Lors d’une grande discussion autour d’une table, un des participants lance : pourquoi vouloir imposer une seule vérité ? chacun a sa vérité !
Mais – lui dis-je – est-il possible que sur terre il y ait 7 milliards de vérités qui se côtoient et s’entrechoquent, pour finalement s’entredétruire ? N’y a-t-il pas une réalité qui rejoint chacun au plus profond ?
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Il n’est pas concevable que la vérité objective de l’homme soit à la fois la violence effrénée contre les plus faibles et la légitime protestation des opprimés, l’être humain transformé en objet et le respect dû à chaque personne… la tradition biblique l’avait bien compris et formulé en conseils de vie avisés.
La plupart des convives semblait cependant persuadés que la cacophonie des opinions, des cultures et des mœurs est l’avenir, ainsi, chaque individu peut être lui-même, chaque groupe peut se faire sa place au soleil…
Cependant les faits divers quotidiens sollicitent d’autres réponses éthiques qu’un état de fait résigné. La question se pose de savoir jusqu’où cette dérive conduira. Le relativisme érigé en religion de l’individu, le multiculturel incluant toutes les déviances, nous voilà sur une pente dangereuse.
Comment ne pas penser au verset lanceur d’alerte d’Isaïe (5,20):
« Malheur à ceux qui appellent le mal : « bien », et le bien : « mal » ! Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres… Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! »
Où cela va-t-il mener nos sociétés spirituellement déclinantes si personne ne réagit ?
A ce propos, cette remarque lucide de St Augustin (4ème siècle…) se montre tellement d’actualité :
« A force de tout voir, on finit par tout supporter.
A force de tout supporter, on finit par tout tolérer.
A force de tout tolérer, on finit par tout accepter.
A force de tout accepter, on finit par tout approuver ! »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.
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Excellent article ainsi que le dessin d’illustration! Merci Abbé Arbez de nous permettre d’élever nos pensées au dessus des sujets de caniveau que Dreuz doit malheureusement traiter aussi, actualité oblige.
Ce que vous ecrivez est terriblement vrai. J’ai l’impression que le fosse se creuse aussi avec les jeunes generations qui sont nees avec les technologies de communication et qui ne cherchent plus a ecrire par eux meme. Ils ne prennent plus le temps de reflechir pour formuler une pensee au plus pres. Bien sur il n’est pas question de generaliser. Mais j’entends si souvent dans la bouche des plus jeunes cette phrase: ” pourquoi vouloir imposer une seule vérité ? chacun a sa vérité !” L’individualisme pousse a son point le plus extreme. N’est ce pas l’une des raisons de la langue de bois et du politiquement correct. Iorsque chacun se retrouve seul avec sa verite, le politiquement correct vient mettre tout le monde d’accord.
Brillante réflexion de Saint-Augustin.
Cependant, la première phrase “À force de tout voir…” transférée aux temps récents, vaut une autre assertion. C’est que les gens ne voient rien, rien que par les yeux des journalistes. Par leurs bouches, les journalistes parlent.
Vous dites une chose sensée qui saute aux yeux, les journalistes disent une monstruosité qui saute aux yeux ? C’est aux journalistes que le monde autour de vous témoignera de sa totale confiance. Pas à vous.
“Je suis venu apporter le glaive”, dit Jésus. Il faut comprendre qu’il s’agit là de couper tout lien avec l’entourage (c’est dur, mais il le faut), pour ne pas chuter dans le gouffre de la folie avec lui.
@ ansden. Très bien vu. Excellente perspicacité. Et parfois couper tout lien avec l’entourage pour rester fidèle à ses convictions signifie risquer la relation avec des amis, voire des proches et cela peut être douloureux. Dans ces cas là, je me dis que, même seul, avec Dieu, nous restons dans la majorité … Plus fondamentalement, la position du chrétien peut être délicate surtout lorsque Jésus dit de lui-même: “Je suis le chemin, la vérité et la vie” et il en rajoute encore une couche exclusive en concluant: “Et nul ne vient au Père que par moi”. Il affirme ici qu’il y a une vérité et quantité d’erreurs. Dans un monde dominé par le relativisme c’est difficile de porter ce témoignage. Annoncer la vérité biblique suppose aussi dénoncer les erreurs. Tout un programme …
Cela porte un nom :
Le bourrage de crâne, l’enfumage, faire prendre des vessies pour des lanternes …
Les personnes qui sont sensible à ses vérités ne veulent pas réfléchir, ils prennent ce qui vient pour argent comptant, ça permet de faire avaler une potion de plus en plus infâme, le tout est de la distiller et d’augmenter les contre-vérités à petite dose
Je n’aime pas la formule “chacun a sa vérité” car ce n’est pas vrai !
