RMC s’est rendue dans un collège classé en Réseau d’éducation prioritaire (REP), dans le 20e arrondissement de Paris, où la violence entre élèves est quotidienne.
46% des collégiens de quartiers d’éducation prioritaire affirment avoir été témoins d’un acte d’humiliation ou de cruauté de certains élèves en direction d’un autre… C’est le chiffre que révèle l’AFEV, l’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville à l’occasion de la journée du refus de l’échec scolaire ce mercredi. Or ce qui est problématique avec cette violence, c’est qu’elle a souvent des conséquences graves sur l’atmosphère de travail, notamment dans les établissements d’éducation prioritaire, où a été réalisée l’étude.
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“Psychologiquement ça te mets KO”
C’est ce qu’a constaté RMC devant le collège Guillaume Budé, dans le 20ème arrondissement de Paris. Un établissement classé en REP (Réseau d’éducation prioritaire). Pamaraso, élève de cinquième âgé de 12 ans,raconte que la violence est quotidienne au collège. “Les bagarres, les insultes, c’est tous les jours. Il y a des élèves qui se battent dans les couloirs…”. Et ce n’est pas Hervé, qui lui est en troisième, qui va dire le contraire. “Tu vois les gens se bagarrer. Et psychologiquement ça te mets KO. J’ai du mal à me concentrer, j’ai des mauvaises notes et ça me créé des problèmes”.
“Le collège ne doit pas se concevoir comme une forteresse”
Le problème, c’est que cet impact psychologique reste tu. Un collégien sur deux ne parle jamais des violences vues au collège. Eunice Mangado-Lunetta, membre de l’AFEV estime qu’il faut donc encourager ce dialogue élève-adulte. “Il faut faire sentir à des jeunes collégiens qu’il y a des adultes au sein de l’établissement qui vont pouvoir réceptionner leur parole sans les juger, sans les accuser. Ça c’est très important. Comme il est important d’avoir une ouverture sur le quartier. Le collège ne doit pas se concevoir comme une forteresse.”
9 jeunes sur 10 se sentent “bien dans leur collège”
– Enquête réalisée en mai / juin 2017 auprès de 447 collégiens scolarisés dans des collèges des quartiers de l’éducation prioritaire travaillant en partenariat avec l’AFEV.
– Selon l’enquête de l’AFEV: globalement, 9 jeunes sur 10 se sentent “bien dans leur collège” (47% plutôt bien, 43% très bien).
– La presque totalité des jeunes interrogés (95%) se sentent bien entourés au collège, et ce quel que soit leur âge. Au sein de la classe, 71% mettent en avant des rapports d’entraide et de solidarité entre les élèves, plutôt que la compétition.
– Les jeunes interrogés se sentent en sécurité dans le collège dans une proportion très importante : c’est le cas pour 91% d’entre eux.
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Source : Bfmtv.com
Pourquoi ne pas huger ou condamner ce qui est condamnable ? Une explication ?
a-t-on les signalements des agresseurs ?
On se demande pourquoi les gens “normaux” ne veulent pas vivre dans ces quartiers ? le 20eme arrondissement ….. malheureusement pour ceux qui veulent étudier, c’est la double peine …… pauvres et ( d’origine comme on dit pudiquement) sauf qu’en France ils ont plus de chance que dans leur pays d’origine mais ne s’en rendent même pas compte !
La mentalité de voyou contre laquelle nous avons lutté reviens en force… racket, intimidation, défoulement sur les faibles, bizutage, chantage… importé d’Afrique, tout ce qui est le plus détestable dans un individu perclus de tares et de vices… et qui vas en crever comme un merde qu’il est !