Publié par Rosaly le 18 septembre 2017

Lors d’une interview, accordée au journal néerlandais « De Telegraaf » Geert Wilders, leader du PVV (Partij voor de Vrijheid) (Parti de la Liberté) s’est dit profondément inquiet au sujet de l’intégration des musulmans.

« Il n’est plus minuit moins cinq, moins deux, c’est déjà le matin » a-t-il déclaré.

Il ne s’est pas montré choqué par les résultats du sondage publié par « De telegraaf » :

  • 13% des Néerlandais pensent que le problème de l’intégration se résoudra de lui-même;
  • Seulement 11% des Néerlandais voient l’islam comme un enrichissement.

Geert Wilders considère ces résultats comme un avertissement, une confirmation de ce qu’il s’échine à crier depuis des années.

« Si j’avais dit cela, il y a trois ans, des milliers de rapports de police auraient été rédigés contre moi. Les gens sont réellement exaspérés, ils en ont marre de tout cela.»

Comment expliquez-vous ces chiffres?

« Il y a des décennies, seuls quelques milliers de musulmans étaient présents aux Pays-Bas et leur séjour ne devait être que temporaire. Mais de temporaire, cela devint permanent. Ces milliers de travailleurs invités devinrent des centaines de milliers et en Europe, ils furent des millions. A cette époque, ces gens étaient supposés s’intégrer et s’assimiler. Mais l’islam chercha par la suite à dominer. Il n’y a pas longtemps, le Professeur Koopmans découvrit qu’environ 70% des musulmans considèrent les lois islamiques supérieures aux lois laïques. En Europe, quasi chaque semaine, des gens innocents sont fièrement massacrés au nom d’Allah et pour la cause de l’islam. La guerre nous a été déclarée, mais nous refusons de nous défendre. »

Qui est responsable de cette situation?

« Les pires coupables sont les politiciens européens occidentaux, qui ont permis que cela se produise.

La semaine dernière, Sybrand Buma du CDA (le parti démocrate chrétien) devint soudainement critique de l’islam. C’est comme si un voleur de banque, 20 ans après les faits, après avoir dépensé tout l’argent volé s’excusait de l’avoir volé. C’est l’un des politiciens responsables de cette situation. Le CDA a été au pouvoir aux Pays-Bas pendant 50 ans. »

N’est-ce pas un peu brutal d’affirmer

«NON!»

… que les musulmans ne s’intègrent pas?

«Je parle de l’islam. Mais l’enquête souligne également que 11% des musulmans néerlandais sont prêts à utiliser la violence au nom de leur religion. Cela représente 110 000 personnes, deux fois l’effectif militaire néerlandais».

 

Peut-être, mais de nombreux musulmans prennent l’islam moins sérieusement et professent leur fois en privé, pacifiquement. Le Secrétaire à l’intégration Asscher a déclaré la semaine dernière que ces gens ne devraient pas être considérés comme responsables des attaques terroristes.

«Vous savez, le Secrétaire Asscher et le Premier ministre Rutte sont deux faces de la même pièce de monnaie. Après la seconde attaque en juin, Rutte affirma que les musulmans sont deux fois victimes, car ils ne sont pas seulement victimes des attaques, mais aussi blâmés en tant que communauté.

En ce qui me concerne, chacun est libre d’avoir les yeux remplis de larmes, mais nous périrons tous si nous continuons de la sorte. Cela me rappelle, ce qui se passa après l’assassinat de Theo Van Gogh. Certaines personnes, y compris des membres de la famille royale, se rendirent à la mosquée en réponse à son meurtre. C’est de la pure lâcheté. Nous sommes les victimes. »

Qui sommes-nous? Ne devons-nous pas aussi inclure ces musulmans qui ne se sont pas engagés dans le fanatisme ? Nous ne devons pas classer des gens dans un groupe pour lequel ils ne ressentent aucun lien.

« Alors prenez vos distances avec ce groupe. Evidemment, je ne dis pas que tous les musulmans se réjouissent des attaques.

J’écoute de plus en plus difficilement les commémorations, qui se déroulent au Parlement après chaque attaque terroriste islamiste. Cette année, nous en avons eu dix à douze. Je participe, par respect pour les victimes et leurs familles et je continuerai à le faire. Mais à chaque commémoration, le PM Rutte lit le même feuillet format A4, ne modifiant que le nom de la ville et du pays, où l’attaque eut lieu. Cet homme n’agit pas. »

Selon vous, comment peut-on se libérer du joug islamique?

«Quitter l’islam»

Les gens doivent donc renoncer à leur foi?

« Il n’y a rien qu’ils doivent faire. Mais je dirais ceci : la liberté est une chose splendide. Vous n’avez aucune liberté dans l’islam. Je ne puis obliger les gens à quitter l’islam. Ils doivent avant tout réaliser ce qui se passe dans leurs esprits. Mais le souci majeur est de savoir ce qui se passe dans l’espace public, ce qui se passe dans mon pays et si nous devons en supporter davantage. »

Il y a des musulmans qui sont nés aux Pays-Bas. Le pays leur appartient comme à vous.