Il y a une seule vérité pour tout acte ou parole ou fait mais chacun peut l’interpréter à sa façon.
IL N’Y A QU’UNE VERITE.
malheureusement il y’a la réalité et sa traduction par chaque cerveau et cette traduction se dénommé vérité ou PRAVDA par exemple du temps de l’URSS
Qu’est ce que le bien ou le mal ? question philosophique .. bien temporelle.
le cirque romain, ou était dévoré des chrétiens ou des ennemis c’était bien pour les romains.La via dolorosa ou les jeunes beautés romaines venaient voir agoniser les ennemis de Rome mourir sur dans de souffrances atroces sur leurs croix étaient ravies de ce spectacle à la gloire de Rome..
et on peut citer des exemples à l’infini ..malheureusement ce ne sont pas les certitude nazies qui viendront me contredire.
c’est pourquoi la conquête des cerveaux est le but premiers de tout Pouvoir.La propagande verte journalière permanente , digne des plus grand mensonges de l’histoire est en train de gagner tous les esprits ;Au rythme de la formation des cervelles par l’éducation nationale,les médias ,on peut raisonnablement penser que d’ci une génération les grünes jugend dénonceront leurs parents pour le mal fait à la planète à moins moins- que ce ne soit les jeunesses écologistes
Et pourtant, le grrrrrand Patrick Cohen, face à Zemmour, a affirmé que les journalistes n’avaient aucune influence sur la pensée des lecteurs…
Ce serait plutôt , à force de tout ” regarder ” …
J’étais tristounet , j’ai vu le dessin … et je ris !
Pour compléter Saint Augustin (bien modestement) :
Quand on approuve tout on s’appelle Emmanuel….. Macron bien sur !!!! 😉
@ Oliange. … et Emmanuel signifie littéralement Dieu avec nous. Bien modestement,
Voici une des méthodes pour persuader les gens utilisées dans le marketing
“If you can’t convince them ….. try to confuse them !!!”
Si vous ne pouvez pas les convaincre … essayez de les confondre (embrouiller) !!!
1. Pour ce qui est de l’opinion, Bernanos l’avait en mépris. Volontiers il eût dit comme Léon Bloy : « Je n’ai que des croyances et des certitudes absolues, lesquelles sont toujours à prendre ou à laisser, bien entendu ! » […] A son origine et selon le témoignage de saint Paul, pourquoi le christianisme est-il d’abord apparu comme scandale et folie ? Il ne se présentait pas sous l’aspect d’une opinion parmi tant d’autres, mais ainsi que la révélation absolue, propre à donner son sens plénier à la vie humaine, et nécessitant par là, non pas qu’on le comprît, mais une adhésion totale d’où découlerait – et c’est bien ce qui s’est produit – une vision nouvelle de l’homme et de sa condition au sein de l’univers. […] C’est Platon, dans le Phédon qui déclare : « Déchues et impures sont les âmes qui ont pour aliment l’opinion plutôt que la vérité. » Déchu et impur dès l’origine était pour Bernanos un régime d’opinion. (p.141-142)
2. Pourquoi Bernanos se méfiait-il tellement de l’opinion ? Parce qu’étant inachevée, elle n’a aucune consistance propre, elle est essentiellement malléable, sans défense contre les propagandes. Et un peuple surmené par les propagandes n’est plus un peuple libre : d’autres pensent pour lui, il est l’esclave inconscient d’opinions préfabriquées venues, d’il ne sait où ni comment, et qu’il véhiculera lui-même à son tour sans trop s’en rendre compte. Un peuple qui ne se gouverne que par l’opinion attrape les propagandes comme un organisme anémié se trouve exposé à toutes les épidémies. […] (p.143)
3. Le cœur de Bernanos a toujours été du côté des soldats. Or ce ne sont pas les soldats qui élaborent les propagandes, ce sont les Etats, et Bernanos se méfiait des Etats, quels qu’ils fussent, de leurs calculs à courte vue, intéressés, égoïstes, de leur insensibilité à l’honneur comme à la vérité.
