mystiques sont à chercher dans : a) la culture classique européenne, b) la foi chrétienne, c) la conception de l’honneur des chevaliers médiévaux5.
L’Europe est une Europe chrétienne : tendance sociale et humanitaire chrétienne. Foi chrétienne.
C’est une Europe portée par un esprit héroïque et chevaleresque.
Assurer la paix, mais aussi la renaissance de l’Europe afin qu’elle reprenne son rôle à la tête de la planète.
Il termine sa conférence par une exhortation à la jeunesse.
@Hélios
Je pense qu’il y a aussi maintenant dans l’Eglise un comportement qu’on trouve abondamment dans le monde laïc (et même et surtout dans le monde athée), c’est le comportement qui s’appuie sur le proverbe “Après moi le déluge”. C’est à dire que je crois que les évêques comme les cardinaux ne voient plus leur mission que sur le court terme, celui qui laisse après leur mort la responsabilité aux générations suivantes de se démm… brouiller avec les problèmes qui auront été créé de leur vivant.
Ce n’est probablement pas la “raison” majeure de ce qu’on observe aujourd’hui, car je pense qu’on assiste surtout à une infiltration de la pensée socialiste (et de la franc-maçonnerie) dans l’Eglise, mais le comportement de l’être sur le plan spirituel comme social prend lui, de plus cette direction vers la déresponsabilisation personnelle, le “Après moi le déluge”.
@ AlbertGam,
Ce que vous reprochez à l’Église et au monde laïc est largement dû à l’ignorance de l’Histoire. La sensibilité historique est très peu développée chez nos contemporains. Occulter Hier nous amène forcément à ne pas penser à Demain.
Le sentiment de continuité historique est perdu, à cause de cela nous nous percevons comme uniques, puisqu’il est quasiment impossible de se référer au passé et se projeter dans l’avenir.
C’est aussi à cause de cela que les couples font peu d’enfants.
Ce n’est pas à l’Eglise que j’ai fait ce reproche… c’est aux hommes qui en sont aujourd’hui les dépositaires.
J’adhère entièrement à votre message, Bebaviv.
“Tous les chrétiens ont la même Bible, le même évangile , catholiques, protestants et toutes dénominations chrétiennes et ne lisent pas dans ses pages le même discours que celui du Pape qui est arrangé politiquement selon sa propre vision « européenne ». C’est là qu’on ne peut pas accepter qu’il impose au monde ce qui est sa vision personnelle comme une doctrine à laquelle chacun devrait se conformer!”
Dans le bouddhisme nous avons le même problème avec le Dalai-Lama qui aujourd’hui a un discours d’une profonde naïveté et totalement différent de celui qu’il avait eu pendant les 70 premières années de sa vie (né en juillet 1985 il a aujourd’hui 82 ans). Tout comme dans le christianisme (qui est une religion) il y a dans le bouddhisme de nombreux courants (et dont certains sont religieux, d’autres comme le mien qui est le ch’an (l’ancêtre chinois du zen japonais) sont laïcs c’est à dire n’incluant pas de notion de dieu et permettant incidemment d’avoir une religion occidentale en plus du bouddhisme). Or le Dalai-Lama, même si souvent les autres courants bouddhistes adhèrent à ses idées, n’est que l’autorité d’UN courant bouddhiste et non pas de tout le bouddhisme. Et dans l’affaire de la lutte contre les invasions musulmanes la plupart des courants bouddhistes ont une idée bien plus pragmatique et bien plus réaliste que la sienne. Ce qui explique que la Birmanie chasse les musulmans, ce qui explique que l’Islam n’a jamais réussi à se propager en Chine ni au Vietnam (la situation la plus extrême étant le Japon où la quasi-totalité de la population est exclusivement japonaise il n’y a pratiquement pas d’immigration au Japon, même d’occidentaux), et pratique un syncrétisme bouddhiste/shintô (le shintô n’est pas une religion mais une vénération de la nature représentée par des “esprits” qui symbolisent mentalement tout ce qu’elle contient et permet de conserver une relation très étroite en l’homme et la nature) et avec quelques japonais pratiquant le christianisme en plus du bouddhisme et du Shintô… et où il n’existe pas du tout d’Islam.
Dans tous ces courants du bouddhisme asiatique, le Dalai-Lama est reconnu pour sa grande sagesse sur le plan philosophique mais n’est pas du tout suivi sur le plan de sa naïveté politique qui est devenue au fil des dernières années très proche de celle du pape François. En fait seul l’Occident tente d’imposer aux occidentaux l’idée que le Dalai-Lama est le chef spirituel de tous les bouddhistes, ce qui est totalement faux, car il n’est le chef spirituel que du principal courant du bouddhisme tibétain, le Gelugpa (~pa signifiant “école, courant”), qui représente la majorité des tibétains… mais une infime minorité numéraire parmi les deux milliards de bouddhistes du continent asiatique.
“numérique”, pardon.
vous idéalisez les tenants du message biblique.
prenez connaissance des déclarations du Conseil œcuménique des Eglises qui représente une quantité d’Eglises protestantes et qui tient un discours immigrationniste, et dont les positions sont encore plus islamophiles que d’autres.
Quant aux patriarches orthodoxes, on n’entend pas de leur part les mêmes réserves
sur la migration islamique que celles émises par certains évêques hongrois, tchèques et polonais.
Ah… si toutes les Eglises avaient un homme comme le père Boulad à leur tête…!
Les limites du devoir d’hospitalité:
https://www.youtube.com/watch?v=atPttuTnyMo (16 minutes)
Les Coptes d’Egypte… une Eglise de martyrs:
https://www.youtube.com/watch?v=Z2NlmBxXaQc (10 minutes)
Toutes ses plus belles homélies (page mise à jour chaque semaine, généralement le lundi):
https://www.youtube.com/user/HenriBouladOnline/videos
Les patriarches orthodoxes s’en tiennent à la politique officielle du pays où ils résident. On a rarement vu un patriarche orthodoxe se dresser contre le chef d’État. Le cas de Chenouda le patriarche copte orthodoxe d’Égypte qui a tenu tête à Sadate, est l’exception qui confirme la règle. Ceci dit il y a deux ans environ, le patriarche orthodoxe de Russie, suite à des attentats islamiques meurtriers, a déclaré la guerre sainte contre les terroristes islamiques, mais il l’a sans doute fait avec l’accord de Poutine. Sa déclaration a d’ailleurs suscité l’émoi en Occident.
Élément culturel important: l’Église orthodoxe se veut patriotique, pour elle l’universalisme chrétien n’exclut pas, bien au contraire, la sauvegarde de la patrie.
Bonsoir Hélios
Remarquable votre réponse à Madame Khouzam Gendron, à laquelle j’adhère totalement.
“… mais je me questionne sur les raisons qui font que ces personnes se taisent face aux prises de position du pape dans le champ de l’immigration.”
J’ai peut-être la réponse, mais ce n’est que mon humble avis.
J’ai fait toutes mes études dans des instituts catholiques, ce que je ne regrette absolument pas. Dès l’école primaire, on nous inculque le dogme de l’infaillibilité du Pape et celui de sa sainteté. Dès lors tout bon catholique ne peut qu’approuver tous les discours du “Saint Père.” sans devoir se poser la moindre question. Mais, ce n’est pas le cas de tout le monde et certains , dont je faisais partie, s’interrogeaient , posaient des questions, sans recevoir de réponse satisfaisante.
Même si ce dogme de l’infaillibilité ne s’applique pas aux décisions ordinaires du Pape en matière de discipline, de morale ou de gestion des affaires courantes, les catholiques ont tendance à le généraliser.
