Le « vivre-ensemble » si souvent invoqué de manière incantatoire par les politiques et les médias est-il un cache-misère social et un prétexte à l’inertie dans les mesures à prendre?
L’actualité nous contraint à focaliser la réflexion sur la question brûlante des flux migratoires en général et de l’accueil des requérants en particulier. Or on peut constater que les instances officielles civiles et religieuses se rejoignent fréquemment dans une sorte de déni face à l’ampleur des problèmes apparus avec ces flux grandissants de population. La libre circulation des personnes est invoquée à tort et à travers pour relativiser les multiples impacts de cette immigration de masse qui inquiète les citoyens.
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Deux paramètres essentiels devraient pourtant être pris en compte face au mouvement migratoire : le coût économique et la menace sécuritaire. Or, les débats politiques et les exhortations religieuses nous indiquent que ces questions sont considérées comme accessoires tandis que cette problématique, déjà présente depuis trente ou quarante ans, s’impose depuis 2 ans comme incontournable et urgente.
Porter secours aux plus démunis au nom des droits de l’homme ou au nom de principes religieux est en soi honorable. Mais les événements successifs récents dans plusieurs pays européens prouvent que, de plus en plus, la coexistence entre groupes humains de cultures et d’origines différentes pose des problèmes de vie quotidienne fondamentaux. Chaque jour apporte son lot aggravé de faits divers et de signaux préoccupants, en France, en Grande Bretagne, en Allemagne, aux Pays Bas, dans les pays scandinaves, en Italie, en Espagne. Mais beaucoup moins dans l’Est de l’Europe. Petite et grande délinquance, attentats, agressions sexuelles, zones de non droit en extension, revendications interminables, nul ne peut plus nier que ces phénomènes ont un lien direct avec l’immigration.
Concernant la question sensible des demandeurs d’asile et des immigrés légaux ou illégaux – évidemment sujette à récupérations politiciennes diverses – le fait est que ce sujet controversé ne peut plus être abordé sous le seul angle politiquement correct des « droits de l’homme », comme un concept extensible à volonté.
Certes, les consciences humanistes sont interpellées à juste titre par les recommandations des instances internationales qui reconnaissent la détresse des réfugiés, lorsqu’ils sont chassés de leur pays par la guerre civile, les violences ou la discrimination religieuse. Les médias ont tendance à ignorer le fait que depuis des décennies, ce sont les chrétiens qui sont le plus persécutés et maltraités dans le monde.
Les obligations éthiques d’accueil dans des pays disposant de ressources suffisantes peuvent être invoquées pour certaines situations, mais avec des critères d’urgence précis et en tenant compte des limites économiques liées aux budgets nationaux. De ce fait, lorsque certains discours, (angélisme gauchiste ou ecclésiastique) tendent à globaliser par avance les mécaniques migratoires, et à écarter d’emblée de manière compassionnelle tout discernement et donc toute maîtrise des flux incessants, il y a de quoi s’interroger pour l’avenir !
Chacun sait que sous le vocable de réfugiés et d’immigrés se cachent des réalités bien différentes et le problème d’afflux massifs sans contrôle s’ajoute à ces enjeux. En effet, année après année, des individus et des familles arrivent en masse dans les pays d’Europe. Peut-on continuer de laisser croire à un accueil inconditionnel sans analyser ce qui se joue ainsi que les critères avec lesquels gérer ces apports exogènes? S’il est vrai qu’une proportion significative d’individus et de groupes fuient des conjonctures de misère, de guerre, de persécution, d’autres – les plus nombreux – viennent simplement tenter leur chance dans des économies plus généreuses où les aides sociales sont – encore pour un temps – attractives et généreuses.