Régimes d’opinion, nos démocraties occidentales ne sont pas d’une essence aussi totalement différente qu’on le croit, de ces régimes communistes parfaitement inhumains, tels que nous les décrivent Zinoviev et Vassili Grossman […]. Mais en bonne démocratie, tout n’est-il pas affaire d’opinion, y compris le bien et le mal, et l’opinion est chose fluctuante, changeante. Au fond, nous sommes tous plus ou moins prêts à entrer comme chez nous dans un régime totalitaire. Bernanos professait que ce ne sont pas les dictateurs qui font les dictatures, mais que ce sont les peuples, mûrs pour la dictature, qui suscitent les dictateurs. […] Le propre du régime totalitaire est que l’Etat y décide seul de ce qui est bien, de ce qui est mal, de ce qui est vrai et de ce qui est faux, et pour ce faire, exige de nous d’abdiquer, entre ses mains une fois pour toutes, notre jugement et avec lui notre conscience d’êtres humains. […] (p.144-145)
4. Pour dire toute la vérité, même l’égalité devant la loi ne satisfait pas pleinement Bernanos ; au-dessus de la loi, il mettait la coutume et la tradition qui lui paraissaient plus respectueuses des particularités de chaque groupe et des singularités de chacun. Il est plus facile d’aimer à l’abri des coutumes et des traditions que sous la protection de la loi. […] (p.147)
5. Aucune obéissance n’a la moindre valeur si elle n’est une obéissance librement consentie, une obéissance d’amour à Dieu, à « l’adorable iniquité d’une toute-puissance qui se fait miséricorde, pardon, pauvreté ». […] (p.149)
6. Et Bernanos ajoutait cet avertissement d’immense portée et qui malheureusement garde aussi toute son urgence : « Le grand malheur, l’unique malheur de cette société moderne, c’est qu’elle s’organise visiblement pour se passer d’espérance comme d’amour, elle s’imagine y suppléer par la technique, elle attend que ses économistes et ses législateurs lui apportent la double formule d’une justice sans amour, d’une sécurité sans espérance. » C’est ce qu’il appelait « la barbarie polytechnique », dans laquelle nous sommes entrés. […]
Bernanos exigeait qu’un homme soit physiquement entier, spirituellement entier : que son intelligence s’accomplît suivant un jugement et non une simple opinion ; que sa volonté s’accomplit dans le cadre d’une fidélité sans retour à son honneur de chrétien, qui trouve sa pleine expression dans l’action. […] rien ne lui paraissait pire que le flottement de l’esprit que l’indécision de caractère. Un homme, incapable de juger par lui-même et de choisir par lui-même, n’est plus pour lui une conscience, n’est plus un homme libre. Spirituellement, il le regarde comme un eunuque. (p, 151-152)
7. Et il revenait toujours à ce qui était pour lui le ver dans le fruit, le principe de perversion qui a ruiné de l’intérieur la société chrétienne, y compris l’appareil ecclésiastique de l’Eglise romaine : « Le socialisme d’Etat est essentiellement une idée romaine. L’Etat, seul propriétaire, donnant en retour à chaque citoyen, contre l’engagement d’une obéissance absolue, sa garantie contre le chômage, la maladie, la vieillesse, c’est – je le répète – une idée très romaine, elle a été familière à tous les empereurs, à Néron comme à Marc Aurèle. Tous les dictateurs, à toutes les époques de l’histoire, on invoqué la justice sociale. C’est toujours au nom de l’égalité qu’on a étranglé la liberté. Il ne peut y avoir d’égalité que sous un maître absolu. » (p. 154)
9. Et comme l’a si bien vu Bernanos, le socialisme, en toutes les versions qu’il est possible de l’imaginer, est-il rien d’autre que l’idéal romain du Bas-Empire d’un Etat tout-puissant, qui fait de tous les citoyens des clients fonctionnarisés, en échange de leur âme ? Tout ça est vieux comme l’enfer, et n’a-t-on pas le front de nous le présenter encore comme un « avenir radieux » ? (p. 162)
