Le dicton «Motus et bouche cousue» se réfère à ceux qui parlent plus que nécessaire jusqu’à ce qu’ils soient trahis par leur propre discours. La réputation mythique du Che peut-elle survivre à la publication de ses propres mots ?
Le but de cet article est d’exposer la vérité sur le Che, de le démystifier auprès de ceux qui admirent ce meurtrier de masse, mais qui admirent la vérité encore plus, en exposant des faits basés sur ses écrits à lui, ses journaux, ses discours, ses lettres, ses conversations et les commentaires de ceux qui le connaissaient.
Je recommande à ceux que la vérité intéresse moins que leurs préjugés, et qui refusent les faits qui contredisent leur dogme, de ne pas perdre leur temps à lire cet article.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
Le Che n’a jamais questionné les crimes de Staline et de Mao, ni les conceptions totalitaires du marxisme-léninisme, incompatibles avec les idéaux de liberté et de démocratie. Il a défendu les idées staliniennes jusqu’à sa mort. Son fanatisme en a fait un ennemi implacable de la liberté. L’écrivain français Regis Debray, auteur de «Révolution dans la révolution ?*», a écrit à propos de Che :
«Il était adepte du totalitarisme jusqu’aux derniers cheveux du corps».
Les premières années
Alberto Benegas Lynch dans son livre «Mon cousin le Che» écrit:
«Une de mes tantes m’a dit une fois que lorsque le Che était très jeune, il s’est réjoui de causer des souffrances aux animaux et, plus important encore, il a insisté que la mort (des autres) n’était pas si grave. Dès son jeune âge, son sadisme devint évident.
Carlos «Calica» Ferrer, l’un de ses premiers amis, a facilité la première relation sexuelle du Che avec la servante de la famille Ferrer. Il était habituel pour le Che d’avoir des relations sexuelles avec les servantes qui travaillaient dans sa famille et chez ses amis.
Carlos Figueroa, un ami de Guevara dans son jeune temps à Alta Gracia, dit à propos du Che :
«Je lui ai donné le surnom «le coq rapide» parce qu’il mangeait dans la salle à manger ; et subitement, lorsque la femme de ménage entrait, il l’a forçait à grimper sur la table pour avoir une relation sexuelle. Ensuite, il se débarrassait de la malheureuse et continuait à manger comme si rien ne s’était passé…”. Il profitait du statut social inférieur des femmes pour en faire ses objets sexuels.
Che n’a pas manifesté d’intérêt pour la politique argentine au cours de ses années d’études, contrairement à ses amis étudiants qui aimaient discuter de la politique et participer, d’une façon ou d’une autre. Cette attitude contraste avec celle de ses parents et de son ami proche, Alberto Granado, qui se sont opposé au péronisme. Il reconnaît cela dans une lettre qu’il a écrite vingt ans plus tard :
«Je n’avais aucune préoccupation sociale dans mon adolescence, ni participé aux luttes politiques ou étudiantes de l’Argentine.» Il n’y a pas d’autres commentaires, lettres ou autres éléments qui font mention de son opinion sur l’événement politique le plus important de l’Argentine de cette époque.
Au cours de la période où Che a étudié à l’Université de Buenos Aires, son opinion sur les militants politiques de gauche nous vient par l’intermédiaire de sa petite amie María del Carmen Ferreyra «Chichina», qui rapporte que le Che avait une posture critique en ce qui les concerne, et les accusait de «sectarisme et de manque de flexibilité».
Premier voyage en Amérique latine
Dans «Notes de Voyage», son journal de voyage en Amérique latine en 1952, il rapporte que lorsqu’il est arrivé au Chili, lui et Granado se présentent en tant que spécialistes médicaux de la lèpre et sont interviewés par un journal local où ils sont reconnus comme tels, ce qui les rend populaires parmi la population, et ils utilisent ce mensonge pour obtenir un logement et de la nourriture gratuitement. Dans cet exemple, comme dans d’autres, signalés par lui, son manque d’honnêteté lorsqu’il était en difficulté l’a amené à escroquer ceux qui ont croisé son chemin. Son manque d’éthique morale est alors déjà évident.
