On se souvient du fameux débat qui a tourné court au sein de l’Union européenne : fallait-il ou non signaler dans la Constitution de l’Europe les fondements spirituels de la civilisation occidentale ?
Sous la pression de certains courants laïcistes, surtout hollandais et français, les politiciens de l’Union ont évidemment décidé de passer sous silence cette réalité historique au nom du politiquement correct qui sévit en ce début de troisième millénaire.
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Pourtant, ce sont bel et bien la révélation biblique et l’histoire des Eglises chrétiennes qui ont constitué la matrice de la modernité démocratique et des valeurs de civilisation qui guident encore aujourd’hui en grande partie le monde occidental.
Il suffit de constater ce qui différencie les grandes civilisations pour mettre en relief cette originalité et on ne peut que s’interroger sur cette amnésie européenne qui confine à l’acharnement autodestructeur : et cela, alors même que la société chinoise, propulsée par un essor technologique fulgurant, cherche à renouer avec son confucianisme ancestral ! Que la société indienne recentre avec vigueur ses références d’avenir sur l’hindouisme et le bouddhisme qui l’ont façonnée ! Que les pays arabes et même asiatiques où domine l’islam font de plus en plus résonner les références de leur tradition coranique !
Ainsi, l’humanisme occidental et sa philosophie des droits de l’homme sont les seuls à se détourner de leur source ! Malgré une propagande répandue, se prévalant abusivement des « Lumières », il n’y a objectivement aucun antagonisme entre héritage judéo-chrétien et défense des droits humains, ni entre spiritualité et expression laïque des valeurs.
Petit rappel historique :
La notion moderne de droits de l’homme, élaborée par étapes, s’est imposée dès la fin du 18ème siècle dans des pays de tradition judéo-chrétienne. En 1776, la Virginie, en Amérique du nord, promulgue une Déclaration, qui sera signée peu après par d’autres états voisins. La Déclaration la plus célèbre, version française, ne sera proclamée qu’en 1789, lors de la Révolution.
C’est en principe à ces textes que l’on se réfère lorsqu’on parle de droits de l’homme, sans oublier la Déclaration universelle, reformulée par les Nations Unies en 1948.
Lors de leur promulgation, ces trois versions, d’inspiration identique, sont toutefois situées idéologiquement : en Amérique, on s’émancipe d’un statut colonial. En France, on rejette l’ancien régime.
Quant à l’ONU, la déclaration de 1948 fait référence aux deux guerres mondiales et au nazisme dévastateur. Mais à mi-vingtième siècle, il était encore trop tôt pour dénoncer le communisme et ses exactions.
En 1981, les musulmans publient leur Déclaration des droits de l’homme islamique. Le Conseil islamique d’Europe, ayant son siège à Londres, exprime par là son total décalage avec la Déclaration universelle, laquelle était non reconnue par l’islam parce qu’elle ne correspondait pas à ses visées spécifiques inspirées de la sharia. Dernière tentative de réajustement en 1990 : la déclaration du Caire, dont on n’arrive toujours pas à savoir si elle est cosmétique ou réellement adoptée par les pays musulmans. Le problème est d’abord philosophique : contrairement à la Tradition biblique avec son Dieu du libre arbitre, la tradition coranique considère les humains comme tous prédestinés par Allah, et la notion biblique d’une contribution active à l’histoire en est forcément absente. Le mektoub s’impose aux croyants, dépossédés de toute initiative et de toute marge de liberté, par conséquent cette vision d’un autocrate céleste inconnaissable élimine d’office les infidèles.
On vérifie à quel point l’anthropologie biblique centrée sur la personne et s’appuyant sur le concept d’histoire qui se construit est aux antipodes de la conception passive et fataliste du message islamique. Revenons aux sources originelles de la Déclaration, issue de pays où le judéo-christianisme a longtemps ensemencé la liberté de pensée et la promotion de valeurs humaines.
Le Dieu libérateur de la Bible :
Le Dieu de l’Alliance est un Dieu qui – contrairement aux divinités mythologiques antiques qui s’amusaient des déboires humains du haut de l’Olympe – est une présence bienveillante envers l’homme et sa destinée. Les anciens le dénommaient à ce titre « le Dieu ami des hommes ».
Le livre de l’Exode nous dévoile le visage du Dieu des opprimés et des souffrants : initié à cette alliance indéfectible depuis Abraham, Israël en fait l’expérience fondatrice lors de la sortie d’Egypte.
Le Décalogue reçu par Moïse sur le Sinaï est un code autant social que religieux, basé essentiellement sur le respect de l’autre et la prise en compte des plus faibles. Il est plus perfectionné que le code d’Hamourabi des anciens Mésopotamiens.
Cette expérience pascale, libératrice, d’Israël est une entrée dans une géographie, la Terre promise, mais aussi dans une histoire, et donc une espérance. « Voici que je mets devant toi le bonheur et le malheur, la vie et la mort…Choisis donc la vie pour que tu vives ! » (Deutéronome).
Ce long apprentissage qui consiste à se libérer des servitudes de toutes sortes ne va pas quitter Israël, dont l’alliance avec Dieu sur sa « terre de sainteté » en est l’inspiration permanente. Même la prière des psaumes relie la fidélité au Dieu de l’alliance avec les comportements éthiques quotidiens les plus concrets.
Le respect dû à toute personne se fonde sur le fait que l’être humain est créé à l’image de Dieu, et les prophètes d’Israël protestent énergiquement lorsque d’une manière ou de l’autre cette dignité originelle est bafouée. Dès lors, impossible de respecter Dieu si l’on ne respecte pas l’homme, reflet de son image.
« Dieu rend justice aux opprimés, donne aux affamés du pain, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin » (Psaume 146).
Jésus n’abolit rien, il poursuit dans la même ligne :
Dans le Sermon sur la Montagne, d’inspiration pharisienne, Jésus reprend les dix commandements comme voie privilégiée des Béatitudes qui en sont la prolongation résistante. C’est bien pourquoi l’évangéliste Matthieu le présente comme un nouveau Moïse qui actualise le salut du peuple et récapitule le sens de l’alliance dans le don de sa personne.
Son « jugement dernier », (Mt 25/31-48), montre combien, par son enseignement, Jésus a voulu s’identifier aux justes dont les droits fondamentaux ne sont pas respectés : les affamés, ceux qui sont démunis, les prisonniers, les persécutés… « Tout ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ! » « Les miens » ne s’applique évidemment qu’à ceux et celles qui partagent les mêmes valeurs de vie que le rabbi nazaréen.
Devant le spectacle de Jésus humilié, torturé, devant ce « serviteur souffrant » de la vérité en qui – comme d’innombrables victimes de la violence – l’image de Dieu est bafouée, Pilate s’exclame : « Voici l’Homme ! »
Lorsque les disciples de l’Innocent mis à mort puis ressuscité luttent pour la dignité de la personne, ils contribuent à faire advenir ce monde plus humain d’où émergera le royaume de Dieu, le monde à venir « olam haba ». Jésus a inauguré des temps messianiques où tous pourront avoir « la vie en abondance ».
Selon cette perspective, et dans le sillage de ce message libérateur issu de l’héritage spirituel d’Israël, Jésus a restauré l’image de Dieu en l’homme, il a ouvert une ère nouvelle et des chemins d’humanité.
Comme le dit l’apôtre Paul, les clivages réducteurs de la société de l’époque vont disparaître : « Il n’y a plus d’un côté le Juif et de l’autre le Grec, d’un côté l’esclave et de l’autre l’homme libre, il n’y a plus d’un côté l’homme et de l’autre la femme ; car tous sont UN dans le Christ. (Gal 3/28).
Aux côtés d’Israël – et non pas « à sa place » – l’Eglise estime avoir reçu la mission de faciliter, de concrétiser l’émergence de cette Terre nouvelle esquissée par les Saintes Ecritures de la Bible, prenant en compte les deux dimensions de la diversité et de l’unité, du particulier et de l’universel.
C’est une tâche actuelle que de défendre simultanément à la suite de Jésus la cause de Dieu et la cause de l’Homme, ce qui implique, évidemment des droits mais aussi des devoirs.
