Notre société sécularisée a tendance à nous faire ignorer les sources spirituelles de la civilisation occidentale et de ses innombrables réalisations culturelles. Or, que l’on soit croyant ou non, il est bon de savoir que tous les aspects du chant et de la musique sont déjà présents dans la Bible!
L’Ecriture sainte nous affirme que la créativité humaine a quelque chose à voir avec la relation à Dieu…
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Dès les premières pages de la Bible, la dimension musicale est présente, c’est même une activité indispensable à l’homme au même titre que l’agriculture et l’artisanat.
Les interrogations existentielles de Job, aux tonalités très modernes, nous rappellent que la musique a un destin lié à la pensée et à la parole. Le chant accompagne les questions des origines de l’homme dans le cosmos: “Où étais-tu quand je fondais la terre?…alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie? (Job 38.4)
C’est pourquoi les historiens, et pas seulement les spécialistes de l’Ecriture, ont montré le rôle essentiel que le chant et la musique ont joué dans la vie d’Israël, aux temps bibliques comme dans les siècles qui ont suivi. Les vingt siècles de christianisme auraient-ils d’ailleurs vu naître autant de productions musicales religieuses puis profanes sans cette matrice initiale et sans cette inspiration de génie?
Pendant longtemps, les biblistes ont été intrigués par de petits signes accompagnant les lettres hébraïques sur les parchemins sacrés. Puis on a compris que ces sortes d’accents étaient en fait des repères pour la cantilation des textes pendant le culte, et qu’on avait là des traces écrites de la musique exécutée au Temple de Jérusalem avant sa destruction par les Romains en l’an 70 de notre ère.
Des recherches récentes ont abouti à la conclusion que ces signes placés sous les lettres du texte biblique correspondent à ce que nous appelons une gamme. En effet, toute la Bible était chantée, et des spécialistes ont réussi à en reconstituer les mélodies, à partir de l’échelle lydienne à 8 sons.
Ainsi, ces signes graphiques sont la symbolisation de gestes accompagnant le chant, comme on peut en reconnaître sur les fresques des tombeaux égyptiens où l’on voit des “chironomes” assis devant les musiciens de Pharaon et leur indiquant gestuellement les notes du chant sacré.
Dans le texte de 2 Chroniques 35.15, il est précisé que David lui-même dirigeait le chant de ses propres mains. Sous son règne, la musique liturgique en l’honneur de Yahvé était confiée à trois chefs de chantres exerçant eux-mêmes sous la direction du roi (1 Chr. 25.2,3,4,7). Les trois chœurs ne comptaient pas moins de 4000 membres! Cette formidable organisation du chant s’est poursuivie avec Salomon lors de grandes cérémonies au sanctuaire.
De ce fait, des générations de chantres consacrés se sont donc transmis fidèlement ces traditions musicales sacerdotales, et c’est bien la musique même du Temple de Jérusalem qui nous est ainsi restituée. La cantilation des textes remonte sans aucun doute à l’époque de l’Exode, c’est à dire il y a environ 3300 ans. C’est alors que le Pentateuque marqué de l’empreinte lumineuse de Moïse fut remis solennellement aux lévites (Deutéronome 31.9) afin qu’ils le lisent régulièrement au peuple sous forme de cantilation.
On distingue trois sortes de chant aux temps bibliques:
- le chant responsorial psalmodié,
- le chant antiphoné,
- la cantilation.
Pour le premier cas, deux chœurs chantaient en alternance, et, dans le second, un chœur (ou l’assemblée) répondait à un soliste (1 Samuel 21.12; 28.6; 29.5) La partie féminine du chœur chantait la même mélodie que les hommes, mais une octave plus haut.
Après le retour d’exil des déportés à Babylone, lors de la dédicace des nouvelles murailles de Jérusalem, Néhémie constitua deux chœurs qui interprétèrent de magnifiques cantiques accompagnés de cymbales, de luths, de cithares et de harpes. Il existe d’autres exemples de chœurs antiphonés dans Esdras 3.10.