En attendant qu’un navire les emmène à l’île de Pâques, Che écrit : «L’île de Pâques… avoir un petit ami blanc est un honneur pour elles. Là, pour quoi travailler, les femmes font tout. On mange, on dort et on leur fait l’amour… Quelle est l’importance de rester un an là-bas, quelle est l’importance de faire des études, de gagner un salaire, d’avoir une famille, etc.» Ce commentaire témoigne de son machisme et de sa misogynie, et de son attitude discriminatoire à l’égard des femmes.
Le racisme de Che est impossible à ignorer, si on lit ses commentaires dans son journal de voyage :
«Les noirs, ces magnifiques spécimens de la race africaine qui ont maintenu leur pureté raciale grâce au faible attachement qu’ils ont pour les salles de bain, ont vu leurs royaumes envahis par un nouveau spécimen d’esclaves : le Portugais. Le mépris et la pauvreté les unissent dans la lutte quotidienne, mais leur manière différente de faire face à la vie les sépare complètement ; le noir est indolent et rêveur, il dépense son argent pour des frivolités ou en s’enivrant [tandis que] l’Européen a une tradition de travail et d’épargne qui l’entraîne jusqu’à ce coin de l’Amérique et l’exhorte à progresser, même indépendamment de ses aspirations individuelles». Dans le film «Carnets de voyage», ils ont étrangement omis cette observation pourtant historiquement authentique et en phase avec le thème du carnet de voyage du Che.
Sa remarque sur les noirs concernant la salle de bain est ironique car son hygiène personnelle a beaucoup laissé à désirer également. Le Che parlait en connaisseur : alors jeune homme, il s’est attiré le quolibet de «el chancho» (le cochon), pour les semaines qu’il passait sans se laver– une année, il ne s’est pas lavé une seule fois entre Pâques et la Saint Jean.
Enrique Ros dans son article «Ernesto Guevara: son titre douteux de docteur», écrit ce qui suit :
«En décembre, en moins de 22 jours d’école, il aurait réussi onze sujets. Il aurait acquis les connaissances de près de la moitié des cours nécessaires pour obtenir le doctorat, passer l’examen et le réussir en seulement trois mois, sans avoir assisté un seul cours ni aucune pratique tout au long de l’année, à l’exception probable des dernières semaines… Pour cela, Ernesto Guevara de la Serna aurait dû assister à 25 heures de cours par jour lors des 66 jours académiques d’octobre, novembre et décembre 1952, pour satisfaire aux exigences académiques du programme d’études de 1937 en vigueur en 1948 lorsqu’il s’est inscrit à l’École de médecine de l’Université de Buenos Aires….
Face à ces étonnantes contradictions, j’ai demandé une copie du dossier scolaire d’Ernesto Guevara…
J’ai été informé que la Faculté de médecine ne pouvait pas me fournir une copie parce que le dossier académique d’Ernesto Guevara de la Serna avait été volé.
Étant donné que le Che était photographe amateur, il est inconcevable qu’il n’existe aucune photo d’obtention du diplôme, aucun témoignage de médecin diplômé en même temps que lui, ou toute autre preuve d’obtention de son diplôme.
Il semble que son diplôme de médecin soit encore un autre mythe.»
En août 1953, Enrique Ros écrit à sa mère depuis El Cuzco que, pendant les huit jours où ils étaient ensemble là-bas, «Le cochon s’est lavé une seule fois, et seulement après l’avoir convaincu que c’était pour des raisons de santé».
Guevara, dans son journal bolivien du 10 septembre 1967, écrit :
«J’ai oublié de souligner un fait ; aujourd’hui, après un peu plus de six mois, j’ai pris un bain.»
C’est un record que plusieurs de ses camarades ont déjà atteint. “Ses camarades cubains, en raison de son manque d’hygiène personnelle, lui ont donné le surnom de ‘tas de graisse’.