Le christianisme, qui – à la différence de l’islam – distingue clairement entre Dieu et César, recelait ainsi le processus de la laïcité véritable, ce qui fait que – comme Monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir – les militants des droits de l’homme, tout comme nos contemporains bénéficiaires des démocraties occidentales, pratiquent quotidiennement des valeurs judéo-chrétiennes et bibliques sans s’en rendre compte, même lorsqu’ils les rejettent par inféodation idéologique.
Mais jusqu’à quand cela sera-t-il encore possible?
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.
comme d’habitude, l’Abbé, vos paroles ne peuvent que nous convaincre et nous approuvons
Oui. Et aujourd’hui il faut insister sur les devoirs.
Encore, et encore, … MERCI cher Abbé Alain Arbez.
Sans vouloir polémiquer ni vexer quelqu’un, les religions juives et chrétiennes sont les religions de la vie. L’autre “religion”…quel est le contraire de vie?
Dans la Thora et la Bible, il y a des histoires , des légendes, des morales…
Dans leur soi disant livre, il n’y a rien de tout cela. C’est un programme de destruction massive.
@ Phil. Aucun risque de polémique avec eux. La plupart sont analphabètes et incapables de réfléchir et débattre. Ils sont à l’age du couteaux et, ceux qui ont le malheur de savoir lire le Coran à l’envers deviennent très dangereux au volant … Nous devrions impérativement réviser le code de la route en fonction de cette nouvelle et souvent mortelle addiction. Je propose la campagne publicitaire suivante: Lire le Coran ou prendre le volant, il faut choisir. Donc, lorsque la police interpelle un automobiliste ou camionneur au comportement bizarre elle devrait systématiquement poser deux questions: 1) qu’avez vous bu? et 2) qu’avez vous lu?
Gigobleu; c’est excellent ce que vous écrivez, jusqu’à la fin 1) et 2)
Jésus est né Juif et mort en Juif. Le christianisme est né de la mort de ce Juif, pour le Kidoush Hachem: la sanctification du Nom. Il s’est mis tout le monde à dos, en renversant les étales des marchands, qui profananaient le sanctuaire. Jésus à glorifié son peuple Israël et s’est référé à son Père, Hachem, comme les Juifs le font dans la prière du d’avinou malkenou ( notre Père, notre Roi). Le christianisme, comme l’islam, eurent la charge de renverser les idoles, honnies par Dieu, et ils y ont presque réussi. Ils furent, tous deux, dans la determination divine, de débarrasser l’humanité de l’idolâtrie, mais ils cherchèrent, hélas, à prendre la place d’Israël. Ce fut une erreur historique, source de longues souffrances, mais aussi de pérennité . Aujourd’hui, l’Eglise s’en est heureusement rendu compte et veut marcher à côté d’Israël. L’islam y viendra aussi. Ce sera les retrouvailles d’Israël (Jacob) avec son frère Esav (Esau) et d’Ichmaël avec ses neveux Israël et Esav. De ces retrouvailles de l’Occident chrétien (Esaü) et de l’Orient musulman ( Ismaël=Islam), avec Israël, sortira le monde à venir : le olam aba. Les douleurs que nous connaissons aujourd’hui, sont les soubresauts d’un Islam déboussolé , les douleurs d’enfantements de ce devenir.
Je ne crois pas à des retrouvailles. Seulement à des nouvelles naissances.
Aucune religion ne sauve. Leur rapprochement , leur mélange n’aboutira à rien de bon. D.ieu ne tolère pas un feu étranger, encore moins des fausses religions.
Lévitique 10:1 Or les enfants d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, et y ayant mis du feu, ils mirent dessus du parfum, et offrirent devant l’Eternel un feu étranger; ce qu’il ne leur avait point commandé. 2Et le feu sortit de devant l’Eternel; et les dévora; et ils moururent devant l’Eternel.
