Publié par Oksana Zvirynska le 18 septembre 2017

En Allemagne, l’antisémitisme et l’activisme anti-israélien ont fortement augmenté en 2017.

Par Benjamin Weinthal.

Le gouvernement allemand a informé Volker Beck, député du Parti Vert, de l’augmentation du nombre d’actes antisémites criminels dans le pays. Cela comprend l’antisémitisme lié à Israël, et pour le dissimuler, il a classé les crimes du Hezbollah dans la catégorie extrémisme de droite, diminuant artificiellement l’antisémitisme d’origine musulmane tout en fabricant une explosion de l’antisémitisme de l’extrême droite.

Bien entendu, attendez-vous à ce que de nombreux médias trop contents de protéger l’islam de toute accusation et de s’en prendre à l’extrême droite reprennent ces “statistiques” mensongères – certains sans le savoir, reconnaissons-le.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Volker Beck a reçu l’information en tant que président du Groupe d’amitié interparlementaire Allemagne-Israël auprès du Bundestag.

  • Il y a eu 681 incidents antisémites au premier semestre 2017, soit 4% de plus par rapport à la même période de 2016 (654 actes antisémites criminels ont été commis), a déclaré le gouvernement fédéral.

Mais Beck a déclaré au Jerusalem Post que “les infractions criminelles antisémites et anti-israéliennes ne sont que la pointe de l’iceberg”, car les infractions enregistrées ne sont que celles où les victimes se sont présentées pour les signaler, a-t-il déclaré.

“Le nombre estimé de cas non signalés, je le crains, est nettement supérieur”, a déclaré Beck.

Emily Haber, du ministère fédéral de l’Intérieur allemand, a déclaré qu’il y a eu 20 «infractions pénales à motivation politique» dans la catégorie «Israël» au cours du premier semestre de l’année.

Dans le cadre des enquêtes, douze auteurs présumés ont été interrogés. Aucun dommage corporel n’a été signalé.

Au cours de la même période en 2016, 17 crimes politiques contre Israël ont été enregistrés.

Les actes criminels d’antisémitisme d’origine anti-israélien ont été répertoriés sous le thème “conflit israélo-palestinien”.

À partir de janvier 2017, l’Allemagne a publié les informations sur les attaques politiques organisées contre Israël dans la sous-rubrique “Israël”.

Les coupables de ces attaques étaient originaires d’Allemagne, de Jordanie, de Syrie et de Turquie.

Les actes antisémites non liés à Israël ont représenté 681 infractions au premier semestre de 2017. Les autorités ont interrogés 339 personnes. 9 personnes ont été blessées. En 2016, le gouvernement avait enregistré 654 actes criminels antisémites, et 400 suspects ont été interrogés. 8 personnes ont été blessées par des antisémites en 2016.

Là où cela devient passionnant pour la novlangue et la réécriture de l’histoire, c’est que selon les “statistiques” fédérales, 92,8% des actes criminels avaient un arrière-plan d’extrémisme de droite. Cependant, le système de classification du gouvernement suscite des question.

Benjamin Steinitz, le chef du groupe RIAS à Berlin qui suit l’antisémitisme, a déclaré au quotidien Die Welt qu’il y a un «écart entre la perception des attaques antisémites, les insultes et railleries, et les statistiques policières».

Selon un rapport fédéral de 2017 sur l’antisémitisme, le crime de «haine des Juifs» est classé dans la catégorie des «crimes extrémistes de droite avec un contexte de défense politique», pas dans une catégorie crimes extrémiste islamique qui n’existe probablement pas.

Un exemple révélateur, cité par Die Welt, a été l’explosion de l’antisémitisme des musulmans qui a été enregistré comme de l’extrémisme de droite.

Les militants du Hezbollah, une organisation désignée par les États-Unis et l’UE comme terroriste, ont participé à une marche anti-israélienne pendant l’Opération «Bordure protectrice» (Operation Protective Edge) en 2014. Vingt activistes ont scandé le slogan nazi “Sieg Heil” devant un groupe de militants pro-israéliens à Berlin. L’appel “Sieg Heil” viole la loi allemande. Mais il a été enregistré comme un crime d’extrême droite car pour les bienpensants, les musulmans sont un peuple tolérant, donc ils ne peuvent pas, sauf cas rarissime, être antisémites.

Il y a 250 activistes et membres du Hezbollah à Berlin, et 950 agents du Hezbollah répartis dans la République fédérale. Le ministère de l’Intérieur d’Allemagne a refusé d’interdire l’aile “politique” du Hezbollah.

Selon le rapport du quotidien Die Welt, «la part islamique des infractions antisémites est clairement sous-estimée dans les statistiques de la police».

Beck a déclaré que, selon le rapport fédéral, 40% de 82 millions de la population allemande sont infectés par un antisémitisme contemporain – la haine de l’État juif.

“Nous devons lutter contre toutes les formes d’antisémitisme”, a-t-il déclaré. Beck a appelé le gouvernement fédéral à nommer un commissaire sur l’antisémitisme, ainsi que les organisations de la société civile, pour établir des «programmes éducatifs contre les formes modernes d’antisémitisme, les théories de la conspiration et l’antisionisme».

Charlotte Knobloch, chef de la communauté juive de Munich, a déclaré de son côté :

“Les associations musulmanes ont depuis des décennies non seulement rien fait [pour lutter contre l’antisémitisme], mais ont permis aux prédicateurs de la haine antisémite des pays musulmans d’apporter leur idéologie anti-juive dans les mosquées allemandes et dans les têtes des jeunes musulmans”.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Oksana Zvirynska pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading