Kavod peut se traduire par respect, gloire, honneur, reconnaissance, amour propre.
Le judaïsme utilise la notion de Kavod pour la gloire de D.ieu, « Honore ton père et ta mère », l’honneur du shabbat, le respect dû au corps d’un défunt, etc.
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« As-tu donné du kavod à ton mari ? » demandait le tribunal rabbinique à Viviane Amsalem dans le film « Guet »
Le mot kavod a la même racine que le mot « poids » koved, car donner du kavod à quelqu’un c’est lui donner un poids moral ou social, le contraire de le prendre « à la légère ».
Comment mesure-t-on la valeur d’un homme ?
À part les footballeurs qui ont un prix d’achat, l’honneur d’un homme se mesure en kavod.
Le Prince d’Égypte : « Comment mesure-t-on la valeur d’un homme ?
En force, en taille, en poids ?
Ce qu’il a gagné, ce qu’il a donné ?
Un berger pour une brebis égarée
Vaut plus que le plus riche des rois.
Si un homme perd tout ce qu’il possède,
Perd-il sa valeur aussi ? »
Le Prince d’Égypte – Le Regard Divin
Tous les hommes recherchent le kavod, je recherche le kavod en publiant cet article.
Mon père zl a été administrateur d’une synagogue, tâche bénévole et ingrate qui le conduisait à rentrer tard le soir après des réunions épuisantes. Il en tirait une seule satisfaction, le kavod de s’asseoir sur le banc de la synagogue portant l’inscription dorée “Réservé aux administrateurs”.
Le premier meurtre de l’histoire a eu lieu pour un problème de kavod quand D.ieu a agréé l’offrande d’Abel et dédaigné celle de Caïn.
Korah s’est rebellé contre Moïse dans le désert, car il estimait ne pas avoir reçu le Kavod qui lui revenait de droit par sa naissance, et il a fait croire aux Hébreux que Moïse ne leur donnait pas le kavod qui leur revenait de droit, car ils étaient « tous des saints » puisqu’Hébreux.
Pentateuque – תורה Nombres – במדבר Kora’h – קרח Ch. 16 V. 3
A l’opposé de Korah, Moïse « était fort humble, plus qu’aucun homme qui fût sur la terre » et pourtant « l’Éternel s’entretenait avec Moïse face à face, comme un homme s’entretient avec un autre; »
Pentateuque – תורה Exode – שמות Ki Tissa – כי תשא Ch. 33
Pentateuque – תורה Nombres – במדבר Beaalote’ha – בהעלותך Ch. 12
Le kavod factice
Le kavod factice se mesure en nombre de like ou de followers sur sa page Facebook et en nombre de musiciens à la Bar Mitsva de son fils.
Combien de mariés vont se dire après une fête destinée à épater les autres :« Au fond, cette fête ne nous correspondait pas» ?
Le regard des gens, le standing impose de changer de voiture, de s’habiller à la mode, de faire un lifting, de faire des voyages plus coûteux et exotiques que ses relations et surtout le leur faire savoir sur Facebook.
Ça dépend des civilisations, en Égypte pharaonique, on frimait en se payant un somptueux tombeau :
« L’élite de l’Égypte ancienne dépensa des fortunes à bâtir des pyramides et à faire momifier ses cadavres, mais aucun de ses membres ne songea à faire du shopping à Babylone ou à passer des vacances de ski en Phénicie… (« Sapiens, une brève histoire de l’humanité » de Yuval Noah Harari)
Nous sommes dans une génération d’avoir et de paraître : on envoie ses photos sur snapchat ou instagram et on tweete son avis sur tout.
Le Rav Solovetchik (1903-1993), qui n’a pas connu les réseaux sociaux, évoquait déjà le danger pour l’ego de la communication sans retour :
« Néanmoins, je ne dois pas me sentir blessé si mes pensées ne génèrent aucune réaction auprès de mes auditeurs. » (The lonely man of faith, p. 9) torah-box.com.