La musique pouvait aussi accompagner l’activité publique des prophètes: ils jouaient sur des luths, des harpes, des tambourins pour personnaliser leur message (Samuel 10.5). Elisée demanda un jour qu’on lui amène un joueur de harpe pour exprimer ce que Dieu lui inspirait. Jérémie exécuta une complainte composée spécialement pour le roi Osias (2 Chroniques 35.25)
Les psaumes étant la prière quotidienne courante adaptée à toutes les circonstances de la vie, ces chants religieux accompagnés à la lyre étaient exécutés à la maison, au Temple, ou à la synagogue, dans le cadre de liturgies et de festivités. Ils traduisent toujours une expression de foi simple et profonde, qui va du cri de détresse à la joyeuse reconnaissance envers Dieu.
Dans les écrits du Nouveau Testament, le récit de la vie de Jésus s’ouvre également par des chants: le Magnificat, cantique de Marie confiante dans l’attente du sauveur; le Gloire à Dieu à Bethléhem, annonçant le shalom biblique sur terre; le cantique d’Anne et de Syméon lors de leur providentielle rencontre avec Jésus au Temple de Jérusalem.
Jésus, élevé dans une foi fervente, s’est associé avec sa com-munauté à la louange du Dieu d’Israël à travers les psaumes, au Temple ou à la synagogue. En tant que membre d’une nation de prêtres, sa voix a aussi célébré des passages de la Torah. Pendant le dernier repas pascal partagé avec ses disciples pour commémorer la Pâque et instituer l’eucharistie, Jésus a chanté la louange de Dieu avec ses amis, avant de partir pour le Mont des Oliviers.
Le chant des premiers chrétiens s’est donc lui-même forcément développé dans cette continuité de la tradition synagogale. L’apôtre Paul, d’éducation pharisienne observante, est même allé jusqu’à chanter alors qu’il avait été emprisonné dans la ville de Philippes. Dans ses épîtres, il demandait à ses fidèles de donner en toutes circonstances libre cours à des cantiques et à des hymnes. (Ephésiens 5.17)
De cette tradition musicale hébraïque poursuivie et développée par les chrétiens a surgi le chant monodique qui s’est développé au Moyen-Age, ainsi que le répertoire grégorien, apparenté aux piyoutim (poésies religieuses juives cantilées). Les psalmodies ornées de la synagogue avaient en effet préparé le terrain à ce que la liturgie catholique et orthodoxe appellerait antiennes, graduel, trait, selon des modes monodiques ou polyphoniques propres à des époques et des lieux différents. Au moment de la Réforme protestante, de splendides œuvres musicales comme celles de Goudimel se sont directement inspirées des psaumes, mêlant amour de la Bible et expressivité spirituelle.
Récemment, le Pape Jean Paul II a offert à ses visiteurs du mercredi une méditation sur le psaume 150. Soulignant que le psautier est commun aux juifs et aux chrétiens, il citait les manuscrits juifs reproduisant ce psaume avec une illustration de la menorah, le célèbre chandelier à sept branches placé dans le saint des saints au Temple de Jérusalem.
Le pape y discernait un “véritable AMEN dans la prière de toujours de nos frères aînés” et il rappelait que c’est cette même foi au Dieu d’Abraham, de Moïse et des prophètes d’Israël qui irrigue la prière chantée des chrétiens du nouveau millénaire.
Le chant étant à la fois une affaire de chœur et de cœur, c’est un espace artistique et créateur de relations humaines de qualité qui s’ouvre à nous…
Toute la vie des hommes est effectivement appelée à devenir chant de louange, et ainsi à s’associer à la création, dont le souffle de vie rend grâce à Dieu par le chant mystérieux des êtres vivants, au rythme silencieux du temps qui passe.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.
L’erudition de l’auteur ne cesse de m’etonner et de me laisser admiratif. Le sujet est evidemment passionnant et nous change de la violence du quotidien. Qu’est ce que ca fait du bien !