Pourtant Yaacov amena de de chez Lavan des présents pour Esav et se prosterna devant lui, au milieu du gué, demandant dans ces retrouvailles, d’abord inquiétantes, une réconciliation fraternelle. De même, Ichmaël retrouva son frère Isaac à l’enterrement de leur père Abraham et Ichmaël donna la préséance à son frère Isaac, en entrant dans la machepella. Cette préséance est admise comme un kavod d’Ychmaël pour rétablir une affection. C’est encore une retrouvaille. D’ailleurs comment voulez-vous une paix dans un olam aba, sans retrouvailles de frères trop longtemps ennemis. Biensur dans le respect de chaque identité. Retrouvailles ne signifient pas hégémonie, mais sous-entend vie harmonieuse dans le respect de l’autre., Chacun dans ses tentes. C’est comme cela que j’entrevois le cours des évènements à venir.
l’idée que Ismaël représenterait l’islam est une prétention islamique, vous n’êtes pas obligé de le croire.
Oui d’autant plus qu’Ismaël parlait hébreu comme son père et avait le même D.ieu que son père Abraham. Ismaël n’a rien a voir avec l’Islam. même si ses descendants se sont paganisés bien avant “l’islam moderne”. Car l’islam est une très vieille religion recyclée.
voir https://actubible.wordpress.com/2016/12/02/allah-dieu-de-la-lune/
Je pense plutôt que les arabes ont absorbé tous les peuples aux alentours d’israel : Ismaelites, madianites, édomites, amonites, aggaguites, égyptiens etc…
Tous étant devenus musulmans se sont arabisés pour devenir les arabes d’aujourd’hui.
@ Yvetro. Commentaire original, seulement attention, uniquement une partie de l’Eglise se range aux côté d’Israël. Une autre, hélas, lui est fortement opposée. Et j’ai aussi beaucoup de mal à associer d’une manière ou d’une autre christianisme et islam. Par contre, d’accord avec l’idée que l’Eglise a prétendu avoir remplacé Israël, ce qui est bibliquement faux et a engendré beaucoup de souffrance aux juifs.
La révolution française a repris a sa sauce l’héritage judéo-chrétien en effaçant tout signe judéo-chrétien et en reprenant des signes païens , franc-maçons et illuminatis. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les figures et logos utilisés pour décorer cette déclaration en particulier la pyramide avec l’oeil.
Autrement dit en dé-judaïsant et en déchristianisant le fameux héritage si précieux.
Pire même ses laïcards de la 1ere heure n’en étaient pas.Ils adoraient les dieux païens ou voulaient détourner le peuple de la foi dans le vrai D.ieu.
Robespierre lui-même organisant une fête en l’honneur d’Isis, avec une fontaine géante où les parisiens pouvaient s’abreuver à l’eau coulant des seins d’Isis.
voir https://actubible.wordpress.com/2017/09/24/paganisme-fausse-revolution-societes-occultes/
Les adeptes de ses sociétés occultes n’ont pas changé leur but, acquérir le pouvoir et dominer le monde en détournant les hommes de D.ieu. L’islam et la laïcité, semblent être des outils pratiques pour eux, pour combattre la chrétienté.
la première tentative de dé-judaïsation du christianisme a été celle de Marcion (hérésiarque du 2ème siècle), mais l’Eglise l’a exclu à juste titre.
Cependant cette mentalité marcionite a perduré à travers les siècles, jusqu’à nos jours!
Gégéon, faire écho à ce post est pour moi complexe, difficile… Isis pour Robespierre, Osiris pour Roger Sabbah qui prétend que “La découverte ISRAËL=OSIRIS est capitale pour la lutte contre l’obscurantisme, le terrorisme et pour la paix, la réconciliation entre Juifs, Chrétiens et Musulmans, tous héritiers d’une même religion, la religion universelles d’Osiris = Israël.”
Mais qu’est-ce qu’ils racontent donc tous ? Pour ce Roger Sabbah, “les lois d’Osiris sont devenues, dans la Bible, les commandements du dieu d’Israël”.
Il y a pourtant un balayage du revers de la main de ce qui est considéré comme du paganisme, cela au profit de ce qui s’affichait dans notre pays comme la “vraie religion” (la judéo-chrétienne), celle-ci exterminant sans aucunement les comprendre dès les premiers siècles les symboles mis en avant par les basilidiens (symboles qu’ils ne comprenaient probablement pas eux-mêmes non plus), basilidiens considérés de la secte hérétique .