Quelques trucs de rabbins pour éviter l’orgueil :
- Se dire que la plupart des bienfaits qui nous sont accordés le sont par pur effet de la bonté divine et non pour nos mérites,
- Chercher chaque jour les qualités et mérites des autres,
- Collecter de l’argent pour des œuvres charitables : vraiment efficace pour oublier son ego!
L’envie du kavod des riches
« La jalousie, la concupiscence et l’ambition expulsent l’homme du monde ».(Pirké Avot 4-21) :
Parce que l’herbe du jardin du voisin sera toujours plus verte, il est inutile d’acheter la maison du voisin, ça ne résoudra pas le problème.
Dans le judaïsme, la seule convoitise autorisée est celle de la sagesse d’autrui.
Ton voisin est plus riche que toi ? C’est que D.ieu lui a donné les moyens et le devoir de réaliser beaucoup de bien dans le monde.
Pourquoi les riches bienfaiteurs de la synagogue reçoivent-ils tant de respect ? Parce que, dans un monde idéal, les riches partageraient leur richesse avec les pauvres sans chercher de reconnaissance, mais nous ne sommes pas dans un monde idéal et les riches pour faire le bien ont parfois besoin d’être encouragés sous forme de reconnaissance ou de prestige.
De toute façon, “Chacun sait que l’argent va aux riches, la chance aux chanceux, les honneurs aux hommes déjà importants (car c’est l’importance qui nous rend importants!); Les décorations attirent les décorations et vont d’elles-mêmes garnir les poitrines déjà constellées. ” (Jankelevitch – Berlowitch “Quelque part dans l’inachevé” p 148)
Kavod intérieur ou self-kavod
Pour construire son propre Kavod, il faut repérer ses propres qualités, décider ce qui est bien pour soi et ce qu’on veut être, et ainsi on ne craindra pas l’avis des autres et on ne sacrifiera pas ses valeurs pour leur plaire.
C’est la conscience de sa valeur qui fait
- qu’un étudiant refuse de se laisser humilier par ses professeurs et part en claquant la porte,
- qu’un jeune homme qui n’aime pas l’alcool refuse de boire malgré les moqueries des copains,
- qu’un avocat reconnu commande un lait grenadine devant ses clients,
- qu’un collégien juif contredit un prof qui affirme que les juifs enferment les footballeurs palestiniens dans des frigos,
- qu’une jeune fille refuse de s’habiller en lolita même si les garçons la traitent de « coincée »
- qu’une bourgeoise ose afficher un peu de religion dans un milieu où les gens raisonnables sont laïques et moqueurs.
Et si on passe son temps à résister aux pressions de son milieu, faudra voir à changer de milieu…
Rabbi Zusha d’Anipoli disait :
« Lorsque je mourrai et que je me présenterai devant mon Créateur, il ne me reprochera pas de ne pas avoir été Moïse, je n’avais pas sa sagesse, ni Abraham, je n’avais pas sa bonté, mais il me demandera « Zusha, pourquoi n’as-tu pas été Zusha ? » et je n’aurai pas de réponse. »
Jewish kavod
Kavod : « Le mot unique pour dire l’élection et son fardeau » (L’esprit du judaïsme p261, Bernard Henri Levy) avec un joli jeu de mot : Fardeau = lourd
Pour un juif, pas besoin de mendier du Kavod, en principe, nous sommes convaincus que D.ieu nous observe et compte sur nous pour réparer le monde. Et si tu veux mon élection, prends aussi les persécutions!
Yuval Noah Harari, l’auteur juif athée du best-seller « Sapiens, une brève histoire de l’humanité » ironise que les Juifs puissent croire que le principal centre d’intérêt du maître de l’univers soit « la minuscule nation juive et l’obscure terre d’Israël » et considère que le judaïsme « a peu à offrir aux autres nations ». jewishreviewofbooks.com
Jérusalem centre du monde, Heinrich Bunting 1581
Le simple fait que « l’Ancien Testament » dise à deux milliards de chrétiens que D.ieu a donné les 10 commandements aux Juifs, que Jérusalem capitale juive soit le principal problème actuel des Nations, mais que lesdites Nations se reposent le 7e jour, ou qu’on parle des «racines judéo-chrétiennes» de l’Europe devrait le rassurer sur l’utilité de sa religion.