Il faut absolument écouter la collection “La Musique de la Bible Révélée” et lire le livre de Susan Haïk Vantoura qui explique comment on été découverts et décryptés ces signes. J’ai ce livre dans son édition originale 1976 et tous les albums de chants (accompagnés parfois de lyre ou d’autres instruments très anciens) qui ont été faits en utilisant ces signes, et c’est absolument extraordinaire !
https://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?field-keywords=la+musique+de+la+bible+revelee
Vous avez ici un petit résumé de la présentation :
https://www.louvrebible.org/index.php/louvrebible/default/article?id_article=193
Et ici quelques liens vers Youtube vous donnant une toute petite idée de ce très long chef-d’oeuvre:
http://catholic.co.il/index.php?option=com_content&view=article&id=2922&lang=fr
Merci beaucoup, j’apprecie vos references.C’est vraiment excellent. MAIS ca coute un pont, tout ca.
On n’est pas obligé de tout acheter d’un seul coup.
😀
Et puis peut-être qu’on les trouve d’occasion chez Amazon, Priceminister, la FNAC, etc.
Personnellement j’avais acheté le livre dès sa première édition en 1978 et le premier album (en 33 tours). Puis je l’ai racheté en CD quand il est sorti beaucoup plus tard (dans les années 90) sous ce format. Puis les trois autres de la collection au fur et à mesure de leurs sorties respectives.
On peut encore procéder ainsi.
Il est possible aussi que dans les grandes villes on les trouve parfois chez les bouquinistes et vendeurs de CD d’occasion (Joseph Gibert, Gibert Jeune, et autres…).
Rien que le livre et le CD numéro 1 c’est déjà un extraordinaire enchantement.
😀
Bonsoir Albert. Je n’oublie pas vos references. Je suis un obsede de musique, surtout la musique classique baroque, la musique ancienne, le jazz classique et moderne et meme le heavy metal (avec certaines nuances bien evidemment) et y a meme du metal chretien! Vos liens sont tres tres utiles et je vous en remercie. Pour repondre a votre post, ce n’est pas la collection complete qui est chere, c’est chaque disque. Mais c’est tellement bien que je ne suis pas etonne que les stocks soient epuises. On est dans quelque chose de particulier mais de tres-tres bien. Je ne connaissais pas, mais c’est tres fort. La musique et le chant, c’est noble et merveilleux (bon, ok, y en a qui sont moins merveilleux, c’est sur). J’ai entendu mes professeurs (des Jesuites) dire que les artistes etaient des “enfants de Dieu”. Je veux bien le croire.
J’ai trouvé la seconde édition remaniée (1978) de ce livre. Une véritable somme.
La musique comme véhicule primordial du judaïsme et plus tard de la chrétienté.
@ Abbé Arbez. Merci Abbé Arbez de nous rappeler de façon splendide et détaillée les valeurs qui fondent notre identité judéo-chrétienne que l’on trouve dans la Parole de Dieu et qui élèvent l’âme humaine sur les sommets.
Rien à voir avec son infâme contrefaçon infernale qui s’appelle le Coran.
Il faut savoir aussi qu’il y a une conception du temps qui dans l’Islam est aux antipodes de la conception biblique.
La Bible est une ode au temps. Le temps créé par Dieu, et qui a été son outil le plus important pour créer l’Univers, la lumière, la Terre, les plantes, les animaux, et l’homme. Puis la Bible, après la Genèse, devient une longue description du temps. Pour la Bible, l’espace n’existe que parce que le temps existe. Et en cela la Bible rejoint la conception scientifique moderne du temps et de l’espace.
Dans l’Islam le temps n’existe que comme création du Sheitan, de Satan. Dans l’Islam le seul temps qui ait existé sous la forme d’une création d’Allah est le temps qui a perduré entre la conception de Mahomet et la mort de son deuxième successeur (donc le temps des Sahaba, الصحابة (c’est à dire “des compagnons de Mahomet), le temps des Tābi‘ūn, التابعون et enfin le temps des Tābi‘ at-Tābi‘īn, تابع التابعين) , donc exclusivement ces trois générations. Le temps d’Allah, qui se nomme précisément le temps des Salafs (سلف), qui est composé exclusivement de ces trois générations est donc radicalement opposé dans sa nature au temps de Sheitan, temps qui est donc considéré comme un “faux temps”, temps de Sheitan et des démons, dont les traces sont à détruire puisque que tout y est création du Sheitan. Tout ce qui a existé avant la conception de Mahomet est donc à détruire… de même que tout ce qui a été créé après la mort du deuxième successeur de Mahomet. Le temps où ont existé Mahomet et ses deux premiers successeurs est donc le “temps parfait”, le seul qui ait vraiment existé, celui qu’il faut maintenir coûte que coûte dans sa perfection éternelle.