Adolescente, j’ai eu des doutes quant au fondement de ce dogme et à l’égard de la “sainteté” du Pape, qui pour moi est et demeure un être humain, avec ses qualités et ses défauts, un chef religieux, certes important, mais néanmoins un être humain.
Quant à croire que c’est l’Esprit Saint qui guide les cardinaux lors de l’élection d’un Pape, j’ai du mal, car si tel était le cas, l’Esprit Saint se serait trompé de nombreuses fois au cours de l’histoire pontificale, vu l’attitude très peu conforme de plusieurs papes à l’enseignement et à la vie du Christ sur terre, dont ils sont supposés être les Serviteurs.
Comme je l’avais déjà écrit sur Dreuz, l’élection de Bergoglio, le candidat préféré du “Mafia Club » est plus l’œuvre des parrains « mafiosi » que celle du Saint Esprit.
Le Cardinal émérite belge Godfried Danneels avait admis, à l’occasion de la sortie de sa Biographie, être membre du «Mafia Club » réformiste de Saint Gall, opposé à Benoît XVI.
Lors de la présentation publique en 2015, à la basilique de Koekelberg, de sa biographie écrite par Karim Schelkens et Jürgen Mettepenningen, le cardinal belge Godfried Danneels avait affirmé, le rire aux lèvres, avoir pris part pendant plusieurs années à des réunions d’un groupe de cardinaux opposés à la ligne du cardinal Ratzinger puis du pape Benoît XVI, appelé « groupe de Saint-Gall » et surnommé « la mafia » par ses membres.
Le rôle décisif de l’influent prélat belge à travers un « travail » de longue haleine de sape du Pontificat de Benoît XVI y apparaît clairement.
« L’élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans » écrivit Schelkens.
Ce n’est ni l’insulter, ni le mépriser que de dire la vérité sur son attitude et ses discours parfois dépassant les limites de sa fonction.
Amicalement,
Rosaly
Merci Rosaly pour cet éclairage important sur l’arrière plan historique qui a précédé l’élection de Bergoglio. Sans avoir nécessairement recours à la théorie du complot on comprend qu’au sein de l’Église il se trame des intrigues dans les coulisses.
Le pontificat de Benoît XVI a été fortement secoué par trois événements, le discours de Ratisbonne, l’affaire des prêtres et religieux pédophiles et la trahison du secrétaire et homme de confiance de Benoît XVI. Dans les trois cas les médias ont joué un rôle central. Reste à savoir si la “mafia” dont vous parlez a quelque chose à voir dans les deux derniers événements.
Il est évident que le pape actuel n’agirait pas de cette façon s’il n’avait pas l’appui d’une tranche importante de la hiérarchie ecclésiastique, c’est dire que l’Église catholique est profondément divisée, car l’autre tranche, traditionaliste en principe, est allée jusqu’à émettre des doutes sur “l’orthodoxie” de Bergoglio et forcément de ses collaborateurs.
Le message du pape sur l’immigration pourrait être la goutte qui fera déborder le vase, je ne sais s’il faut le souhaiter ou non, chose certaine si les catholiques ne réagissent pas et ne prennent pas les choses en main, un schisme au sein de l’Église risque de se produire.
Quand on veut faire la morale aux peuples il faut déjà regarder la moralité de ses propres collaborateurs ….. et ce n’est pas toujours TRES propre donc, pour moi le pape n’est qu’un homme parmi tous les autres hommes, ni plus ni moins. Cet homme a été élu mais il ne représente pas tout le monde …. Exemple : moi je suis baptisée j’ai fait 4 ans de catéchisme je ne fais pas de mal à mon prochain mais je ne crois plus a la belle histoire que les prêtres m’ont inculquée …. car j’ai vu que certains religieux ne se gênaient pas pour engrosser des gamines de 13 ans !! La bonne parole est pour le peuple mais pas pour eux, comme les politiciens d’ailleurs !
Monsieur Hélios,
Je viens de prendre connaissance de votre article. Je vous en remercie.
Je compte bien y répondre mais si vous permettez je me laisse un temps de réflexion et de recherche ( profession oblige) afin de ne pas dire n’importe quoi ,mais d’aller plutôt à la source pour affirmer des choses en connaissance de cause.
Au plaisir
“Quand vous dites que nulle part le pape n’a « encouragé les migrations. Il en est même hostile dans la mesure où le premier droit d’un migrant, dit l’Église est de vivre chez lui. » Vous faites abstraction de sa politique ouvertement immigrationiste.”
Je viens de lire son commentaire : soit elle ne comprend pas ce qu’elle lit, soit elle ne lit pas et donne son avis, soit c’est de la malhonnêteté. Justement, François s’affranchit de l’enseignement de l’Eglise catholique sur nombre de sujets dont celui-ci. Oui, l’émigration est vue comme à éviter (cf. déjà Rerum novarum de Léon XIII, 1891 : ” Un troisième avantage sera l’arrêt dans le mouvement d’émigration. Personne, en effet, ne consentirait à échanger contre une région étrangère sa patrie et sa terre natale, s’il y trouvait les moyens de mener une vie plus tolérable.”
http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html ), l’Eglise romaine le dit, mais ce n’est pas parce qu’elle le dit que François s’inscrit dans cette ligne. Au contraire.
Bref, prendre prétexte que la Doctrine sociale de l’Eglise catholique n’est pas favorable à l’immigration pour oser dire que cela prouve que François ne l’est pas, alors que justement il ne cesse de critiquer ceux qui s’en tiennent à cette morale, c’est vraiment abusé.
Tout le reste est du même acabit…
J’aimais Benoît XVI, bien que je ne sois pas catholique, je l’ai beaucoup défendu. D’emblée, je ne me suis pas senti à l’aise avec François : non seulement, il n’a de loin pas le niveau intellectuel de son prédécesseur, mais en plus son humilité sent la mise en scène. Benoît XVI était humble, cela se sentait, il n’avait pas besoin de simuler ; François joue à l’humble, il est même allé jusqu’à faire élimer son vêtement pour faire pauvre… La grande timidité de Benoît XVI a été prise pour de l’arrogance, surtout dans un siècle où compte le paraître, le besoin de donner son avis sur tout sans rien savoir du tout ; la volubilité de François, son apparente simplicité laisse croire aux naïfs qu’il est ouvert, proche. Alors que ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont humiliés, même publiquement : que j’avais haï ses reproches aux cardinaux opposés à ses dérives dans ses vœux de Nouvel An, montrés avec délectation dans les médias. Mgr Burke a payé cher sa fidélité à la doctrine catholique, le ménage est en train d’être fait avec le remplacement par des bergogliocompatibles un peu partout. Je considère François, le prétendu humble comme un petit dictateur alors que les médias et ceux qui répètent ce qu’ils entendent d’eux considèrent Benoît XVI comme tel. Mais je suis l’actualité catholique et je ne me fie pas aux apparences…
J’espère qu’un Mgr Burke ou Mgr Sarah lui succédera.
Tout à fait d’accord avec vous sur l’analyse que vous faites des deux papes…l’un véritablement humble et l’autre qui met en scène….N’oublions pas sa formation jésuite ! Bien que catholique pratiquante et engagée dans la pastorale du baptême et des funérailles,je ne suis pas ”papophile ”Sa politique migratoire est catastrophique et cela m’étonnerait beaucoup qu’il ne connaisse rien des dangers que représente l’Islam,une soit disant religion mais qui n’est qu’un totalitarisme de plus.Cest une régression totale dans tous les domaines et je n’en veux pas pour mes enfants et petits-enfants.Un ami jésuite me disait que la seule chose importante et qui ne changerait jamais,c’est le Nouveau Testament….l’Eglise est faite d’hommes ”faillibles ”,y compris le Pape
Il me semble avoir lu il y a trente ou quarante ans un petit bouquin en collection J’ai Lu (une couverture rouge sombre) présentant de supposées “Prophéties du pape Jean XXIII” (j’écris “supposées” parce que j’ignore totalement si elles sont authentiques ou pas) dans lesquels il évoquait un moment futur durant peut-être une décennie avec la présence de deux papes en même temps, avant l’arrivée du “dernier pape” nommé Pierre II Le Romain.
