Six hommes, dont le beau-frère de Mohamed Merah, ont été condamnés vendredi à Paris à des peines allant de 2 ans ferme à 15 ans d’emprisonnement pour être partis en Syrie en 2014 aux côtés de figures du jihadisme français et de proches du “tueur au scooter”.
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Les prévenus, jugés pour association de malfaiteurs terroriste, faisaient partie d’un groupe de Toulousains et Albigeois partis début 2014 en Syrie. Le tribunal correctionnel a notamment condamné Imad Djebali, soupçonné d’être l’un des leaders des Toulousains et en récidive, à 15 ans de prison, et Abdelouahed El-Baghdadi, époux de Souad Merah, à neuf années d’emprisonnement.
Le parquet avait demandé des peines allant de 5 à 15 ans.
Ces “revenants” nient avoir combattu pour le compte de l’organisation Etat islamique en Syrie. La plupart ont expliqué être rentrés en France car la réalité sur place ne correspondait pas à leurs aspirations.
L’un des prévenus assure avoir fait de l’humanitaire en Turquie
Djebali, El-Baghdadi et un converti albigeois, Gaël Maurize, ont connu un retour mouvementé: ils s’étaient retrouvés dans la nature après leur expulsion de Turquie vers la France, sans personne pour les interpeller, à la faveur d’un retentissant “cafouillage” franco-turc. Ils s’étaient rendus dans la foulée.
Gaël Maurize, qui a concédé avoir monté la garde pour l’EI, a été condamné à huit ans d’emprisonnement, assortis d’une période de sûreté des deux tiers comme pour ses deux comparses. Les trois autres prévenus avaient été interpellés plus classiquement, après leur retour.
Noureddine Othmani, qui assure avoir fait de l’humanitaire en Turquie, a été condamné à neuf années d’emprisonnement. Et deux jeunes hommes, qui comparaissaient libres et ont dit avoir été traumatisés par les exactions en Syrie, ont été condamnés à cinq ans dont trois avec sursis, une peine aménageable.
Selon le procureur, les prévenus ne pouvaient “bénéficier de l’excuse de naïveté” et invoquer un “séjour mystico-humanitaire”, au vu des cercles dans lesquels ils gravitaient dans le Sud-Ouest.
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Un lien avec d’autres filières jihadistes
Djebali et El-Baghdadi appartenaient au groupe de Toulouse, une émanation selon l’accusation d’une précédente filière jihadiste dite d’Artigat (un village de l’Ariège) vers l’Irak pendant la guerre, dossier dans lequel le même Djebali a été condamné en 2009.
On retrouvait dans ce groupe de Toulouse le demi-frère par alliance de Mohamed Merah, Sabri Essid, lui aussi condamné dans le dossier Artigat. Mais également Jean-Michel Clain qui, avec son frère Fabien, a été la voix de la revendication des attentats parisiens du 13 novembre 2015.
C’est une autre figure du jihadisme dans le Sud-Ouest, l’Albigeois Thomas Barnouin, là encore condamné dans l’affaire Artigat, qui faisait office de trait d’union entre les deux groupes de Toulouse et Albi. Barnouin, Lebrun, Clain et Essid seraient toujours en Syrie, vivants ou morts.
Source : Huffingtonpost.fr
Si l’on considère que nous sommes en guerre contre l’Etat Islamique, ils sont, soit des traîtres à leur patrie (s’ils sont français) et, dans ce cas devraient être jugés par un tribunal militaire et éventuellement exécutés. Soit, considérés comme prisonniers de guerre (puisqu’ils se sont rendus?) et enfermés jusqu’à la disparition totale de la menace islamique.
Quand François a été surpris sur son scooter en 2012 et qu’il a prétendu aller voir sa Julie… était-ce vraiment la vérité ?
N’était-il pas en train d’aller faire un mauvais coup?
N’y avait-il vraiment que des fleurs sur son porte-bagage ?
N’avait-il pas l’intention de fournir un scooter et une arme à quelqu’un de beaucoup moins gynophile et beaucoup moins francophile ?
c’est pas grave la prison ça compte des points retraite
Quand on on pense que lors de la première guerre mondiale des jeunes conscrits pour des motifs futiles furent traduits devant des tribunaux militaires, condamnés à mort et fusillés, nous sommes en droit de demander que les suppôts du djihadisme soient soumis à des sentences similaires, sans possibilité d’appel ni de recours en grâce.
Bien fait pour sa gueule. Mais il y en a tant d’autres dont il faut régler le sort de la même façon ! De plus, une fois la peine exécutée… expulsion du pays avec interdiction d’y revenir à vie. De même pour tous les proches jusqu’au 3ème degré. Mais pour cela… il faudrait avoir le contrôle de nos frontières !…. Hors, par leurs votes, les Français préfèrent vivre dans l’insécurité en élisant des personnages pour qui la sauvegarde de l’intégrité et de l’identité de la France sont plus que secondaires…….. bien que notre Constitution l’impose à notre Président élu !!**!… Pauvre France, tu es en péril et tes habitants n’en ont rien à foutre et ils te laisse tomber.