Lors d’un échange animé, Jean-Patrick Grumberg et le Rabbin Michael Laitman évoquent leur différente vision et leurs points de vue opposés sur la façon de lutter contre la haine des juifs et d’Israël – les deux étant évidemment liés.
Deux points de vue qui nous l’espérons offriront aux lecteurs une source nouvelle de réflexion sur un sujet hélas bi-millénaire et toujours d’actualité.
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Suite à la conversation de Jean-Patrick Grumberg avec le Rabbin Michael Laitmann “Comment lutter contre l’antisémitisme” je me permets d’envoyer à Monsieur Grumberg un projet paru dans Alyaexpress News: “Principes de contre-propagande offensive”:
http://alyaexpress-news.com/principes-de-contre-propagande-offensive-par-edmond-richter/
@ Messieurs Grumberg et Laitman. J’ai écouté attentivement votre échange de vue au sujet d’Israël et son peuple, les juifs. Pour vous aider à mieux me situer, j’ai 60 ans, je suis marié, père et grand-père et j’ai vécu pratiquement toute ma vie à Bruxelles ou j’ai exercé de multiples métiers (ouvrier, employé, cadre, enseignant de religion protestante …). Je suis depuis un an retraité actif au Sud de l’Italie, pays de mes origines. Je ne suis pas juifs mais chrétien et je considère qu’en tant que tel j’ai été en quelques sorte greffé sur le peuple juif que j’aime profondément et défendrai jusqu’à mon dernier souffle. Pour ma part, je suis convaincu que le sort du peuple juif et la détestation générale dont il est l’objet est, avant tout principalement d’ordre spirituel. Les juifs sont l’objet d’une jalousie inconsciente de la part du reste de l’humanité du fait de leur élection. Cette jalousie s’est exprimée tout au long de l’Histoire aux travers de toutes sortes de persécutions à leur encontre plus horribles et raffinées les unes que les autres. Et je comprends que celles-ci sont d’autant plus lourdes à porter qu’elles restent incompréhensibles à la plupart des juifs qu’ils soient religieux ou non. Il m’est impossible ici de m’étendre sur un sujet sensible, voire capital et qui mériterait sûrement un long développement. Toutefois, j’aimerais vous livrer une clé, essentielle selon moi, à la compréhension de l’enjeu dont les juifs et Israël sont les principaux protagonistes en rapport avec leur sort et celui de l’humanité toute entière. Et aussi de la greffe dont je bénéficie et dont je parle au début de mon propos. Cette clé se trouve dans le Nouveau Testament chrétien, précisément aux chapitres 9, 10, 11 de l’Épître de Paul aux Romains. Ces chapitres parlent très précisément des raisons de la condition apparemment incompréhensible du peuple juif mais aussi de sa destinée finale. Une difficulté que je rencontre fréquemment lorsque je suggère cette lecture à des juifs est celle-ci: encore un chrétien qui cherche à nous “vendre” Jésus. Détrompez-vous, il ne s’agit absolument pas de ça dans mon propos même si les chapitres de Romains que j’ai indiqués en parlent aussi. Car le cœur du sujet de ces chapitres parle bel et bien en détails du destin incroyable (ou croyable, au choix) du peuple juif.
Je peux vous assurer que leur lecture (ou relecture?) ne vous décevra pas pour autant que vous en preniez la peine. Je suis sûr qu’elle est susceptible de répondre à bien des interrogations. En tout cas, celle-ci a illuminé ma compréhension au sujet d’Israël et de mes frères juifs. Respectueusement et bien cordialement,
@ gigobleu : je prends la critique “encore un chrétien qui cherche à nous « vendre » Jésus” comme un signe de faiblesse de celui qui l’émet. On ne vend qu’à celui qui veut bien acheter et si l’on n’est pas acheteur, seul le faible croira qu’on va le lui vendre de force. Ecouter et chercher n’est pas adhérer.
Concernant la clé pour expliquer l’antisémitisme, je dois vous dire mes réserves :
Dans les années 80, lorsque j’ai quitté la France pour partir vivre aux Etats-Unis, c’était le début de la démocratisation de l’informatique. Je venais d’acquérir un des premiers ordinateurs portable. En France, j’avais acheté des revues pour comprendre comme ça marche – car je suis auto-dictate de nature. Les magazines expliquaient ce qu’était Excel, Word, Dos, etc. Et je ne comprenais rien.
Je suis parti vivre à Los Angeles, et j’ai acheté des magazines informatiques. Ils n’expliquaient pas ce qu’était Excel et word et dos : ils disaient “faites ceci et faites cela”. Les articles des revues informatiques avaient sauté la phase explication pour aller directement à la phase utilisation. J’ai immédiatement compris. Et cela a laissé des marques importantes sur moi.
Pour revenir à l’antisémitisme, je ne suis plus très certain qu’il soit important de comprendre sa cause, je pense qu’on peut sauter cette étape et passer directement à la phase attaque. C’est en tous cas ma voie.
Et loin de moi l’idée de refuser qu’on s’intéresse et débatte des causes. Je pense juste que c’est sans objet pour lutter contre l’antisémitisme.
