Publié par Jean-Patrick Grumberg le 23 octobre 2017
Couverture média de l’affaire de l’uranium vendu aux Russes

Alors que les médias américains nous inondent, nous pauvres victimes, presque nuit et jour depuis un an sur la collusion supposée entre le Président Trump et la Russie concernant les élections, ils ont jusqu’à présent consacré zéro seconde à la collusion avérée entre Clinton,Obama et la Russe : la vente de 20% de l’uranium américain à la Russie.

Une enquête du FBI a révélé juste avant la vente d’uranium controversée dont personne n’a encore été capable d’expliquer le bénéfice pour les États-Unis que la Russie était engagée dans une vaste opération de corruption, de pots-de-vin, d’extorsions, de blanchiment d’argent et de chantage pour mettre la main sur l’uranium américain. Malgré cela, l’administration Obama, et la Secrétaire d’État de l’époque, Hillary Clinton, a donné son feu vert.

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Et nous apprenons maintenant par le site The Hill qui suit le dossier de très près, que des documents récemment publiés par le FBI montrent que ce n’est pas Donald Trump que la Russie visait, mais Hillary Clinton.

Des agents russes ont tenté d’accéder au secrétaire d’Etat Clinton au début de l’administration Obama.

Dans un cas, une espionne a tenté d’obtenir des informations sur les rouages internes du Département d’État avant d’être capturée et expulsée. Tout cela s’est produit à peu près en même temps que Bill Clinton a reçu 500 000 dollars pour avoir prononcé un discours en Russie, et quand 9 hauts-responsables d’entreprises nucléaires russes ont subitement versé des millions de dollars de dons à la Fondation Clinton.

En fait, révèle The Hill, selon une personne proche de l’enquête, “les Russes avaient jeté leur dévolu sur le cercle d’Hillary Clinton”.

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Un des aspects de cette affaire me semble devoir être noté. Depuis l’élection de Donald Trump, les médias et les commentateurs politiques réclament la destitution du président et l’accusent de haute trahison. Ils affirment que la Russie est le plus grand danger pour les États-Unis, qu’ils sont une menace pour la démocratie, et qu’avec la complicité de Trump, ils ont modifié le résultat des élections.

Si la Russie représente un danger si grand, il est étrange qu’aucun de ces médias ni aucun de ces commentateurs n’aient émis la moindre réserve lorsque la vente de l’uranium a été signée par Obama.

Et il est encore plus étrange qu’ils refusent de parler du scandale de la collusion entre la Russie et l’administration Obama, laquelle collusion est documentée par la publication de l’enquête du FBI, alors qu’ils ne cessent de parler d’une collusion entre la Russie et Trump pour laquelle aucune preuve n’a jamais été apportée, bien que trois commissions d’enquête du Congrès aient été formées, et que l’enquêteur spécial Mueller a été nommé par le Département de la justice, avec les pouvoirs les plus larges.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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Source : http://thehill.com/policy/national-security/356630-fbi-watched-then-acted-as-russian-spy-moved-closer-to-hillary#.We1EVcvV-iI.twitter

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