“Nous avons beaucoup de vues communes”, avait aimablement assuré Donald Trump, lundi, lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron à la veille de l’assemblée générale de l’ONU, à New York. En réalité, rien ne rassemble les deux hommes, sinon un savoir-faire dans l’autopromotion. Leurs visions sont irréconciliables. Celle du président français est la copie conforme du progressisme angélique que rejette le président américain. Macron veut accompagner un monde ouvert, indifférencié et solidaire. Trump prône, tout au contraire, le retour aux particularismes, aux souverainetés, aux intérêts nationaux. La pensée dominante, qui est celle du macronisme, a choisi de plébisciter l’accommodant multilatéralisme, qui se berce de vains mots. Cette doctrine a adopté la position de l’autruche, tête enfouie. Pour cette raison, le Système voue une détestation peureuse à celui qui rejette les codes de la bienséance.
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Cependant, c’est la révolution conservatrice que mène Trump qui fait de lui le grand perturbateur du monde établi.
“Nous demandons un grand réveil des nations”, a déclaré Trump, mardi, devant les Nations unies. Ce dessein est plus novateur que la “révolution” macronienne. Celle-ci perpétue le consensus officiel constitué d’un humanitarisme de façade. Les belles âmes ont toujours rêvé d’enterrer les États-nations, coupables de vouloir préserver leurs frontières et d’entendre décider de leur sort. Le souverainisme demeure une régression pour les adeptes d’une gouvernance mondiale. Mais cette utopie est celle des fossoyeurs des peuples disparates. Elle a prouvé son incapacité à régler collectivement les problèmes de la planète. Le traité de non-prolifération des armes nucléaires de 1970, par exemple, n’a été respecté ni par Israël, ni par l’Inde, ni par le Pakistan, ni par la Corée du Nord. Partout les nations renaissent comme autant de pieds de nez aux universalistes. Ceux qui ne veulent voir en Trump qu’un cinglé – cliché médiatique incontournable – passent à côté du personnage qui se consolide : celui de porte-voix des citoyens oubliés.
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Le politiquement correct, qui désarme les peuples par ses berceuses sur un monde apaisé, est l’ennemi intérieur de l’Occident.
Je participerai, ce vendredi, à L’heure des pros, sur CNews (9h-10h)
Ivan Rioufol
Source : Lefigaro.fr
Nous devrions prendre MODELE sur Trump ….. la France d’abord ! Nous avons été trop généreux depuis toujours pour le piètre résultat ….. aujourd’hui il faut constater que nous vivons plus mal qu’avant et que nous sommes en guerre malgré les belles promesses de Mme Merckel européenne convaincue !
La France (et les français) d’abord ! Il me semble que ca date d’avant Trump, bien avant; J M Lepen disait ca au siècle dernier.
A propos de Rioufol, il risque de prendre la même voie que son collègue Yves de Kerdrel viré du Figaro pour “anti-macronisme”… Rioufol travaillerait dans une situation détestable. On se souviendra que le prétendu journal de droite, Le Figaro, avait voulu virer Zemmour…
http://www.fdesouche.com/885951-yves-de-kerdrel-censure-figaro
Bah oui, les autruches sont là, et elles règnent.
Je demande confirmation. Il est sage de ne pas croire tout ce que balance FdeSouche, qui n’est pas forcément un site fiable !
FdeSouche se situe dans une position intermédiaire en termes de fiabilité.
Beaucoup plus fiable que la plupart des journaux qui sont membres de ce que j’appellerais “le consensus de la bien-pensance”.
Mais avec toutefois un nombre non négligeable d’erreurs, souvent d’erreurs d’analyse ou d’interprétation. Il faut donc (mais c’est une attitude qu’on devrait avoir quel que soit le média qu’on lit) avoir une attitude prudente, procéder éventuellement à des recoupements avec d’autres sources dites elles aussi de “réinformation” (la prétendue “fachosphère”, terme méprisable et méprisant s’il en est). Il en va de même de Riposte Laïque et d’Agora Vox, entre autres.