@ JPG. Cher Monsieur Grumberg, Entièrement d’accord avec votre remarque: Ecouter et chercher n’est pas adhérer. Et donc je comprends aussi la difficulté d’adhérer à une idée ou un concept qui ne fait pas partie de vos convictions et qui ne repose pas sur votre expérience personnelle que vous évoquez brièvement. Vous dites également, si j’ai bien compris, que le remède à l’antisémitisme vous intéresse plus que ses causes. C’est parfaitement compréhensible. Lorsque l’on souffre de quel que mal que ce soit c’est le remède qui nous importe avant tout. Mais, pour mettre au point un remède (pour une maladie par ex.), les chercheurs doivent fatalement s’intéresser aux causes de la maladie. Et donc, selon, moi, je continue à penser que la Bible nous renseigne magistralement au sujet des causes de l’antisémitisme. La Bible n’est pas un code ni un simple mode d’emploi mais bien la Parole vivante de Dieu. Je m’explique et répond en même temps à votre réponse à Nitzotz. Vous dites croire à l’existence de Dieu sans toutefois ressentir sa présence et je vous comprends parfaitement. Nous croisons dans notre vie des centaines de milliers de personnes (dans la rue, le métro etc…), et donc nous ne doutons pas de leur existence mais nous ne leur parlons pas et ne les connaîtrons probablement jamais. Par contre, dès que nous rentrons en dialogue avec quelqu’un, nous apprenons à le connaitre même si nous ne voyons pas cette personne. Je ne vous ai jamais vu et vice versa mais je vous connaît beaucoup mieux au travers de vos écrits que des milliers de personnes que nous avons croisé chacun dans notre existence. Il en va exactement de même pour Dieu. Nous pouvons croire qu’il existe sans que cela change quoi que ce soit à nos vies et ressentir son absence. Par contre, lorsque nous réalisons qu’il nous parle et, plus fort encore, qu’il désire entrer en relation personnelle avec nous au travers de Sa Parole, cela change tout. Et des milliers de personnes ont déjà réalisé cette expérience fondamentale. Vous ne comprenez pas Auschwitz, moi non plus. Et il y a encore beaucoup de choses qui m’échappent et me révoltent aussi. Mais si Dieu, après Auschwitz, avait décidé d’en finir avec l’humanité, nous ne nous parlerions pas aujourd’hui. J’ose donc encore une dernière clé: “Vous me chercherez et vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre cœur”. Jérémie 29:13
Bien cordialement,
Réponse à @gigobleu : “Vous dites également, si j’ai bien compris, que le remède à l’antisémitisme vous intéresse plus que ses causes.”
Pour tout vous dire, je ne cherche pas non plus à remédier à l’antisémitisme. Je le combats au cas par cas, un peu comme le médecin qui soigne un patient atteint du cancer : il ne cherche pas à faire disparaître le cancer, mais à soigner le cas qui se présente à lui.
Je ne cherche pas à changer le monde ni à l’améliorer, je n’ai aucune illusion en ce sens, et je crois que ceux qui en ont font fausse route et en sortent frustrés ou usés. Je fais ce que je pense avoir le talent de faire : attaquer les antisémites, dénoncer les mensonges, exposer les hypocrisies.
Bonjour gigobleu,
Comme vous avez enseigné la religion protestante, j’imagine que vous devez être de foi protestante. Dans ce cas, permettez-moi de vous poser une question :
Un des piliers de la foi du protestantisme historique ou réforme dite magistérielle est constitué par les 3 sola’s (sola scriptura, sola fide, sola gratia). J’aimerais me concentrer sur une de ces sola’s, la sola scriptura (= l’Ecriture seule).
La sola scriptura est un concept de la théologie protestante réformée qui enseigne que, la Bible seule constitue la seule règle de foi et de vie pour le chrétien. Autrement dit, tout enseignement qui ne se trouve pas explicitement ou clairement mentionné dans la Bible, doit être rejeté.
Voici donc ma question : étant donné que le concept de sola scriptura est d’une importance capitale, primordiale, pour le protestant que je présume vous êtes, pouvez-vous m’expliquer/m’indiquer où dans la Bible se trouve enseignée cette doctrine fondamentale du protestantisme ?
Au plaisir de vous lire.
@ Résistant. Cher Résistant, vous soulevez ici une question fondamentale et primordiale à qui désire s’instruire de la Bible et je vous en remercie. Celle-ci sort toutefois du sujet de l’antisémitisme soulevé ici et donc je me limiterai à vous répondre brièvement.
Sola scriptura est, c’est vrai, un des trois piliers du protestantisme auquel j’adhère pleinement (le pilier, pas le protestantisme!). Lorsque l’on s’intéresse à l’histoire de l’Eglise des origines à nos jours, on constate qu’il a toujours existé, en marge des Institutions de l’Eglise, un groupement de chrétiens fidèles à la source de notre foi, la Bible. Et ceci, déjà bien avant la Réforme. Et donc, le protestantisme lui aussi, n’a pas échappé à des dérives doctrinales qui ont entraîné des erreurs aux conséquences graves. (par exemple l’antisémitisme de Luther ) qui a inspiré la doctrine nazie. Ainsi que bien d’autre dérives qui n’ont rien à voir avec l’enseignement de l’Ecriture Sainte.
J’ai donc grandi, c’est vrai, dans un milieu protestant qui m’a transmis la conviction de l’infaillibilité de la Parole de Dieu. Et, paradoxalement, cette conviction m’a ouvert les yeux sur des erreurs du protestantisme par rapport à ce fondement. Il est donc difficile pour les gens de l’extérieur de me situer car je ne suis ni catholique, ni protestant et préfère simplement me définir disciple de Jésus-Christ (sans plus aucune appartenance ecclésiastique).
Pour répondre à votre question, il existe d’innombrables versets de la Bible qui attestent son Inspiration divine et son autorité en matière de foi et de vie. Jésus lui-même situe l’autorité de la Parole au même plan que ses propres paroles (ex. Matthieu 24:35; Luc 11: 27,28; Jean 1:1-3 et verset 14). Jésus s’appuie sans cesse sur la Parole (en l’occurrence l’Ancien Testament, puisque le Nouveau n’était pas encore rédigé).
Quelques exemples loin d’être exhaustifs: Matthieu 4: 4,7,10; 12:3; 19:4; Marc 10:2,3; Marc 10:2,3; Jean 5:39; 8:17 etc …
Il y a aussi l’impressionnant Psaume 119 (le plus long de la Bible) dont chacun des 176 versets se rapporte à la Parole.
Enfin, pour conclure, si j’étais dictateur, j’imposerais, outre la lecture de la Bible, celle du livre suivant qui traite magistralement de cette question essentielle:
http://www.institut-emmaus.ch/editions/inspiration-et-autorite-de-la-bible-l-55.html
J’ai “dévoré” ce livre il y a une quarantaine d’années et le recommande chaudement. Bien cordialement,
Cher gigobleu,
Merci de votre prompte réponse.
Il doit y avoir un malentendu. Ma question ne porte pas sur l’inspiration divine ou non de la Bible ainsi que sur son autorité en matière de foi et de vie – en tant que chrétien, j’en suis personnellement convaincu. Je n’ai sans doute pas dû formuler ma question avec suffisamment de précision, donc permettez-moi de la reformuler de manière plus explicite et, j’espère, plus claire :
Ma question porte plus spécifiquement sur le sola, dans sola scriptura. Autrement dit, pour le protestantisme historique, la Bible seule, et uniquement la Bible, à l’exclusion de toute autre source, est digne de foi en matière de vie et de doctrine. Puisque c’est un des piliers essentiels, primordiaux, du protestantisme historique biblique, je présume que le protestantisme a trouvé cet enseignement (sola scriptura) dans la Bible. J’aurais donc aimé savoir où dans la Bible il est écrit qu’elle est la seule, l’unique règle en matière de foi et de vie, à l’exclusion de toute autre source. Dit autrement encore, où la Bible parle-t-elle de, mentionne-t-elle, la sola scriptura ? Où la Bible nous dit-elle qu’elle représente la seule, l’unique source en matière de foi et de vie chrétienne, à l’exclusion de toute autre source ?
Au plaisir de vous lire.
@ Résistant. Sola scriptura, l’Ecriture seule, est une affirmation qui s’oppose aux autres sources d’autorités introduites par l’Eglise catholique qui sont la tradition et le magistère de l’Eglise. Il n’y a pas, à ma connaissance, de texte biblique qui dise textuellement sola scriptura. Dans ce sens, cette expression utilisée par les réformateurs désigne la seule source absolument sûre en matière de foi et de vie que l’on puisse invoquer. Et le meilleur moyen pour s’en convaincre réside dans l’étude de la Bible. Et j’insiste sur le terme étude par opposition à une simple lecture superficielle. Il en va de même pour toute autre discipline. Si l’on veut connaitre les mathématiques on est obligé de se plonger dans les livres de maths. Si l’on veut connaitre l’histoire on doit bosser des livres d’histoire etc … Il en va de même pour la Bible. Pour bien la connaitre il nous faut l’étudier. Et ce n’est pas facile mais ce que l’on y apprend renforce nos convictions. L’étude de la Bible nous permet aussi d’identifier clairement les erreurs qui se sont introduites dans les églises, erreurs qui ont été ensuite imposées comme règles de foi. Exemple: le culte voué à Marie qui détourne la piété de la vraie foi. Voici un texte clair sur le sujet: “… une femme s’adressa à lui du milieu de la foule: “Heureuse est la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité!” Mais Jésus répondit: “Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique”. Luc 11: 27,28
Étonnante prescience de Jésus qui savait ce qui allait se passer dans le futur et que la piété serait détournée de l’essentiel. Un autre exemple nous est rapporté aussi en Actes 19: versets 21 à 41 La prédication de l’Évangile avait compromis l’industrie de fabrication des statues d’Artémis (ou aussi appelée Diane) et cet épisode s’est déroulé à Ephèse. Or, c’est à Ephèse qu’a eu lieu, plus tard, en 449 le fameux Concile qui a désigné Marie, mère de Dieu … Et aujourd’hui encore le commerce religieux des statues à Marie et aux saints est toujours florissant mais détourne les gens de la vraie foi. On pourrait ainsi multiplier les exemples de dérives dénoncées par la Bible mais introduites comme articles de foi par la tradition de l’Eglise. Raison pour laquelle la lecture de la Bible a été interdite pendant des siècles dans l’Eglise catholique puisqu’elle dénonce ces dérives. Et toutes ces superstitions sont encore savamment entretenues aujourd’hui (en tout cas en Italie du Sud ou je vis).
