Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 septembre 2017

Mettons les pieds dans le plat : je n’aime pas le multiculturalisme. C’est moche. C’est l’idée de gens à l’esprit dérangé par l’harmonie et la beauté historique.

J’aime de nombreuses cultures dans leurs pays d’origine, comme tous les touristes. Aussi, je n’aime pas voir à Boston les mêmes tours impersonnelles et internationales qu’à la Défense, qu’à Londres, qu’à Los Angeles ou Berlin, car elles font disparaître les spécificités architecturales, donc culturelles de chaque pays. Je n’aime pas non plus voir à la Défense, à Londres, à Los Angeles et à Berlin les femmes en burqa et les hommes en djellaba comme à Marrakech – et j’adore Marrakech.

Je n’aime pas la vue de plusieurs cultures mélangées dans un même pays exogène, ça ressemble à une bouillie incohérente aux repères incompréhensibles, c’est fondamentalement absurde et contre nature. Contre la nature de l’homme et ce qu’il construit.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

J’aime voir ça au Maroc :

Ca au Japon :

Ca en Afrique :

Et ça en Inde :

En Suède, j’aime voir ça :

Mais pas du tout ça :

Dans cette ville, sur cette photo, rien ne distingue plus cette classe de celles de Garges-lès-Gonesse, d’Amsterdam, de Hambourg, de Rome ou de Bruxelles : toute la singularité culturelle construite par l’homme dans son milieu pendant des siècles a été gommée.

Seconde mise au point : toutes les cultures ne se valent pas

Certaines cultures sont bien plus avancées que d’autres, et certaines sont très en retard. Ma culture, la culture occidentale, est bien plus évoluée que les cultures africaines.

Les pays où les fillettes subissent une excision n’ont certainement pas une culture équivalente à la mienne. Ils sont très en retard sur mes valeurs.

Lorsqu’à Calais, des ethnies musulmanes se combattent en pleine rue, c’est un comportement primitif en comparaison à ma culture pacifique et tolérante, et leur attitude tribale est sous-développée comparé au sens civique qui a fait mon instruction, au respect, à la galanterie et à la politesse qui m’ont été enseignés.

Le régime communiste du Venezuela ou de Cuba où les journalistes dissidents sont enfermés est à des années-lumière derrière l’évolution intellectuelle qui a permis l’existence de la société ouverte où je vis.

Pardon de le dire, mais le cannibalisme toujours pratiqué au Congo, au Cambodge, au Libéria et en Nouvelle-Guinée n’est pas équivalent à ma culture. Ni l’interdiction faite aux femmes de conduire en Arabie saoudite, la pendaison des homosexuels à Gaza, les mains coupées et les 600 exécutions par an en Iran.

Ni l’application d’une loi stupide fabriquée de bouts de ficelle par des illettrés qui n’ont jamais rien inventé et qui s’appelle la sharia.

Non, toutes ces cultures sont très en retard sur la culture blanche, la belle culture blanche, la mienne, qui a donné les grands peintres et les avions, l’internet et les philosophes, l’architecture et les automobiles, l’architecture et le design, la littérature et l’échographie, la musique rock et la démocratie.

Lorsqu’un migrant, à Berlin, arrache les pancartes de l’AfD avant l’élection, il rejette la démocratie, et il est donc mentalement et culturellement sous évolué par rapport à moi qui la respecte comme une avancée sociale essentielle.

Et lorsque des apprentis sorciers mélangent sur les trottoirs de Londres, de Bruxelles et de Paris ces cultures arriérées avec nos cultures évoluées, le résultat tire l’ensemble vers le passé, vers la barbarie, vers le chaos.

Troisième mise au point : ne pas aimer n’est pas haïr, haïr n’est pas une incitation à la haine

C’est comme s’il était devenu interdit d’avoir des sentiments et des préférences. Il est devenu répréhensible de ne pas aimer la politique multiculturelle, ne pas aimer l’immigration, l’islam.

On n’aurait plus le droit de détester que la priorité soit donnée aux étrangers plutôt qu’aux citoyens, aux sans abris syriens plutôt qu’aux saint-cypriens. Il est même devenu immoral de trouver abominable, de ressentir de l’horreur, de la répugnance et de la rage devant les morts et les blessés des attentats terroristes ! Ils sont malades ou quoi ?

Les limites de plus en plus étroites à la liberté fondamentale d’exprimer librement ce qu’on pense, imposées par certains pays européens, distordent le sens des mots pour prêter à ceux qui ne pensent pas comme on leur dit de penser des intentions maléfiques, qu’ils sont loin d’avoir. Être opposé au mariage homosexuel est qualifié d’homophobe. Être contre l’immigration est raciste. Contre l’islam aussi. Soyez pour la préservation de votre culture, et vous êtes soudain la pire espèce d’extrême droite.

La censure étend ses limites à tout ce que vous dites qui n’entre pas dans les limites du politiquement correct décidé par les autorités et les élites.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous