Publié par Christian Larnet le 30 septembre 2017

L’enquête inédite et exclusive, réalisée par la Fondapol dans 26 pays va faire grincer des dents pendant 24 heures dans les sphères dirigeantes. Elle sera très peu citée dans les médias. Elle ne changera en rien la politique immigrationniste, car l’Europe a décidé que l’avis des citoyens ne compte plus.

58% des Européens refusent l’immigration et l’islamisation imposée par l’Union européenne et leurs gouvernements. Et rien ne changera car le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’esprit de la démocratie ne font plus partie des valeurs européennes.

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Fondapol révèle que les citoyens européens craignent cette immigration massive et incontrôlée venant de pays musulmans, et ils sont terriblement et de plus en plus inquiets vis-à-vis de l’islam. Comment ne le serait-on pas, avec les attentats mortels qui se sont abattus sur la quasi totalité des pays européens de l’ouest, et les profondes transformations culturelles que les musulmans impriment aux pays où ils représentent une minorité importante.

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Le score de l’AfD, un parti ouvertement hostile à l’immigration musulmane et souvent décrit comme nazi par les médias qui militent pour l’ouverture des frontières, afin que les gens ne soient pas tentés de les écouter ou de les rejoindre, le week-end dernier en Allemagne, illustre ce raidissement. Le Brexit aussi évidemment.

Où va la démocratie?

Les craintes que suscite l’immigration, lequel est associé à l’islam, arrivent au premier rang des facteurs qui expliquent l’affaiblissement de nos démocraties : les peuples européens ne sont plus sollicités pour les grands sujets de société, et celui-là est le plus important de tous. Et c’est le refus des élites de tenir compte de la volonté du peuple qui aide à la progression des partis populistes qui les écoutent. C’est le principal enseignement de l’enquête conduite par Ipsos pour la Fondation pour l’innovation politique et dont Le Figaro Magazine publie en exclusivité les résultats les plus significatifs.

Première du genre, cette étude intitulée «Où va la démocratie? *» a été conduite simultanément dans 26 pays. Il est intéressant que le thème de ce sondage soit la démocratie, car le refus des dirigeants politiques de demander l’avis des peuples sur ces questions symbolise à son point extrême sa dégénérescence.

L’enquête a interrogé :

  • 22 pays européens choisis pour offrir une bonne représentativité de l’Union européenne dans son ensemble,
  • des pays qui n’en sont pas membres comme la Suisse et la Norvège,
  • le Royaume-Uni, qui l’a quittée,
  • et les Etats-Unis.

A la question : “tout bien considéré, l’immigration est plutôt négative ou positive ?”

  • 60% des citoyens ont répondu “négative pour notre pays”
  • 40% des citoyens ont répondu “positive pour notre pays”

Et ce dans toutes les catégories d’âge.

A la question : ‘l’islam représente une menace pour notre pays”

  • 58% des Européens ont répondu “oui, l’islam est une menace”, dont
  • 63% en Allemagne,
  • 67% en Pologne,
  • 85% en république Tchèque,
  • 78% en Slovaquie,
  • 65% en Autriche,
  • 66% en Hongrie,
  • et 71% en Bulgarie.

A sa lecture, Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, parle clairement d’un «dépérissement démocratique», que le résultat des législatives en Allemagne, qui a donné une légitimité à un parti né il y a seulement quelques années, l’AfD, à l’instar de la poussée foudroyante des partis populistes en Italie, confirme largement.

Dominique Reynié, Vous attendiez-vous à un regard aussi négatif sur l’immigration dans tous les pays européens, ou presque?

Dominique Reynié : « Que le jugement sur l’immigration soit négatif ne me surprend pas, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi largement partagé au sein des démocraties européennes. »

[Puis la question vicieuse qui tente encore et toujours de délégitimer l’opinion publique en interdisant l’idée qu’on puisse refuser l’invasion sans être raciste] N’est-ce pas tout simplement du racisme?

« L’«islamophobie» au sens propre n’est pas un sentiment raciste envers les musulmans en général, ni envers leur religion, mais une peur née du constat que les problèmes de cohabitation, les contentieux interculturels, mais aussi les violences – sans parler des attentats – sont presque toujours associés à une certaine interprétation de l’islam. »

Ce rejet de l’immigration varie-t-il en fonction de la situation économique des pays d’accueil?

On entend beaucoup dire en France que la fin du chômage réglera les problèmes de cohabitation. C’est faux.

« Je ne dirais pas que ça n’a aucun effet, mais c’est vraiment secondaire.

Dans des pays bien portants comme les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, la Norvège et les pays scandinaves en général, et comme on vient de le voir en Allemagne, le rejet d’une immigration sans réciprocité atteint des niveaux très élevés. 

On entend beaucoup dire en France que la fin du chômage réglera les problèmes de cohabitation. C’est faux.

Les pays sans chômage ou à chômage résiduel connaissent les mêmes problèmes, quand ils ne sont pas plus aigus encore, comme aux Pays-Bas et en Autriche. 

Prenez la Suisse, qui a fait ce fameux référendum pour l’interdiction des minarets: c’est le pays le plus riche du monde! »

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