Ce sont ces dérives que les réformateurs ont voulu dénoncer en préconisant sola scriptura. Mais le protestantisme a aussi introduit des erreurs telle, par exemple, la confirmation du baptême dont on ne trouve nulle trace dans la Bible. Ou la notion de prédestination basée sur un seul texte mal interprété etc … Personne n’est à l’abri d’erreurs mais une bonne connaissance de la Bible permet d’en être considérablement préservés. “Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ”. Romains 10: 17
Je ne sais pas si j’ai pu répondre à votre interrogation? Bien cordialement,
Merci gigobleu pour votre réponse circonstanciée.
Ce qui me frappe particulièrement à propos de la sola scriptura protestante, c’est que, malgré qu’elle représente un des piliers fondamentaux du protestantisme, elle ne se trouve, à ma connaissance, nulle part indiquée dans la Bible. Autrement dit, pour le protestantisme issu de la réforme magistérielle mais aussi celle dite radicale, la Bible seule doit être notre seul et unique guide en matière de foi et de vie sauf que, cette doctrine même … ne se trouve nulle part dans la Bible ! Donc, la sola scriptura ne se trouve pas dans la scriptura !
Un auteur américain, ancien protestant fondamentaliste converti au catholicisme, a dit dans son livre relatant sa conversion que, pour “les protestants, seulement les doctrines enseignées dans la Bible sont dignes de confiance et peuvent faire partie de notre corpus théologique. Cependant, cette affirmation même, est logiquement autodestructrice. La simple vérité est que, selon votre propre critère [ou définition, ndt], on ne peut pas faire confiance à cette affirmation parce qu’elle-même n’est pas enseignée dans la Bible.” David B. Currie, dans Born Fundamentalist – Born Again Catholic, traduction libre.
Autrement dit, un des piliers fondamentaux du protestantisme historique (sola scriptura – l’Ecriture seule) n’est nulle part enseignée dans … l’Ecriture. Il s’en suit donc que la sola scriptura est au mieux un paralogisme, au pire un sophisme ou raisonnement fallacieux qui ne peut être bibliquement étayé, ce qui en fait un enseignement faux.
Pour terminer, saviez-vous que Martin Luther, l’initiateur de la réforme protestante, a traduit le passage dans Rom. 3,28 de la manière suivante : “So halten wir nun dafür, daß der Mensch gerecht werde ohne des Gesetzes Werke, allein durch den Glauben.” (Luther Bibel 1545). Or, que dit le texte grec koinè : “λογιζόμεθα γὰρ δικαιοῦσθαι πίστει ἄνθρωπον χωρὶς ἔργων νόμου. Traduction mot à mot : “Nous reconnaissons à cause de cela être justifiés par foi un homme à part les ouvres de loi.”
Autrement dit, Martin Luther a délibérément ajouté (et certains parleraient même d’une falsification caractérisée) un terme qui ne figure pas dans le texte grec, celui, en allemand de “allein” (= seule). Autrement dit, Luther, pour appuyer sa doctrine personnelle erronée de la justification par la foi seule (ce que le verset précité ne dit pas), avait décidé d’ajouter l’adjectif “allein”. Ce faisant, il a dénaturé la signification du texte grec au profit d’une doctrine ou croyance erronée, essentielle aux yeux des protestants.
Merci de m’avoir lu. Je prie pour vous.
P.S. : Une erreur vous a fait dire que le concile œcuménique d’Ephèse s’est tenu en 449 au lieu de l’an 431.
Erratum : “à part les œuvres de loi”.
@ Résistant. Cher Résistant, merci pour votre réflexion intéressante. Vous portez bien votre pseudo! Tout d’abord, vous avez raison, le Concile d’Ephèse c’était en 431. Errare umanum est. Pour faire simple, nous pourrions ranger le “sola scriptura” dans les concepts théologiques qui sont des déductions au même titre, par exemple, que le concept de la Trinité, mot qui ne figure pas dans la Bible. Le danger réside donc de s’appuyer sur un concept théologique pour élaborer un article de foi normatif qui n’est pas demandé dans la Bible. Ou pire encore, tordre le texte biblique pour appuyer une conviction personnelle. Pour en rajouter une couche contre Luther que certains s’apprêtent à célébrer ces jours-ci, Luther qualifiait l’Épître de Jacques d’Épître de paille puisqu’il contredit sa théorie…
Ceci dit, en ce qui me concerne, la Bible reste ma norme absolue pour débusquer les erreurs enseignées par les uns et les autres (catholiques, protestants, témoins de Jéhovah et autres sectes …). Le danger est très réel de s’appuyer sur la Bible pour confirmer une idée personnelle plutôt que de se laisser transformer par elle et accepter nos erreurs en toute humilité. Quelqu’un a dit qu’aux théologiens il leur sera beaucoup pardonné parce qu’ils se sont beaucoup trompés … Et, même sur ce dernier point, la Bible dit le contraire (il seront plus sévèrement jugés). Bien cordialement,
@gigobleu
Merci de votre prompte réaction. Je pense toutefois, en ce qui concerne l’analogie que vous faites au sujet de l’absence du terme “Trinité” dans la Bible, que votre argumentation est faible pour la raison suivante qu’a également brièvement développée l’auteur déjà cité : il faut distinguer entre un enseignement/une doctrine révélé(e) dans les Saintes Ecritures (le concept théologique et bibliquement licite de la Trinité) d’une part et la mention/l’utilisation ou non d’un seul terme/mot/substantif dans la Bible (le terme Trinité) d’autre part. Le concept de Trinité est développé dans les écrits canoniques de la Nouvelle Alliance. Par contre, la notion de sola scriptura n’est nulle part développée dans le corpus néotestamentaire. Ce concept est donc non seulement totalement et radicalement étranger à la Bible, mais lui est aussi opposé.