Par ailleurs, et ce n’est pas contradictoire, les trois qualités du Juif sont
- l’humilité, dans le sens de retenue, pudeur, soumission à la vérité (sefer Maamarim second discours, chapitre 1)
- et aussi ressentir la pitié
- faire des bonnes actions.
Ce vieux principe talmudique (traité Yabamot 71a) est toujours d’actualité, car avant d’épouser quelqu’un, on conseille de vérifier s’il ou elle possède bien ces 3 qualités.
Mais comme dit Flaubert, « Le comble de l’orgueil, c’est de se mépriser soi-même » : de tout temps, des Juifs ont souffert de « Kavod inversé », un « auto-antisémitisme qui est un phénomène socio-psychologique dans lequel le Juif éprouve une haine et un mépris obsessionnels contre son peuple, sa culture, sa tradition, ses usages et contre les Juifs qui tiennent à cette tradition » : cette excellente définition du kavod inversé est de Naftali Benett, ministre israélien de l’Éducation.
Comment concilier self-kavod et humilité ?
Rabbi Simha Bounam de Pjyzha conseille de mettre
- dans sa poche droite : un papier avec écrit « Moi je suis poussière et cendre » (Abraham dans Genèse 18 : 27)
- dans sa poche gauche : un billet avec écrit « C’est pour l’amour de moi que le monde a été créé » (Talmud traité Sanhedrin 37 a)
« La modestie est surtout une fidélité à soi-même indépendamment du souci de considération de la part des autres. Cette humilité témoigne d’une personnalité assez riche et épanouie pour ne pas être soumise aux diktats de la reconnaissance sociale. » (Les prophètes, les enfants et les fous, p 124, Sébastien Allali)
Le kavod est la nourriture de l’âme
Il y a des entreprises ou des familles où on vous dira : « Ici, on n’est pas très compliments »
C‘est comme si on disait “ Ici, on n’est pas très nourriture ” ou “Ici, on n’est pas très oxygène”
Le manque de Kavod donné à un enfant va lui causer des troubles du comportement : une fois adulte, il ne saura pas donner du kavod à ses propres enfants qui en retour auront du mal à lui en donner, ou bien il risque de rechercher désespérément du Kavod, ce qui donnera aux autres le pouvoir sur sa vie.
Le seul remède sera qu’il donne du Kavod aux autres pour réintroduire la notion de Kavod dans sa vie.
Rabbi Eléazar de Modiine dit : « Celui .. qui humilie son prochain en public, même s’il peut se prévaloir d’avoir étudié la Torah et accompli de bonnes actions, n’a pas de part au monde futur » (Pirké Avot – 3-11)
Si on enlève tout Kavod à un homme, on le tue : un employeur peut conduire un salarié au suicide par un mépris affiché de son travail, et au contraire, une prime de quelques euros reconnaissant le savoir-faire d’ouvrières dans la tâche délicate de mettre les asperges en cageots peut résoudre un malaise social.
Les racistes veulent retirer toute densité à l’homme méprisé en le réduisant à une caractéristique infamante: couleur, ethnie, religion.
Les nazis voulaient retirer au Juif sa vie et même son humanité en remplaçant son nom par un numéro.
