Marlène Schiappa a annoncé sur RMC la pénalisation du harcèlement de rue. Pour Gilles-William Goldnadel, les velléités de la secrétaire d’Etat ne sont qu’une contrainte supplémentaire pour des parquets déjà débordés par les arrivées de migrants.
Le Figaro de samedi nous révèle combien cette migration invasive coûte de temps et d’argent à la justice française débordée. Je persiste et je signe sous le mot invasif qui écorche les lèvres pincées des vrais timides comme des faux gentils. Il suffit de regarder le nombre très majoritaire de Français qui perçoivent la migration illégale venue du sud comme un danger, pour que ce mot soit le seul qui convienne, sauf à renoncer aussi à la souveraineté de la langue française.
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Retour à la justice. Je ne suis pas le plus mal placé pour écrire que la pauvre est d’ores et déjà paralysée, qu’il s’agisse de sa jambe droite civile ou de sa gauche pénale. L’arrivée des migrants et la nécessité juridique et morale de trier le bon grain réfugié de l’ivraie économique, mobilise désormais sur un nouveau front des dizaines de magistrats qui perdront également cette guerre faute de temps et d’armes. Sans parler d’états d’âme.
Comme si ne suffisaient pas ces nouvelles dépenses, Monsieur Macron a fait don à la France de Marlène Schiappa.
Je ne veux le cacher, mais, sans familiarités, j’éprouve pour cette Marlène une fascination sans borne. Chaque fois qu’elle s’exprime, c’est pour sortir soit une énormité, soit une banalité. Mais jamais les deux à la fois.
Même dans la platitude, elle atteint le sommet: «Je m’adresse aux auteurs de ces violences. Ce que vous faites est lâche, méprisable. Et interdit par la République française» Voilà donc l’analyse juridique d’une acuité inégalée et d’un jugement moral implacable par laquelle elle commentait sur Twitter le 2 septembre le drame des violences faites aux femmes…
En passant, sa présence au gouvernement, donne une indication supplémentaire sur l’idéologie madrée de notre président aux convictions tant complexes qu’elles me rendraient perplexe…
Glissons vite sur la PMA pour femme seule ou couple lesbien, dont on ne saurait reprocher à notre Secrétaire d’État la maternité, ni d’avoir trop réfléchi aux problèmes psychologiques engendrés par l’absence de paternité. Le Comité d’éthique avait lui-même avoué ses inquiétudes sur le sujet, tout en cédant malgré tout à une pression sur laquelle je distingue davantage la marque de la mode idéologique que l’empreinte de la prudence éthique.
Il n’en demeure pas moins que décréter le droit à l’enfant pour un couple ou une personne ne souffrant d’aucune pathologie de stérilité, va féconder le droit à remboursement de sa fabrication par une sécurité sociale déjà impuissante, pour le plus grand profit des banquiers et courtiers spermatiques.
Mais le plus fantasque de la semaine schiappesque aura résidé dans sa proposition de pénaliser désormais le harcèlement de rue. Au micro de RMC et devant un Jean-Jacques Bourdin médusé, la dame expliquait sérieusement vouloir faire contraventionner par les autorités un homme qui insisterait lourdement pour obtenir dans le métropolitain le numéro de téléphone d’une femme rétive …
J’avais déjà consacré une chronique d’été à son prédécesseur (horreur machiste le mot prédécesseuse n’existe pas encore et me voici sommé de me fâcher avec la belle langue ou avec les mauvaises) Mme Pascale Boistard faisait en effet tout un drame de ces hommes qui écartaient les jambes devant les dames dans les rames. Etrangement, elle n’avait pas prévu de réprimer la situation inverse largement aussi scabreuse.
Dans le même esprit de déséquilibre, notre Secrétaire d’État préposée pourtant à l’égalité entre les femmes et les hommes semble ne pas vouloir envisager l’hypothèse où ce serait une femme qui réclamerait avec insistance son code chiffré magique à un homme réticent. Ce qui doit tout de même arriver de temps en temps…
Sur le fond, je constate sans surprise que Madame Schiappa est plus sensible à la drague lourdingue latine qu’aux agressions de femmes dans les quartiers sensibles. Comme je le gazouillais sur Twitter, on peut peloter les femmes à la Chapelle, mais défense de leur faire trop la cour au sortir de l’église.