Je n’en sais pas plus. C’est un livre qui m’avait été prêté et que j’ai lu rapidement parce que j’y trouvais pas mal de foutaises dans les commentaires faits par l’auteur après chaque paragraphe successif de cette longue “prophétie” qui tenait à elle seule sur une bonne trentaine de pages une fois expurgée des commentaires.
Je n’en ai jamais entendu parler à nouveau ensuite…
Tout bon catholique, s’il souhaite rester cohérent avec sa foi doit se soumettre à trois sources d’autorité:
1) La Révélation de Dieu (La Bible)
2) La tradition de l’Eglise (tous les rituels enseignés par l’Eglise Catholique).https://fr.wikipedia.org/wiki/Tradition_(christianisme)
3) Le Magistère de l’Eglise (autorité exercée collégialement par les Évêques Cardinaux et le Pape).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Magist%C3%A8re_de_l%27%C3%89glise_catholique
Contester une seule de ces autorités expose le fidèle catholique à s’exclure de facto de l’Eglise catholique. Cela ne signifie pas, à mon sens, s’exclure de l’Eglise Universelle qui rassemble des chrétiens de diverses obédiences.
En ce qui concerne plus particulièrement le Pape, celui-ci est élu par un collège de Cardinaux qui le reconnaissent comme le Chef temporel de L’Eglise, successeur de Pierre, dont les décisions sont perçues par les fidèles catholiques comme ayant en quelque sorte force de loi.
Non seulement le Pape exerce une autorité spirituelle sur les fidèles catholiques mais il est aussi Chef de l’Etat du Vatican. Remarquez que, dans un cas comme dans l’autre, son élection ne correspond à aucune règle démocratique auxquelles nous sommes habitués. (le Pape n’est pas élu par le peuple de l’Eglise catholique).
Si un fidèle catholique conteste et la tradition et le magistère de l’Eglise et ne reconnait que l’autorité de la Parole de Dieu, il rentre dans la catégorie des protestants. (ce qui est mon cas). En théorie, chez les protestants, le Chef de l’Eglise c’est Christ même si, en pratique, les églises protestantes ont aussi constitué de “petits magistères” et des traditions calvinistes, luthériennes, évangéliques, pentecôtistes, baptistes etc … Avec parfois des rigidités encore plus grandes qu’au sein du catholicisme.
En définitive, je pense que la meilleure organisation d’églises est celle que nous propose le Nouveau Testament qui nous raconte l’histoire d’églises locales telles celle de Jérusalem, Corinthe, Thessalonique, Rome etc… Qui, toutes, fonctionnaient sous la forme de “mini démocraties” fondées sur des préceptes exclusivement bibliques (les pasteurs et conducteurs étaient choisis par les fidèles et aucune église n’avait d’autorité supérieure aux autres).
Ces quelques remarques n’ont aucune valeur normative et j’ai été volontairement très succins pour tenter de rendre cette modeste réflexion d’un vaste sujet accessible à tout-un-chacun. Que les théologiens émérites ne me dévorent pas tout cru. Merci!
J’approuve vos propos car c’est mon parcours. Baptisé adulte chez les cathos, 3 ans de théologie catholique, puis bascule chez les évangéliques, et finalement sorti de toute eglise denominationnelle pour rejoindre une petite eglise fondée exclusivement sur la Parole de Dieu, c’est à dire la Bible et le Seigneur.
Je peux dire que la façon dont vivait les premiers chrétiens est encore vécue sur terre mais que la corruption du mal s’est infiltrée presque partout dans les églises.
Le Seigneur revient bientôt et il n’y a quasiment plus de Foi sur terre et l’amour du prochain s’est bien tari.
Je parle du vrai amour, celui qui consiste à se sacrifier pour l’autre, à tout donner comme Dieu l’a fait en donnant son fils unique.
Repentez vous. Voilà le message qui devrait être entendu et appliquer par les chrétiens de tout bord. Mais aujourd’hui quand on tente d’eclairer son frère à la lumière de l’evangile, c’est la réaction et la haine dans le coeur qui surgit.
N’oublions pas que Dieu permet tout cela.
D’abord pour que les sectes fassent ressortir les personnes approuvées (1Cor11:19) et deuxièmement pour que les jugements de Dieu s’abattent sur ce monde qui célèbre le mal avec complaisance. Il y a trop d’impuretés, de mal, d’horreur, de guerre, de médisance, de haine que les hommes récoltent ce qu’ils ont semer.
Espérons qu’ils comprennent que c’est le mal qu’il commette qui amène tout cela. Le pape n’est qu’un instrument entre les mains du diable et donc de Dieu.
Sauvez vos vies mes frères et repentez vous en demandant à Dieu de mettre en lumière vos fautes contre lui.
à Rosaly
Votre témoignage m’a touchée et je me permets un petit commentaire.
Le 8 décembre 1854, l’Eglise catholique proclame le dogme de l’Immaculée Conception, discutée depuis des siècles et particulièrement honorée en France.
Le 25 mars 1858, la Dame révèle son nom à Bernadette : Que soy era immaculada councepciou, mots qu’elle ne comprend pas et répète tout au long du chemin.
En 1870, dogme de l’infaillibilité qui concerne seulement foi et morale, quand un point de doctrine est énoncé solennellement.
Au XIX e siècle, avec le rationalisme et le mépris du miraculeux, il n’est pas passé inaperçu que la Sainte Vierge confirme en personne un dogme proclamé par le Pape.
Cette infaillibilité se fonde entre autres sur les paroles du Christ promettant que l’Enfer ne prévaudrait pas contre l’Eglise.
Le Père Arbez dirait cela bien mieux que moi !
Je ne conteste pas ici le droit d’émettre des analyses et des critiques autour de la fonction du pape en tant qu’acteur public et international. Il faut le rappeler, il est une autorité morale évidente, mais pas incontestable, le pape n’est infaillible que dans le cas de formulations fondamentales de la foi, ce qui réduit considérablement cette occurrence.
Cependant, ce qui me dérange, ce ne sont pas les remises en question de ses positions, c’est le fait que ne soit mis sur la sellette QUE le chef de l’Eglise catholique. Dans ce débat (nécessaire) sur ce qui tourne autour de l’immigration, l’accueil des migrants dans les pays européens, les enjeux humains multiples, il faut examiner ce que disent ou ne disent pas les responsables des autres Eglises. leurs responsabilités sont aussi essentielles face aux défis qu’il faut affronter.
(Pour prendre un autre exemple, on a beaucoup dénoncé l’attitude de Pie XII lors de la 2de guerre mondiale, on a mis en cause la position de l’Eglise catholique allemande comme si elle était la clé du problème. Or l’Eglise catholique allemande était minoritaire et c’est l’Eglise protestante (instance chrétienne s’il en est) qui donnait le ton: les protestants allemands ont voté en masse dans les années 30 pour Hitler, les catholiques pour le Zentrum et non pas pour le parti nazi. Les amalgames déforment les réalités historiques).
Aujourd’hui, il faut aligner explicitement les positions (ou les silences) de TOUTES les autorités ecclésiales, face au défi de la migration et aux capacités d’accueil, et aux conséquences sociétales multiples à prendre en compte. Une concertation interchrétienne est indispensable pendant qu’il en est temps, afin d’offrir au public des pays concernés des éclairages éthiques et spirituels sérieux.