10. Ce dernier (l’intellectuel), qui a joué un si grand rôle dans l’époque moderne représentait aux yeux de Bernanos un personnage essentiellement bourgeois, et parfaitement incarné par Voltaire qui haïssait tout de l’ancienne France et qui était en même temps très près de ses sous. (p. 168)
11. Michelet l’a très bien dit quand il juge le règne de Louis XI : « Une chose restait d’abord, et fort mauvaise. C’est que Louis XI, sans être pire que la plupart des rois de cette triste époque, avait porté une plus grave atteinte à la moralité du temps. Pourquoi ? Il réussit. On oublia ses longues humiliations, on se souvint des succès qui finirent ; on confondit l’astuce et la sagesse. Il en resta pour longtemps l’admiration de la ruse, et la religion du succès. » En note, Michelet ajoute « la fausse et dure maxime avec laquelle Commines enterre son ancien maître : ” Qui a le succès a l’honneur ! ” » (p. 169)
12. Ni Péguy, ni Bernanos ne sont historiens et ne prétendent l’être ; mais ce qu’ils reprochent à la bourgeoisie – et la flamme de ce reproche ne s’éteindra jamais – d’avoir abandonné et fait abandonner l’ambition du Royaume de Dieu – « que votre Règne arrive sur la terre comme au ciel ! » – pour limiter l’espérance des hommes aux seuls biens de ce monde, ce qui implique une profonde ignorance des abîmes et de la vastitude du cœur humain créé à la proportion de l’infini. (p. 172)
En 1988, Raymond Léopold Bruckberger (qui a bien connu et fréquenté Bernanos) publie un livre Bernanos vivant chez Albin Michel, les citations susmentionnées sont extraites de cet ouvrage.
@ kandel. La miséricorde c’est la corde que Dieu tend à notre misère …
Merci, je ne connaissais pas cette perle.
@ kandel. Si l’amour de Dieu était contraignant, l’homme serait vaincu par Dieu et non convaincu.
En 1988, Raymond Léopold Bruckberger (qui a bien connu et fréquenté Bernanos) publie un livre “Bernanos vivant” chez Albin Michel, les citations susmentionnées sont extraites de cet ouvrage.
Excusez-moi, c’est plus compréhensible ainsi, ce livre est très enrichissant.
Georges Bernanos ‘Lettres aux Anglais. Gallimard 1946’ :
«En se conservant, les élites croient conserver tout ce qu’elles représentent, mais elles ne se demandent jamais si elles sont des élites, c’est-à-dire si elles en remplissent les devoirs; je ne me lasserai point d’insister sur ce point capital. Une société où le prestige ne correspond plus exactement aux services rendus où les classes dirigeantes reçoivent plus de la communauté qu’elles ne lui donnent, est une société vouée à la ruine. »
Georges Bernanos : Un monde dominé par la Force est un monde abominable, mais le monde dominé par le Nombre est ignoble.
Georges Bernanos (“La liberté pour quoi faire ? “) :
– On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas tout d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.
– Personne ne vous empêche de calculer la procession des équinoxes ou de désintégrer les atomes. Mais que vous servira de fabriquer la vie même, si l’on a perdu le sens même de la vie !
– Un clergé socialisant fait ainsi la démonstration qu’il ne sait plus parler qu’aux ventres. Or c’est à l’âme que le prêtre doit parler.
– L’homme naît capable de plus de bien et de plus de mal que n’en sauraient imaginer les moralistes, car il n’a pas été créé à l’image des moralistes, il a été créé à l’image de Dieu.
– L’opinion moyenne des hommes moyens est une plante fragile, faite pour les beaux jours, et qui se flétrit au premier souffle de la tempête.
Georges Bernanos : La vie, même avec la gloire qui est la plus belle chose humaine, est une chose vide et sans saveur quand on n’y mêle pas toujours absolument Dieu
Georges Bernanos : L’intellectuel est si souvent imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel jusqu’à ce qu’il nous ait prouvé le contraire.
– Il est désormais possible de renverser l’opinion comme un mécanicien de locomotive renverse la vapeur.
– Lorsqu’un séducteur a fait le projet de jeter une honnête femme dans le vice, il commence par la faire rire de la vertu.
