Publié par Dreuz Info le 6 octobre 2017

Le président de la Catalogne a déclaré que la région autonome déclarera l’indépendance de l’Espagne en quelques jours.

Parlant à la BBC, Carles Puigdemont a dit que son gouvernement «agirait à la fin de cette semaine ou au début de la prochaine», et a admis qu’il n’y avait actuellement aucun contact entre son administration déléguée et le gouvernement à Madrid.

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Interrogé sur la possibilité que le gouvernement espagnol intervienne et prenne le contrôle du gouvernement catalan, M. Puigdemont a dit que ce serait «une erreur qui changera tout».

Dans un discours peu de temps plus tard, le roi d’Espagne, Felipe VI, a dit que les autorités catalanes ont délibérément détourné la loi avec leur «conduite irresponsable».

En s’adressant à la nation, le roi a dit que la tentative des autorités de la région du nord-est d’avancer vers l’indépendance «a miné la coexistence» en Catalogne.

«Aujourd’hui, la société catalane est fracturée et conflictuelle», a déclaré le roi Felipe, se référant à la crise politique comme un «moments très sérieux pour notre vie démocratique».

Il a dit que l’Etat doit assurer l’ordre constitutionnel espagnol et le bon fonctionnement des institutions catalanes et de la règle de droit.

Le gouvernement conservateur espagnol a dit qu’il prendra «toutes les mesures nécessaires» pour contrer le défi catalan.

Il maintient le dialogue avec les dirigeants de l’opposition nationale pour essayer de trouver un consensus, ce qui pourrait inclure la suspension de l’autonomie gouvernementale de la région.

Les groupes séparatistes et les syndicats ont initialement demandé que des grèves se déroulent mardi pour soutenir les dirigeants catalans qui continuent de parler d’une déclaration d’indépendance de l’Espagne.

Mais de nombreux non séparatistes ont également été attirés dans les rues suite à la répression du référendum dimanche.

Les principaux syndicats nationaux, CCOO et UGT, ont rejeté la grève mais ont dit aux travailleurs de se joindre aux manifestations.

Sur la place de la Catalogne et à l’Université de Barcelone, une mer de manifestants a agité des drapeaux, la plupart d’entre eux «esteladas», de ceux qui veulent la sécession, mais il y avait aussi beaucoup de drapeaux nationaux espagnols.

Parmi les nombreuses bannières affichées, une disait «Halte à la violence, #CatalogneVient» et une autre demandait: «Où êtes-vous, Europe?»

Un des plus grands groupes s’est concentré autour du siège de la police nationale espagnole à Barcelone, où les manifestants les ont qualifié de «forces d’occupation» et ont demandé au Premier ministre Mariano Rajoy de démissionner.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Marina Linardi pour Dreuz.info.

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