Dans ‘Notes de voyage’, il fait l’observation suivante qu’il appelait ‘Notes dans la marge’:
«… et je sais, parce que je le vois imprimé dans la nuit, que moi, le dissecteur éclectique des doctrines, et psychanalyste des dogmes, hurlant comme un possédé, je vais assaillir les barricades ou les tranchées, je vais teindre l’arme dans le sang et, fou de fureur, j’égorgerai tous les vaincus qui tombent entre mes mains…
Je sens déjà mes narines dilatées, savourant l’odeur âcre de la poudre et du sang, de la mort ennemie; je crispe déjà mon corps, prêt à combattre, et je prépare mon être comme une enceinte sacrée afin qu’il ressuscite avec de nouvelles vibrations et de nouveaux espoirs des hurlements bestiaux du prolétariat triomphant. ’ Ce jeune homme, égocentrique et présomptueux, manifeste ici sa violence rhétorique et idéologique. Cette observation a également été ignorée dans le film.
Deuxième voyage en Amérique latine
Dans ses notes du deuxième voyage intitulé ‘Une autre fois’, en juillet 1953 en Bolivie, il raconte ce qui suit:
‘Lorsque nous transportions tous nos bagages et allions entrer dans la seconde classe, nous avons été arrêtés par un chercheur qui, après avoir parlé avec des agents, nous a proposé de passer en première et d’arriver au Cuzco ce que, bien sûr, nous acceptons. Ainsi, nous voyageons confortablement en donnant aux gars le montant du passage de deuxième.» Ceci reflète bien sa corruption morale, son hypocrisie et son manque d’austérité.
En arrivant au Costa Rica, il écrit ce qui suit:
‘Je suis resté dehors avec une fille noire qui j’avais draguée, Socorro. A seulement 16 ans, elle était plus putain que les poulets’. Guevara dévoile ici son mépris profond pour les femmes, et son ressentiment social latent, et son imposture morale devient une fois de plus évidente.
Le 10 décembre 1953, il écrit à sa tante de San José, à Costa Rica :
‘À El Paso, j’ai eu l’occasion de passer par les domaines de la United Fruti, me convainquant encore une fois combien ces pieuvres capitalistes sont terribles. J’ai juré devant une image de l’ancien et regretté camarade Staline que je ne me reposerais pas jusqu’à ce que je voie ces pieuvres capitalistes anéanties. ’ Staline, le criminel de masse.
Plus important encore est le fait que lorsque Guevara visite l’URSS en sa qualité d’un des leaders de la révolution cubaine en novembre 1960, il a insisté pour rendre un hommage floral sur le tombeau de Staline, en ignorant la recommandation de l’ambassadeur Cubain Faure Chomón (l’un des survivants de la Direction révolutionnaire qui a attaqué le Palais présidentiel). Il est important de noter que cela s’est produit plus de quatre ans après les révélations de Khrouchtchev sur les crimes de Staline.
Pendant la plus grande partie de sa vie, Che Guevara n’a eu aucun travail stable, et il dépendait de sa mère, de sa sœur Celia et de sa tante Beatriz, qui lui envoyaient de l’argent, et d’autres femmes dans sa vie qui l’aidaient à trouver un emploi et payer ses dettes.
Jon Lee Anderson, dans sa biographie du Che, raconte les cas suivants :
‘Pour l’aider dans sa quête d’un poste médical, Hilda Gadea, qui avait des relations, l’a présenté à certains de ses contacts gouvernementaux de haut niveau… La personne qui offrait le plus d’attentions à Ernesto en février et mars 1954 était une infirmière appelée Julia Mejía. Elle avait préparé une maison sur le lac Amatitlan où Ernesto pouvait passer le week-end. Bientôt, ils commencèrent à avoir une relation intime… En mars, la situation d’Ernesto avait très peu changé. Hilda payait une partie des factures de son logement, Julia Mejia lui avait obtenu un entretien d’emploi dans la jungle orientale de Petén… Avec des bijoux qu’Hilda lui a donnés à cette fin, il a payé une partie de sa dette de logement… Puis il a trouvé un travail de nuit en déchargeant des barils de goudron dans une équipe de construction de routes. Il y a travaillé seulement deux nuits… C’était le premier travail physique qu’il avait jamais accompli.»
En juillet, Che écrit dans son journal, faisant référence à Hilda :
‘Ce qui l’a affectée, c’est que je lui ai confessé avoir baisé avec l’infirmière.’