Comme pour les problèmes de pédophilie, le ciblage systématique de la seule Eglise catholique ne répond pas aux réalités du terrain – loin de là – et cela risque de faire diversion là où résident d’autres risques majeurs.
N’oubliez pas que c’est Luther d’abord qui a eu une position anti-juifs et dont l’église luthérienne d’Allemagne a hérité sauf ceux qui ont résisté comme le pasteur Dietrich Bonhoeffer qui a payé de sa vie cette opposition à la Shoah. Calvin n’a pas eu cette position antisémite bien au contraire.
@ AbbéArbez. Totalement d’accord avec vous sur le silence coupable des autorités des autres églises (protestantes et autres) sur les questions d’actualité qui nous préoccupent. Il faut dire qu’elle n’ont pas une personnalité comparable à celle du Pape à donner en pâture à la critique. Ceci dit, j’approuve entièrement aussi l’analyse
pertinente d’Hélios d’Alexandrie au sujet du Chef de l’Eglise catholique qui participe activement au programme de remplacement et métissage de nos populations et traditions ainsi que, à ma connaissance, la plupart des autorités d’églises protestantes officielles au silence assourdissant.
“Quelles limites doit-on fixer au droit d’asile eu égard à la sécurité des citoyens et à la capacité d’accueil ? Doit-on accepter comme une fatalité l’altération irréversible de la culture et de la civilisation européennes ?”
Que déjà de telles questions doivent être posées – qu’elles arrivent à exister, à surgir – démontre l’extrême gravité du problème.
En effet, pour quelle raison l’accueil des réfugiés – de vrais réfugiés – devrait-il susciter des craintes pareilles, parfaitement inattendues dans un tel contexte ? S’agit-il des réfugiés fuyant des violences dont ils seraient victimes ou bien s’agit-il plutôt des semeurs de violence dont sont victimes ceux qui leur offrent (naïvement) l’accueil, sans se douter de la vraie nature et des vrais motifs de leur arrivée ?
De tels comportements de la part des “réfugiés” sont-ils compatibles avec ce qu’on peut raisonnablement attendre de quelqu’un qui en principe devrait faire preuve d’humilité, de reconnaissance et de gratitude, surtout après être accueillis et pourvus en moyens de subsistance plus que généreux (par exemple les frais de l’abonnement iPhone représentent-ils une quelconque “première nécessité” ?). La seconde (deuxième ?) guerre mondiale avait engendré les mouvements massifs de réfugiés au sein de l’Europe et vers l’Amérique. Évidemment, ce qu’on voit suer les photos de l’époque, ce ne sont pas des cohortes à perte vue de jeunes mâles pétant de santé et bourrés de testostérone. Ceux-là avaient rejoint la résistance. Et le rêve de ces réfugiés était de pouvoir un jour rentrer chez eux (même pour une partie de ceux partis en Amérique).
Strictement rien à voir avec ce dont on est témoins, involontaires et impuissants, avec cette invasion insidieuse partant de l’Afrique du Nord qui a tout l’air d’une conquête soft arrogante, d’une “croissantade” en règle.
pour résumer ce trés interessant débat je vais citer un philosophe bien connu
Coluche
” Dans la vie y’a pas de grands y’a pas de petits. La bonne longueur pour les jambes c’est quand les pieds touchent par terre.”
explication: il n’y a pas de grands hommes et les hommes du commun mais uniquement ceux qui ont les pieds sur terre.
Ce ne doit pas être la cas de Macron.
Cher Helios d’Alexandrie j’adhère à 99 %. Reste un petit 1 %. Je vous cite : «les institutions de la société ont perdu le Nord ». Toute généralisation est une faute. Je connais des institutions de la société qui n’ont pas perdu le nord.
Internet fait partie de la société.
Mais je vous accorde que nous sommes en train de nous payer le Sud…
@ Hasbrouck,
Merci pour votre commentaire. Je rectifie: la majorité des institutions de la société a perdu le Nord.
À propos d’Internet vous n’êtes pas sans savoir qu’il est de plus en plus sous le coup de la censure.
@ Hélios d’Alexandrie. Pour compléter la réflexion: La majorité des institutions de la société a perdu le Nord et importé le Sud … La plupart sont à l’Ouest et oublient que le soleil se lève à l’Est. Elles ont complètement perdu la boule …
Etre chrétien n’est pas pour autant être stupide ! Le Pape prône une invasion musulmane au nom de la bien-pensance, car c’est aujourd’hui politiquement correct que d’emprunter le (mauvais) chemin d’une pseudo bonté (seulement) apparente… Il est stupéfiant de s’apercevoir que des dirigeants d’états (le Vatican est un état) aient une si mauvaise appréciation des dangers qui menacent le mode libre. Les dirigeants européens craignent une troisième guerre mondiale et font tout ce qui est en leur pouvoir pour la repousser en faisant préventivement allégeance à l’envahisseur. Mais leur couardise de les épargnera pas pour autant. Ils se suicident et nous entrainant avec eux dans une incroyable descente aux enfers programmée… Permettez-moi d’être en profond désaccord avec ce Pape.
francois n’est pas le pape, mais l’évêque de Rome comme il le dit lui-même, la démission de Benoît 16 est caduque pour 2 raisons: il a démissionné sous la contrainte ce qui l’invalide, il a volontairement fait une erreur de latin dans le texte de celle-ci, ce qui la rend nulle. Cet homme ne représente ni l’église ni le Christ. C’est un imposteur. Les vrais Chrétiens (la poignée qui reste) le savent bien.
@ Stef. Précisez votre pensée. Cet homme (le Pape) représente incontestablement l’Institution catholique. Mais il ne représente pas l’Eglise qui, elle, est un corps constitué de l’ensemble des chrétiens avec, à sa tête Christ.(cf. 1 Corinthiens 12:12 et suivants et aussi Ephésiens 5: 21 à 23). En tant qu’Evêque de Rome dirigeant l’Institution catholique il n’est pas un imposteur mais s’il prétend être le Chef de l’Eglise oui. Le Christ lui même a déclaré: …”je bâtirai mon Eglise” …. L’Eglise appartient à Christ, c’est lui qui la construit et elle n’est constituée ni de bâtiments ni d’Institutions mais d’hommes et de femmes. On entretient très souvent et très subtilement une confusion sur ce sujet essentiel. Sommes nous d’accord?
Monsieur Hélios,
Concernant votre article en réponse à ma lettre, j’aimerais partager avec vous les éléments suivants :
Je n’ai pas voulu me baser sur des articles écrits par certains journalistes qui ne pensent qu’à faire du sensationalisme, qui prennent des phrases dites par le Pape hors date, hors contexte et qui font un amalgame de ses énoncés pour lui faire un procès d’intention et le prendre en défaut comme à l’époque où les scribes et les pharisiens mettaient le Christ à l’épreuve. Donc, par prudence, je suis allée à la source et j’ai consulté des documents du Vatican pour m’assurer de ce que le Pape a vraiment dit sur l’immigration (voir les sites ci-dessous cités en référence).
Quand je lis ses textes avec les yeux de la Foi, je ne vois rien qui n’aille à l’encontre de la Foi chrétienne. Je conviens qu’il est très difficile de nos jours de vivre les exigences des Évangiles.
Nulle part, le Pape n’a mentionné qu’il favorisait l’immigration des musulmans au détriment de celle des autres. Quand il parle de migration, Il vise de façon générale toutes les personnes dans le besoin, les malades et les exclus, les personnes marginalisées et les victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, les détenus, les chômeurs et les victimes de toute forme d’esclavage et de torture.