Le calendrier musulman n’existe que comme repère pour les prières et rites à rendre à Allah. Pour rien d’autre. Il n’a de valeur que comme pérennisation du temps des Salafs, pour être utilisé exclusivement dans le but d’adorer Allah.
Cela explique pourquoi les musulmans ne créent rien. Le monde, même d’aujourd’hui, doit redevenir ce qu’il était du vivant de Mahomet et de ses deux premiers successeurs, quand le temps d’Allah régnait sur le monde et que le monde était parfait. Hormis ces trois générations, pour le musulman le temps n’existe pas! Sa conception mentale ne peut être qu’une oeuvre satanique. Donc non seulement les musulmans ne créent rien, mais de surcroît ils concentrent leur vie à détruire ce qui a été créé avant Mahomet et depuis la mort du deuxième successeur de Mahomet, surtout si ce qui a été construit est d’origine juive, chrétienne, bouddhiste, ou animiste ou venant d’antiques “croyances hérétiques” telles que les traces de la civilisation de Babylone par exemple ou d’anciennes croyances africaines… ainsi que tout ce qui représente le temps.
Cette “satanisation” du temps (puisque hors du temps de Mahomet, le temps d’avant et le temps d’après n’est qu’oeuvre du Sheitan) implique aussi une diabolisation de la musique (mais aussi toute représentation de la vie humaine entre la naissance et la mort). En effet la musique est une matérialisation sensorielle… du temps. Jouer de la musique tout comme exercer toute activité ayant rapport avec le temps transforme donc les juifs et les chrétiens en porcs et en singes, animaux les plus interdits, Haram, et les plus haïs qui soient parmi les oeuvres de Sheitan.
Il existe pourtant une musique arabe. Mais elle est haïe par les salafistes (et donc par de nombreux imams, probablement tous au fond d’eux-mêmes) puisque la définition de “salafiste” est “le compagnon de Mahomet, le VRAI musulman, celui qui vénère le temps des Salafs c’est à dire le temps très court qui fut l’oeuvre d’Allah afin qu’Allah révèle le Coran aux hommes par l’intermédiaire de Mahomet qui fut créé uniquement dans ce but”.
la poésie et la musique arabes ont existé avant le temps de l’islam et – condamnés par Mahomet – ont eu des difficultés à survivre après…
Eh oui…
C’était le cas notamment de la magnifique musique persane, qui n’avait cessé de progresser vers une grande complexité depuis 4000 ans… jusqu’à l’arrivée de l’Islam dans cette région du monde au VII° siècle à partir de l’An 640. La musique persane était tout un monde de richesse à elle seule. Elle fut balayée en moins d’un siècle. L’interdiction de composer et de jouer de la musique fut décrétée dès l’arrivée de la première invasion musulmane et la prise de pouvoir par le terrible Khalid ibn al-Walid.
La musique indienne, notamment celle des ragas, a eu plus de chance. Mais elle aussi a perdu une grande partie de son patrimoine musicale d’avant l’arrivée de l’Islam. Par chance elle a pu recréer et faire refleurir ce patrimoine par de nouvelles compositions dès le XVI° siècle.
Le Liban ainsi que la Turquie ont aussi laissé un petit patrimoine musical pré-islamique, hélas fortement réprimé encore aujourd’hui.
Il y a aussi l’extraordinaire poésie pré-islamique iranienne, appelée la Qâsida, poésie qui était souvent accompagnée de plusieurs flûtes d’ailleurs, l’une utilisée en bourdon grave et monotone et l’autre utilisée comme représentation d’un dialogue vivant avec le récitant. Elle reste interdite dans l’Iran des Mollah bien évidemment.
La plupart des éléments du patrimoine pré-islamique de ces musiques et de ces poèmes ont disparu, détruits par l’Islam. Ce qui en reste aujourd’hui n’est plus que quelques pages sauvées d’un immense ensemble d’une grande richesse artistique.