En août, un ami de Gualo Garcia arrive au Guatemala dans l’un des avions qui sont venus pour recueillir les exilés argentins, apportant 150 dollars envoyés par la famille du Che. Che ingrat et méprisant écrit dans son journal, qu’ils lui également envoyé ‘deux costumes, 4 kilos de yerba et une montagne de petites choses stupides’.
Che va avec Hilda à San Juan Sacatepéquez pour un voyage d’adieu, et il décrit ce qui suit dans son journal :
‘Aujourd’hui, je dis au revoir au Guatemala avec une promenade à San Juan Sacatepéquez avec une profusion de caresses et quelques baisers superficiels.»
1955 a commencé avec peu de changements pour Ernesto. Pour le moment, sa réalité était encore celle d’un jeune vagabond argentin…. Le fait qu’Ernesto ait maintenant besoin d’Hilda pour des prêts occasionnels et, comme il l’avait crûment écrit dans son journal, pour satisfaire son ‘besoin urgent d’une femme qui baise’. Voilà ce qu’il voyait dans les femmes.
Dans cette vie de vagabond qu’il a adoptée par choix et parce que c’était un parasite et un profiteur, il nous est présenté comme un être cruel, dur, irresponsable et profiteur des femmes qui l’ont aidé dans cette période de sa vie. Il les méprisait et les considérait comme faibles, ce qui lui a permis de ‘vivre d’histoires’.
A ceux qui tentent de présenter le Che comme un homme aux valeurs chrétiennes solides, la réponse est donnée dans cet extrait de la lettre qu’il a écrite à sa mère le 15 juillet 1956 depuis une prison mexicaine:
‘Je ne suis pas un Christ et un philanthrope, maman, je suis l’opposé d’un Christ, et la philanthropie me semble être quelque chose… (mot illisible) pour les choses que je crois. Je me bats avec toutes les armes à ma disposition, j’essaie de vivre en mentant aux autres, au lieu de me laisser clouer sur une croix ou ailleurs.»
Dans une lettre à Tita Infante, en octobre 1956, il commente :
‘Bien sûr, tous mes travaux scientifiques sont partis en fumée et je ne suis maintenant qu’un lecteur régulier de Carlitos et Federiquito (se référant à Karl Marx et Frederick Engel) et d’autres… D’autre part, je vais vous dire que j’ai un certain nombre d’enfants de sixième année qui sont éblouis par mes aventures et intéressés à apprendre quelque chose sur les doctrines de Saint-Carlos (l’euphémisme pour Karl Marx)….
Je consacre mon temps libre à l’étude informelle de San Carlos.» Dans cette lettre et d’autres, la formation marxiste du Che est évidente, ainsi que l’utilisation de la doctrine marxiste du lavage de cerveau des enfants à des fins politiques.
Pedro Corzo, dans le documentaire ‘Anatomie d’un mythe’, se réfère à ses conversations avec Miguel Sanchez, le ‘Coréen’ responsable d’instruire militairement les procès des révolutionnaires de la force expéditionnaire Granma au Mexique en 1956.
Le Coréen déclare que ‘Che avait toujours des problèmes avec les noirs et il avait du dégoût pour eux, ainsi que pour les Indiens du Mexique’ qu’il appelait ‘ les Indiens analphabètes du Mexique ’.
C’est la face raciste du Che, mais motus et bouche cousue…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : un extrait d’article de Humberto (Bert) Corzo, traduction © Marina Linardi pour Dreuz.info.
* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.
Il est urgent que Marine Le Pen prenne le pouvoir en France pour sauver tous les Français et leurs enfants… CQFD
C’est la seule solution .
Vraiment un excellent article Marina Linardi. Enfin, le mythe tombe, j’ignorais tout, car je n’aime pas les mythes ni les héros humains, je ne m’y intéresse pas et je ne sais pourquoi, je n’aimais pas celui qu’on a baptisé le “Che”, le révolutionnaire!
La tromperie ne trompe pas toujours notre intelligence!.. croyant sincèrement à la faillite de tout ceux qui prennent un pouvoir sur les autres pour dominer et non pour faire de belles choses. Cela perdure aujourd’hui surtout dans la politique,mais pas uniquement, les hommes ont besoin d’inventer de fausses vies de “héros” pour cacher à travers des mythes et même de fausses compétences, leur faillite humaine et morale misérable, afin d’essayer de “briller” dans la nullité absolue, portés et galvanisés par des esprits faibles en manque de reconnaissance. Ce phénomène est des plus dangereux.
