Dans les derniers sondages, le Président Trump progresse de 3 points. 43% approuvent son travail, contre 40% en août. En toute neutralité, c’est encore inférieur aux 52% qui le désapprouvent, mais là aussi leur nombre diminue : ils étaient 55% en août.
Pourtant, les observateurs de la vie politique américaine – dont je suis – savent ce qu’il va se passer dans les mois à venir, et ont le sourire.
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Bien que la réforme de l’assurance santé ait capoté, les Américains qui l’attendent sont essentiellement remontés contre le Congrès républicain, nommément le Sénat qui a refusé de suivre la chambre des représentants qui avait voté le rejet d’Obamacare, et non contre le Président, qu’ils ont vu tout faire pour accommoder les modérés et les radicaux, les opposants et les tolérants. En cela, l’échec à repousser Obamacare n’a pas pénalisé Trump.
Il suffit maintenant que la réforme de la fiscalité – une autre promesse de campagne – passe, et Donald Trump gagnera immédiatement 10 points d’opinions positives dans les sondages. Selon moi, contrairement au message fort qu’il envoie, la réalisation du mur de séparation, l’autre promesse phare du début de la campagne, et qui va prochainement commencé, ne fera pas sensiblement remonter Trump dans les sondages car ils parlent surtout aux plus engagés de ses sympathisants, moins au grand public, et peu aux Indépendants.
Une fois la réforme de la fiscalité votée, l’économie s’envolera, les salaires remonteront, l’emploi explosera – on peut attendre très vite dans les semaines après le vote, un autre million de nouvelles embauches.
Là,
- si Trump parvient à faire baisser autour de 15% le taux d’imposition des entreprises,
- à réduire le taux des classes moyennes à 3 tranches d’imposition basses,
- à simplifier la déclaration d’impôts à la taille d’une carte postale,
- et à permettre, grâce à un taux faible exceptionnel, le rapatriement des milliards de bénéfice des grosses sociétés internationales qui sont parqués et dorment à l’étranger en raison des taux dissuasifs actuels, et seront investis dans la recherche, dans le développement, et donc l’emploi,
Là, Donald Trump sera réélu haut la main pour un second mandat en 2020.
Dans la foulée, il aura démontré que le programme socialisant du président Obama a effectivement mené doucement le pays vers la ruine, il aura rendu le Parti Démocrate obsolète, mais il aura aussi et surtout humilié son propre parti, lequel avait reçu en 2012 une majorité dans les deux chambres du Congrès, et n’en a rien fait.
Et ce sera justice.
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PS : merci à fandetv, membre du du Comité Trump France sur Twitter, de m’avoir encouragé à publier cette analyse que j’avais faite lors d’échanges privés.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Excellente mise au point ! Les objectifs sont clairs. Je souhaite vivement que DJT les atteigne !
Moi, petite française, je croise les doigts pour que Trump soit réélu …. j’ai été étonnée pour son élection, mais en 2020, ce sera, champagne !!!!!!!!!!!
Il faudrait un Donald Trump dans tous les pays d’Europe. Merci Jean-Patrick Grumberg.
dans ce cas la 3 eme guerre mondiale frappera à nos portes…
Par ailleurs les USA sont tellement endettés, qu’ils sont vulnérables face à leur créanciers notamment chinois, malgré DJT
Sans vouloir jouer les pessimistes, la réforme fiscale ne suffira pas à redonner du souffle à l’économie US si elle n’est pas accompagnée d’une baisse équivalente des dépenses publiques, alors que la dette US et le déficit ont atteint des niveaux très inquiétants. Si la dette augmente aujourd’hui, il faudra la payer demain par des impôts supplémentaires, donc par une baisse de la croissance. En revanche, une réduction immédiate des dépenses au niveau fédéral pourrait entraîner une hausse des prélèvements au niveau des Etats par transfert de charges, annulant l’effet espéré. Et puis, Obamacare coûte cher aux Américains, au moins autant que les impôts fédéraux. La réforme clé était donc la suppression d’Obamacare, bien plus que la réforme fiscale qui sera forcément limitée par la contrainte budgétaire.