En revanche, même s’il a existé effectivement une musique arabe pré-islamique au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, et en Iran (et au Maghreb dans les populations berbères (imazighen) d’avant l’arrive de l’Islam… je n’ai pas souvenir d’avoir lu de traces historiques (ni entendu) de musique pré-islamique dans la péninsule arabique. Il est pourtant probable qu’elle a existé dans les campements nomades précédant l’époque de la rédaction du Coran. Mais c’est certainement là, au coeur de la région où est né cette idéologie, que la répression a du être la plus efficace vu la violence extrême de ses premiers acteurs et vu le probable tout petit nombre de pratiquants qu’ils devait y avoir pour jouer de la flûte où une quelconque percussion.
Généralement, lorsque je cherche une info, je consulte Wikipedia, maintenant nous pouvons aussi consulter l’encyclopédie AlbertGam. Merci!
Ha Ha !
Pouf pouf !
Je pouffe de rire.
En toute humilité.
C’est simplement le résultat d’une chance incroyable (et d’un plaisir incroyable) : celle d’avoir pu voyager durant toute ma vie professionnelle avec un esprit déjà poussé dès les premières années de l’enfance à la curiosité et à l’admiration quasi-permanente du monde tel qu’il est et de ses sources anciennes… grâce à un papa qui était déjà lui-même, bien que simple agriculteur (et époux d’une femme adorable venue d’un autre monde très lointain), un grand admirateur de la nature et de l’histoire. Tous deux étaient de plus profondément chrétiens bien qu’elle-même était aussi bouddhiste, ce qui fut là encore une immense chance, me permettant de vivre ces deux enseignements en parallèle et de très vite comprendre que même s’ils n’utilisent pas le même langage ils professent le même amour de la vie. L’expérience de la diversité des cultures rencontrées au cours de mon existence lors des innombrables voyages, ainsi que la soif d’apprendre et de découvrir de mes yeux (et de mes oreilles), ont fait le reste.
Albert: d’ou tenez-vous tout cette connaissance? Etes-vous musicologue?
Comme je le disais ci-dessus:
https://www.dreuz.info/2017/10/07/chant-et-musique-retour-aux-sources/comment-page-1/#comment-544119
🙂
Mais mes connaissances sur beaucoup de sujets sont loin de valoir celles de nombreux rédacteurs de Dreuz. Disons… qu’on se complète tous ensemble.
Cela fait une belle synergie. Surtout quand elle se produit dans une telle bonne humeur et avec de merveilleux échanges.
Quant à la musique, non, je ne suis pas musicologue du tout. Je suis simplement musicien amateur : de très nombreuses flûtes depuis mon enfance, le piano à partir de l’âge d’environ 12 ans, la guitare à partir de 14 ans, et plusieurs synthétiseurs à partir de l’âge de 16 ans en 1976 qui fut la grande époque de ces instruments, je jouais dans une petite formation scolaire puis étudiante comme beaucoup de gens à cette époque, et j’ai joué dans cette petite formation jusqu’à l’âge de 24 ans. Je joue toujours de ces instruments, et toujours en amateur bien sûr, comme beaucoup de musiciens amateurs. Mais mes origines (et le bouddhisme et le taoïsme) m’ont fait m’intéresser aux musiques du monde (et surtout d’Extrême-Orient et d’Inde) et à l’histoire de la musique, y compris dans les différentes échelles musicales qu’on dit aujourd’hui “ethniques” voire “antiques” (de la Grèce antique par exemple).
Le reste, c’est les lectures, les voyages, les nombreux contacts avec des musiciens de tous ces pays (au fil des missions professionnelles de biologie de l’évolution et de biogéographie et de paléobiogéographie), le plaisir même parfois de jouer avec eux, et… la chance d’avoir été doté d’une bonne mémoire et de l’avoir fait travailler comme une gymnastique durant toute ma vie.
J’ai eu beaucoup de chance innée. Disons que je suis né sous une mazel tov, une bonne étoile. C’est le point de départ. Mais j’ai aussi eu la chance d’avoir des parents qui m’ont fait comprendre que la chance ne peut avoir d’intérêt que si on la fait fructifier par le travail, la réflexion et la méditation. Et en adoptant toujours un comportement humble dans les contacts avec autrui car on a toujours en face de soi des gens qui connaissent eux-mêmes des choses qu’on ne connait pas encore.