Or, depuis environ une quarantaine d’années, des millions d’individus venant très majoritairement de pays musulmans ont migré et se sont installés dans les cités des nations européennes de civilisation judéo-chrétienne. Un tel transfert de populations étrangères en si peu de temps ne s’est jamais produit auparavant sur le vieux continent. Les conséquences de ces colonies massives de peuplement en période de dénatalité occidentale n’ont pas été prises en compte par les dirigeants auxquels les citoyens ont cependant confié la défense de leurs personnes et de leurs biens. Un remplacement de population est en cours sur fond de menace terroriste.
Il semble par ailleurs évident que nos pays occidentaux – en temps de crise et de resserrement des budgets – n’ont pas les moyens d’accueillir de façon illimitée « toute la misère du tiers-monde » selon la formule rocardienne. Pour un appui efficace et durable, ne faudrait-t-il pas plutôt augmenter significativement les aides européennes, sur place, dans les pays qui cherchent réellement à se doter de structures productives afin d’assurer un avenir décent à leur jeunesse? Avec évidemment de sérieuses structures de contrôle dans l’utilisation des investissements locaux.
Ne faut-il pas multiplier d’urgence les expériences de commerce équitable, afin de donner de nouvelles opportunités aux paysans des pays pauvres et d’en consolider le développement durable? Des partenariats de solidarité efficaces nord-sud pourraient réduire ces déplacements massifs de populations qui déracinent les individus et déstabilisent les sociétés occidentales. Si des pays sont à reconstruire, il n’est pas logique que leur jeunesse fuie les chantiers de leur propre avenir.
Il s’agit par conséquent de préciser quels paramètres humains, économiques et culturels on devrait aujourd’hui sélectionner pour répondre au défi éthique de « l’accueil de l’étranger ». On se doit d’apporter des réponses adéquates en prise avec la réalité et dont le coût économique soit supportable pour les contributeurs (jamais consultés) des pays d’accueil concernés.
Assez fréquemment, les Eglises répercutent les directives que l’Ecriture sainte nous adresse au nom de « l’accueil de l’étranger ». On fait appel à de grands principes de générosité, mais dans un langage copié-collé en déconnection avec les réalités concrètes du terrain d’aujourd’hui. Or, si l’on transforme en slogan idéologique et affectif ces principes de solidarité émanant de la Tradition judéo-chrétienne en matière d’accueil, le risque est grand de perdre toute maîtrise et de dériver vers des lendemains incontrôlés.
Les textes bibliques nous éclairent, certes, mais à condition de les contextualiser ! Hospitalité, accueil, entraide, les hommes et les femmes de la Bible savent de quoi ils parlent. Dans un tout autre environnement que celui de nos nations modernes, ils ont migré il y a quatre mille ans du Croissant fertile vers les terres de Canaan. Livrées à l’insécurité permanente, ces régions d’Orient ont longtemps connu toutes sortes de mouvements de peuples dans de grands espaces où sédentarité et itinérance ne correspondaient en rien à la migration d’aujourd’hui. On est de nos jours dans le cadre d’états-nations référencés par l’ONU et marqués par des cultures religieuses ou politiques particulières dont l’intégration en Occident n’est pas prouvée.
Dans l’histoire d’Israël, on sait qu’à certaines périodes de vaches maigres, des tribus sont parties travailler en Egypte. Dans l’antiquité, ces mouvements de peuples étaient occasionnels. L’épisode fondateur de l’Exode est issu de cette situation du peuple hébreu aux prises avec les conditions de vie du pays d’accueil devenues insupportables et captatrices de son avenir.
Avec compassion, rapporte l’Ecriture, le Dieu d’Abraham et de Moïse a pris parti pour les Hébreux devenus esclaves, et il les a aidés, non pas à s’assimiler en devenant comme des Egyptiens, mais à conquérir leur propre destin en regagnant librement leur terre, une terre de promesses, dont ils prendraient en mains le développement sur des bases éthiques. A partir d’un pacte, Dieu encourageait ce peuple à s’approprier son histoire et à renforcer son identité spirituelle dans son espace civilisationnel. Ce qui a été encore confirmé lors du retour d’exil de Babylone vers Jérusalem et la reconstruction du Temple. Cette libération pascale a été la manifestation d’un Dieu non pas retranché dans son ciel mais engagé aux côtés des êtres humains en quête d’accomplissement. La Pâque du Christ a élargi les dimensions de cette présence divine bienfaisante.
