Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 septembre 2017

“Moi, quand je voyage, je vais en classe affaires. J’ai passé l’âge de me faire briser le dos en classe économique parce qu’ils vous mettent comme des sardines.” Cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon montre que le communiste pur jus pense et vit comme un capitaliste pour lui.

Revenu de son déplacement à La Réunion en classe business, alors que d’autres députés de La France insoumise étaient logiquement en classe éco avec les travailleurs, Jean-Luc Mélenchon s’est trahi dans ses explications, jeudi 21 septembre sur RTL.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

“C’est un débat de fond”, a-t-il d’abord tenté de dire à juste raison, car sur le fond, Mélenchon ne croit pas aux bienfaits des préceptes communistes qu’il veut imposer aux autres s’il est élu, aussi ne se les applique-t-il pas à lui-même.

Énervé que son hypocrisie soit ainsi démasquée sur RTL, il a alors tenté de déplacer l’accusation et dit que c’est à cause de ce genre de sujets que les journalistes sont “détestés”.

Il avait tort, mais ça aussi, il le sait. C’est grâce à ce genre de sujets que les journalistes pourraient regagner la confiance perdue du public.

Puis le communiste de pacotille a tenté de se victimiser : il aurait droit à un régime de faveur en raison de ses maux de dos. Les camarades travailleurs qui se sont épuisés pendant 40 ans à l’usine ont l’esprit trop délavé pour le comprendre, et Mélenchon le sait fort bien.

En pur capitaliste, Mélenchon a fait une évaluation comme un “hyper-libéral”, comparant le coût au gain, et il a librement choisi – une liberté qu’il confisquera à ses concitoyens s’ils sont assez bêtes pour un jour l’élire :

“Chacun d’entre nous a payé sa place d’avion, et a évalué la dépense qu’il voulait faire. Moi, j’ai évalué, compte tenu des expériences lombaires malheureuses que j’ai faites en classe économique, que je ne pouvais pas m’offrir le luxe de me faire démolir physiquement trois jours avant une manifestation. Enfin, une semaine avant.”

 

Rien ne change, chez les bourgeois communistes. Rions des pigeons qui se font plumer.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading