Publié par Dreuz Info le 17 octobre 2017

Selon les manuels scolaires palestiniens financés par l’Union Européenne et publiés par une branche de l’ONU, l’UNRWA, les juifs n’ont aucun droit dans la région mais seulement «des ambitions coloniales». Les livres disent aussi que les juifs n’ont aucun lieux saints.

Sur les cartes affichées au mur des classes Israël a été effacé et remplacé par le portrait d’un terroriste :

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Les nouveaux livres scolaires utilisés dans les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations unies à Gaza et en Judée montrent des sentiments anti-israéliens et anti-juifs extrêmes, et ils détruisent tout espoir de paix dans la région en contradiction totale avec leur mission, selon une étude publiée par le Centre pour la recherche de politique du Proche-Orient, le Centre Simon Wiesenthal et le Forum du Moyen-Orient.

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L’étude, dirigée par l’expert arabe des manuels scolaires Dr. Aaron Groiss, en collaboration avec les dirigeants de chacune des organisations impliquées, a examiné environ 150 manuels de diverses matières scolaires, enseignées de l’école primaire jusqu’à la terminale.

  • 75 des livres examinés ont été publiés en 2016 et 2017, dans le cadre d’un nouveau projet lancé par l’Autorité palestinienne, qui fournit son programme aux écoles de l’UNRWA.
  • Le contenu des livres a été analysé en mettant l’accent sur la représentation de l’autre «juif / israélien», et a révélé trois fondamentaux:
    • la délégitimation (les juifs n’ont aucun droit sur aucune terre de Palestine)
    • la diabolisation et
    • l’endoctrinement à la lutte violente au lieu de préparer à la paix.

Selon les manuels scolaires palestiniens, les juifs n’ont aucun droit dans la région mais seulement des «ambitions coloniales». Les livres disent aussi que les juifs n’ont aucun lieux saints : le Mur occidental de Jérusalem, la tombe des patriarches à Hébron et le tombeau de Rachel à Bethléem sont tous présentés comme des lieux saints musulmans menacés par des juifs.

L’étude montre également que les villes établies par les juifs dans les temps modernes, y compris Tel Aviv, ne sont parfois même pas représentées sur les cartes. «Israël n’est pas un état légitime selon les livres scolaires de l’AP étudiés dans les écoles de l’UNRWA», affirme l’étude. «Le nom ‘Israël’ n’apparaît même pas sur la carte. »

Dans de nombreux cas, la «Palestine» apparaît à la place et couvre même les territoires d’Israël pré-1967. L’effacement presque complet du nom «Israël» des nouveaux livres de l’Autorité palestinienne publiés par l’ONU en 2016-2017 est «un développement inquiétant», ont écrit les chercheurs. «[Comme] sont les nombreuses descriptions diaboliques de l’Etat juif et son remplacement par l’expression « occupation sioniste ».

Les Juifs sont diabolisés dans les livres de l’ONU en tant que négationnistes des prophètes vénérés de l’Islam, Moïse, Jésus et Muhammad »

«Même l’expression ancienne ‘le conflit israélo-arabe’ est maintenant remplacé par ‘le conflit arabe-sioniste’, ont-ils ajouté. «Ce changement signale une intensification de l’attitude de non-reconnaissance à l’égard d’Israël de la part des éducateurs palestiniens. La diabolisation des Juifs est plus forte dans les livres scolaires de l’ONU, comparée aux livres de certains autres gouvernements arabes. Les Juifs sont diabolisés en tant que négationnistes des prophètes vénérés de l’Islam, Moïse, Jésus et Muhammad ».

«Le premier groupe de colons juifs est venu en Palestine de la Russie en 1882 et le deuxième groupe en 1905, » dit l’un des livres. «L’arrivée massive juive en Palestine a continué jusqu’en 1948 et leur but était de prendre le contrôle des terres palestiniennes et ensuite remplacer les habitants d’origine après leur expulsion ou leur extermination ». Israël est également présenté comme un ennemi qui dirige ses armes contre les enfants palestiniens.

«L’enfant palestinien se trouvait face aux balles de l’ennemi comme un soldat courageux», dit un des livres pour les enfants. En ce qui concerne le conflit israélo-arabe et les solutions possibles, la paix n’est pas préconisée dans les cahiers scolaires utilisés dans les écoles de l’UNRWA. Ils promeuvent une lutte de libération violente contre «l’occupation» d’Israël.

Un livre de l’édition 2016 présente un poème qui anoblit la lutte pour la libération de la mosquée Al-Aqsa et de tout le pays au-delà des territoires occupés par Israël en 1967, à savoir les villes de Haïfa et de Jaffa dans les frontières d’Israël d’avant 1967.

L’étude souligne également que le concept de libération violente s’intensifie dans les livres publiés en 2016, puisqu’ils comprennent maintenant, pour la première fois dans l’histoire du programme, une référence au sort des 6 millions de Juifs vivant en Israël après sa libération. Selon les ouvrages scolaires, les juifs seront expulsés de la terre et «ceux qui ne seront pas exterminés seront vaincus et dispersés».

Un livre de 2017 parle même de façon choquante d’une attaque au cocktail Molotov contre un bus israélien comme d’une «fête de barbecue», et un autre texte exalte une femme terroriste palestinienne responsable du meurtre de plus de trente civils lors d’une attaque contre un autre autobus israélien.

«Cette liste d’articles enseignés dans les écoles de l’UNRWA est scandaleuse», ont conclu les chercheurs. «L’UNRWA, en fait, propage une ligne non pacifique contraire aux résolutions de l’ONU sur le Moyen-Orient, et non seulement permet la présentation d’Israël et de ses citoyens juifs comme illégitimes mais y ajoute de couches lourdes de diabolisation. L’UNRWA trahit également son obligation morale à l’égard des droits et du bien-être des enfants et des jeunes palestiniens, en permettant à l’Autorité Palestinienne de les préparer ainsi à une guerre future avec Israël ».

L’utilisation de ces manuels, ont-ils ajouté, est une contribution de l’agence des Nations Unies à la perpétuation du conflit.

«Il est maintenant grand temps que l’UNRWA modifie sa politique de non-intervention dans le contenu des programmes locaux enseignés dans ses écoles», ont-ils affirmé. «Une organisation internationale de ce calibre, appuyant son financement principal dans les pays démocratiques par son engagement dans l’idéal de la paix, devrait avoir son mot à dire dans cette affaire, surtout compte tenu de sa part relativement importante dans l’activité éducative palestinienne».

Les auteurs de l’étude ont clairement indiqué qu’ils croient fermement qu’une paix significative doit commencer par l’éducation et qu’ «il y a des choses que l’UNRWA ne doit pas enseigner». Environ la moitié du budget total de l’UNRWA est consacrée à l’éducation. L’agence offre également des services de santé et services sociaux. L’UNRWA fournit une éducation de base gratuite aux enfants palestiniens dans la partie de la Judée Samarie juive contrôlée par l’Autorité palestinienne, dans la bande de Gaza, dans la partie Est de la capitale juive de Jérusalem, ainsi qu’en Jordanie, en Syrie et au Liban où les Palestiniens ont l’interdiction d’être intégrés à la société civile.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Marina Linardi pour Dreuz.info.

Source : http://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/New-UNRWA-textbooks-display-extreme-anti-Jewish-and-anti-Israel-sentiments-study-shows-506174

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