Dans la foi biblique, l’être humain est « image de Dieu », par conséquent le respect de la dignité humaine est à la base même de la charte de l’alliance. On saisit pourquoi la qualité d’accueil de l’immigré en terre d’Israël est si fortement soulignée dans les Ecritures:
« Tu ne maltraiteras pas l’étranger, et tu ne l’opprimeras pas, car vous avez vous-mêmes été étrangers au pays d’Egypte ». (Ex 22/21)
Et encore :
« Cet étranger qui vit chez vous, vous le traiterez comme un natif du pays, comme l’un de vous. Tu l’aimeras comme toi-même ». (Lv 19/33)
Faut-il préciser, pour éclairer les débats d’aujourd’hui, qu’un étranger était accueilli et respecté dans le cadre obligatoire d’une réciprocité qui fait totalement défaut de nos jours. On lit en Ex 12/49 : « La même loi existera pour l’indigène et pour l’étranger en séjour au milieu de vous ! »
C’est avec cet éclairage volontariste qu’il faut comprendre l’appel d’ouverture lancé par Jésus à ses disciples : « J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ! » (Mt 25/35)
Les étrangers n’arrivaient pas de manière invasive. Si tout étranger s’attendait à être traité dignement – selon les règles en vigueur – il devait en retour respecter les lois et coutumes d’Israël, pays d’accueil, c’est-à-dire renoncer à imposer à ses hôtes ses propres coutumes. Les prophètes étaient certainement les premiers à dénoncer l’égoïsme des fils d’Israël quand il le fallait, mais ils refusaient aussi vigoureusement l’importation de coutumes allogènes dangereuses pour la cohésion spirituelle des habitants légitimes du pays.
Les multiples croyances issues du paganisme étaient en effet incompatibles avec les valeurs de la Tradition biblique, où sagesse et prophétie excluent que soient idolâtrés le pouvoir, l’argent, le sexe. Ainsi sont interdites toutes formes de magie et superstition, néfastes pour l’être humain, seul le Dieu des pères étant le garant de la justice et de l’harmonie sociale.
Même si des règles de vie en commun instauraient des limites préventives, il n’y a pas pour autant de xénophobie dans la tradition d’Israël, pensons aux épisodes de Naaman le Syrien ou à Elie chez la veuve de Sarepta.
On le constate, le recours à l’asile existe déjà dans la Bible : Moïse l’a institué en établissant six cités-refuge afin de permettre par exemple à un homme poursuivi pour un crime involontaire d’échapper aux châtiments expéditifs. Il parlait par expérience!
Le livre d’Isaïe nous donne également un aperçu de ce droit, lorsqu’il est question d’accueillir les malheureux rescapés des massacres du royaume voisin de Moab. (Is 16/3)
Très tôt, après avoir fait l’expérience de féroces persécutions, l’Eglise chrétienne a confirmé et recadré ce recours à l’asile dans son droit canonique et le code de Théodose en garantit les modalités, même si à partir du Concile de Tolède (7ème siècle) de véritables restrictions y sont apportées pour lutter contre les abus.
Concernant l’accueil des étrangers, migrants et réfugiés, au 21ème siècle, l’enseignement de l’Eglise est censé offrir un éclairage équilibré. Contrairement à certains discours politiciens et démagogiques, des textes du Magistère – peu connus il est vrai – insistent sur l’obligation de faire coexister les droits et les devoirs, afin d’éviter les dérives à sens unique. Il est également question des capacités des pays d’accueil.
Retenons à ce sujet le § 2241 du catéchisme de l’Eglise catholique :
« Les nations les mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine.
Mais n’oublions pas les lignes qui suivent :
Les autorités politiques peuvent, en vue du bien commun, subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption.