Quoi qu’il en soit, si d’aventure notre Secrétaire d’État chicanière était suivie dans ses emportements féministes à géométrie désormais invariable, notre dame justice, déjà paralysée des jambes verrait ses bras atrophiés subitement amputés.
Dans de précédentes chroniques, j’avais déjà décrit la désespérance des parquets débordés après que les syndicats ont obtenu la pénalisation du harcèlement au travail, autrefois de la compétence de la justice prud’homale. Il faut dire que la CGT y a trouvé son compte commercial. Je ne doute pas que la pénalisation de la drague lourde ne fasse des procédurières féministes prospères et des justiciables définitivement amers.
Mieux vaut sans doute encore prendre le parti désespéré d’en rire. Si Madame Schiappa n’existait pas, le dieu des humoristes l’aurait sûrement inventée.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Comme aurait pu dire Alain Juppé : “Faites attention, elle va rayer le Parquet !”
Maître Goldanel j’adore votre humour ravageur !
Marlène Schiappa….
Bob était constipé !!!!!
Mais alors, comment expliquer ses diarrhées verbales chroniques ?
Encore un de ces guignols surpayés qui débitent des âneries. En même temps (si je puis me permettre) son verbiage s’accorde bien avec celui de notre petit chef. Pas toujours compréhensible pour tout le monde.
Pauvre fille.
“Madame Schiappa est plus sensible à la drague lourdingue latine qu’aux agressions de femmes dans les quartiers sensibles.”
Mr GWG, là je ne vous suis pas complètement…
Pour ce qui est de la “drague lourdingue”, le problème du harcèlement de rue – dans toute les villes et les cités de France – dépasse de loin le simple fait d’extorquer un n° de portable, et il s’agit là de réelles agressions qui ont commencé largement avant la crise migratoire actuelle.
L’excuse “latine”… ça va cinq minutes. Certains crétins profonds dépassent nettement les bornes acceptables, et si on en est venu à légiférer là-dessus, ce ne peut être de la seule faute au tandem Macron-Schiappa.
Après tout, la femme n’est pas du gibier. Je n’ai pas envie que ma sœur ou ma fille se fassent injurier ou tabasser par un abruti à qui elles n’auront pas transmis leur n° de portable.
Quant “aux agressions de femmes dans les quartiers sensibles”, si sa sainteté Nicolas Sarkozy n’avait pas supprimé les postes de 24 000 policiers, la situation de ces “quartiers sensibles” serait aujourd’hui certainement différente.
OK avec vous Rico, je plussoie.
Drague lourdingue latine ? Seulement s’il s’agit de la géographie de l’empire romain ! Le harcèlement auquel Marlène Schiappa veut s’attaquer est évidemment maghrébin (ou africain, afghan, turc…), et non latin. Cela ne change rien à la sottise de cet effet d’annonce qui n’a aucune chance de faciliter la vie des femmes d’un millipoil. Il vaudrait évidemment mieux mettre fin à l’immigration de masse et expulser les immigrés illégaux, si l’on veut rendre un peu de tranquillité aux femmes dans la rue. Mais ça, Marlène Schiappa ne peut pas le dire : ce n’est pas politiquement correct.
J’ai travaille lorsque toutes ces femmes n’etaient surement pas encore nees>
J’ai de la bouteille et je suis ravie de ne pas etre jeune, car toutes ces charpies
me debectent.
Et si lebordel que nous vivons venait en partie de ces derangee du cerveau?
(Je suis une femme, please don’t take it on men.
@ Souvenir
Votre commentaire est lamentable.
Donc vous aussi vous nous la jouez “victime = coupable” ??
Alors ça ma pauvre, ça ne soigne pas avec des arguments…
Ça se soigne uniquement par une psychothérapie.
ni victime, ni coupable, juste fiere de ne pas faire partie de ces feministes
qui perdent le nord
Nous devons beaucoup de choses aux féministes de la grande époque du soutif aux orties !! Franchement “souvenir”, comment pourrions nous encore demander à un mari la permission de travailler en entreprise ???
Vous me semblez bien aigrie.
Oui, dans le métro, quand un homme écarte sciemment les jambes en se grattant obscènement pour ne me laisser qu’une demi place assise, je trouve cela juste dégueu et je le dis sans aucune gêne.
Et j’aime le système québécois, où plus un homme n’oserait siffler une femme dans la rue, c’est juste une question de respect. La séduction doit rester un choix mutuel, pas quelque chose d’imposé par des “hommes” obsédés par leurs hormones.
J’ai toujours détesté être draguée, je ne suis pas une marchandise que l’on peut convoiter sans vergogne.
Maintenant, de là à engorger les tribunaux, il y a de l’abus. Nous autres femmes devons savoir nous défendre.
bien aigrie? pantoute
Et je ne parlais pas non plus de la horde d,envahisseurs.
Il me semble que la est votre probleme, mais???
Ah vous êtes québécoise, me trompe-je ?!
Non, je ne parle pas d’envahisseurs à côté desquels je ne suis jamais assise (j’y veille) mais de caucasiens bien lourdingues, machos, sans gêne et pas mal nombreux dans mes Hauts de France. Ce sont ces grossiers personnages qui prennent le métro, se grattent les balls et prennent toute la place en voulant s’assoir jambes délibérément hyper-écartées ! mais comme j’ai du répondant… je vous laisse deviner !
Et je confirme, je déteste être cruisée par des hommes si lamentablement sûrs d’eux même que cela en serait presque risible.
@ Souvenir
Relisez bien l’article.
Il ne m’a pas semblé qu’il s’agirait ici de “féminisme”.
Tout cela vient du manque d’éducation des garçons…c’est donc aux Mamans d’apprendre à leurs fils le respect de la femme.
Cela prendra beaucoup de temps…
En évoquant les séductions, combien de femmes font une distinction claire entre ce qui les a choqué du fait de leur sensibilité, et ce qui est inacceptable socialement ? A lire différents sites sur Internet, très peu. Résultat : pour condamner quelques abrutis, on menacera tout le monde, la femme étant par hypothèse paradoxale dépourvue de sensibilité propre, puisque si elle se plaint, c’est forcément mal.
Et combien, parmi celles qui se plaignent de l’insistance ont-elles accordé leur faveurs immédiatement ?
Ensuite, combien de femmes rejettent avec une violence ahurissante des avances très timides et présentées respectueusement ? Il n’y a pas encore de loi, mais à lire différents récits, il y a déjà des menaces d’y recourir depuis des années.
Enfin, combien de fois les femmes font-elles le premier pas ? Les sensibilités ne seraient pas exactement les mêmes.
En conclusion : la loi envisagée est par nature intolérante ; elle est socialiste en ce qu’elle propose le recours à l’Etat jusque dans le détail, et partant, elle est totalitaire ; avec ça, elle aura comme effet pervers d’entraver les rapports entre les sexes qui ne sont déjà pas simples.
Résultat : les mêmes qui applaudiront à cette loi, si elle est écrite, votée et promulguée, verront leurs filles obligées d’en passer par l’abattage des sites de rencontre, et désespérées d’être sans enfant à l’approche de la ménopause, accélérant 1) l’effacement démographique, 2) le renforcement numérique et donc politique des communautés traditionnelles peu favorables aux femmes.
Ce n’est plus du féminisme. C’est du léninisme.
mais QUI sont les harceleurs ???
Effectivement, en bonne française, Marlène Schiappa préfère mettre des seaux sous les fuites d’eau du toit que de réparer ce dernier.
Vous voulez améliorer le quotidien des femmes françaises dans nos grandes villes ? Rien de plus simple :
*étape 1) expulsons les clandestins
*étape 2) arrêtons l’immigration de masse
*étape 3) fermons totalement le robinet migratoire venant des pays du Tiers-Monde
*étape 4) décolonisons notre pays et notre continent de toutes ces populations étrangères.
Franchement, lorsque je marche chaque jour dans Paris, je me fais la réflexion que je suis bien heureux d’être un homme, car je vous l’assure, être une femme doit être très stressant lorsque l’on a pas les moyens de se payer le taxi. Et je ne fais même pas référence à des quartiers du type Barbes, Porte de la Chapelle ou Château d’eau — mais des quartiers “normaux”. Que d’individus du Tiers-Monde qui défigurent, envieux, tout ce qui possède des attributs féminins ; que des racailles, des lascars, etc… qui ont les dents qui raient le plancher ; que d’hommes prêts à user de la violence pour la moindre trivialité qui leur passe par la tête.
Quand vous avez peu d’argent en poche, l’ “accès” (faute de meilleure terme) aux femmes est difficile, ce qui créé une frustration et un manque. À cela, ajoutez de grandes lacunes d’éducation et une pointe d’une culture méprisant au plus haut point la Femme et vous avez-là, dans vos mains, le parfait cocktail pour avoir une myriade d’agresseurs sexuels trainant de vos rues.
Bien entendu, les agressions sexuelles ne sont pas le monopole des populations allogènes. Néanmoins, pour les raisons que j’ai évoquées (contexte culturel et socio-économique), aujourd’hui ces populations sont reines dans le domaine. Donc renvoyons-les chez eux et nous nous débarrasserons d’un lourd problème. Ce qui d’une part relâchera la pression sur nos femmes ; d’autre part, sur nos policiers, notre système judiciaire et sur nos impôts.
Et quand bien même le ratio d’agressions sexuelles serait le même chez les populations autochtones que celles allogènes, il serait toujours trop grand pour raisonnablement les accepter sur notre territoire. L’idée dans l’immigration, du point de vue de la société d’accueil, c’est d’intégrer des individus ayant les caractéristiques pour améliorer ladite société. Dès lors que les nouvelles entrées apportent leurs lots de chômage, d’insolvabilité, d’improductivité, de criminalité et d’agressions sexuelles, alors les nouvelles entrées sont une chose négative — nous sommes dans notre bon droit de les refuser, de les bloquer et de les renvoyer.
P.S. lorsque je dis de Schiappa “en bonne française”, je mets évidemment en avant sa nature de “français” et non pas sa nature de “femme”, au cas où cela n’aurait pas été clair.
Car il est vrai que depuis un certain temps, les français sont passés maîtres dans l’art de combattre les conséquences plutôt que les causes (même si cette maladie s’est propagée à l’ensemble de l’Europe de l’Ouest et une partie des US) — et ce, par manque de bravoure ou d’honnêteté. C’est typiquement le cas ici, comme ça l’est pour le terrorisme et une myriade d’autres thèmes.
Ne nous énervons pas ! Il est vrai que Mme Schiappa n’en loupe pas une. J’avoue avoir bien rigolé en lisant l’article de mon bien aimé G.W.Goldnadel. Ceci dit, il est vrai qu’il est très ch…. de se faire interpeller dans la rue et si on passe notre chemin s’entendre traiter de “P…” , “grosse s….” “Va te faire f…” et j’en oublie… Il est bien évident que cela arrive. Cela m’est arrivé, et cela arrive à ma fille. En même temps la question que je me pose et que se pose également je pense G.W.Goldnadel, ça se passe comment le côté répréhensible voire pénal ? On se précipite dans un commissariat avec un portrait robot hâtivement griffonné sur un calepin ? , on poursuit le type dans la rue et on l’assomme à coup de sac à main ? (du coup c’est lui qui va porter plainte pour coups et blessures voire harcèlement, le coup de l’arroseur arrosé ?) bref, elle est bien mignonne mais moi je voudrais savoir EXACTEMENT comment il faut s’y prendre. Et si vous voulez mon avis, on est pas rendus….
@Alexandra : votre questionnement quant à l’application de la mesure créée par Schiappa met en réalité le doigt sur la réelle raison de ladite mesure : du spectacle pour faire semblant.
Comme vous le soulignez, il est improbable que la mesure puisse être de facto utilisée. Pour qu’elle soit efficace, il faudrait qu’il y ait un certain nombre de policiers faisant des patrouilles dans les rues. Mais hélas, le nombre de fonctionnaires de police est réduit à peau de chagrin. Ce qui implique que pour que la mesure soit appliquée, il faudrait que la femme victime fasse (i) une photo de son agresseur et qu’il y ait des témoins pour corroborer le fait ; (ii) ou alors qu’elle enregistre une vidéo de la scène. Mais avec le manque de ressources humaines et financières, je doute qu’un commissariat mobiliserait les moyens qu’il y aurait à mobiliser pour retrouver un individus, établir sa culpabilité et le sanctionner, tout ça pour un “donne-moi ton 06 sale p*te”. Pour résumer, soit le suspect est pris en flagrant délit par une patrouille policière et les sanctions pourront éventuellement être appliquées ; soit il ne l’est pas et il y aura non-lieu.