De plus, il a bien mentionné que dans le pays de départ il faudrait créer un système d’immigration légale pour la prévention « contre les pratiques de recrutement illégal » par des filières. Voir : Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants, Instruction Erga migrantes caritas Christi, n. 6.
Dans son Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2017 (15 janvier 2017), il mentionne qu’il est absolument nécessaire, d’affronter dans les pays d’origine les causes qui provoquent les migrations. Cela exige, en premier lieu, l’engagement de la communauté internationale tout entière à enrayer les conflits et les violences qui contraignent les personnes à la fuite.
Je vous saurai donc gré de m’indiquer dans quel document le Pape a préconisé l’ouverture des frontières, non seulement aux réfugiés et aux immigrants légaux, mais également à tous les migrants clandestins.
À vrai dire, je ne comprends pas pourquoi on prend un malin plaisir à s’en prendre au Pape pour lui mettre tout le blâme sur les épaules.
En tant que Pape, il a le Droit et le Devoir d’exprimer sa vision sur le sujet. À chacun de nous de suivre ce qu’il dit ou non selon notre conscience et nos valeurs. « Chaque pays est libre de faire les choix qu’il considère opportuns en la matière; je ne peux pas juger s’il fait ce choix pour une raison ou pour une autre, parce que je ne connais pas la politique intérieure » (Conférence de presse du Saint-Père au cours du vol de retour de l’Égypte, Samedi 29 avril 2017).
Quand il émet des opinions, Il faut les interpréter de façon littérale comme des valeurs en soi. Quand il dit : défendre la paix, défendre l’harmonie des peuples, défendre l’égalité des citoyens, quelle que soit la religion qu’ils professent, Il parle de valeurs et que chacun voit et juge si tel ou tel gouvernement ou État promeut ces valeurs ou pas.
Mais je reconnais qu’« il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. » (Albert Einstein)
Sincèrement, je ne crois pas que tous les États en Europe qui ont procédé aux migrations massives, impulsives et désordonnées sans planification ni contrôle, l’ont fait au nom des valeurs promues par le Pape ou pour ses beaux yeux. Ils l’ont fait plutôt pour des raisons démographiques, car aujourd’hui l’Europe connaît un grave problème de dénatalité. Ils le font aussi pour des raisons d’ordre politique, économique et qui sait peut-être encore pour des raisons pécuniaires non divulguées publiquement.
Pour ce qui est de votre façon globale de parler du Pape ou de vous adresser à lui, vous allez sûrement me comprendre si je reprends vos termes en les appliquant à votre personne. Ce commentaire fait abstraction de vos qualités personnelles, car vous en avez sûrement plusieurs, mais si je disais de vous ceci : Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour avoir ce journaliste surnommé Hélios, autosuffisant, désinvolte, méprisant, têtu? Vous sentiriez-vous insulté, méprisé ou pas du tout?
Si vous me dites non!, j’ajouterai « En plus, il est masochiste » et si vous ne rétorquez pas, je finirai sûrement par dire : C’est vraiment un Saint homme, en puissance!
Je constate qu’ayant une belle plume, il nous est facile de critiquer des faits et des événements. Mais si nous avions à rédiger des énoncés de principes pour une politique migratoire qui soit juste, équitable, englobante, sécurisante, intégrante, respectueuse des gens du pays et des immigrants, que proposerions-nous?
Sans vouloir vous lancer des fleurs, et connaissant vos capacités et votre expertise dans le domaine, vous serez sûrement apte à le faire. Je ne peux donc que vous en encouragez.
Toujours sans rancune
Monique Khouzam- Gendron
Références :
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/migration/documents/papa-francesco_20170815_world-migrants-day-2018.html
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/migration.index.html
Autres textes intéressants dans le débat :
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2013/may/documents/papa-francesco_20130524_migranti-itineranti.html
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/pont-messages/2014/documents/papa-francesco_20141206_video-messaggio-cristiani-mosul.html
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2017/documents/papa-francesco_20170503_udienza-generale.html
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2017/april/documents/papa-francesco_20170429_egitto-volo.html
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/november/documents/papa-francesco_20141130_turchia-conferenza-stampa.html
@ Madame Monique Khouzam Gendron,
J’ai lu attentivement votre réponse, et je constate que nous avons des lectures différentes du même document.
Le pape ne parle pas pour ne rien dire, les mots qu’il prononce ont du poids et elles reflètent sa pensée. Ces mots ont un impact certain, autrement on ne serait pas en train d’en débattre. Par conséquent le pape doit être tenu responsable des conséquences, bonnes ou mauvaises de ses prises de position.
Citations du “message du pape pour la journée mondial du migrant et du réfugié”:
1- “Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.”
Tout d’abord le pape commet une fraude intellectuelle quand il invoque Benoît XVI et son encyclique en appui à sa position. Dans l’article 47 de cette encyclique il est écrit ceci: “Dans les interventions en faveur du développement, le principe de la centralité de la personne humaine doit être préservé car elle est le sujet qui, le premier, doit prendre en charge la tâche du développement.” Il n’est pas question ici de migrants ni de sécurité nationale, mais de développement de projets industriels ou autres dans des pays sous-développés.
Ceci dit, cette centralité de la personne humaine s’applique bien évidemment sur toutes les personnes humaines, c’est à dire également sur les citoyens des pays qui accueillent les migrants et les réfugiés. Il y a ici deux éléments importants à prendre en considération: les droits des citoyens et la responsabilité des États. Le premier est le droit inaliénable des citoyens d’un pays démocratique de décider du type de société qu’ils veulent avoir. Le second est le devoir des gouvernements à respecter la volonté des citoyens et à veiller à leur sécurité, laquelle se confond forcément avec la sécurité nationale. Or on constate que là où les citoyens ont pu s’exprimer sur le sujet de l’immigration, la majorité a refusé l’entrée des musulmans. C’est ainsi qu’en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie et en République tchèque les citoyens via les élections ou par référendum ont massivement repoussé l’immigration; les gouvernements de ces États sont allés dans le même sens que leurs citoyens. Mais ceux des pays d’Europe Occidentale n’ont pas eu la possibilité d’exercer ce droit démocratique étant donné qu’aucun référendum n’a été tenu sur le sujet et que les élections qui s’y sont déroulées n’avaient pas pour thème l’immigration. Cependant les sondages répétés révèlent un sentiment négatif généralisé à l’égard de l’islam et de l’immigration islamique. Dans ces pays les gouvernements n’ont pas tenu compte du sentiment des citoyens, ils ont largement favorisé l’immigration islamique avec les conséquences désastreuses que l’on sait.
En effet on constate dans les pays européens qui ont accueilli beaucoup de migrants comme l’Allemagne, l’Angleterre, la Suède, la France, la Belgique et l’Espagne, une augmentation exponentielle des attentats islamiques meurtriers, des meurtres, des viols, des agressions en bandes, du commerce des stupéfiants, de l’émergence et de la multiplication de zones de non-droit etc. Il s’agit de toute évidence d’atteintes graves à la sécurité personnelle des citoyens et par le fait même à la sécurité nationale. À l’opposé les pays d’Europe de l’Est où il y a très peu d’immigrants, on n’enregistre pas d’augmentation de l’insécurité, d’ailleurs aucun attentat islamique n’a été perpétré dans ces pays.
Le pape est parfaitement au courant de ces réalités, il sait que les immigrants sont presque tous musulmans et il sait qu’ils constituent un danger pour les citoyens des pays européens, et le sachant il juge quand même que la sécurité personnelle des migrants est prioritaire à la sécurité nationale des pays européens!