Cette dernière couche judéo-chrétienne qui s’affiche première ne serait-elle pas comme le Latin pour le Français ? De là ce questionnement : “Le Latin aurait-il recouvert entièrement ces couches profondes sous-jacentes au point de les ensevelir, les faisant totalement disparaître ? ” Et le début de la réponse : “Une école de sectaires, « romanistes » bornés, particularistes de faible et lourde intellectualité, ignorants au reste de la…”
Dans ce cas, si la comparaison est solvable, ne pas s’étonner d’un retour du bâton : “Ainsi, l’humanisme occidental et sa philosophie des droits de l’homme sont les seuls à se détourner de leur source !”
Par ailleurs quand je lis : “un Dieu qui – contrairement aux divinités mythologiques antiques qui s’amusaient des déboires humains du haut de l’Olympe –”… Si ce sont là les seules références pour balayer ce qui était déjà l’expression d’une incompréhension… c’est un peu léger… Il faudrait quand même faire un peu mieux marcher le carottage des couches profondes… et l’analyser correctement.
@josick
l’histoire du monde, telle qu’elle est enseignée, est souvent faussée par “les bien pensants”, des incompétents, des pseudo-historiens et aujourd’hui par des “pseudo-journalistes”.
Exemple intéressant : Hier soir à la télé, documentaire sur l’Atlantide. J’ai zappé après 5min de visionnage. On nous démontre avec force de preuves que l’Atlantide est en fait l’île de Santorin. Il y a 15 jours sur RMC découverte, un autre documentaire plus récent , cette fois-ci fait par James Cameron (Titanic). Et là l’Atlantide se trouverait en Espagne avec des comptoirs dans toute la méditerranée et même aux Açores.
Je pense que le documentaire de James Cameron est encore loin de la vérité mais il en est plus proche. Il y démontre avec des preuves, que les Açores étaient connues des romains (Un funérarium romain s’y trouve) et que cette île était déjà un comptoir d’une civilisation lointaine bien plus évoluée (pyramide, ancre pour bateaux géants, etc…). [Posez-vous la question : jusqu’où allaient les bateaux de Salomon qui partaient en mer pour 3ans ? ]
Officiellement les Açores ont été découvertes par les portugais il y a qq siècles seulement !!!
Nous sommes tous les jours abreuvés de fausses nouvelles et de fausses infos. Le politiquement correct ne date pas d’hier : voir l’histoire de Daniel ( Cf. Bible : http://saintebible.com/mar/daniel/1.htm ).
Hier soir aussi documentaire sur le Jardin d’Eden. J’ai zappé vite fait. On y prend les récits bibliques pour des fables avec un peu de vraisemblance. En gros “D.ieu a-t-il réellement dit ?” . L’histoire du monde commence par la désinformation et le mensonge (voir Genèse / Bible http://saintebible.com/mar/genesis/3.htm ). Cette guerre de l’info. et de la com. ne date pas d’hier !
Sinon dans le même genre et avec Isis, Osiris et toute la clique, un film de désinformation a été fait , et même très bien fait. Il en est d’autant plus dangereux.
Mais c’est une grosse supercherie extrêmement bien montée. La question est : “Qui se cache derrière ces personnes, pour investir autant d’argent de moyens et de temps, dans de tels mensonges ?”
(voir https://actubible.wordpress.com/2016/11/22/que-pensez-du-film-mensonger-zeitgeist/ )
je plains sincèrement les personnes qui préfèrent apporter leur intérêt à des fables pseudo-scientifiques romancées plutôt qu’aux travaux sérieux des spécialistes de la tradition biblique, juifs et chrétiens réunis par la même passion de comprendre le Message, le seul intéressant pour l’humanité.
vous avez raison, mais qqfois certains sont sincères et se trompent dans leurs conclusions, tout n’est pas à jeter. Mais là aussi, “il faut trier le bon grain de l’ivraie”. Le documentaire de J. Cameron est intéressant mais incomplet. Au passage d’autres documentaires du même Cameron sont faux et blasphématoires)
Exemple de trouvailles intéressantes et de conclusions fausses :
L’excellent livre d’Ellias Boudinot “Star in the West , or a humble attempt to discover the long lost 10 tribes of Israel …” (1816).