Parallèlement, il y a la question de la réduction du bilan de la Fed et de la remontée des taux, à moins que Trump ne poursuive dans l’impasse de l’impression monétaire qui épuise l’économie aussi sûrement qu’un socialisme, même le plus soft. Derrière, il y a la question de la valeur du dollar. Trump va-t-il contribuer à dévaluer sa monnaie alors que la menace des concurrents se précise, avec leurs tentatives de dédollarisation des échanges internationaux ? Si Trump choisit de renforcer le dollar pour en conserver la position dominante, il y aura dans un premier temps un effet négatif sur la croissance, avant d’en toucher les bénéfices à terme, mais bien au-delà de 2020.
On peut également s’inquiéter de la Fed, quasi-administration largement noyautée par des idéologues keynésiens proches du camp démocrate, qui ne manquera pas la moindre occasion de retirer l’échelle sous les pieds de Trump au plus mauvais moment, histoire de pouvoir dire qu’il est le responsable de la crise. La Fed est indubitablement coupable de la crise financière à venir, conséquence de sa politique monétaire appliquée en soutien indéfectible d’Obama au long de ses deux mandats. Il n’y a pas de douter que la Fed fera l’impossible pour dissimuler sa responsabilité en désignant un bouc-émissaire. Saper l’image de Trump et favoriser le retour au pouvoir des démocrates : voilà qui vaut bien une crise financière provoquée par anticipation. La surévaluation est devenue tellement irrationnelle que le retour de balancier s’annonce en effet dantesque. Dans la tourmente provoquée par la Fed, les projets fiscaux de Trump risquent de passer complètement inaperçus, si seulement il parvient à les concrétiser.
Enfin, le rapatriement des capitaux exilés ne représente qu’une faible part du PIB US. Les injections monétaires de la Fed par exemple représentent un volume de capitaux bien plus significatif. C’est en outre un fusil à un coup. Une fois les capitaux rapatriés, l’effet disparaît aussitôt. Bref, c’est une décision certainement utile mais non décisive.
L’Amérique et le monde vivent sur un volcan d’endettement. Il est évident qu’une nouvelle crise financière mondiale va arriver et qu’elle sera bien pire que celle de 2009. Les créations d’emplois du moment ne sont qu’un répis avant la tempête!
j’ai lu sur un site de la finance, les républicainS n’étant pas très coopératifs, Trump aurait l’intention de créer son propre parti à l’image de ce qu’a fait notre Président Macron, vrai ou faux ???
Tout mon soutien à Trump pour sa ténacité dans l’adversité ! Il va réussir à nettoyer tout ce bazar gouvernemental
Il faudrait que Dolnald Trump soit mieux compris en Europe.
Bravo pour cet article, merci.
Il est possible de résumer cette capacité que ce Président Américain Elu (par le Grand Directeur) d’être un Homme Debout.
Il fait ce qu’il dit, même si ils lui mettent ” les bâtons dans les roues”.
Par le résumé suivant :
A) Celui qui A LA FOI ne se pose pas de questions, il y va….(Trump)!
B) Celui qui N’A PAS LA FOI, se pose tout un ensemble de questions et ne
reçoit jamais de réponses…….(les autres qui n’ont pas la foi)!
Quel bel exemple il donne au monde (il nous permet de comprendre avec nos yeux et nos oreilles que le Grand Directeur est représenté à travers lui) !
Merci à tous et à Dreuz
Je souhaite à Donald Trump de mener à bien tous ses projets.
Il faudrait plus de chefs d’états comme lui, des chefs qui penseraient à leur peuple autrement que pour l’insulter
Parfois, les rêves se réalisent, mais il faut y mettre du sien.
J ‘espère qu’il réussira ; et qu’il sera réélu en 2020 ; il veut réaliser un grand rêve donner du travail au peuple américain et cela retarde la mondialisation et l’ islamisation voulue par Obama et Clinton .Et il veut rendre sa grandeur aux Etats-Unis ,bravo .
Trump est milliardaire, alors vous pensez bien que les gens qui crèvent de faim il en a rien à foutre
C’est faux ça, par contre MACRON n’en a rien a faire du peuple francais, c’est des gens de rien, insultant ce jupitérien, mégalomane , je préfèrerais avoir un TRUMP en France, car nous sommes mal barré
Bonjour Jean Patrick
Très bonne information et optimisme pour un proche avenir.