Le pape aurait pu se montrer sensible et équitable, c’est à dire reconnaître honnêtement la gravité du problème que posent les migrants musulmans pour la sécurité, et en même temps exhorter les pays européens à faire leur possible pour accueillir des migrants mais sans mettre en danger les citoyens de leur pays. Mais il ne l’a pas fait parce qu’il ne veut pas qu’il y ait des limites à l’immigration. C’est clair et net, ne pas l’admettre c’est se fermer volontairement les yeux.
(la suite au prochain envoi)
(suite du premier envoi)
2- Le deuxième verbe, protéger, se décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire (Cf. Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, 62) …C’est pourquoi, je souhaite que, dans le respect de leur dignité, leur soient accordés la liberté de mouvement dans le pays d’accueil, la possibilité de travailler et l’accès aux moyens de télécommunication. … un accès équitable à la justice, la possibilité d’ouvrir des comptes bancaires personnels et la garantie d’une subsistance minimum vitale. Dans le respect du droit universel à une nationalité, celle-ci doit être reconnue et opportunément assurée à tous les enfants à la naissance. L’apatridie dans laquelle se trouvent parfois des migrants et des réfugiés peut être facilement évitée à travers « une législation sur la citoyenneté conforme aux principes fondamentaux du droit international » (Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants et Conseil Pontifical Cor Unum, Accueillir le Christ dans les réfugiés et dans les personnes déracinées de force, 2013, n. 70). Le status migratoire ne devrait pas limiter l’accès à l’assistance sanitaire nationale et aux systèmes de pension, ni le transfert de leurs contributions en cas de rapatriement.
Le pape commet une autre fraude intellectuelle en invoquant Benoît XVI et son encyclique où il n’est pas question de ” défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire” mais d’une politique de coopération internationale pour gérer le phénomène des migrations “…qui impressionne en raison du nombre de personnes qu’il concerne, des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale.” “…elle ( la politique de coopération internationale) doit s’accompagner de normes internationales adéquates, capables d’harmoniser les divers ordres législatifs, dans le but de sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés.”
Nulle part le pape François dans son message ne parle de problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il (le phénomène migratoire) soulève, ni des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales, ni de sauvegarder les exigences et les droits des sociétés où arrivent les immigrés, rien de tout cela, il n’en a que pour ces derniers indépendamment de leur statut migratoire. Pour eux les sociétés d’accueil ont des obligations et uniquement des obligations, les immigrés, eux n’en ont aucune envers les peuples qui les reçoivent.
Et ces obligations prennent l’aspect d’un “bar ouvert”, comme dirait l’autre: “rien n’est trop beau pour la classe ouvrière”. Il faut leur accorder la liberté de mouvement, pour qu’il se déplacent là où ils veulent, comme ils veulent et aussi souvent qu’ils veulent dans l’espace Schengen, à Molenbeek, à Seine St-Denis, à Birmingham, à Marseille, à Francfort ou en Cologne… Et partout où ils choisiront d’aller la société d’accueil devra leur offrir la possibilité de travailler et l’accès aux moyens de télécommunication. Pour une fois le pape est réaliste, il parle de possibilité de travailler et pas d’emploi garanti, peut-être parce qu’il est au courant que 95% des immigrés ne sont pas employables, étant donné qu’ils ne maitrisent pas la langue du pays, qu’ils ne possèdent aucune qualification, mais aussi parce que plusieurs d’entre eux n’ont pas immigré pour se trouver un emploi mais pour vivre aux crochets des sociétés d’accueil. L’accès aux moyens de télécommunication veut dire sur le plan pratique leur fournir à chacun un téléphone portable et leur payer les frais d’utilisation pour qu’ils surfent à l’aise sur les sites jihadistes où ils seront renseignés sur tous les moyens de pratiquer le jihad au pays des kouffars.
Il faut leur accorder un accès équitable à la justice, bien entendu le pape François s’attend à ce que les immigrés fassent du trouble, mais ce n’est pas là une raison pour les refuser ou les extrader sans autre forme de procès. Leurs droits doivent être protégés en cas de déclaration frauduleuse sur leur âge, leur pays d’origine, leur statut de réfugié, en cas de liens avec une organisation terroriste, en cas d’infractions ou de crimes, vols, trafic de drogue, agressions sexuelles, violence conjugale, tentatives de meurtre etc. Donc en pratique il faut faire une enquête criminelle, nommer un procureur à la poursuite, un avocat d’office payé par l’État, nommer un juge etc. Tout cela coûte très cher mais ce sera à la charge de la société d’accueil et tant pis si les services juridiques s’en trouvent encombrés ou même débordés et que cela pénalise les justiciables autochtones.
Il faut leur accorder la possibilité d’ouvrir des comptes bancaires personnels. S’ils travaillent et gagnent leur vie honnêtement cela ne pose aucun problème et nul besoin d’en parler. Mais s’ils ne gagnent pas leur vie honnêtement en s’adonnant à des activités illégales, l’ouverture d’un ou plusieurs comptes bancaires leur permet de blanchir facilement l’argent.
et la garantie d’une subsistance minimum vitale. Bien entendu on ne les laissera pas mourir de faim ni manquer de soins médicaux mais ce n’est pas le pape François qui paiera la note. On est toujours plus généreux avec l’argent des autres et surtout on n’est pas obligé d’obtenir leur accord.
Mon commentaire: le pape François est un socialiste bon teint bon genre, il parle comme si l’argent poussait dans les arbres. En fait il sait que l’argent vient des poches des citoyens, et à lire son message et à réfléchir sur ce qu’il dit on réalise qu’il se fout royalement des sociétés d’accueil. Nulle part il ne parle de l’obligation pour les immigrés d’apprendre la langue du pays, ni d’acquérir les habiletés requises pour se trouver un travail, ni l’obligation de garder la paix, ni même de ne pas commettre de crimes. L’immigré n’a aucune obligation, la société d’accueil a toutes les obligations.
(la suite au prochain envoi)
(suite du second envoi)
3- citation du message du pape: “il faut reconnaître à la dimension religieuse sa juste valeur, en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse. Beaucoup de migrants et de réfugiés ont des compétences qui doivent être adéquatement certifiées et valorisées. j’encourage à œuvrer afin que soit promue l’insertion socio-professionnelle des migrants et des réfugiés, garantissant à tous – y compris aux demandeurs d’asile – la possibilité de travailler, des parcours de formation linguistique et de citoyenneté active ainsi qu’une information appropriée dans leurs langues d’origine… Dans le cas des mineurs migrants l’intégrité de sa famille doit être toujours promue, en favorisant le regroupement familial – y compris des grands-parents, des frères et sœurs et des petits-enfants – sans jamais le soumettre à des capacités économiques. Une plus grande attention et un plus grand soutien doivent être portés aux migrants, aux demandeurs d’asile et aux réfugiés en situation de handicap.”
Le pape reconnaît que les migrants sont majoritairement musulmans mais il s’abstient de le dire franchement, alors il parle de dimension religieuse et de liberté de profession et de pratique religieuse, Bravo pour la langue de bois. En fait il prêche à des convertis c’est à dire à des sociétés où la liberté de religion est reconnue depuis des siècles. On a donc l’impression qu’il parle pour ne rien dire, mais en fait si on lit entre les lignes, il nous dit qu’il renonce à la réciprocité, il exige que les pays occidentaux accordent une liberté religieuse totale aux musulmans, sans exiger en échange que les pays islamiques accordent le même droit à leurs minorités religieuses. Les pays islamiques peuvent donc continuer à persécuter les chrétiens et interdire à leurs ressortissants musulmans de se convertir à d’autres religions, ils sont assurés qu’aucune remarque ni critique ne sortira de la bouche du pape. Encore une fois toutes les obligations sont imposées aux occidentaux et rien aux musulmans.