Il démontre dans son livre des similitudes troublantes entre les langages amérindiens et l’hébreu. Il en conclue, à mon humble avis à tort, que les tribus amérindiennes sont des tribus perdues d’Israel. Sans remettre en cause ses découvertes , similitudes dans les langages, sa conclusion me semble fausse.
Mais il ne pouvait savoir que les navires de Salomon commerçaient avec les Amériques., et des échanges linguistiques ont donc pu se faire. Car cette hypothèse est à bannir par les historiens. Il y aurait du vrai dans la Bible ????
Des stèles gravées avec les 10 commandements en hébreu ancien, ont été retrouvés
en Amérique du Sud.les légendes indiennes sur le retour de l’homme blanc concordent aussi avec la suite de cette histoire.
voir http://messianique.forumpro.fr/t7481-les-navires-du-roi-salomon-atlantide-et-tyr-ophir-et-perou?highlight=salomon
@gédéon Oui, on est vraiment, lorsqu’on sort du cadre, en terrain mouvant, marécageux. L’abbé Arbez me fait penser à ma tante religieuse, prof de philo…
Quand il fait état de “passion de comprendre le Message, le seul intéressant pour l’humanité “, oui même s’il s’agit là de reconnaître que tous les autres sont de la m… ?
Perso, je ne suis pas à plaindre. Il est vrai que dans la foulée de Maurice Clavel, j’ai été rue du Bourg-la-Croix, en 1975 alors élève-ingénieur, terrassé par une ineffable plénitude lumineuse, me prosternant ensuite pour prier Dieu mais découvrant alors que je ne connaissais pas le sens profond de ce mot, cherchant ensuite à comprendre, cheminement qui a pris 41 ans… “Si ma foi est vrai, elle doit sortir purifiée de cette épreuve”, fut alors mon expression de coeur et de départ.
Je dois donc avoir une certaine intuition pour trier le bon grain de l’ivraie mais je sais que je n’ai aucune chance après de personne comme ma tante : “la vieille garde meurt mais ne se rend pas !”.
Mettre le point de départ à il y a 2000 ans, voire 6000 ans (“il y a près de 4000 ans que nous attendions cet heureux…” dit le “cantique” de Noël), cela me parait un peu juste… Mais bon… Je ne vais pas développer ayant déjà eu un peu la chance de m’exprimer alors que l’usage des Pères de l’Eglise étaient plutôt le black out total de ceux qui sont porteur de contradiction, sans aucunement chercher à en comprendre la valeur (quand on se pense en possession du Message, de la Vérité, on a fatalement un comportement qui tend vers le totalitarisme, lequel n’apparaît que lorsqu’on est en position de force)…
@gédéon, intéressante cette mise en avant d’Ellias Boudinot
bof…
Tout ce dont nous parlons, est finalement peu important.
Même si la Bible est passionnante d’un point de vue historique, ce qui l’est plus est son message central, à savoir le don gratuit de la vie par le sacrifice de Jésus.
D’autant plus, que quelqu’un me disait récemment, “la connaissance divise”.
Elle ne devrait pas si elle était plutôt la recherche de la vérité. Mais comme le souligne Alain Arbez, “la sincérité peut donner facilement l’illusion d’être dans la vérité”. D’où l’intérêt de remettre tout en cause constamment.
la sincérité peut donner facilement l’illusion d’être dans la vérité.
Il vaut mieux être dans la sincérité, tremblant dans l’attente de l’heure de Vérité que du côté des armes avec la sûreté de détenir la vérité, verrouillant la parole de l’autre !