Le protestantisme historique (qui était initialement, un schisme de l’Eglise chrétienne latine occidentale, devenu une hérésie au sens doctrinal du terme), ainsi que ses innombrables dissidences sectaires contemporaines, se trouve dans l’erreur. Leur erreur principale étant d’avoir quitté l’Eglise historique fondée par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, après Sa résurrection, le jour de la Pentecôte à Jérusalem. Martin Luther, à cause de son orgueil démesuré a refusé de mettre en pratique les sages conseils bibliques de laisser Jésus-Christ diriger, conduire, et, les cas échéant, corriger Son Epouse et Corps mystiques, l’Eglise, dont Il est le véritable Chef. Luther a foulé aux pieds la demande d’unité de Jésus, exprimée dans la prière dite sacerdotale dans Jean 17. Il est donc responsable, ainsi que Jean Calvin et Ulrich Zwingli, d’avoir semé une plus grande division dans le Corps de Christ.
Merci de votre courtoisie.
Extra ecclesiam nulla salus
@ Resistant. Cher Resistant, je ne vois pas dans le Nouveau Testament d’autres églises que des communautés locales qui ne sont chapeautées par aucune Institution ecclésiale supérieure. Et, déjà dans ces communautés, il y avait des divisions et des problèmes en tous genres.(Ex. les Corinthiens ). De plus, la succession apostolique sur laquelle se fonde l’Eglise catholique pour justifier l’autorité du Pape et des Évêques est une pure invention basée sur l’interprétation d’un seul verset. Si une telle Institution était dans le plan de Dieu pour son Eglise, nul doute que le Nouveau Testament en aurait parlé abondamment. Une règle essentielle de l’interprétation biblique consiste à ne pas fonder de doctrine sur un seul verset. Les doctrines fondamentales de base tels la foi, le salut, le baptême … sont toutes confirmées par de nombreux versets. Par ailleurs, lorsqu’on observe l’histoire de l’Eglise, on constate que celle-ci s’est multipliée par division (les hommes étant hélas ce qu’ils sont …). Le protestantisme est une division parmi d’autres qui me parait justifiée en regard du contexte de l’époque. Donc, paradoxalement l’Eglise de Jésus-Christ est une et n’est pas divisée puisqu’elle forme un seul corps en Christ. Raison pour laquelle j’ai toujours été opposé à l’œcuménisme qui supposerait que ce corps est divisé, ce qui n’est pas le cas. Je n’ai donc, pour ma part, aucune raison de supposer que l’Eglise catholique serait l’Eglise originelle au détriment d’autres confessions. Au plan pratique j’ai moi même eu le privilège de vivre quelques années (à Bruxelles) une vie communautaire exceptionnelle au sein d’une communauté basée sur l’enseignement biblique et le modèle d’église que l’on trouve dans le N.T. Et nous n’étions préoccupés ni par l’Eglise catholique, ni par les Eglises protestantes. Fort de cette expérience, je sais qu’il est possible de vivre une expérience chrétienne véritable au sein de l’Eglise de Christ.
Le “que tous soient un” de Jean 17 suggère à mon sens notre union personnelle avec Christ et avec nos frères et sœurs, jamais une union d’Eglises Institutionnalisées. En ce sens, Luther, Calvin et Zwingli n’ont pas créé de division dans le corps de Christ (puisque c’est lui qui bâtit son Eglise), mais ils ont assurément créé une division (plutôt salutaire à mon avis) au sein d’une Institution humaine à la dérive.
Enfin, je trouve intéressant de remarquer que, dans l’Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, Jésus s’adresse à sept églises locales, Ephèse,Smyrne, Pergame,Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée. Il les considère toutes comme des églises et il leur adresse à toutes des reproches, sauf à l’église de Philadelphie. Mais à chacune aussi il laisse la possibilité de revenir entièrement à lui. Conclusion: Extra ecclesiam Christus nulla salus! En toute fraternité et bien cordialement,
Jean-Patrick Crumberg, c’est courageux et intéressant d’aborder le sujet que Le Rabbin Laitman a souvent commenté sur Dreuz.
Monsieur le Rabbin, j’avais déja exprimé dans un commentaire l’idée que d’exister en tant que victime, cela ne pouvait que renforcer l’opposition et l’encourager à poursuivre dans la haine ceux qui s’affichent comme perdants ou désunis, démunis même.