🙂
Passons à autre chose…
🙂
Merci à tous pour ces perles de culture vraie
C’est comme une douche de pureté au milieu de ce climat de mal et de mensonges uniquement du au projet satanique d’ Eurabia de nos pervers de pseudos politiques
merci l’Abbé,
et merci bcp AlbertGam !
Oui, l’espace s’est mis à exister grâce à la création du temps.
Sinon tout serait là au même point simultanément, s’il y avait qq chose.
Je suis tres emu par ceux qui apprecient le beau et le vrai. Ca me met de bonne humeur. Ca me donne la peche et me rends optimiste.
Merci, Abbé Arbez, pour ce très agréable billet qui met du baume au cœur.
De même, merci à AlbertGam pour ses commentaires instructifs et touchants.
Je joins ma voix à ce concert de louanges!
Merci pour cet article mon Père !
Décidément sur Dreuz j’apprends tellement qu’il faudrait que Dreuz sorte un livre (ou toute une collection…) avec tous les articles de fond, classés par thème… C’est une idée, non ?
Très grand merci Albertgam ! c’est magnifique, et vous me donnez une idée de cadeau pour mes parents à Noël ! en espérant trouver dans mon budget…
merci à vous !
M Albertgam, je vous appelle à l’aide…
J’ai commencé des recherches pour acheter le livre et les CD relatifs à la “musique de la Bible révélée”, et je suis un peu perdue… J’ai bien repéré le livre, mais combien de CD en tout ? Est-ce la même artiste chaque fois ? sont-ils bien tous numérotés ?
Je crains que tout ce que j’ai repéré ne fasse pas partie de la collection d’origine, cela me semble un peu hétéroclite…
Merci de votre aide !
Suzanne Haïk-Vantoura a quitté notre Terre le 22 octobre 2000. Cela fera 17 ans dans quelques jours.
Harmonia Mundi a presque aussitôt cessé de publier ces magnifiques albums.
Il y a 17 ans qu’ils ne sont plus commercialisés. On ne les trouve plus que sur le marché de l’occasion.
Donc je propose une chose qui peut vous intéresser tous, SI LA REDACTION DE DREUZ EST D’ACCORD.
Ce que je propose, c’est que je transfère sur un de mes sites web mes quatre albums au format MP3 et accompagnés d’un petit fichier au format TXT donnant les indications fournies au verso de ces quatre albums. Le tout dans un fichier ZIP. Ainsi vous n’auriez plus qu’à télécharger le fichier ZIP et écouter ces albums. Les fichiers sont déjà faits, ils sont dans ma bibliothèque musicale sur mon disque dur. Dans la mesure où on ne trouve plus ces albums que d’occasion et qu’ils sont épuisés à l’état neuf depuis maintenant 17 ans, je pense que cela ne devrait pas poser de problème. Mais je préfère qu’on attende ce que pense notre ami gestionnaire de Dreuz de cette proposition. S’il est d’accord, je le fais aussitôt.
oui, c’est sûr, cela m’intéresse .
Alors c’est ici:
http://hsjp.eu/MP-Music/La_Musique_de_la_Bible_Revelee.zip
2 heures 45 de pur bonheur devenu quasi-introuvable !
Au plaisir !
merci bien .
Régalez-vous ! Vous n’entendrez jamais cette beauté sur les ondes.
Merci à l’Abbé Arbez et à Albertgam pour leurs lumières.
Pour moi la musique commence avec Vivaldi et s’arrête à Offenbach en excluant Wagner, Bizet, Verdi qui ne sont pour mon oreille que des cacophonistes de génie….
Il y a quelque chose de divin dans Mozart et pas seulement dans sa musique liturgique. Je crains que les chants bibliques ne me conviennent pas.
Il n’est par ailleurs pas étonnant que les adorateurs de ce dieu qui n’est qu’un démon bédouin n’aiment pas ça, ils sont incapables de créer quoi que ce soit, ils ne savent que copier… et encore.
N’oublions pas que même la fameuse Oum Kalthoum, célèbre cantatrice égyptienne, adulée en France, a trouvé moyen d’inclure des paroles horriblement antijuives dans ses chansons les plus populaires…