@ bebaviv vous dites : “enfin, le mythe tombe”, franchement, en ce qui me concerne, parce que j’ai lu beaucoup de choses sur lui, sur Staline bref, sur toutes ces m….. communistes qui se sont tous révélés être d’ignobles assassins, je n’avais pas du tout de doutes. Ce qui est plus gênant c’est de constater qu’il y a encore des “illuminés”, j’appelle ça comme ça, pour admirer cette ordure de Che ! Il n’y a toujours pas moyen de faire comprendre que le communisme s’est révélé être une catastrophe pour tous les pauvres pays qui l’ont expérimenté. Je vous signale que nous avons toujours droit toutes les années à la fameuse “fête de l’Huma”, qu’il y a toujours un parti communiste bref, le mensonge à la vie dure. Mais il faut dire que l’intox dure depuis tellement longtemps qu’il faudra une énorme racloir pour la retirer. Mais, je suis optimiste, ça viendra.
Ce zombie nommé Guevara, il faut le démystifier autant que le démythifier, et le faire retourner dans le poubelles de l’Histoire, d’où il n’aurait jamais dû sortir.
Objectivement, ce n’est que cette fameuse photo d’Alberto Korda qui l’a propulsé au rang d’idole angélique et icone de la gauche, des no-borders et antifas de tous poils, qui se gavent de symboles débiles sans en vérifier le sens ni le contenu.
Car sans cette photo, qui aurait parlé de ce repoussant malfrat qui évoluait dans l’ombre du criminel et génocidaire communiste Fidel Castro ?
En ce qui me concerne, je n’ai pas eu besoin d’un article pour savoir ce qu’est une saloperie.
Mais la peste rouge et celle de leurs futurs maîtres koraniques est en marche.
quelle est la source ????
http://www.cubanet.org/htdocs/CNews/y09/enero09/23_O_4.html
Dommage que la traduction de l’intégralité de l’article ne soit pas dispo
Je le pensais plus antipathique que cela.
Il a quelque chose de Rimbaud, la poésie en moins.
Il y a deux photos du Che : celle où on le voit avec le chapeau à l’étoile, et celle où on voit son cadavre qui ressemble à un hareng crevé. J’ai une nette préférence pour la 2ème…
Sans connaître totalement son histoire , j’avais de l’aversion pour ce type , mais alors aujourd’hui ….j’ai connu des personnes qui avaient une fille et un gendre ” fans du che” avec gd poster chez eux ! Anti capitaliste bien sûr ! !
Merci, Madame, pour ce rappel biographique concernant l’icône des gauchistes.
Je n’y apprends rien d’essentiel, ayant eu à fréquenter, pendant mon exercice,
des enfants de réfugiés de pays livrés à des canailles comme Che Guevara.
Tous ces pervers se ressemblent: paresseux, parasites, obsédés sexuels, avides
de pouvoir, cupides et cruels, criminels.
L’on en trouve des répliques partout, d’Asie à l’Amérique du Sud, d’Afrique à
l’Europe.
En Europe, en France, pour plus de précision, n’avons-nous pas des admirateurs
de Chavez, de Castro, de Pol Pot ( dans sa version actuelle de Kim Jong Un :
combien de morts, de torturés, d’affamés, de prisonniers en camp infernal,
“tribun” Jean Luc Mélenchon ? ).
Même question à ses électeurs; à la presse complice: l’Huma. en tête.; au
personnel politique de la soi-disant “opposition”: veule.
Che, une canaille parmi d’autres.
LEXPRESS.fr du 27/09/2007
Guevara
Du sang sur l’étoile par Axel Gyldén
Héros et guérillero: le mythe du Che perdure. Quarante ans après la mort de l’icône de la révolution cubaine, ses exactions restent un sujet tabou. L’Express a retrouvé quelques-uns de ses anciens compagnons de route, aujourd’hui en exil. Leurs récits font froid dans le dos.