En d’autres termes, la mesure concoctée par Schiappa est inapplicable.
Quelle est sa raison d’être, alors ? La mesure sert à noyer le poisson, et ce à deux niveaux. D’une part, le gouvernement pourra dire à présent aux femmes de la Chapelle, et à toutes celles victimes d’incivilités de ce genre, que les mesures ont été prises afin d’y remédier. En langage politique cela veut dire “circulez il n’y a rien à voir”. D’autre part, vous noterez que, comme je l’ai évoqué plus haut, le gouvernement ne s’attaque pas à la cause primaire de ces incivilités (i.e. les populations du tiers-monde qui nous colonisent) mais en réalité à ses conséquences (les incivilités elles-mêmes).
Je ferai remarquer le caractère insidieux et sournois de la seconde partie. En faisant cela, c’est-à-dire en s’attaquant aux conséquences et non aux causes, le gouvernement ne nomme pas le problème : les populations étrangères (clandestines ou non). Plus grave encore, il transforme le problème de la Chapelle en un problème franco-français.
Car ne nous faisons pas d’illusions, cette mesure est bel et bien en réponse aux “incidents” comme ceux de la Chapelle ou de Cologne, etc… Or il s’agit avant toute chose d’un problème que subissent les femmes françaises (ou européennes) et qui est causé par des populations non-européennes. Avec l’action de Mme Schiappa, le problème devient “de français à français” et non plus “d’étrangers à français”.
Pour faire simple, une telle mesure ne sert qu’à tendre vers un seul objectif : noyer ce gros poisson qu’est la présence problématique (et non désirée) de populations étrangères sur nos territoires.
Tout à fait.
J’ajoute un détail croustillant :
“Ce qui implique que pour que la mesure soit appliquée, il faudrait que la femme victime fasse (i) une photo de son agresseur et qu’il y ait des témoins pour corroborer le fait ; (ii) ou alors qu’elle enregistre une vidéo de la scène.”
Elle n’en a même pas le droit. La loi française l’interdit. En France ni photo ni film ni enregistrement sonore ne peuvent être faits à l’insu d’une personne, même coupable d’un délit. L’avocat de l’accusé (l’agresseur) ferait valoir illico l’invalidation de ladite preuve.
Cette loi est totalement inapplicable. Car :
1. il est impossible d’enregistrer le délit (sauf par les caméra de vidéosurveillances, seules habilitées à être présentées devant un juge)
2. un agent de police peut accepter de prendre en compte la femme venant se plaindre d’avoir été harcelée il y a quelques instants dans la rue, mais là encore le juge ne retiendra pas la déposition de l’agent puisqu’il n’a pas été témoin direct de la scène.
3. les témoins directs de la scène, s’il s’en présentent, seront estimés en fonction de leur “valeur subjective” mais aucunement comme des preuves indiscutables pour le juge. Le juge les réfutera donc eux aussi, même s’ils présentent des témoignages concordants.
Il n’y a donc absolument aucune solution autre que la présentation de preuves PHYSIQUES d’avoir été agressée ou harcelée. Or le harcèlement ne conduit à aucune preuve physique… et l’agression, s’il elle conduit à une preuve physique mènera à une inculpation de l’agresseur SI ON PEUT PROUVER QU’IL EST BIEN L’AGRESSEUR, ce qui ne sera possible qu’après viol (donc l’acte a été commis) et uniquement par un prélèvement ADN… qui peut être refusé (la loi le permet) par un suspect. Donc même dans cette situation il n’y a pas de solution. De plus cela ne règlera pas le problème crucial : celui de la prévention pour que ces actes ne soient pas commis.
