Après la une polémique des “Inrocks” consacrée à Bertrand Cantat, le magazine féminin publie le portrait de sa victime, dans un plaidoyer contre les violences faites aux femmes.
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“Au nom de Marie.” Une semaine après la une polémique des Inrocks consacrée à Bertrand Cantat, le magazine Elle a choisi de consacrer son édito à Marie Trintignant, morte le 1er août 2003 sous les coups de l’ancien chanteur de Noir Désir. “On ne t’oublie pas”, insiste ce texte en forme de plaidoyer contre les violences faites aux femmes. “Il faudra davantage que la médiatisation obscène de Bertrand Cantat pour éteindre ta flamme.”
Après la publication d’un dossier consacré à Bertrand Cantat, le 11 octobre, certains commentateurs avaient accusé Les Inrocks de faire preuve d’indulgence envers le chanteur. “Au nom de quoi devons-nous supporter la promo de celui qui a assassiné Marie Trintignant à coups de poing ?”, avait notamment réagi Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.
Son visage est celui de “toutes les victimes de la violence des hommes”
Le magazine Elle, lui non plus, n’a pas goûté cette exposition médiatique de Bertrand Cantat. “Avec cette grâce si singulière, son visage est devenu celui de toutes les femmes victimes de la violence des hommes”, écrit ainsi la journaliste Dorothée Werner. Celui des 33 inconnues, qui, chaque jour, dénoncent un viol en France”. Le magazine évoque également le sort des femmes harcelées ou agressées, “avec 216 000 plaintes déposées en 2016”.
Comme en 2013, déjà dans Les Inrocks, la médiatisation de Bertrand Cantat suscite des réactions véhémentes sur les réseaux sociaux, depuis le drame survenu à Vilnius (Lituanie) à l’été 2003. Marie Trintignant, alors sa compagne, avait succombé à ses coups après une violente dispute. Le chanteur avait été condamné à huit ans de prison pour homicide. Il en a purgé quatre, dont un en Lituanie, avant de bénéficier d’une libération conditionnelle en 2007. Son contrôle judiciaire a pris fin en juillet 2011.
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“Il y a quelque chose d’indécent à voir qu’en fin de compte, on passe très vite l’éponge, avait commenté l’ancienne ministre des Familles et des Droits des Femmes, après la publication de la nouvelle une consacrée à Bertrand Cantat. Je crois que ‘Les Inrocks’ qui sont aux abonnés absents depuis hier, seraient bien inspirés de présenter leur excuse à la famille Trintignant et à toutes les victimes de violences faites aux femmes”. La magazine Elle, lui, veut faire de l’actrice un symbole de courage, quatorze ans après sa disparition.
Source : Francetvinfo.fr
Nous avons créé un pays où les assassins de toute engeance sont considérés comme des Superhéros….
Héros …. car de gauche et luttant “vaillamment” contre l’infâme Front ….
devinez la suite ….
Ce n’est pas l’assassin qu’il faut juger souvent, ce sont ceux qui ont la charge de rendre la justice..
Qui peut prétendre être Juste.
Par contre nous constatons que les agresseurs sont toujours dehors,plus virulents.et les victimes sont mis à l’écart et se sentent coupables .
Le Far west est beaucoup mieux dans certains cas.
Ceux qui jugent ne subissent pas la violence qu’ils sont censés stopper
Elle n’a pas profité de l’article pour égratigner l’islam. Non. Trop peur.
Le courage de Elle s’arrête au show biz avec une petite incursion dans le monde des femmes battues pour montrer qu’on est féministe et tenter de garder quelques lectrices.
Et Cantat, il égratigne l’islam ?
Non, il préfère frapper les femmes, c’est moins risqué.
Donc sur l’islam, c’est match nul entre Elle et Cantat.
Mais le sujet, ici, c’est ce type, Cantat, qui a tué une femme et qui aujourd’hui pavoise, comme si de rien n’était.
Et devinez quoi : il est de goooche, cette goooche qui défend bec et ongles l’islam.
pourquoi vous le croisez à l’Eglise
Hèlas !
Ce tordu là aurait ni dû se trouver dans la rubrique ” Culture ” ni dans la rubrique fait divers, mais simplement en prison ……….
