Publié par Ftouh Souhail le 12 octobre 2017

L’Algérie et la Russie ont signé, ce mardi 10 octobre 2017, à Alger, cinq accords de partenariat et de coopération et mémorandums d’entente, à l’occasion de la visite officielle de deux jours en Algérie du Premier ministre russe, Dmitry Medvedev. Signés en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et de son homologue russe, ainsi que plusieurs ministres des deux pays, ces accords concernent, entre autres, l’énergie nucléaire civile.

Un mémorandum d’entente pour le transfert de la technologie nucléaire a été signé entre le Commissariat à l’énergie atomique (Comena) et la société russe Ros-Atom, et paraphé par le commissaire algérien de l’énergie atomique, Nasreddine Djeghri, et le vice-président de Ros-Atom, Nikolay Spaski. Cet accord permettra la coopération et les échanges dans ce domaine entre les deux pays.

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Medvedev a entamé, lundi, une visite officielle de deux jours en Algérie, à l’invitation du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Cette visite, qui intervient après la tenue en septembre 2017 de la 8e Commission mixte pour la coopération, a été l’occasion pour les deux pays d’approfondir et de consolider leur dialogue stratégique et leur coopération qui reposent sur la Déclaration de partenariat conclue à Moscou en avril 2001, entre les deux présidents Abdelaziz Bouteflika, et son homologue russe, Vladimir Poutine.

Des yeux et des grandes oreilles dans l’espace

A Jérusalem on suit prudemment, et avec beaucoup d’appréhension, le développement du programme nucléaire de l’Algérie. Les satellites israéliens sont intéressés par les activités des installations du nucléaire algérien. Israël dispose aussi d’autres sources d’informations pour ses services de renseignement.

Des satellites israéliens fournissent, par exemple, des images optiques et des images radars du réacteur nucléaire d’Aïn Oussara. Les 15 mégawatts de ce réacteur permettraient de produire 3 à 5 kilos de plutonium par an, ce qui est suffisant pour fabriquer une bombe nucléaire.

Les experts israéliens n’écartent pas l’hypothèse que ce réacteur à eau lourde soit utilisé dans les recherches militaires. C’est pourquoi Israël va poursuivre sa surveillance spatiale sur ce site, dans la région de Aïn Oussara, à 193 km au sud d’Alger.

Le satellite Eros B, un satellite de très haute résolution, offre une bonne capacité de renseignement. Ce satellite a la capacité de localiser et d’identifier les signaux émis de la fission nucléaire dans le réacteur nucléaire d’Aïn Oussara.

L’écoute des signaux de ce dégagement d’énergie (≈ 200 MeV par atome fissionné) permet de cartographier l’activation neutronique et d’évaluer son niveau d’activité, y compris sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface.

Cela démontre d’ailleurs la qualité du savoir-faire et des technologies applicables en Israël.

Le site d’Aïn Oussara bénéficie d’une large défense aérienne, mais cela ne pose pas un problème pour Tsahal qui dispose des avions F-35 avec leurs systèmes furtif le plus avancé au monde, ce qui les rendent pratiquement invisibles aux radars.

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