Avec sa gueule d’ange et son béret à étoile, l’Argentin Ernesto «Che» Guevara incarne à lui seul la pureté originelle de la révolution cubaine. Son effigie de héros populaire a acquis, depuis une quarantaine d’années, l’aura d’une icône. Quelque 20 millions de personnes, à travers le monde, posséderaient un tee-shirt à l’image du «rebelle éternel», assassiné le 9 octobre 1967 dans un village de Bolivie (lire le témoignage de Felix Rodriguez). La mythologie aurait-elle faussé notre perception de la réalité? Ceux qui l’ont connu aux premières heures de sa fulgurante carrière portent, en tout cas, un autre regard sur le «guérillero romantique». Anciens compagnons d’armes ou victimes, ils brossent le portrait d’un être froid. Brutal. Autoritaire. Et aux mains tachées du sang de nombreux innocents.
Luciano Medina, d’abord. A 81 ans, robuste, volubile et enjoué, il reste ce guajiro (paysan) qu’il fut au temps de la révolution quand il était le facteur personnel de Fidel Castro. Dans la sierra Maestra, en 1957 et 1958, c’est lui qui acheminait les messages du comandante en jefe à travers les lignes ennemies aux autres comandantes: Raúl Castro, Camilo Cienfuegos ou encore Ernesto «Che» Guevara. «C’est simple, je les ai tous connus», lance l’ex-coursier, dont la voix rocailleuse retentit dans le deux-pièces exigu de Miami (Floride) qu’il occupe depuis les années 1970. «Guevara? Il traitait mal les gens. Très mal», insiste Medina. Les deux hommes se sont fréquentés, deux mois durant, en avril-mai 1958, dans le campement de La Otilia, près de Las Minas de Bueycito. «Un jour que je lisais Sélection du Reader’s Digest, peinard dans mon hamac, le Che, furieux, m’arrache la revue des mains et s’écrie: “Pas de journaux impérialistes ici! ” Mais surtout, il tuait comme on avale un verre d’eau. Avec lui, c’était vite vu, vite réglé. Un matin, vers 9 heures, nous déboulons au Rancho Claro, une petite exploitation de café appartenant à un certain Juan Perez. Aussitôt, le Che accuse le fermier d’être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité, le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu’il n’adhérait pas à la révolution.» Une heure plus tard, le malheureux caféiculteur est passé par les armes devant sa femme et ses trois enfants de 1, 3 et 4 ans. «Les voisins étaient traumatisés, indignés. Et nous, la troupe, nous étions écoeurés. Avec trois autres compañeros, nous avons ensuite quitté le Che pour rejoindre un autre campement.» A l’image de Juan Perez, 15 «traîtres», «mouchards», ou supposés tels, devaient pareillement être liquidés sur ordre de Guevara, entre 1957 et 1958. Et ce n’était qu’un début.
Aujourd’hui retraité en Floride, mais autrefois capitaine au sein de la fameuse colonne n° 8, celle de Che Guevara, Eduardo Perez, 71 ans, conserve, lui aussi, un souvenir pour le moins mitigé de son supérieur hiérarchique. Selon cet ex-comptable devenu révolutionnaire, le guérillero argentin se montrait hermétique à l’esprit de camaraderie qui régnait à tous les échelons de l’armée rebelle. Il en veut pour preuve ce récit édifiant: en novembre 1958, le Che envoie 30 de ses hommes, dont Eduardo Perez, en première ligne. Leur mission: tendre une embuscade à l’armée du dictateur Batista, dont une colonne, partie de Fomento, se dirige alors vers le massif de l’Escambray, où se trouve le Che. «Après une minutieuse préparation, nous lançons l’assaut vers 14 heures. Mais, deux heures plus tard, notre position n’est plus tenable en raison de la puissance de feu adverse. Du coup, nous décidons de nous replier d’un kilomètre. Mais, quand le Che a pris connaissance de notre recul, il nous a coupé les vivres!» Une journée passe, sans rien à se mettre sous la dent. Puis deux, puis trois…
Finalement, après soixante-douze heures de diète forcée, le détachement est à nouveau ravitaillé grâce au commandant Camilo Cienfuegos, qui, venu du nord, passait dans le secteur avec ses hommes pour livrer une cargaison d’armes à Guevara. «Ayant appris notre sort, Camilo nous a fait livrer d’autres rations. Plus tard, il a, paraît-il, sermonné le Che: “Que nos hommes soient tués par ceux de Batista, d’accord; mais qu’ils meurent de faim, non! “»
Au fond, même si les portraits géants du Che jalonnent leur île, ce sont sans doute les Cubains qui sont les moins sensibles au «charme» de l’icône planétaire de la révolution. Tel est l’avis d’Agustin Alles Sobreron, toujours fringant malgré ses 81 ans et qui rédige, ces jours-ci, ses Mémoires de guerre. En mars 1958, ce journaliste, accompagné d’un photographe, fut le premier reporter cubain à rencontrer, pendant de longs mois, successivement, Che Guevara et Fidel Castro dans la sierra Maestra. Un scoop publié sous la forme d’un article-fleuve dans la prestigieuse revue cubaine Bohemia (aujourd’hui disparue), où le Che s’offusque qu’on lui prête des sympathies communistes: «Je suis un militaire, rien de plus!»