– Le péché entre en nous rarement par force, mais par ruse.
– Le monde est dévoré par l’ennui.
@Tous: « Malheur à ceux qui appellent le mal : « bien », et le bien : « mal » ! Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres… Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! » Quitte a me repeter, c’est exactement ca: Satan essaiera de prendre le visage du Bien. Pour ce faire, il prendra la forme du relativisme et des faux droits dans lesquels l’excuse facile et la tentation justifiee sont omnipresentes. Si vous croyez que le Malin n’existe pas, libre a vous. Mais cela va bien au-dela du rationnel car sa puissance est imcommensurable. Il ne s’agit pas d’une personne ou d’un etre a proprement parler, mais d’un esprit. Moquez-vous si vous voulez. Je ne trouve pas les mots pour decrire cette force qui est pour beaucoup irresistible.
@Pere Arbez: merci pour votre profonde gentillesse et honnetete dans cet article qui fait du Bien.
@Kandel: brillant !
@ Mandrake. J’ai un jour fait une étude de l’Évangile de Jean et j’ai été frappé par une chose surprenante. Dans cet Évangile il ne s’y trouve décrit que deux catégories de personnes. 1) Les fils de Dieu et 2) Les fils du diable ou fils de la rébellion. Il n’y a pas de catégorie intermédiaire. L’agnosticisme n’est pas biblique. Cela veut dire que, soit on est avec Dieu, soit on est contre lui. Tout le travail du chrétien consiste à tenter de ramener les opposants à Dieu à Lui. Le relativisme n’a pas sa place dans la Révélation biblique. Mission difficile pour le chrétien car le diable, toujours à l’affût, est comme un lion rugissant cherchant qui il dévorera …
Vous voyez que je ne deconne pas. Merci pour votre post. Mais il y a trop de coincidences pour ne pas croire que ce n’est pas comme l’Evangile selon St Jean. A nous de decrypter. Je suis quelqu’un de bien ordinaire et n’ai rien d’un gourou ni d’un illumine. Mais il y a des choses que j’ai pu deceler mais reste encore loin de la Verite. Trop loin. Ce monde n’a pas fini de nous etonner.
Mission d’autant plus difficile qu’on ne dispose pas d’armes de la séduction, et aussi quand le maître mot reste la liberté de choix.
Voyez cette multitude insensée de people, qui croit dur comme fer que les centaines de millions de morts dus au communisme n’ont rien à voir avec le communisme, que le communisme c’est pas ça, etc.
Manoeuvrer les humains n’est pour l’ex-ange de Lumière qu’un simple jeu d’enfant, après qu’il soit parvenu à embarquer en son sillage 1/3 des anges, et ça, faut le faire.
“vérité objective de l’homme” ????? J’avoue ne pas comprendre cette association de mot…
Par contre qu’au coeur du sujet, l’universel, ou encore qu’au coeur de la dégénérescence, son contraire, cela par simple jeu de bascule qui me semble propre au monde, cela je comprend.
Cette dernière approche à l’avantage de ne pas rayer les différenciations ce dont tout les régimes de nature communiste ont la haine.
En effet, la différenciation, laquelle est produite par la Résistance Universelle, reste quand même la clé de vie, du vivant… A moins de préférer être tous identiques comme des voitures produites à la chaîne, comparaison qui même deviens de moins en moins vrai, tant la différenciation, la personnalisation est à l’oeuvre, même dans le domaine de l’objet, car objet malgré tout reflet de notre personnalité en différenciation constante, ce que tout régime de nature communiste cherche à limiter.