Le vrai kavod, c’est en donner aux autres
Quelques exemples tout simples:
- se lever quand ses parents ou ses maîtres arrivent,
- se baisser pour parler à un enfant,
- regarder les gens quand on leur parle,
- n’exclure personne d’une conversation,
- formuler un compliment quand on remarque une chose positive,
- ne pas faire de reproches en public,
- accompagner les membres de sa famille à la porte quand ils sortent et attendre que l’ascenseur soit parti pour refermer la porte,
- accueillir les membres de sa famille à la porte quand ils rentrent…
Kavod et Guematria
En gematria (à chaque lettre correspond un nombre) :
Le mot KAVOD vaut 32
kaf 20 כ
bét-vét 2 ב
vav 6 ו
dalet 4 ד
Comme le mot BLÉ, khita, car le kavod est aussi vital à l’homme que le pain
khet 8 ח
yod 10 י
tet 9 ט
hé 5 ה
Comme le mot INDIVIDU, yakhid, car le kavod c’est aussi le respect de soi-même ou « self-Kavod »
yod 10 י
khét 8 ח
yod 10 י
dalét 4 ד
et comme le mot CŒUR, lev, car le kavod se ressent
lamed 30 ל
bét-vét 2 ב
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Joëlle de Paris pour Dreuz.info.
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Sources :
youtube.com : cours « Se libérer du regard des autres” par Rav Eliahou Uzan pour Torah Box
Kitsour Choul‘han ‘aroukh (29, 3)
torah-box.com cours : « Education (3/12) : donner du Kavod à l’enfant » par Rav Serge ATTIA pour Torah box
Quid du Kavod quand celui-ci est basé sur un vol de son prochain Juif ?
Je l’ai vécu dans la Communauté où je vis. Un Juif m’a volé une grosse somme d’argent, et en a fait des dons à la Communauté. Le Rabbin a fermé les yeux, trop peureux qu’on lui ôte son petit poste bien payé au chaud. Le Président de la Communauté a fait des gros CERFA à ce Juif en échange de ces dons et lui a même fait un papier de Généreux Donateur de la Communauté. Le voleur est content, il a son nom dans la Synagogue.
Quand je suis allée me plaindre, les portes m’ont été fermées, le Président ayant trop peur de perdre son généreux donateur. Idem pour les autres Juifs qui ont préféré croire la version du voleur que de la mienne !
Je me bats pour récupérer mon argent, et j’ai cru bon prévenir les gens contre ce voleur qui n’en n’est pas à son premier vol.
Prévenir les gens contre ce voleur est-il l’humilier en public ? Est-ce qu’il s’agit de kavod dans ce cas ?
Personnellement cela m’a fait voir un tout autre comportement de certains Juifs dont je me serais bien passée !
Pire même, quand j’en ai parlé à un autre Rabbin, il m’a dit “C’est D.ieu qui le veut” !
De quoi vous dégoûter de la Religion !
MK … ceci est votre version des faits (que je ne juge pas), et il existe forcément une version de la partie adverse. On n’est donc pas obligés de tout croire, et Dreuz n’est pas le lieu pour exposer des faits personnels invérifiables.
Par ailleurs, le Droit français existe, et il existe des recours contre ce genre de situation. Avez-vous exercé un recours ?
Oui bien sûr, j’ai exercé un recours. C’est allé jusqu’en Cassation et j’ai gagné les 4 procès. Il a même eu 6 000 € d’article 700 à payer en plus. Seulement pendant que la Justice rendait son Jugement, il s’est rendu insolvable. J’en suis donc à l’attaquer au Pénal pour Escroquerie et mise volontaire d’insolvabilité.
En attendant il vit tranquillement avec mon argent, organisant des réceptions où des gens de la Communauté vont, pendant que moi je me prive de vacances pour pouvoir payer les Avocats.
Vous confondez ‘religion’ et ‘clergé’, mais vous n’ êtes pas la seule, c’est la même chose pour les Chrétiens – et probablement les Boudhistes, et de toute autre religion digne de ce nom.
Tout clergé étant composé d’hommes faillibles, il est inéluctable que tôt au tard, certains d’entre eux trahissent leur foi et leurs voeux. Mais ce n’est pas une raison pour tourner le dos à la religion, aux commandements et à la parole divine.
Des gens comme ça si le vol à été réel…se doivent d’êtres
bastonnes correctement jusqu’à leurs couper l’envie de recommencer….mais il ne faut pas se faire prendre pendant la correction….cela coûte cher aussi.
Mais quelques parts le Seigneur lui faira payer cette malhonnêteté et c’est mieux ainsi ….personne n’ira se plaindre.
Tout cela est véridique.
Mais ma Mère Z.L à ma Bar Mitsva
m’à remis la devise propre à sa Famille.
Respecte toi avant de respecter les autres.
Ce n’est que plus grand que j’ai enfin compris la portée de cet Enseignement.
Merci Maman.
@ Joëlle de Paris
“Tous les hommes recherchent le kavod” ??
D’où tenez-vous ce non-sens ? Vous bossez pour Torah Box ?
méditation invitant à la sagesse.
le problème: nous sommes tous EGO…
Comme disait le grand Coluche :
“Tous les hommes naissent libre et égaux, mais après ça se complique.” 🙂
Et quand on brique l’ego on monte des murs entre nous…
“la Déclaration des droits de l’homme ressemble étrangement aux Tables de la Loi”…
La Déclaration des droits de l’homme est une contrefaçon des Dix Paroles. C’est comme le canada dry, “cela ressemble à l’alcool, mais n’en est pas.” C’est le vaccin rationaliste antidote maçonnique des dix Commandements.
« la Déclaration des droits de l’homme ressemble étrangement aux Tables de la Loi »
Disons qu’elle y ressemble pour ceux qui, abreuvés d’approximations païennes et/ou chrétiennes (cette représentation, à hauts arrondis, est probablement romaine) en finissent par oublier les Sources. Les Tables de la Loi, telles que décrites dans la tradition juive, c’est cela :
Iconographie chrétienne moderne, illustrant une chapelle catholique, mais respectueuse des sources juives : Tables carrées, écrites sur les 2 faces et que Moïse tenait dans SA main => de taille plus réduite que les représentations habituelles.
Reconnaissons que les Juifs eux même ont longtemps utilisés la représentation erronée des Tables (tout comme de la Ménorah d’ailleurs, dont les branches étaient reliées à angle aigu et non arrondi) et le font toujours, ce n’est qu’assez récemment que les synagogues reviennent à la représentation “carrée” desdites tables. (j’apprécie d’ailleurs que l’artiste ait préféré les laisser vierges de texte, la traduction chrétienne desdits commandements n’étant pas fidèle, je ne peux donc qu’approuver son choix de ne pas l’inscrire sur sa représentation de Moïse et des Tables)
Rabbi Simcha Bunim Bonhart de Peshischa (Przysucha, (prononciation polonaise: [pʂɨˈsuxa] ) )
Le kavod, c’est ce que Jean Michel Blanquer veut qu’on enseigne à l’école : lire, écrire, compter et respecter autrui.
C’est tout le contraire du “respect” à leur unique profit que les petits caïds exigent de leurs camarades et de leurs enseignants.
Jean Michel Blanquer donne la solution au problème soulevé par l’Abbé Arbez, il me semble. Je me trompe Mr l’Abbé ?
À moins de ranger l’ego dans la personne humaine ?
“Je suis une personne humaine, tu es une personne humaine, il ou elle est une personne humaine , nous sommes tous, vous êtes tous, ils ou elles sont tous des personnes humaines.”
Alors il faut, comme le demande Emmanuel Kant : ” Envisager la personne humaine toujours comme une fin, jamais comme un moyen.”
Suggestion: Lorsque Dieu a créé l’Univers, il a sans doute été confronté au Kavod. A quoi sert-il en effet, de créer un Univers absolument sensationnel (et le terme est faible) s’il n’y a personne pour s’en émerveiller? Il a donc eu l’idée de génie (qui correspond pleinement à son tempérament) de créer l’homme qui, dit-il, lui est de peu inférieur. Et il l’a créé en vue d’une relation d’amour. Mais l’amour exige une condition essentielle, la liberté de choix. Celui d’aimer ou de ne pas aimer. Dieu est Amour mais il ne force personne à l’aimer en retour. Mais ceux qui aiment Dieu le glorifient. C’est le Kavod de Dieu qui se poursuit encore maintenant jusqu’à la Rédemption finale de l’humanité.