@ josick. Cher josick, Au risque d’être mal compris, je n’ai pas le sentiment que l’Abbé Arbez ait jamais prétendu ici détenir la “vérité”. Que son travail de recherche nous interpelle est une chose. Que celui-ci remette en cause certaines croyances? C’est fort possible et cela me parait plutôt salutaire. Et je comprends sa dernière réaction de la façon suivante: On peut être parfois sincèrement dans l’erreur. Le problème de l’erreur humaine est qu’elle peut entraîner parfois des conséquences graves (pensons, par ex. à certaines catastrophes aériennes ou à certains naufrages). Et souvent, ce qui nous empêche de voir nos erreurs est soit le résultat d’un manque de connaissance, soit le résultat d’un enseignement erroné, soit une forme d’orgueil, soit une blessure d’amour propre. A chacun d’identifier les causes de ses erreurs. Et que ceci ne remette pas en cause le désir de sincérité des uns et des autres! Bien cordialement,
Le canevas de la Déclaration de 1789 a été rédigé par Cicé de Champion, archevêque de Bordeaux, et l’article VI, par Talleyrand, évêque d’Autun.
(Quant à la Ve République, la première séance a été présidée par le chanoine Félix Kir, doyen d’âge).
Il me semble illusoire de mettre sur un plan comparatif les religions (juive et chrétienne) et le système totalitaire et aliénant qu’est l’islam. C’est comparer l’émancipation américaine avec la révolution bolchevique.
L’islam n’est pas une religion, il faut le répéter, c’est un goulag, une prison, un hôpital psychiatrique où effectivement les “malades” ne décident pas de ce qu’on va leur administrer comme potion.
Leurs soignants qu’ils appellent imams leur disent ce qu’il faut faire, manger, penser ou pas : tuer des mécréants, inférioriser les femmes, ne pas manger de cochon, ne pas écouter de musique….. Leur dictionnaire médical s’appelle le coran, leur déontologie la sharia et leur guérison paradis d’allah.
Comme tous les charlatans ils emploient des subterfuges pour faire croire aux bienfaits de leurs soins : ça s’appelle la takyia.
Préambule : Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine…
Article 1 : … et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
« Il faut arriver à la Déclaration universelle du 10 décembre 1948 pour que perce à nouveau la notion de l’unité de la famille humaine et de sa dignité. Ces idées sont inhérentes à la création d’Adam et d’Eve dont les descendants ont l’incomparable dignité de leur qualité d’enfants de Dieu, le Créateur de la terre et des cieux. Dieu n’est plus mis en cause mais Sa créature est libre de parler et de croire ». André Chouraqui, Les 10 commandements aujourd’hui.
Toutefois, Marie Balmary s’interroge (Abel ou la traversée du désert)
« Comment savoir en quoi consiste un tel devoir, si l’humanité n’a ni origine, ni fin, n’a reçu aucune loi antérieure qui fonderait la famille humaine ? Notre culture n’a-t-elle pas construit une autre image de l’homme, une image dans laquelle la fraternité n’a, en fait, plus de place ?
Merci Abbé Arbez pour cette réflexion fondamentale sur un sujet brûlant que bien peu de nos contemporains semblent comprendre et prendre au sérieux. Toutes nos valeurs occidentales et jusqu’à tous nos systèmes juridiques (dont le code Napoléon) sont fondés, à l’origine, sur la Bible. J’esquissais sommairement cette question dans un commentaire en réponse à l’article paru furtivement hier sur Dreuz intitulé:”Est-il encore possible d’être chrétien dans un monde qui ne l’est plus”. Et je citais Abraham Lincoln: “Si l’enseignement de la Bible coûte trop cher, essayez l’ignorance”. Et, s’il y a bien une doctrine qui incarne l’ignorance aujourd’hui et prétend remplacer les lumières c’est l’Islam. Malheureusement, je ne vois pas comment nous pourrions éviter un affrontement qui parait inéluctable avant le rétablissement du Royaume de Dieu qui nourrit notre espérance. Et pourtant, nombre de grands esprits et savants ont bien saisi toute l’importance fondamentale de la Bible, ce qui a fait dire à Blaise Pascal à ce propos: “Sans l’Ecriture qui n’a que Jésus-Christ pour objet, nous ne connaissons rien”. Bien cordialement,
La laicité est également d’origine biblique.