Il faut surtout travailler en permanence à sa culture personnelle par le biais de véritables écrits (de vrais livres, de vraies analyses de fonds) venant de professionnels reconnus par leur milieu en matière d’analyse sociale ou théologique ou géopolitique. La connaissance de fonds de l’Histoire ancienne comme récente, mais aussi des textes fondamentaux des penseurs d’autrefois (La Boëtie, Montaigne, Montesquieu, La Bruyère, Diderot, etc) et de certains plus récents (Orwell bien sûr, Ray Bradbury, Aldous Huxley, Albert Camus à partir de 1951 avec “l’Homme Révolté” où il rompt définitivement avec le communisme et devient viscéralement leu ennemi), et même René Barjavel…) voire contemporains (André Comte-Sponville, Jean Staune, Jean-Louis Harouel, Alain Deneault, Christian Combaz, Gilles Lipovetsky…), est un passage indispensable dans la réalisation d’une fondation stable de l’esprit sur laquelle on peut construire quelque chose de fiable et de solide.
@ AlbertGam,
la lectrice quasi compulsive (de vrais livres papier !) que je suis plussoie à votre post, et ô combien !
Bon week-end à vous, cordialement.
Etudier les autres et s’en faire une ligne de conduite ou un mode de pensée laisse peu de place a la spontanéité d’un candide qui ne pense que par lui même, sans autre soutient que son bon sens.
Etre cultivé est assurément une bonne chose, mais pour se forger sa propre idée de la société il vaut mieux réfléchir que se souvenir;
Le passé n’est pas l’actualité peu de raisonnements peuvent être translatés dans le temps sans modifications substantielles.
Prenons les écrivains du siècle des lumières que vous citez; Ils seraient bien en peine aujourd’hui de se redire compte tenu l’accroissement de la population des terriens, des découvertes scientifiques et de la crise de l’énergie (pour ne citer que cela).
Reste que je suis en parfait accord avec vous pour dire qu’il faut prendre avec prudence, si ce n’est avec des pincettes, les infos des médias main stream.
Recouper, analyser, disséquer est un devoir si on souhaite s’informer vraiment.
Se cultiver c’est justement apprendre à bien réfléchir.
A AlbertGam: Parmi tous les noms de livres ou de penseurs cités on pourrait mettre d’abord La Bible qui est “un passage indispensable dans la réalisation d’une fondation stable de l’esprit sur laquelle on peut construire quelque chose de fiable et de solide.” (pour reprendre les mêmes termes que vous)
Tout à fait. C’était une évidence. Mais vous faites bien de le souligner, car même quand “cela va sans dire” cela va toujours encore mieux en le disant explicitement.
Un musulman en prière et une autruche n’ont-ils pas la même posture ?
https://i1.wp.com/www.islam-et-verite.com/wp-content/uploads/2016/05/autruches.jpg
Très belle image illustrant un excellent article de l’Abbé Guy Pagès;
https://www.islam-et-verite.com/orient-occident-liberte-peril/
ha bin oui, c’est pour ce faire mieux encullll par le diable !
Comment ne pas hurler de rire, ou pester de rage, lorsqu’on entend Macron déclarer à la tribune de l’ONU que « notre planète se venge de la folie des hommes » ?!
Trump est déjà, en soi, très au-dessus du petit freluquet français. Avec son discours digne d’un vrai chef d’état, il l’écrase définitivement.
Macron n’est que de passage, à l’échelle du temps, cela représente un dixième de seconde voire moins. Prendre un peu de hauteur, cela fait du bien.
@ Chinook. Moi je dirais plutôt que Macron représente neuf cent nonante neuf mille milliardième de milliards de seconde à l’échelle du temps et, dans l’espace, une poussière dans l’infini… L’homme n’est que poussière et retournera à la poussière (Genèse 3:19).
Où voyez-vous un “progressisme angélique” chez Macron, Monsieur?
Ce type n’est porteur d’aucun idéal.
Nos militaires ne s’y trompent pas.
Alors que Trump a été élu par une majorité d’Américains voulant relever le
pays de la regrettable ère Obama, Macron a été élu par des clientèles
décidées à en finir avec notre nation. La lourde propagande médiatique
a fait son office, en faveur de l’imposteur.