Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 septembre 2017

 

Dans les derniers sondages, le Président Trump progresse de 3 points. 43% approuvent son travail, contre 40% en août. En toute neutralité, c’est encore inférieur aux 52% qui le désapprouvent, mais là aussi leur nombre diminue : ils étaient 55% en août.

Pourtant, les observateurs de la vie politique américaine – dont je suis – savent ce qu’il va se passer dans les mois à venir, et ont le sourire.

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Bien que la réforme de l’assurance santé ait capoté, les Américains qui l’attendent sont essentiellement remontés contre le Congrès républicain, nommément le Sénat qui a refusé de suivre la chambre des représentants qui avait voté le rejet d’Obamacare, et non contre le Président, qu’ils ont vu tout faire pour accommoder les modérés et les radicaux, les opposants et les tolérants. En cela, l’échec à repousser Obamacare n’a pas pénalisé Trump.

Il suffit maintenant que la réforme de la fiscalité – une autre promesse de campagne – passe, et Donald Trump gagnera immédiatement 10 points d’opinions positives dans les sondages. Selon moi, contrairement au message fort qu’il envoie, la réalisation du mur de séparation, l’autre promesse phare du début de la campagne, et qui va prochainement commencé, ne fera pas sensiblement remonter Trump dans les sondages car ils parlent surtout aux plus engagés de ses sympathisants, moins au grand public, et peu aux Indépendants.

Une fois la réforme de la fiscalité votée, l’économie s’envolera, les salaires remonteront, l’emploi explosera – on peut attendre très vite dans les semaines après le vote, un autre million de nouvelles embauches.

Là,

  • si Trump parvient à faire baisser autour de 15% le taux d’imposition des entreprises,
  • à réduire le taux des classes moyennes à 3 tranches d’imposition basses,
  • à simplifier la déclaration d’impôts à la taille d’une carte postale,
  • et à permettre, grâce à un taux faible exceptionnel, le rapatriement des milliards de bénéfice des grosses sociétés internationales qui sont parqués et dorment à l’étranger en raison des taux dissuasifs actuels, et seront investis dans la recherche, dans le développement, et donc l’emploi,

Là, Donald Trump sera réélu haut la main pour un second mandat en 2020.

Dans la foulée, il aura démontré que le programme socialisant du président Obama a effectivement mené doucement le pays vers la ruine, il aura rendu le Parti Démocrate obsolète, mais il aura aussi et surtout humilié son propre parti, lequel avait reçu en 2012 une majorité dans les deux chambres du Congrès, et n’en a rien fait.

Et ce sera justice.

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PS : merci à fandetv, membre du du Comité Trump France sur Twitter, de m’avoir encouragé à publier cette analyse que j’avais faite lors d’échanges privés.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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