Le pape demande qu’on garantisse à tous (migrants légaux et illégaux, et demandeurs d’asile) plusieurs choses entre autres la possibilité de travailler On a vu plus haut que les migrants sont dans leur grande majorité non qualifiés et n’ont aucune connaissance de la langue du pays. Ceux qui sont entrés légalement et ont de véritables compétences dénichent d’habitude des emplois même si ce n’est pas spécifiquement dans leur domaine, ils le font en attendant mieux. Exiger que la société d’accueil donne du travail à un migrant illégal ou clandestin c’est en quelque sorte légaliser l’illégalité et consacrer le fait accompli. C’est aussi récompenser et encourager l’immigration illégale. On le voit bien le pape se moque effrontément des lois.
S’il demande aussi qu’on leur donne une formation linguistique et de citoyenneté c’est qu’il est convaincu qu’il suffit d’entrer sans autorisation dans un pays occidental pour avoir accès à la citoyenneté. Mais toute cette information doit être donnée dans la langue d’origine, rien de moins. Il y a donc lieu d’engager une foule d’interprètes et d’enseignants et d’agents de toutes sortes qui s’expriment dans les langues d’origines et rédigent des pamphlets et toutes sortes de documents dans ces langues, la tour de Babel quoi! Et qui paiera pour tout ça, monsieur le pape?
Mais le bouquet c’est le traitement dû aux mineurs. Le pape sait que des hommes adultes se présentent sans pièces d’identité ou pièces d’identité falsifiées et se font passer pour des mineurs. Comme ils sont très nombreux et que l’évaluation médicale de leur âge requiert des examens médicaux et des tests de toutes sortes et que cela prend beaucoup de temps, ils sont bien souvent admis comme mineurs et on ne peut plus les expulser. Le pape n’a pas de problèmes avec ça bien au contraire, non seulement doit-on les garder mais en plus amener leur famille y compris les grands-parents, les frères et sœurs et les petits-enfants – sans jamais soumettre le regroupement familial à des capacités économiques, Wow! Imaginez, un seul migrant illégal qui se fait passer pour un mineur peut réussir à amener vingt ou même trente personnes. Par conséquent chaque migrant constitue en lui-même un véritable cheval de Troie. Et comme de bien entendu cela se fera sans tenir compte des capacités économiques. Les largesses du pape forcent l’admiration!
(suite et fin au prochain envoi)
(suite et fin)
4- citation du message du pape: “L’intégration n’est pas « une assimilation, qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle. Le contact avec l’autre amène plutôt à en découvrir le ‘‘secret’’… Ce processus peut être accéléré à travers l’offre de citoyenneté dissociée des capacités économiques et linguistiques et l’offre de parcours de régularisation extraordinaire pour des migrants qui peuvent faire valoir une longue présence dans le pays. J’insiste encore sur la nécessité de favoriser, dans tous les cas, la culture de la rencontre, en multipliant les opportunités d’échange interculturel, en documentant et en diffusant les ‘‘bonnes pratiques’’ d’intégration et en développant des programmes visant à préparer les communautés locales aux processus d’intégration.”
Le cheval de Troie ne sera pas uniquement économique, il sera aussi et surtout culturel et bien entendu religieux, c’est à dire musulman, mais ça le pape, pudeur oblige ne le dit pas. Le pape ne veut rien savoir de l’assimilation, l’Occident est juste bon pour “accueillir” pas pour assimiler, sa culture n’a pas plus de valeur que la culture des migrants, elle lui a certes permis de réussir avec brio, mais celle du musulman même si elle l’a mené à la catastrophe, est au moins d’égale valeur. Les occidentaux doivent en découvrir le “secret”, mais comme la presque totalité des migrants ne connaissent rien de leur culture d’origine, le “secret” en question se résume aux éructations des imams salafistes et aux pensées nobles et éthérées concernant les juifs, les chrétiens, les bouddhistes, les homosexuels, les athées… et le droit inaliénable des musulmans à les exploiter, les asservir et même les tuer et s’approprier leurs biens et leurs femmes s’ils refusent de se convertir à l’islam.
Le pape nous dit aussi que si la citoyenneté est accordée rapidement aux migrants musulmans ce processus d’enrichissement culturel sera accéléré, autrement dit de théorique il deviendra pratique, comme par exemple à Molenbeek et à Seine St-Denis et dans toutes les zones de non-droit en Europe. Mais il va encore plus loin puisqu’il demande que soit diffusée partout les “bonnes pratiques d’intégration” et préparer “les communautés locales” au processus d’intégration. Par communautés locales le pape entend les peuples d’Europe, les plus de cinquante millions de Français, les quatre-vingt millions d’allemands, les quarante millions d’espagnols, les cinquante-cinq millions d’anglais, bref les trois cent cinquante millions d’européens à accepter l’enrichissement culturel islamique, en fait à accepter l’islamisation irréversible de l’espace public.
Après avoir offert l’aide de l’Église catholique pour réaliser ce beau projet le pape s’attend à ce que les responsables politiques et les organismes de la société civile le mettent en pratique. Son message s’adresse donc à eux comme il s’adresse aux catholiques, à ces derniers il réserve à son dernier paragraphe, l’argument massue qui les amènera à gober sans broncher la “capsule de cyanure”
“Confions à sa (la Vierge Marie) maternelle intercession les espérances de tous les migrants et réfugiés du monde et les aspirations des communautés qui les accueillent, afin que, selon le plus grand commandement de Dieu, nous apprenions tous à aimer l’autre, l’étranger, comme nous-mêmes.”
Pour bien comprendre cette conclusion il est nécessaire de la traduire en tenant compte de l’ensemble du message papal:
” Ayons confiance en notre crédulité et notre masochisme pour mener à bien les projets de conquête de l’islam et profitons de la résignation des européens à se laisser envahir, afin que selon les principes marxistes et multiculturalistes nous apprenions à nous effacer devant les envahisseurs pour expier d’être ce que nous sommes.”
Et pour finir pour que quelqu’un me dise les gentillesses que vous imaginez soit: “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour avoir ce journaliste surnommé Hélios, autosuffisant, désinvolte, méprisant, têtu? Vous sentiriez-vous insulté, méprisé ou pas du tout?” Je vous répondrais que si j’étais aussi calamiteux que ce pape je les accepterais de bon cœur!
Et j’ajouterais ceci, la décence, la politesse et la galanterie m’imposent de ne pas en dire plus.
@ Hélios. Cher Hélios, si j’ai bien compris, vous êtes catholique? Et, si tel est le cas, pourquoi restez-vous au sein de cette Institution? On peut parfaitement se revendiquer chrétien et prendre distance radicalement des Institutions qui ont usurpé le pouvoir dans l’Eglise (qu’elle soit catholique ou protestante). Le Chef de l’Eglise c’est Jésus-Christ. Il est la tête de celle-ci et nous en sommes les membres. L’Eglise se compose d’hommes et de femmes qui vouent leur vie à Christ et témoignent de sa réalité dans leur vie. Elle n’est pas constituée de briques, de richesses matérielles, et de dignitaires qui font de la politique. Bien cordialement,
@ gigobleu,
L’Église catholique n’est pas condamnée à demeurer un repaire du marxisme, et il ne faut pas abandonner toute la place au pape actuel et à ses partisans, qu’ils soient de bonne foi mais naïfs ou qu’ils soient de mauvaise foi comme lui.
Ceci dit je partage tout à fait votre opinion.
Amicalement
@ Hélios. Vous avez raison. Il vaut la peine de tenter de ramener les naïfs au bercail. Quand aux autres il rendrons compte de leurs actes au Juste Juge. Et vous faites un travail d’analyse remarquable et utile. Merci.