4. et enfin le suspect qui aura été accusé et pour lequel a été prononcé un non-lieu (même si dans les faits il était vraiment l’agresseur ou le harceleur) peut ensuite porter plainte contre sa victime pour diffamation… et là c’est lui qui a automatiquement gain de cause puisque le juge a prononcé un non-lieu pour une agression dont on n’a pas pu prouver l’identité de l’auteur mais l’auteur de la plainte qui a été rejetée (la victime)… elle, est bien parfaitement identifiée et la diffamation juridiquement prouvée vu les conclusions du juge au procès contre l’agresseur.
La France est un des pays où il est très facile à une victime de se retrouver coupable et non seulement coupable… mais de surcroît condamnée à payer des dommages-intérêts à son agresseur.
La Justice en France (et dans quelques autres pays européens) est devenue complètement folle, au point d’en être arrivée à inverser les rôles entre les coupables et les victimes. Et ce dans absolument tous les domaines de l’exercice juridique et de la vie citoyenne.
Multiplier les caméras. Ne pas hésiter à filmer….cela pourrait aider.
En tous cas, d’une manière ou d’une autre, il faut que le harcèlement de rue cesse. C’est inacceptable. Et les femmes n’ont pas à s’y habituer.
Au lieu d’injurier celle qui veut y mettre fin, il vaudrait mieux faire des propositions meilleures que les siennes.
“La critique est aisée mais l’art est difficile”
De meilleures propositions ont été faites : relisez le fil.
Le problème de cette éventuelle loi est qu’elle sera inapplicable. Les mêmes voyous ethniques qui harcèlent les femmes dans la rue n’hésitent pas à assommer des policiers munis d’armes à feu à coups de marteau sur la tête. Les policiers doivent s’y mettre à douze pour la moindre arrestation en “quartier sensible” — quand ils y vont. Et vous pensez qu’ils vont faire quelque chose lorsqu’une femme va appeler Police-Secours parce qu’elle s’est fait insulter dans la rue ?
D’ailleurs Schiappa le sait très bien. Elle est là pour quelques mois, pour la galerie, elle a besoin de tailler des coches dans son bâton de ministre : demande de loi sur la protection des femmes qui se font harceler dans la rue, fait.
Dans un ou deux ans, elle sera passée à autre chose, et rien n’aura changé sur le fond.
Robert Marchenoir : Alors il ne faut rien faire contre le harcèlement de rue ? Mais c’est ce que disent les fainéants. Et ils ajoutent cyniquement, “moi je ne risque rien” …jusqu’au moment où on en viendra aux extrêmes, c’est à dire au combat de rue.
Schiappa me fait penser à ce personnage du Muppet Show qui se prend pour une diva…
Vous avec raison de ne pas préciser que la marionnette s’appelle Peggy la cochonne, on ne sait jamais comment ça pourrait être interpréter.
Ah, cette correction automatique…
« Vous avez raison de ne pas préciser que la marionnette s’appelle Peggy la cochonne, on ne sait jamais comment ça pourrait être interprété. »
Comment ça, le don juan français ne pourra plus dire : “Ingrid est ce que tu baises ?”.
(Toutes mes confuses aux prénommées Ingrid).
A propos de courage, cette schiapa pourrait peut être dire si la minable sous préfète anne laubiès (une féministe ?) sera fusillée pour avoir déserté St Martin , abandonnant les habitants aux racailles.
Mais pour les terroristes : (c’est nouveau-Ministère de la Justice)
-Plus de perquisitions administratives, il faudra demander l’autorisation d’un juge avec débat contradictoire de l’avocat ??????Ahahahahahah
+Donc interdiction de fouiller le coffre d’une voiture.
+Donc interdiction de perquisitionner un appartement
+Donc de visionner un smartphone
+Donc de visionner un ordinateur
Mais écouter les préparatifs du débat de l’équipe de MLP, ça c’était autorisé !
hooo, putaing de justice !!!!!! ;
Avant tout, elle était aveugle, maintenant, la voila cul-de-jatte et amputée des deux bras….
Pas étonnant que les gouvernements en fassent tant pour les handicapé(e)s
J’ai franchement l’impression que tous ces (braves) gens qui nous gouvernent ont des problèmes avec leur propre sexualité…
Quand donc le gouvernement va cesser de s’occuper de ce qu’il y a dans la culotte des Français ?
au USA certains état ont institué le viol ophtalmique,un regard et hop on est embastillé,avec la Schiappa les vente de lunettes noires vont exploser