A la Cabaña, il exécute les basses oeuvres du régime
«En arrivant dans le campement du Che, raconte l’ancien reporter, j’ai été frappé par sa remarquable organisation. Le bivouac possédait son propre four à pain, un petit hôpital et un émetteur de la clandestine Radio Rebelde. Tout était beaucoup mieux tenu que chez Fidel… Mais j’ai, aussi, vite remarqué que le Che ne comprenait rien à la mentalité des Cubains. Ils sont blagueurs, conviviaux et, soyons francs, un peu bordéliques; lui était réservé, intériorisé, rigide. Pas vraiment antipathique mais imbu de lui-même et un peu arrogant. En un mot, c’était l’Argentin typique!»
Quoi qu’il en soit, le 1er janvier 1959, jour du triomphe de la révolution cubaine, Che Guevara est célébré en héros. C’est lui qui, par la prise stratégique de la ville de Santa Clara, située dans le centre du pays, a fait sauter le dernier verrou et ouvert la voie de la victoire vers La Havane (dans l’ouest du pays). Dans la capitale, c’est la liesse. Et pour «el Che», une nouvelle vie commence. Fidel Castro le nomme commandant de la Cabaña, prison qui domine le port de la capitale. Derrière les hauts murs de cette ancienne forteresse coloniale, le guérillero argentin va écrire, au cours de l’année 1959, les pages les plus ténébreuses de la révolution cubaine – et de sa propre histoire.
Minimisée par de nombreux biographes de Che Guevara, cette période restera pourtant gravée à jamais dans la mémoire collective des Cubains. Tandis que Castro chauffe à blanc la population par ses discours enflammés, Guevara prend en charge les basses oeuvres. Selon Armando Lago, vice-président de l’institut de recherches Cuba Archive, 164 personnes sont envoyées au paredon (peloton d’exécution) de la Cabaña entre le 3 janvier et le 26 novembre, date à laquelle Guevara quitte la carrière pénitentiaire (1). Cette célérité fait de lui le plus grand meurtrier de l’histoire de la révolution cubaine (216 meurtres au total), devancé seulement par Raúl Castro, responsable, directement ou non, de 551 exécutions. Quant à Fidel, sans doute plus calculateur et soucieux de la postérité, il n’a jamais commis l’imprudence de se tacher les mains de sang.