Notre ami Avocat a de bons arguments en effet si nous débations ce problème financier des USA dans une salle de Sciences Politiques ou Économiques. La réalité est toujours autre.
Tout d’abord il faut, en effet, sortir absolument de ce cauchemar initié par Georges W Bush et accentué sous Obama qu’est l’énorme dette des USA. Se débarrasser de près de 20 TRILLIONS de DOLLARS US est une mission non impossible mais extrêmement difficile et cela tout en gonflant énormément les budgets de la Défense, NASA, et en diminuant de beaucoup les impôts directs des contribuables et sociétés.
C’est pas tout à fait un pari car Donald Trump ne joue pas, ne boie pas ,même s’il avait eu au passé un casino à Atlantic City
Le choix pour les USA est: Ne rien faire ou amorcer un plan de diminution de la dette nationale .
Tout comme Ronald Reagan , Donald J Trump adopte la doctrine que le grand nombre d’emplois et une grande croissance économique fournira chaque année de quoi subvenir et satisfaire non seulement aux obligations du gouvernement fédéral mais aussi que cela engendra assez d’argent pour alimenter la caisse de remboursement de la dette nationale. Le taux d’inflation devra être contrôlé , cessation d’imprimer des billets de banque sans couverture financière,. La Chine,son plus grand créancier, devra accepter un arrangement politico -économique avec l’administration Donald Trump. Les Chinois aiment le négoce plus que toute chose et arriveront à un compromis avec les USA sur ce domaine .
Reste à savoir si la croissance économique US sera douce ou sera l’explosion, celui d’un boum financier où la Bourse et tous les autres indicateurs atteindront des records positifs dont tout le pays jouira pour plusieurs années consécutives.
Donald Trump mise beaucoup sur l’effet psychologique que le redressement rapide des finances de l’État et le retour de l’American Dream dans les petites, moyennes et grandes entreprises sur le sol américain, aura sur l’ensemble de la population américaine ..Si ses projections sont exactes le peuple dépensera beaucoup, alimentera en impôts indirects les États et le Fédéral, les affaires seront toutes à la hausse et les USA devront connaître une ère de grande prospérité.
Il va de soi que le climat politique international devra coopérer et tous les dossiers dangereux tels la Corée du Nord , la Syrie et autres doivent être solutionnés rapidement d’une manière ou d’une autre.
Tout repose sur l’esprit innovateur , aventureux et de risque de l’Américain. Un esprit à l’opposé de l’Européen moyen. Et c’est là le problème de l’ incompréhension et mésentente de certains dirigeants européens à l’encontre des visions de Donald Trump et de son entourage.
A mon sens Donald J Trump ,comme il nous l’a prouvé lors de ses aventures et créations commerciales pendant près de 50 ans dans le monde des affaires américain et international , a le garabit et le génie financier ,et c’est peut être le seul de nos jours, de réaliser ce programme énorme.
Je pense qu’il y a plus de 50% d’Américains aujourd’hui qui croient en lui et si le succès arrive la grande majorité du peuple sera de son côté. Car il y a une chose dont les Américains sont friands c’est le Mighty Dollar , le gain..C’est un peuple qui aime le succès et son baromètre est la richesse , celle du pays evidemment, mais aussi celle de l’individu.
Donald J Trump à ce niveau représente ce symbole du succès.
Amitiés
Renouer avec les excédents budgétaires et rembourser la dette, tout en réduisant les impôts pour relancer la machine économique, et dans le même temps maintenir la position dominante du dollar dans les échanges internationaux, relève de la quadrature du cercle pour Trump, surtout dans cette ambiance de guerre civile larvée copieusement alimentée par la coterie des gauches marécageuses et des intérêts de connivence.
On ne voit pas comment l’Amérique pourrait faire l’économie d’une phase initiale de purge, de remise à zéro des compteurs, après tant d’années de gabegie, notamment sous l’ère Obama. Il y a trop de mauvais investissements, surévalués jusqu’à la caricature, pour que tout se passe comme si de rien n’était. L’Amérique ne pourra pas rebondir tant qu’un Elon Musk, pour ne citer qu’un exemple, n’aura pas fait faillite, et ses actionnaires avec lui.
Il n’y a d’ailleurs rien de pessimiste à attendre la purge dès lors qu’elle libère l’espace nécessaire au rebond. Après seulement, les qualités de Trump feront probablement le travail, selon les principes de croissance saine que vous exposez à raison, mais le monde sera quand même un peu différent.
Bonjour
Oui, il me semble qu’il y aura purge. Sous quelle forme je n’en sais trop rien. Il y a eu trop d’abus fiscaux ces dernières décennies , pas seulement aux USA, mais dans d’autres pays également. Cela affecte bien sûr tout le monde.
Mon père me disait , 10 ans après la fin de la WWII , pendant nos marches vers la synagogue, j’avais 8 ans à cette époque…que lorsque rien ne va plus , tohou vavohou, et que la grande pagaie politique et économique règne globalement alors,, un grand conflit survient et nettoie tout… Et puis après on recommence sur de meilleures bases.
J’avais répondu, même à 8 ans, que j’étais plus optimiste et qu’avec la création des Nations Unies c’est aujourd’hui different et on solutionnait tout avec intelligence . Le plan Marshall marchait bien en Europe et l’OTAN nous servait de protecteur, donc tout devrait aller bien..
Et puis on a crée le Benelux, l’Europe des 6, l’Europe Unie, les G7, suivi des G8, suivi des G20, et ça va mal…Les USA remettent en question NAFTA, et ici au Canada et au Mexique, nous avons peur, car notre voisin est un Géant qui nettoie sa maison et ses clôtures.
Nous vivons une sorte de début de purge à la XXIème siècle..
Après le mandat Donald J Trump le monde sera different. Je pense qu’il sera meilleur pour nous ici en Amérique du Nord, grand continent avec seulement 3 pays. Comment cela se passera-t-il en Europe avec leurs dizaines de pays de cultures differentes et parlant d’innnombrables langues totalement étrangères les unes des autres..hongrois, finlandais, allemand, italien, suédois, roumanien, slave, français , etc. franchement je perd mon latin..
Comme toute révolution celle de Donald Trump amène l’espoir, l’anxiété, le bon et le mauvais de chaque individu qui y sera affecté.
Le Congrès américain et la Cour Suprême sont là pour arbitrer , vérifier et faire la police en quelque sorte.
Guy Millère croit en Donald J Trump,ainsi que mon épouse qui est elle aussi Docteur es Sciences, de même que beaucoup d’experts ici en Amérique..et bien entendu moi-même..
Il y a un combat politique ici au Canada comme aux USA entre les forces du Conservatisme progressiste et celles du mouvement Libéral, parti sous Justin Trudeau qui se prononce de plus en plus à Gauche. Cela dure depuis quelques années et je ressens que les tranchées ont été creusées de part et d’autre..
A date nous avons un Champion à la Maison Blanche, mais avions perdu le nôtre à Ottawa
A un moment de ma vie en France j’étais socialiste et même ai aidé quelque peu à la Campagne de François Mitterand en 1974, j’étais jeune et emballé.
Et puis il y a eu 1980 et deux septennats et la révélation après sa mort qu’il avait coopéré avec Vichy lors de l’Occupation..en 1941,42.. et devint Résistant bien tard, seulement après le débarquement Allié , lorsqu’il devenait clair que les Américains allaient l’emporter.
Et c’est alors que j’ai repris le manteau politique de mon papa .
Merci de vos commentaires
Amitiés
C’est une chance folle qu’ il soit passé en novembre au nez ( des bobos ) et à la barbe ( des barbus ) . C’est notre planche de salut !!!
Pour la gestion, aucun doute, ils ont un NO.1…Par contre en Politique, il ne répond pas assez…C’est quoi ça : on attaque son enfant, de nouveau, et il ne dit rien..
God bless DJT ! Il est une sacrée planche de salut pour tous les peuples qui souhaitent rester libres. N’en déplaise à ceux qui font du jus de cerveau, qui ne produisent rien, et qui, contrairement à lui, n’ont rien fait de concret.