Bravo au magazine Elle. Remettre la photo de Marie Trintignant est une excellente initiative. Même s’il a payé sa dette à la société (trop peu à mon goût), retirer la vie d’une mère de quatre enfants et ensuite faire en sorte de rester dans l’actualité artistique est proprement indigne. Une seule chose est demandée à Cantat : Qu’il reste éloigné du cercle médiatique et qu’il aille cultiver ses choux en silence ailleurs. En un mot qu’il se fasse oublier cela me paraît la moindre des choses. Cela s’appelle la décence. Visiblement il n’en a guère.
“retirer la vie d’une mère de quatre enfants” … La vie d’une femme sans enfants n’a-t-elle pas autant de valeur ?
Par ailleurs, que le retour dans la lumière de Cantat énerve certains, je veux bien, mais pour autant, faut-il faire de la victime une icône ?
D’accord avec vous : cet individu devrait faire profil bas jusqu’à la fin de sa vie, s’il avait un minimum de décence et de conscience, tout simplement.
Sa médiatisation m’a toujours incommodé, depuis qu’il a fini de purger sa peine, et il est sain que des gens (Schiappa, pour une fois d’accord avec elle, le magazine Elle…) s’élèvent contre cela.
Une chose me gêne dans le raisonnement de ceux qui soutiennent ce meurtrier : ils disent “il a payé sa dette à la société, donc il peut à nouveau vivre normalement.”
À la société, soit, si on veut – quoique j’ai toujours du mal à comprendre ce que cela signifie. Mais à Marie Trintignant, pourra-t-il un jour payer ce qu’il lui doit ?
À sa famille, ses amis, tous ceux qui ressentent le vide de l’absence, depuis 14 ans, et qui le ressentiront toute leur vie ?
8 ans, pardon 4 ans de prison pour avoir tué quelqu’un, c’est peu, bien peu. Il fut un temps où ce genre d’individu aurait pris 15 ou 20 ans de bagne !
Alors quand j’entends ou lis “il a payé sa dette à la société”, je ne peux m’empêcher de me dire : quelle blague !… Le laxisme de notre justice qui excuse si facilement les délinquants de tout poil est ici bien illustré.
Je n’aurais pu éventuellement avoir un peu de respect pour ce type que s’il avait fait profil bas tout le restant de sa vie, et s’il avait fait tout (y compris financièrement) pour aider les proches de celle à qui il a ôté la vie.
Oui. La société est devenue bien peu exigeante en matière de respect de la vie des êtres humains si aujourd’hui elle estime que seulement quatre ans de prison (qui ne sont plus des prisons mais des hôtels) suffisent pour avoir payé sa dette.
Par ailleurs, vous avez raison aussi sur le fait que ce n’est pas “à la société” qu’il faut payer cette dette, mais à la famille de la victime. Car ce n’est pas la société qui a subi un préjudice grave, c’est la victime qui y a perdu sa vie et sa famille qui y a perdu un être particulièrement cher. En déclarant qu’on doit payer une dette à la société quand on a commis un crime contre une personne, la société fait elle-même une récupération honteuse du statut de la victime de ce crime et volant purement et simplement ce statut de victime à cette vraie victime.
Enfin estimer que x ou y ou z années de prison peuvent pardonner un meurtre envers une victime innocente, cela signifie qu’on ose donner un coût social ou financier à une vie humaine innocente, alors que la vie, surtout humaine et d’une personne innocente, n’a pas de coût mesurable tant il est infini puisqu’une vie est un don de Dieu. Par ailleurs un meurtre est un acte irréparable, et donc estimer qu’après x ou y ou z années le mal est réparé est une injure à la vie humaine innocente qui elle est définitivement détruite par l’acte meurtrier. La justice des hommes, attribuant un coût aussi ridicule à la vie, don de Dieu, commet un sacrilège, un mépris incommensurable envers la justice de Dieu.
Quand un meurtre est volontaire, la suppression de la vie, don de Dieu, est volontaire. Et cela, c’est impardonnable, car le pardon d’une faute ne peut venir que de la part de la victime et de surcroît uniquement sur requête sincère de la part du coupable. Un meurtre volontaire, acte irréparable, sur une personne innocente devrait être sanctionné par une peine de prison à perpétuité ou au bagne à perpétuité, car la perpétuité est la seule valeur vraie qui soit comparable à l’infini de la valeur humaine.
I a peut-être, comme on dit, payé sa dette à la Société. Mais aux enfants et aux parents de Marie Trintignant, quelle dette a-t-il payé ? L’absence de Marie, c’est tous les jours pour eux.
Il y a vraiment quelque chose qui cloche dans l’espèce humaine “moderne”.
Dans le conflit entre les européens de civilisation judéo-chrétienne et les arabes de civilisation musulmane, on trouve d’innombrables européens devenus collabos du “camp ennemi”.
Et de la même façon, dans la lutte contre les violences faites aux femmes et contre les disparités flagrantes entre les droits de femmes et les droits des hommes (inscrits ou pas dans les textes) on trouve là encore d’innombrables personnes agissant pour le camp ennemi. C’est à dire d’innombrables femmes, politiciennes et surtout magistrates et juges, humiliant les femmes déjà victimes en prononçant des non-lieux contre leurs agresseurs (maris ou pas) voire en prononçant parfois un verdict accusant la femme et niant la culpabilité de l’homme agresseur.
La politique est un milieu qui a toujours été phallocratique. Mais il est insensé de voir que depuis que des femmes sont entrés dans la politique (notamment depuis Simone Veil, Elisabeth Guigou, et quelques vraies grandes dames de cette stature) on puisse assister à un aussi petit nombre d’entre elles qui soient résolument actives et militantes pour faire changer les choses dans ce domaine. 40 ans après Simone Veil, 35 ans après Elisabeth Guigou, le nombre de femmes politiques ayant vraiment consacré leur carrière à cette cause se compte sur les doigts d’une seule main.
Pourtant de nombreuses femmes ont porté leur voix très haut, comme Marie-France Hirigoyen, Muriel Salmona, Pascale Chapaux, Chantal Paoli, My-Kim Yang-Paya, Geneviève Schmit, Maryse Jaspard, Sophie Cohen…
Mais mis à part celles qui parmi elles sont déjà avocates, les autres ne sont JAMAIS invitées à intervenir pour parler lors des procès entre une victime et son agresseur ou mari violent. Jamais ! La justice est particulièrement scandaleuse dans le traitement des procès relatifs aux femmes ayant eu affaire à la violence physique ou psychologique des hommes. Même lorsque ces juges et magistrats sont eux-mêmes des femmes !
Même chose dans l’étude des lois. On voit régulièrement ces femmes spécialistes du sujet que j’ai citées ci-dessus faire des conférences voire des auditions parlementaires (où se trouve beaucoup de femmes dans ces commissions justement)… et à chaque fois ces écrivains vraiment spécialistes et au contact direct de la réalité sur le terrain ne sont écoutées que d’une oreille distraite par les politiques et les résultats se traduisent par des lois constituées de mesurettes sans aucun intérêt sur le plan pratique, dans le genre des bracelets électroniques par exemple qu n’ont jamais empêché la moindre récidive ou des procédures dites “d’éloignement” qui ne reposent que sur la confiance alors que la confiance est la dernière chose à accorder à un pervers-narcissique.
Mais pendant ce temps, on met en valeur la burka ou le burkini au prétexte que c’est une liberté alors qu’on sait parfaitement que c’est tout le contraire. Et de façon extraordinaire on constate que les femmes politiciennes sont particulièrement actives dans la promotion du voile et de la burka et que les mêmes sont totalement inactives dans la lutte contre les violences physiques ou psychologiques faites au femmes (et aux enfants).
Nous vivons vraiment une époque de grande honte dans tous les domaines sociétaux autant que sociaux.
Il y a en droit un principe : le voeu légitime d’être laissé tranquille. Toutefois dans ce cas, on se fait discret pour se faire oublier. Lui, fait tout ce qu’il peut pour revenir sous le feu des projecteurs avec l’appui complice de certains médias. Cela ne me surprend pas venant d’un journal comme les inrocks..N’est ce pas déjà ce journal qui faisait la pub de Mehdi Meklat ce cher raciste et antisémite issu de nos chères banlieues, à qui on a tout pardonné sans même qu’il soit poursuivi en justice pour ses propos haineux.
Curieuse société humaine ou les tueurs de jeunes femmes innocentes peuvent être des stars et s’adonner à l’exhibition médiatique .
Les notions d’honneur et de décence ne veulent plus rien dire en Mollandie frankistanaise.