Mais je voudrais ajouter ceci: l’homme seul et par ses propres moyens ne pourra pas parvenir à l’unité de son peuple . C’est en se tournant vers le Créateur Tout Puissant qui a fait les Cieux et la Terre que le peuple juif peut trouver l’aide qui permettra de dépasser les clivages . C’est avec LUI dans la nuée et devant Moïse que tout le peuple uni a dit Amen, “nous entendrons et nous le ferons”! L’Unité, c’est tous avec LUI.
N’est-ce pas LUI en effet qui a permis à Israël d’être un peuple fort, en moins de 70 ans l’ Etat d’Israël s’est développé au milieu de l’adversité ? Il a subsisté malgré les catastrophes et les guerres, malgré le terrorisme. Sans LUI et sans le courage des pionniers, il ne resterait de nos jours que des marécages et des moustiques comme unique population!
Je ne comprends pas pourquoi vous dites qu’Israël dépend des Nations, ou bien doit-on comprendre que la haine des nations est un obstacle qui conditionne l’unité du peuple? Israël sur un autre plan, c’est une démocratie totalement indépendante, c’est aussi ce qui fait sa force. Le contraire, c’est que les Nations ont de plus en plus besoin du savoir et des bénédictions d’Israël, certaines de plus en plus nombreuses réclament même ouvertement cette coopération!
Je ne peux pas comprendre non plus votre affirmation que les juifs doivent changer d’éducation, y compris celle des juifs à travers le monde,( je vous cite), pour avoir le sentiment d’être un peuple. Qu’il doit faire une sorte de grande ronde dans l’unité à travers le monde entier. N’est-ce pas en Eretz que le peuple s’est forgé,conformément aux promesses, qu’il est né et qu’il poursuit son oeuvre de construction d’un avenir tourné vers le bien de l’humanité toute entière? N’est pas uniquement lorsqu’il est en Eretz qu’Israël est une lumière pour les nations? Un peuple dispersé sur toute la terre n’est pas un peuple uni, c’est un peuple en exil, les nations sont ses tombeaux.. Le destin d’Israël et sa vocation, c’est HaShem qui en est le garant, Israël est un peuple unique qu’aucun peuple ne peut égaler ni détruire, Israël est un choix divin. C’est pour cela que je mets HaShem au centre de la réussite du grand peuple d’Israël ainsi que son avenir, dans les mains de son Créateur !
L’homme seul tourne en rond dans ses pensées, mais avec l’aide de D. il les clarifie!
Bien respectueusement .
Cher bebaviv,
Israël ne dépend pas des Nations – Ein Mazal leIsraël -, et l’attitude des Nations n’est que la conséquence de l’importance que l’Etat d’Israël lui accorde, et du comportement d’Israël en tant que peuple.
Ainsi la haine des Nations n’est pas “un obstacle”, mais une conséquence…
“Un peuple dispersé sur toute la terre n’est pas un peuple uni” : on peut être uni tout en étant séparé, et la dispersion de Juifs à travers le monde avait un but Divin, celui de récupérer “les étincelles divines” éparpillées. Ce travail est désormais accompli, et le Rav Laitman insiste sur la notion plus que jamais capitale d’unité du peuple juif, qu’il se trouve en Israël ou en Diaspora.
Pour le reste je vous invite à lire mon développement ci-dessous, en vous remerciant pour votre texte, qui m’a ému.
@ Nitzotz. Selon moi, l’hostilité des Nations à l’égard d’Israël n’est pas dû à son comportement (plutôt une démocratie exemplaire) mais bien à son élection. Il n’existe aucune autre raison objective. L’antisémitisme est l’expression du rejet inconscient de Dieu au travers du rejet de son peuple bien aimé.
@ bebaviv. Israël est encerclé par des ennemis redoutables qui disent ouvertement vouloir sa destruction. Israël est régulièrement mis au banc des nations “unies” qui ne paraissent unies que pour le condamner plus qu’aucun autre pays au monde. Et pourtant Israël, ce pays minuscule, tient bon. Et il tient bon, à l’insu de son plein gré, non grâce à son génie (réel, il suffit de compter les Nobels), ni grâce à sa technologie (à la pointe de la pointe), ni grâce à ses efforts (considérables), ni grâce à son armée (au top), ni grâce à ses renseignements (probablement les meilleurs au monde) mais grâce à Dieu qui veille sur lui. Je partage donc pleinement votre conclusion “L’homme seul tourne en rond dans ses pensées, mais avec l’aide de D. il les clarifie!” Bien cordialement,
Cher Jean Patrick, parlee d`antisemitisme avec le kabbalist qui vive en Babylonie d`Amerique, cest temps perdu. Nous, en Israel, sommes pas tous ” croyant”, mais plus uni on peut pas etre. On a montree deja dans nos guerres. Pour mieux comprendre les Israeliens, on doite vivre ici entre nous, car Israel est L`Etat d`Israel qui a le Tzahal, forte et fier . L`ONUle peut pas decidee pour nous, seulment comme d`habitude, nous condamne. C`est leurs probleme, on a bien appris, et on s`en f…..
Cher Jean-Patrick,
merci pour cet échange avec le Rav Laitman.