L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. »
Dans ce qui subsiste de nos états-providence, une prééminence idéologique s’est emparée du « multiculturel » qui recouvre tout et son contraire. Une telle prédisposition à tout accepter suscite de graves questions pour l’avenir. Car si l’identité culturelle et spirituelle du pays d’accueil s’efface peu à peu au profit d’un relativisme flou sous un déferlement de coutumes ingérables, l’idée même d’intégration des étrangers perd tout sens. S’intégrer à quoi ?
Elles sont nombreuses les banlieues de France, d’Angleterre, d’Allemagne, d’Italie où ce sont les autochtones qui doivent maintenant se faire « intégrer » par les nouveaux habitants venus d’ailleurs et occupant le terrain avec arrogance. Des autochtones qui doivent – chez eux – se faire accepter par des étrangers ayant imposé leur loi et leurs coutumes…
Face à ce qui se dessine en Europe, les opinions publiques sont partagées, les dirigeants des pays du continent également. Les Eglises ne parviennent pas à formuler une parole commune incitant à la fois à la générosité et au discernement. Leurs appels sont souvent sacralisés par une aura scripturaire pour les rendre indiscutables.
Il est cependant clair qu’une légitime inquiétude à la fois sécuritaire, identitaire et économique, se fait jour au sein des peuples européens. Les autorités politiques et religieuses auraient tort de ne pas s’en préoccuper. Elles seraient bien inspirées de susciter rapidement des instances de prospective coordonnée sur la dimension quantitative et qualitative des migrations, avant que ne surgissent des événements gravissimes au sein des populations autochtones d’une Europe spirituellement affaiblie.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.
excellent mais toutes les citations concernent le passé et la réalité d’aujourd’hui est tout autre et je préfère ne pas penser a celle de l’avenir
oui mais certaines réalités et questions du passé restent étonnament très présentes!
Bonsoir Pere Arbez. Je me mefie de la significaton du terme “etranger”. En anglais, on parle de “foreigner” et de “stranger”, en neerlandais de “buitenlander” et de “vreemdeling”, en russe de “inostranniets” (foreigner) et de “strannik” (stranger au sens de pelerin, de voyageur ou d’inconnu). En allemand, cette distincton doit egalement exister. Des lors, si la notion d’etranger en general, cad. de personne qui ne nous est pas familiere, est plus large que celle de ressortissant d’un pays etranger, n’avons-nous pas le devoir de nous enquerir quant aux intentions de ceux que nous recevons. Le monasteres accueillent souvent des “etrangers”, des gens de passage et c’est tres bien. Ils ne posent en general pas de question a ces “etrangers” car ils veulent vivre dans le Christ et respectent donc l’integrite et la liberte de la personne qu’ils accueillent contre petits travaux en echange. Ca, c’est le monde parfait. Maintenant, quant on sait que nos “amis” les soi-disant migrants ne sont pas de vrais refugies et qu’ils contribuent a mettre en oeuve le grand projet de conquete islamique dans un context terroriste et violent, n’avons-nous pas le droit mais surtout le devoir de nous poser des questions et de poser des jalons clairs face a ce qui ressemble a une invasion “pacifique”?
Construire une maison ne s’improvise pas. Il faut apprendre à partir de l’expérience de ceux qui nous ont précédé. C’est indispensable sinon on construit quelque chose qui ne protègera pas ses habitants… et qui ne durera pas.
Toute réalisation réussie faite par les hommes s’appuie sur la connaissance des erreurs et des réussites de ceux qui les ont précédé. Dans toute matière et toute discipline. Le terme même de “discipline” vient d’ailleurs de là. De la transmission d’un savoir à des disciples, à des élèves pour qu’ils transforment ce savoir en leur propre connaissance.
Prétendre construire un avenir sans connaissance du passé est vain (dans les deux sens du terme).
Mais comment peut-on ne pas être d’accord avec votre texte, M. l’Abbé Arbez; moi je le suis à 150% et j’aime d’ailleurs tous vos articles. Géographiquement proche de vous, Marcel Baarsch Chens sur Léman
@ Abbé Arbez. Merci Abbé Arbez. J’apportais hier une réponse à AlbertGam qui se situe exactement dans le sens de ce que vous avez remarquablement développé ici. Il est clair qu’il serait urgent de réagir avec discernement face aux migrations incontrôlées qui nous menacent. Bien cordialement,
“L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. ”
Jamais, JAMAIS les migrants musulmans ne se plieront à cette règle élémentaire. Ils pourront faire semblant d’accepter, mais sitôt dans la place, ils renieront leur engagement.
Pour moi, la solution d’urgence c’est la fermeture immédiate du robinet des aides. Plus facile, plus efficace et plus économique que la fermeture des frontières.
Quant à l’aide pouvant être fournie aux pays d’origine, encore faudrait-il s’assurer que les natifs ont la volonté de participer. Perdre l’habitude de recevoir sans rien donner, c’est dur.
Je termine en disant que François, le pape collabo ferait bien de prendre de la graine auprès de l’Abbé Arbez.
“Quant à l’aide pouvant être fournie aux pays d’origine, encore faudrait-il s’assurer que les natifs ont la volonté de participer.”
Tout à fait. On s’aperçoit d’ailleurs qu’en Afrique les seuls pays à vraiment voir un développement se faire sont les pays d’Afrique Noire non musulmane ou à forte population chrétienne: Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Cameroun (bien que ce pays soit à pouvoir musulman il est essentiellement de population chrétienne), Centrafrique, Congo-Brazza, Congo-Kinshasa, Botswana, Zimbabwe, Mozambique, Afrique du Sud, et Madagascar.
Les pays de population fortement musulmane ne profitent pas des aides qui leur sont apportées. Les populations restent enfermées dans leur mode de vie radicalement musulman. Même l’Algérie qui était prospère lorsqu’elle était département français est aujourd’hui en train de redevenir un pays sous-développé depuis les années 70, malgré les richesses des castes politiques et des industriels comme dans tout le reste du monde musulman. D’ailleurs il est intéressant de constater aussi que les populations africaines qui profitent le mieux des dons venant de l’Occident ou des participations au Commerce Equitable sont celles des pays les plus stables démocratiquement. Or on n’y trouve aucun des pays musulmans.
Votre analyse des pays africains est triste mais juste. Le seul avenir possible de l’Afrique serait sa conversion au Catholicisme (non pas aux Evangélistes qui proposent des récompenses matérielles immédiates, contraires à l’esprit de l’Evangile).
La rencontre réelle avec Jésus fait toujours grandir.
En France de nombreuses paroisses sont littéralement sauvées par d’excellents prêtres africains. Mais peut-être auraient-ils à faire aussi chez eux ?
L’Occident consacre des sommes pharamineuses au développement du Continent noir. Sans grand succès. Je me souviens qu’un modus avait bien fonctionné : les micro-réalisations du Secours catholique. Faire un puits avec la coopération des villageois, créer un atelier de tissage, un garage de réparation de mobylettes, une fabrique de fromages pour vaches vaccinées etc…
Un peu d’argent soigneusement placé et une prestation d’aide européenne pour un temps assez court afin que les natifs se prennent en main.
Quand à l’Islam agricole et industriel… sable, chèvres et cactus depuis toujours. On ne les changera pas. Metkoub !
@ Ar-Men. Certaines Eglises protestantes et Évangéliques font aussi de l’excellent travail en Afrique et de façon totalement désintéressée.
Pourrait-on transmettre cet article au pape François ?
Cela lui sera d’une grande utilité , et lui ouvrira les yeux , sauf s’il est rentré dans un processus de collaboration avec l’islam conquérant. …
Auquel cas , un jour prochain le Vatican sera transformé en mosquée, et un imam officiera sur la place Saint-Pierre de Rome !
Victor : Là, je ne pourrais pas vous contredire. Cela risque bien d’arriver si on ne prend pas conscience du danger.
Il est urgent que la communauté judéo-chrétienne d’Europe prenne conscience de ces faits et des principes élémentaires que nous rappelle ici avec sagesse l’Abbé Arbez.
Chaque mois passé est un nouveau mois perdu qui s’ajoute aux précédents, et chaque mois augmente le nombre de migrants qui non seulement ne tolèrent pas notre culture séculaire mais qui de surcroît n’ont qu’une intention : la remplacer par la leur.
Dans l’Islam la réciprocité n’existe qu’entre musulmans. Et même entre eux cette réciprocité est conditionnée à un premier principe prioritaire : l’extension de la terre islamique. Ce qui explique pourquoi aucun pays musulman n’accueille les migrants venant d’autres pays musulmans. Les migrants DOIVENT avant tout participer à l’expansion de la terre soumise à l’Islam, et la réciprocité n’existera donc qu’entre eux et seulement une fois la nouvelle terre conquise.
Il est absolument urgent que les juifs et chrétiens d’Europe en prennent bien conscience, car chaque mois qui passe nous rapproche un peu plus du taux charnière d’environ 50% (collaborateurs compris) qui permet le basculement sans retour de la société vers la disparition alors inexorable de la judéité et de la chrétienté des populations européennes.
Monsieur l’Abbe, le vivre-ensemble est possible avec les gens qui le veulent bien.
La France a accceilli des polonais, des portugais, des italiens , des espagnols , des chinois, des gens d’Asie du Sud-Est ou d’Amérique du Sud ; et cela s’est bien passé.
Il semblerait que les problèmes actuels sont le fait d’une certaine population qui pratique une certaine religion.
Que les Autorités Politiques ou religieuses ne veuillent pas le reconnaître nous renvoie à l’époque ou Pie XII et Daladier s’accomodaient d’un sympathisant de cette population et de cette religion.
je ne saisis pas pour Pie XII.
la figure repoussoir de ce pape a été fabriquée de toutes pièces.
Bien réagi M. l’Abbé ! Pie XII a été indignement calomnié par des Francs Maçons et des gauchistes anti catholiques. Le Vatican a fait un énorme travail pour cacher des Juifs pendant les Shoah. Les monastères, les écoles catholiques, les hôpitaux chrétiens ont fait tout le possible et l’impossible.
Ne parlons même pas du Vatican qui a accueilli des milliers de Juifs qui seraient autrement morts en déportation. Pie XII avait ordonné que l’on fasse autant de des certificats de baptême que nécessaire…
Savez-vous Filoutai, que le nom de ce pape est désormais inscrit comme Juste parmi les Justes, que Golda Meir lui a rendu un émouvant hommage ? Et bien d’autres….
Alors, si l’on a seulement vu “Le Vicaire”, autant dire qu’on est désinformé.
@ Ar-Men et Abbé Arbez. Ce qui rend cette époque de l’histoire assez floue et difficile à interpréter c’est que l’on a vu le meilleur et le pire au sein de l’Institution catholique et des Eglises protestantes. Et, à l’issue de la seconde guerre mondiale, des filières d’évasion de criminels nazis ont vu le jour au sein de l’Eglise catholique. Le Pape était-il au courant? En tout cas, avant la guerre et durant celle-ci, de part sa position géographique et diplomatique délicate, Rome s’est retrouvée prise entre le marteau et l’enclume (le fascisme et le nazisme) et son opposition au communisme. La question que nous pourrions nous poser est celle-ci: Qu’aurions nous fait à sa place? En tout cas, d’une façon générale, une stratégie des Eglises a toujours été de tenter de résoudre ses problèmes en interne. Avouer ceux-ci au grand jour s’est s’exposer au risque de se faire manger tout cru par ses nombreux ennemis déclarés. Est-ce bien, est-ce mal? A chacun de se forger son opinion en conscience. Bien cordialement,
Merci, Abbé Arbez.
Qu’il est bon de vous lire.
Vivre ensemble et mourrir avec sont les deux faces d’une même réalité … Bisoux de Marseille . Et que vivent les femmes libres
Merci M. l’Abbé pour la qualité de votre commentaire appuyé sur l’Ecriture. Il est vrai que je me sens gêné entre ma fidélité à Rome et les échos qui nous en parviennent. Entre les fréquentes paroles du pape et mon bon sens commun… D’autant que le Saint Père fait tantôt marche avant, tantôt marche arrière.
Revenons donc à saint Jean Chrysostome : “Sans amour, la vérité tranche et blesse. Sans vérité, l’amour embourbe et noie”.
D’autre part, notre Sainte Catherine, docteur de l’Eglise, s’est donné beaucoup de mal , à temps et à contre temps pour que Urbain VI soit maintenu sur le trône de Pierre car il avait été légitimement élu. Pourtant quel odieux personnage ! Redoutant un complot de ses cardinaux, il en fit torturer six dont cinq en moururent… (fin XVIème siècle)
Mais Catherine avait raison, il était le pape légitime et aucune hérésie n’entacha son ministère.
Nos cardinaux n’ont à ce jour rien à redouter de semblable !
Je me suis fait une raison, le Pape est le Pape et l’Eglise a le temps.
Sommes-nous juste au début d’une réflexion au sujet de l’immigration-invasion ou bien avons-nous du mal à entrevoir la suite? Tout ce que vous dites est bien logique mais vous sembles ne pas tenir compote que des faits qui se passent à l’instant. Mais après? Oui, qu’est ce qui se passera après? Des gens s’installent chez vous, en nombre, et une fois suffisamment nombreux ils ont des exigences culturelles, matérielles, etc. Pour la plupart incapables de s’assumer, ils ont “vocation” à être pris en charge par la communauté nationale, parfois sur plusieurs générations. Et le coût sociétal? Personne ne veut se mêler avec eux, personne n’acceptera de donner sa fille ou son fils à une famille maghrébine, ils sont délinquants et incapables. Notre société est ébranlée, déstabilisée par cette détestable immigration qui est en fait une véritable guerre de territoires. Non, Monsieur, notre réflexion n’est pas encore achevée car il subsiste de nombreuses réponses à la question de base que personne ne pose: et après?
pour dresser le profil de “l’après”, ne faut-il pas – logiquement – faire l’état des lieux du “maintenant”?
je n’ai d’ailleurs pas prétendu que ma réflexion allait clore le débat, au contraire, j’ouvre des perspectives!
Quelle argumentation limpide et quel ton serein. Merci. Les lecteurs de Dreuz ne peuvent qu’approuver, mais dommage qu’il n’y ait pas de contradicteur qui soutient les positions du pape François qui pourrait nous montrer les failles de votre raisonnement, de vos références judéo-chrétiennes, s’il y en a!
A Dreuz: Cet article mériterait de rester à la Une plus longtemps… Paru le 4 octobre, 3 jours plus tard, il a disparu. Ou alors, le réactiver de temps en temps, c’est un article de fond. Les questions qu’il pose ne sont pas épuisées en si peu de temps…
D’accord avec vous Jam Buty. Nous sommes le 7 octobre et pour relire l’excellent article de l’Abbé, il m’a fallu chercher son nom d’auteur et trouver ensuite où se trouvait l’article.
Si la rédaction pouvait le remettre en ligne, ce serait bénéfique pour les lecteurs du globe.
Comment savoir si nous serons lus ?
Ar-Men,
J’avais vu l’article passer pendant la semaine, mais n’avais pas eu le temps de le lire. Puis il a disparu dans les limbes du site. Et donc, j’ai, comme vous, utilisé le moteur de recherche du site en tapant le nom de l’auteur.
En activant le forum, on se fait remarquer et peut-être que le gestionnaire du site tiendra compte de notre remarque.