“Rendez à césar ce qui est à césar, et à Dieu ce qui est à Dieu”.
Ah oui, c’est pas faux !
Il y a une contrepartie à la notion de droits, contrepartie qui est quasiment absente du texte “laïc” des droits de l’Homme et qui est présente dans la pensée juive et chrétienne, cette contrepartie c’est la notion de devoirs.
La vie sociale ne peut reposer que sur un équilibre entre les droits et les devoirs. Et pour prétendre à des droits, il est normalement nécessaire de commencer par appliquer des devoirs. Or ces devoirs sont cruellement absents dans le texte laïc.
Par ailleurs, dans la pensée juive et chrétienne, la notion de droits et de devoirs a pour but de protéger la communauté, le collectif avant tout, car c’est la bonne marche du collectif qui assure par son incidence la paix et la progression de l’individu dans une société où chacun vit donc en relative harmonie avec ses semblables.
Dans le texte laïc des droits de l’Homme non seulement la notion de devoirs est la grande absente mais de surcroît le texte met en avant la protection des droits de l’individu avant celle de la bonne marche du collectif… qui est lui aussi profondément absent dans l’esprit du texte.
C’est ce qui amène aujourd’hui à ces revendications totalement paradoxales où des associations et des juges exigent l’application de droits pour un individu même si cela met en péril la bonne marche du collectif, et des revendications qui par ailleurs font l’impasse totale sur les devoirs de cet individu dans la société. Ainsi on protège un cambrioleur armé en condamnant celui qui a défendu sa famille contre le cambrioleur armé. Ainsi de la même façon on protège des migrants violeurs sans se préoccuper au préalable de savoir s’ils ont respecté les devoirs de bonne vie en société afin de pouvoir prétendre à des droits.
Deux équilibres d’importance capitale sont donc brisés dans le texte laïc des droits de l’Homme :
1. L’équilibre entre les droits et les devoirs au profit fortement majoritaire de la revendication des droits (même dans le titre de la Charte comme dans le titre de la Déclaration on ne parle aucunement des devoirs).
2. L’équilibre entre la protection de l’individu et la protection de la société au profit seul de la protection de l’individu.
Les “droits de l’Homme” tels qu’ils sont présentés au fil du texte biblique sont infiniment plus équilibrés puisque les droits y sont conditionnés à des devoirs, à commencer par le respect des 10 commandements, et aussi puisque l’importance est donnée à la cohésion du groupe, de la communauté, et à sa pérennité dans le temps (pléonasme volontaire) dans un contexte de lutte pour la survie d’abord de la communauté de David contre des peuples hostiles environnants mais aussi ensuite au cours des deux derniers millénaires pour la survie et la progression de la communauté humaine au sens général.
Bonjour Monsieur l’Abbé, je souhaitais “rebondir” à l’un de vos propos :
“« Tout ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ! » « Les miens » ne s’applique évidemment qu’à ceux et celles qui partagent les mêmes valeurs de vie que le rabbi nazaréen.”
Merci pour cette clarification que j’estime cruciale — non Jésus n’était pas un socialiste décadent qui baissait son froc devant tout le monde et surtout devant les autres !
Je profite de cette remarque pour vous faire une requête — pourriez-vous écrire un article à ce sujet ? Bergoglio comme bon nombre de gôchistes utilisent le christianisme pour nous mettre en porte-à-faux en ce qui concerne nos idées politiques. Selon eux se sont les valeurs chrétiennes que d’ouvrir sa porte au tout-venant et qu’il faut placer l’ “autre” devant “les nôtres” ; et que le Christ aurait accueilli les “réfugiés” etc….
Bref, je n’ai plus les propos exactes en tête mais vous voyer de quoi je veux parler. Il serait fantastique si vous pouviez faire un article réfutant de tels sophismes ! Merci
j’ai déjà apporté la réponse à ces questions légitimes dans mon article précédent concernant la migration.
Je vous remercie de votre réponse
Qui a t’il dans le cercle que tiennent les deux personnages affublés d’ailes ?
La pyramide avec l’oeil.