En ce début d’année 1959, à la Cabaña, où s’entassent 900 détenus, on fusille tous les jours, généralement le soir. Pour partie, les condamnés à la peine capitale sont des membres de la dictature déchue, coupables de crimes avérés. Mais dans le couloir de la mort se trouvent aussi de simples opposants politiques et nombre d’innocents. C’est le cas de l’agent de police Rafael Garcia, 26 ans, de la Section radio-motorisée de La Havane. Accusé, à tort, d’avoir participé à l’assassinat d’un membre du Mouvement du 26 juillet, le parti de Castro, ce simple flic est condamné à mort, le 13 mars, à l’issue d’un simulacre de procès vite expédié. Son exécution est programmée pour le 18. Mais sa famille remue ciel et terre, réunit les preuves de son innocence et produit des témoignages à décharge. Le tribunal, en appel, n’en tient aucun compte. Sergio Garcia, frère du condamné, obtient un rendez-vous avec Che Guevara. «Je lui ai dit: “Regardez le dossier, il y a erreur, vous verrez par vous-même.” Alors Guevara m’a regardé et, l’air narquois, il a lâché: “Votre frère est peut-être innocent, mais il portait l’uniforme bleu. Alors il doit mourir.” Puis il m’a congédié.» Quarante-huit ans plus tard, dans son appartement du quartier de Little Havana, à Miami, Sergio Garcia tient à lire, à voix haute, la dernière lettre que son frère adressa à sa jeune épouse. La voix est blanche, ses mains tremblantes, ses yeux soudain humides: «Mon amour adoré, ceci est la dernière lettre de ma vie. Nos quatre mois de mariage furent les plus beaux du monde. Je suis fier de ma famille. Je vous aime à la folie. La seule chose qui me peine est que je meurs innocent. Je dois te laisser, mon amour, car je crois qu’ils viennent me chercher. Rendez-vous dans l’autre vie où nous nous retrouverons, ma chérie. Rafael.»
«La révolution exigeait qu’il tue, il tuait»
Témoin clef de cette période, le père Javier Arzuaga, aumônier de la prison de la Cabaña, aura mis près de cinq décennies à rompre le silence. Dans Cuba 1959: La Galera de la Muerte (Cuba 1959. Le couloir de la Mort), publié l’année dernière à Porto Rico, celui qui recueillait les confessions des condamnés et les accompagnait dans leurs derniers instants affirme que des dizaines d’entre eux étaient innocents. «Le Che n’a jamais cherché à dissimuler sa cruauté, souligne-t-il. Bien au contraire. Plus on sollicitait sa compassion, plus il se montrait cruel. Il était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu’il tue, il tuait; elle demandait qu’il mente, il mentait.» A la Cabaña, lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara, comble du sadisme, va jusqu’à exiger qu’on les fasse passer devant le mur d’exécution, maculé de sang frais…
«Je crois qu’en définitive cela lui plaisait de tuer des gens», estime Huber Matos, qui, en qualité de commandante de la revolucion fut l’alter ego du guérillero argentin, avant d’être condamné à vingt ans de cachot, à la fin de 1959, pour avoir dénoncé la dérive autoritaire du mouvement (2). «Au début, dans la sierra Maestra, nous avons noué une amitié qui reposait sur des affinités intellectuelles. Comme lui, j’avais une formation universitaire. Mais, quand j’ai su ce qu’il faisait à la Cabaña, j’ai pris mes distances. Tout le monde savait ce qui se passait là-bas…»
Le pire c’est qu’il reste encore des communistes en France, certes totalement pathétiques : https://youtu.be/iHIhfJPsf_w
Sur cette vidéo le gars est communiste- anarchiste, faut vraiment le faire !
Ouais 🙂 communiste-anarchiste de comptoir, élevé au
gros rouge et lourdement cirrhosé du foie 🙂 🙂 🙂
Faudrait pouvoir le mettre en location pour des soirées merguez ! 🙂
Pourquoi Trump serait un “grand connard”, ça il ne saurait pas dire. 🙂
Alors si c’est ça la Fête de l’Huma 🙂 on peut dormir tranquille ! 🙂 🙂 🙂
“Il reste des communistes”, dites-vous; et une fête de l’Huma.
Cela draine du monde: Hidalgo en particulier.
Dans son reportage, TVL montre également un stand anti-israélien
stigmatisant l’apartheid régnant là-bas, comme chacun sait.
Heureusement abattu à 39 ans, ce monstre
totalement fou n’a pas fait de vieux jours…
Un sanguinaire malade, c’est ce qu’il était.
Fidel Castro l’avait compris c’est pour ça qu’il l’a vite écarté en l’envoyant continuer son combat de malade en Amérique Latine. On pourrait même penser qu’il a été à l’origine de l’information qui a permis de trouver le Che et de le tuer.
JYC
En plus il était crasseux? Pouah…