« Si ces gens sont Néerlandais, l’islam ne l’est pas. »

Mais selon la constitution, c’est le cas. Un musulman né ici est néerlandais et selon la Constitution elle ou lui a le droit d’exprimer sa vision du pays.

« Nous vivons dans un pays libre. Mais d’après moi l’islam n’est pas une religion. C’est une idéologie dangereuse, totalitaire et violente, habillée en religion. Les gens ont le droit de penser ce qu’ils veulent, mais j’ai aussi le droit de dire que l’islam ne devrait pas être inscrit dans les libertés constitutionnelles. »

Un musulman peut-il être tout simplement modéré ?

« Selon le coran, ce n’est pas possible. Personnellement, je pense qu’il existe des gens extrémistes et des modérés. Mais je ne crois pas en l’existence de deux sortes d’islam. Il n’y a qu’un seul islam, un islam irréformable. Et même si cela était possible de le réformer, nous ne pouvons nous permettre d’attendre encore 150 ou 300 ans. Mais cela n’arrivera jamais. Si vous souhaitez interpréter l’islam, vous êtes décapités. »

Que devrait-il se passer selon vous?

« Reconnaître, admettre que le problème existe. Avoir le courage de dire que l’islam ne s’intègre pas. Définir l’islam comme une chose violente, totalitaire, antidémocratique. Et mettre fin à l’immigration en provenance des pays musulmans. Sous le gouvernement de Rutte 2, 100 000 musulmans supplémentaires se sont installés en Hollande. Ils ne sont pas tous des terroristes ou de méchantes personnes, mais cela signifie que l’islam est entré aux Pays-Bas cent mille fois de plus. »

Il y a eu une guerre, des gens, ayant tout perdu, fuyaient leur pays.

«Ce ne fut pas le cas. S’ils étaient de vrais réfugiés, ils se seraient arrêtés dans le premier pays sûr après la Syrie. (au lieu de choisir leur pays d’accueil à la carte) A ce propos, c’est aussi une partie de la solution : tous les Syriens doivent rentrer dans leur pays. Demain ! Pourquoi pas ? Ce pays est sécurisé maintenant. Ici, c’est notre pays. Pourquoi un réfugié Syrien, accueilli dans les camps en Jordanie et au Liban, peut rentrer dans son pays et non un réfugié en Hollande ? »

Parce que leur pays est en ruine et le dictateur Assad utilise des gaz toxiques contre son propre peuple.

« Il y a de nombreux pays dans le monde qui sont dirigés par des régimes désagréables. »

Revenons aux Pays-Bas. Nous avons aussi une constitution dans ce pays qui protégé la liberté de religion et d’éducation. Devrait-elle être modifiée ?

« Je ne vois pas le mot “islam” dans la constitution, mais dans la jurisprudence, l’islam est considéré comme une religion. »

Voulez-vous faire inscrire dans la loi que l’islam n’est pas une religion ?

« Nous devrons étudier toutes les possibilités légales. Peut-on le faire, comment et de quelle manière. Et cela vaut la peine d’y réfléchir. »

Donc, vous voulez interdire l’islam?

« Je ne veux pas exclure que cela puisse être nécessaire à long terme. Cela concernera les expressions. Vous ne pouvez interdire une idée, c’est impossible. Vous ne pouvez non plus interdire le communisme.»

Il y a la liberté de religion dans ce pays, mais vous voulez inscrire dans la loi que l’islam n’est pas une religion.

« Selon moi, cela ne fait pas partie de la liberté religieuse. C’est mon souhait politique. Comment y parvenir, c’est mon souhait numéro deux. »

C’est toujours très utile pour un politicien de faire une déclaration. Que devrions-nous penser de cela ?

« C’est ce à quoi nous devons réfléchir. J’ai levé un coin du voile.»

De nombreuses personnes seront effrayées, quand elles liront vos propos.

« Nous n’allons pas enlever les corans chez les musulmans. Ce qui se passe à l’intérieur de leur maison ne nous regarde pas. Nous parlons d’espaces publics, mais il est prématuré d’en discuter maintenant. »

Vous avez déjà exprimé quelques idées à ce sujet, mais interdire l’islam, c’est différent.

« Si cela s’avère possible de légiférer à ce sujet, nous le ferons. Je sais que les problèmes ne seront pas résolus demain, tout simplement en fermant une mosquée. Mais nous devons rendre notre pays peu attractif pour ceux qui veulent y professer l’islam. Les musulmans qui veulent immigrer aux Pays-Bas doivent se dire : ce n’est pas l’endroit où nous voulons vivre.

Nous ne faisons pas cela pour tyranniser les musulmans, mais pour protéger les Pays-Bas, afin qu’ils demeurent une nation libre dans le futur. »

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Source : «Geert Wilders: „Es ist nicht zwei vor Zwölf, es ist bereits Morgen» PI. News (traduit et adapté par Rosaly)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

 

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