Il y a-t-il des constantes, constantes que l’Eglise Catholique avaient immortalisées sous forme de dogme, dogme de l’immaculée conception, etc… Il est effectif que de telles dogmes sont balayés par une science moderne qui se pense toute puissante mais qui n’entend absolument rien à la vie, devant faire usage du scalpel pour éliminer ce qui dérange (cancer), expression d’une forme d’impuissance…
Tout le problème est là ! Si tout est relatif (sauf bien sûr alors cette affirmation absolue, mais on ne veut pas le remarquer) dans la foulée de la relativité générale (émise par qui ?)… on doit s’attendre à des expressions du genre de celle de Jacques Jaffelin ayant écrit “Le promeneur d’Einstein”, Jaffelin qui alors prône la déhiérarchisation du monde (voir son blog “sociomatique”)… Il ne saurait alors avoir de Dieu, sauf dans l’imagination des hommes qui auraient aussi le droit d’avoir de tels délires… Dans ce cas, de tolérer les dieux, mais surtout pas Dieu duquel pourtant les dieux émanent… Mais là on se rend compte que même les Pères de l’Eglise n’ont pas été bon dans la transcription. Mais là, touche pas au Grisbi… Et pourtant la parabole de la paille et la poutre ici de s’appliquer… Même les Pères de l’Eglise auraient fait confusion entre Dieu (Διεύς, Ζεύς) et les dieux (θεούς) , le théo s’appliquant aux dieux, nullement à Dieu, mot théologie prenant alors le sens par erreur de “Connaissance de Dieu”, sans doute, mais alors par les dieux dont ils émanent.
Mais qui accepte de balayer devant sa porte ? Certes pas ceux qui pensent avoir le crédit et se penseraient alors discréditer, ce qui pourtant leur permettrait de mieux rebondir… C’est la guerre du crédit… Ceux en place de vouloir discréditer ceux qui les discréditent par leurs critiques, celles-ci pour eux expression d’un particularisme qui ne saurait qu’être rejeté d’un revers de main. Mais parfois on tombe sur un os car ce particularisme peut alors avoir atteint l’essentiel : au coeur du particularisme, l’universel.
@josick
A votre commentaire, très intéressant par ailleurs, je repondrai “Raison” et je mettrai ici une pensée de Blaise Pascal :
“La raison a beau crier, elle ne peut mettre de prix aux choses.”
Merci Patricia et il se trouve que j’ai été terrassé par ce qu’il est convenu d’appeler la grâce, cela en 1975… information pour faire écho à votre questionnement qui suis relatif à “…que la Vérité soit d’une hauteur impénétrable ?” !
Cordialement,
Merci, Abbé ARBEZ, pour ce petit billet incontournable.
Sur la vérité et dans un autre contexte, il est une phrase de Bossuet qui me revient en mémoire :
“Faisons comme Saint Jude, demeurons au repos, non sur l’évidence d’une réponse précise mais sur l’impénétrable hauteur d’une vérité cachée. ”
Au fond, ne pensez-vous pas, Monsieur l’Abbé, que la Vérité soit d’une hauteur impénétrable ?
J’aimerais revenir un moment sur l’excellent dessin qui illustre cet article. On y oppose la vérité qui dérange au mensonge qui rassure. Et j’aimerais rappeler ici ce que déclare jésus au sujet de la vérité en Jean 8: 32: “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres”.
D’une façon générale, dans la vie quotidienne, la vérité nous inspire plutôt de la crainte, alors que, selon Jésus, la vertu, l’objectif de la vérité est de nous rendre libres.
Pour nous tirer d’une situation embarrassante, qui d’entre nous n’a jamais utilisé le mensonge, tellement plus rassurant que de prendre le risque d’exposer la vérité ? Mais avons-nous bien réfléchi aux conséquences des mensonges qui nous rassurent?
La vérité, dans un premier temps, peut nous faire peur mais elle peut être salutaire et réellement libératrice. Imaginez que vous avez un cancer. Vous allez trouver un premier médecin, celui-ci vous annonce que vous avez un rhume (mensonge qui rassure) et vous prescrit de l’aspirine. Vous ne vous sentez toujours pas mieux. Vous consultez un autre médecin, celui-ci vous découvre votre cancer (vérité qui dérange), vous propose un traitement approprié et vous tire d’affaire. Quel est le meilleur médecin? Et aussi quelles conséquences si nous avions seulement écouté le mensonge qui rassure?
Mais, direz-vous, c’est quoi la vérité selon Jésus? Comment peut-on s’exercer à la pratiquer et trouver cette liberté promise? La réponse se trouve juste au verset précédent en Jean 8:31: “Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples”
Et, verset 32: “vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres”.
Puissiez vous découvrir les bienfaits de confier votre vie aux conseils du Médecin des médecins: Jésus-Christ.
Pourquoi les sciences comportementales existent elles , d’après vous ?
Et la manipulation des masses ?