Tout d’abord, je signale une erreur de traduction à 10:00, où le verbe “to blame” est incorrectement traduit par “plaindre”, au lieu de “blâmer” :
“… qu’ils sont à blâmer pour ce qui leur arrive, et à blâmer pour l’antisémitisme qu’ils subissent…”
Deuxio, la difficulté à trouver un terrain d’entente est inévitable, entre un interlocuteur convaincu de l’existence d’une Force Supérieure (D.ieu) et un autre qui ne l’est pas.
Tertio, pour avoir traduit quelques textes du Rav Laitman and in a nutshell, ces quelques principes de Kabbalah, pour vous aider à y voir plus clair :
– D.ieu a créé l’Homme en lui accordant le libre-arbitre absolu et en poussant cette notion à l’extrême, au point de lui accorder la possibilité de se percevoir comme une créature totalement indépendante de la Force qui l’a créé.
– La volonté de D.ieu, Son programme, est que l’Homme (re)vienne à Lui de son plein gré, par la réflexion et la déduction, dans une totale liberté de pensée, et quitte à ce qu’il préfère penser que le Créateur n’existe pas.
– Sur ces 2 points, lire le superbe “Si vous étiez D.ieu”, du très regretté Aryeh Kaplan.
– Nous vivons donc l’immense majorité de notre vie sans percevoir D.ieu, à l’exception de quelques possibles “miracles” et “ouvertures” accordées ici et là.
– Pour une volonté qui Lui est propre, D.ieu a accordé au peuple juif une perception accrue de Sa présence, qui se manifeste au travers de l’âme juive.
– Il lui a par là-même imposé un immense devoir : celui de guider l’humanité vers une reconnaissance universelle du Divin, par son comportement en pensées, paroles et actes.
– cf. Mark Twain : D.ieu ne laissera jamais disparaître le peuple juif, car il est celui – et le seul ! – qui doit amener l’Humanité à un monde meilleur, où la présence de D.ieu sera enfin dévoilée de façon manifeste.
– Pour reprendre spécifiquement l’enseignement du Rav Laitman, de son maître à penser Rabbi Yehouda Ashlag, et de son mentor Rabbi Baruch Ashlag, “quand l’intériorité d’Israël (l’ensemble des Juifs) est grande, l’extériorité des Nations est faible ; quand l’intériorité d’Israël est faible, l’extériorité des Nations est forte. Autrement dit, quand Israël a une forte spiritualité, les Nations du Monde laissent – inconsciemment – le Juif tranquille, car il fait son devoir et montre le chemin ; quand Israël a une faible spiritualité, les Nations, toujours inconsciemment, lui donnent du bâton pour le remettre dans la voie.
Vous comprendrez de là que l’âme juive n’est jamais tranquille, car elle cherche, explore en permanence : si la personne est croyante, elle développe sa connexion avec le Divin, et si elle ne l’est pas, elle fait travailler son âme autrement (les arts, la science, la culture…), au risque, dans le cas extrême, de mettre toute son énergie dans le refus du programme divin pré-établi, ce qui explique ces malheureux Juifs ayant la haine de soi et de leur peuple, et donc les actes ont des conséquences si néfastes.
Vous ne pouvez pas ne pas être agacé par les propos du Rav Laitman ou par l’écoute de propos de Kabbalah, car ce sont des sujets qui, en plus de dépasser inévitablement les limites de notre compréhension de par leur source, nous remettent profondément en cause, dans notre essence, et donc nous énervent voire nous insupportent.
Aussi, et si cela vous intéresse, je vous invite, et j’invite tout un chacun, à étudier le Tanya, qui élucide les concepts de la Kabbale en les “traduisant” et en les moulant (du verbe moudre) pour les mettre à la portée de l’intellect moyen.
Vous trouverez certainement un centre ‘Habad (chabad.org) à Los Angeles, ou en France (fr.chabad.org).
Très amicalement !
“A cet effet”, vous trouverez certainement un centre…
Cher Nitzotz. Vous dites : “Deuxio, la difficulté à trouver un terrain d’entente est inévitable, entre un interlocuteur convaincu de l’existence d’une Force Supérieure (D.ieu) et un autre qui ne l’est pas.”
1- je ne souhaitais pas trouver un terrain d’entente mais provoquer une conversation, et je pense que nous avons réussi. Ce n’est pas dans la nature de l’esprit d’avoir une conversation entre personnes aux opinions différentes : cela tourne à l’envie d’avoir raison sur l’autre. D’ailleurs vous aurez remarqué (je suppose que c’est dans cette version sous-titrée) que Laitman me dit à un moment : “je ne cherche pas à vous convaincre”, et je lui réponds “ça tombe bien, moi non plus, car je cherche à développer une réflexion.”
2- ma pensée concernant “l’existence d’une Force Supérieure (D.ieu)” n’est pas que je n’y crois pas. J’ai une réflexion plus personnelle du sujet. Je crois totalement à l’existence de Dieu et je crois qu’il a créé l’univers la nature et les hommes. Je pense en revanche qu’il n’est plus dans les parages. Cela remonte à quand les miracles mentionnés dans la bible prouvant sa présence – et non son existence – ont cessé.