Le pape n’est pas l’Eglise, gigobleu. Il n’en est que le représentant temporel, pour une durée de quelques années qui ne sont que la durée d’un fétu de paille comparé à l’éternité.
On ne quitte pas une institution parce qu’elle a momentanément un représentant avec lequel on n’est (même légitimement) pas d’accord. Surtout quand il s’agit d’une institution qui porte un message (l’Evangile) qui va au-delà de la portée humaine et qui nous a transmis un sacrement à notre naissance ou plus tard.
L’Eglise (quelle qu’elle soit) est faite d’hommes, chacun avec un rôle, et n’oublions pas que ce sont des hommes, dont certains peuvent devenir déviants à un moment hasardeux de leur propre vie. Ne confondons pas le Message du Créateur et le rôle attribué à Pierre avec l’interprétation douteuse qu’en font certains de ces hommes, quand bien même il s’agirait d’un pape.
On ne quitte pas une Eglise comme on quitte un parti politique. Leurs buts ne sont ni de la même nature ni de la même durée ni du même monde.
Ce pape est déviant… mais l’Eglise, elle, en tant que message du Christ, ne l’est pas. Et après ce pape déviant, ou après un autre pape déviant, reviendra toujours un jour ou l’autre un pape qui sera à nouveau fidèle au Message. Sachons être patient, car tant que l’Eglise elle-même n’est pas détruite par la folie de trop nombreux hommes elle garde au fond d’elle-même le Message qu’elle porte. Alors en l’attente, ne perdons pas nous-même le rôle qui nous est attribué par le Sacrement, et gardons notre cap en attendant que l’institution élise un jour un nouveau successeur de Pierre qui en sera… à nouveau digne.
@ AlbertGam. Cher Albert, le pape n’est pas l’Eglise. Entièrement d’accord avec vous. Mais il n’est le représentant temporel que de l’Eglise catholique. La nuance est de taille. Je suis chrétien mais je ne suis ni catholique ni protestant et n’ai de comptes à rendre à aucune de ces deux Institutions humaines. Je reconnais la Bible comme seule Autorité en matière de foi et de vie pour le croyant. Vous me direz alors que je suis protestant. Faux. On attribue généralement cette caractéristique au protestantisme, c’est vrai, alors que des chrétiens fidèles uniquement aux Saintes Écritures existent depuis le début de l’histoire de l’Eglise. La Réforme ne représente qu’un retour aux sources sur ce point, tant l’Eglise catholique avait alors dévié. Et, depuis, les protestants ne se sont pas priés de dévier aussi par rapport à cette Parole …
L’Eglise est constituée d’hommes et de femmes qui ont reçus le baptême APRES avoir accepté consciemment la grâce du salut offert gratuitement par Jésus-Christ sur la croix. Jésus est le Chef de l’Eglise dont nous sommes membres et il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes: “Car il y a un seul Dieu, et un seul intermédiaire entre Dieu et l’humanité, l’homme Jésus-Christ qui s’est donné lui-même comme rançon pour la libération de tous” 1 Timothée 2: 5,6. (Oups, je risque encore quelques ennuis avec les muslims).
Voilà, c’est tout pour l’instant. Je me réserve encore quelques arguments “au cas ou …” suivant une de mes tactiques favorite consistant à ne pas utiliser toutes mes munitions en un coup. Bien amicalement,
“Mais il n’est le représentant temporel que de l’Eglise catholique. La nuance est de taille.”
Tout à fait d’accord. Je n’ai d’ailleurs jamais ajouté “Catholique” après le mot “Eglise” dans mon texte, car ce que j’ai écrit s’applique à toutes les Eglises (et même à toutes les religions (ou philosophies collectives assimilées) qui sont en dehors du Christianisme). Et mon dernier paragraphe “Ce pape est déviant… etc.” peut s’appliquer de la même façon à toute autre Eglise qui serait dans une situation similaire. Si j’ai cité l’exemple du Pape actuel dans mon dernier paragraphe c’est tout simplement parce qu’il est le sujet de cet article.
Par ailleurs je suis comme vous… je suis chrétien mais je ne suis pas catholique, comme beaucoup de bouddhistes ou de taoïstes qui éprouvent le même très vif intérêt pour l’enseignement christique (il y en a beaucoup plus dans ce cas que ne croient les européens).*
Mis à part dans quelques pays, le bouddhisme n’est pas une religion. C’est un mode de pensée (le taoïsme aussi d’ailleurs).
Revenons à nos… brebis:
L’important n’est pas la bureaucratie (même celle qui inscrit un nouveau baptisé dans les registres)… mais l’engagement que l’on prend pour mener une vie vertueuse tout au long de son existence, en suivant éventuellement un ou plusieurs modèles quand ils sont compatibles l’un avec l’autre.
Mais j’estime que lorsqu’on s’est engagé dans une voie religieuse (même à titre de laïc) dans une communauté il faut autant que possible ne pas renier cette voie religieuse ni cette communauté, surtout si ce reniement est en fait une réaction “politique” envers un représentant (mortel) d’une institution humaine, ce genre de “reniement politique” étant alors le résultat manifeste d’une erreur de jugement entre le matériel et le spirituel de la part de celui qui fait ce “reniement politique”. Un représentant d’une Eglise peut être déviant (comme le pape actuel), mais cela ne rend pas pour cela l’institution nécessairement déviante… les électeurs de cette institution (les cardinaux dans le cas de l’Eglise catholique) ont simplement fait une erreur (les motifs de cette erreur, c’est une autre histoire) voire commis délibérément une faute (dans le cas où un scrutin serait volontairement biaisé dans un but inavouable).
Etre chrétien ne signifie pas obligatoirement être catholique ou protestant ou copte ou maronite ou autre chose. Etre chrétien c’est trouver un intérêt pour son âme à suivre l’enseignement du Christ. Mais si on appartient déjà à une communauté (catholique, protestant…) ce n’est pas elle qui est responsable des erreurs commises par sa hiérarchie. C’est pour cela que j’invite les personnes baptisées à ne pas renoncer à leur baptême, car ce serait faire porter à l’Eglise, à la communauté, une responsabilité, une culpabilité, qu’elle n’a pas.
Je n’ai pas été baptisé mais j’adhère aux leçons et aux enseignements donnés par Jésus de son vivant et ceux relatés en temps que Christ par ses apôtres après sa mort. On peut tout à fait être chrétien sans être ni catholique ni d’aucune autre Eglise, l’important étant non pas le porteur du Message mais le Message lui-même. Je dirais que cela fait même partie de la “déontologie démocratique religieuse” si je peux me permettre cette expression. Comme vous voyez… on se rejoint tout à fait vous et moi.
L’important est le sens exprimé dans le texte.
Très amicalement !
* La littérature est d’ailleurs assez abondante sur ce sujet. Quelques exemples en français:
https://www.amazon.fr/s/ref=sr_nr_n_9?rh=n%3A301061%2Cn%3A301997%2Ck%3Achretien+bouddhiste&keywords=chretien+bouddhiste
PS : je précise bien évidemment que l’Islam n’est pas une religion. Donc n’appliquez pas à l’Islam ce que j’ai écrit ci-dessus. L’Islam est un projet politique totalitaire donnant une apparence de religion à ceux qui ne lisent pas ses textes et se contentent stupidement de prier la Fatiha (dont le but est l’appel à la destruction de toutes les religions) au prétexte qu’elle contient tout le Coran. La Fatiha étant un appel à détruire toutes les religions, l’Islam est donc clairement un projet politique “satanique” (dans tous les sens du terme).