Je ne vois pas Dieu comme le voient les croyants, ni les athées, ni les agnostiques : pour eux, Dieu existe ou n’existe pas. Pour moi, il existe, mais il est présent ou il ne l’est pas. Et je ne vois pas sa présence. L’holocauste et les crimes du communisme ne me contredisent pas.
Pour moi, Dieu est parti. Ailleurs. Je ne sais pas où ni pourquoi ni ce qu’il fait, mais il ne s’occupe plus des êtres humains et de la terre. Un ami religieux m’a dit que ce n’était pas possible car Dieu est partout. Je lui ai dit que s’il est capable d’être partout, il est donc capable d’être nulle part.
Merci pour votre réponse.
De mes cours, j’ai appris que D.ieu n’est pas plus présent et investi que dans notre monde matériel, dans chaque particule sub-atomique composant la matière.
S’Il cessait de s’y investir, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, le monde retournerait au néant.
Il est vrai que les grands miracles de la Bible semblent avoir disparu, mais il s’agissait d’une époque où la spiritualité était beaucoup plus prégnante, et où l’humanité ne concevait pas qu’il ne puisse pas exister une/des divinités.
La destruction des Deux Temples, la matérialité plus grande et l’athéisme de notre époque explique la disparition des miracles et des Prophètes, cependant les grands kabbaliste ont perduré jusqu’au Moyen-Age et au-delà, avec Na’hmanide et Moché ‘Haïm Luzzatto.
Dans notre génération, Baba Salé et le Rabbi de Loubavitch ont accompli de nombreux miracles, attestés par des milliers, et sans doute des dizaines de milliers de témoignages, au point qu’un ami qui a beaucoup fréquenté ce dernier s’exclamait que de son vivant, on avait l’impression de vivre à l’époque des miracles relatés dans le Talmud…
Nous “baignons” actuellement dans une grande obscurité car tout ou quasiment tout le travail de purification a été accompli. Le dévoilement de la divinité dans la matière n’en sera que plus stupéfiant, et tous nos grands Rebbéim disent que c’est imminent !
Amicalement
Mr Grumberg, je ne suis pas d’accord avec votre égalité partout // nulle part.
Il me semble que vous déchargez de cette impossibilité logique sur la puissance d’un Dieu qui peut tout ( et n’importe quoi )
Enfant déjà j’avais remarqué que la logique résiste à la toute puissance de Dieu. Et j’objectais mentalement à l’instruction religieuse que Dieu n’était pas tout-puissant parce qu’il ne pouvait avancer et reculer en même temps.
Il est vrai que la vision d’Ezechiel semble dire que si !!! ( Ez 1,17 ) – mais c’est une vision, non un raisonnement.
Je continue de penser que Dieu n’est pas tout puissant et qu’il à bien besoin de nous.
@ Loco. Cher Loco, je vous donne partiellement raison. Je crois que Dieu est tout puissant mais qu’il nous aime et qu’il a donc effectivement besoin de nous. Et, parce qu’il nous aime, il ne force personne à l’aimer en retour. Comprenne qui pourra …
Bien cordialement,
Le meilleur exemple montrant qu’il est impossible de raisonner les antisémites et de les débarrasser de leur vice se trouve dans la fable de La Fontaine : Le loup et l’ agneau …..
Merci à tous pour ces échanges très respectueux envers les uns et les autres, sur un sujet que JP Crumberg a eu la très bonne idée de mettre sur l’écran et en vidéo.
JP Crumberg, j’apprécie beaucoup votre ouverture d’esprit au dialogue , à la discussion, votre façon de chercher à comprendre, quelque soit le sujet.
Merci bebaviv. Vous avez compris mieux que personne qui je suis et comment je pense.
@ bebaviv. Merci bebaviv de souligner le caractère respectueux de nos échanges. C’est beaucoup plus constructif et enrichissant que de se lancer des anathèmes. Et il est fort possible de se parler en vérité en se respectant mutuellement.
C’est Albert Jacquart je crois qui disait: “Nous sommes tous des êtres uniques, comme tout le monde”. et aussi celle-ci de Denis de Rougemont: “Nul ne naît de soi ni ne peut vivre seul, sans l’aide qu’il reçoit et qu’il donne, sans l’amour qu’il reçoit et qu’il donne”.
Au plaisir d’autres échanges fructueux,
bebaviv,
C’est Grumberg au fait, foui foui, afec un g comme chénial !
je ne suis pas spécialement religieuse mais je suis d’accord avec ce que dit le Rabbin Laitman: en Israël, les partis s’étripent, parviennent difficilement à un accord quel que soit le sujet, et la Cour Suprême n’en finit pas de bloquer la Knesset dans ses tentatives d’appliquer ce qu’elle décide. Et tout ceci au détriment du peuple israélien; Même Tsahal s’y met avec ce procès Azaria qui n’en finit pas, pour montrer soi disant la vertu de Tsahal.
on compte aussi les ONG anti-israéliennes menées par des israéliens ou du moins par des juifs, qui de ce fait sont antisionistes ou antijuifs.
Cela fait beaucoup en faveur de la mort d’Israël
Regarder la jalousie c’est se detourner de son objet.
Merci JPG pour cette interview !