Mercredi passé le 18 octobre, l’Assemblée nationale à Québec a adopté la Loi 62 sur la neutralité religieuse, après deux ans de tergiversations.
Cette Loi, qui doit encore être approuvée par le lieutenant-gouverneur de la province, prévoit entre autres que les services publics doivent être donnés et reçus à visage découvert, autant dans les transports en commun que dans les hôpitaux. Elle permet en même temps des accommodements raisonnables.
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Le Premier ministre Philippe Couillard s’était engagé à régler cette question au début de son mandat, mais en fait, il a attendu la quatrième année de son mandat, à un an des élections provinciales (comme par hasard).
Les trois partis d’opposition, le Parti québécois (PQ), la Coalition Avenir Québec (CAQ) et Québec solidaire (QS), ont voté contre (pour des raisons différentes), mais la majorité libérale l’a emporté, à 66 contre 51.
Le Premier ministre Philippe Couillard a défendu les exceptions que permet sa nouvelle loi et a attaqué le PQ et la CAQ qui voulaient une loi plus stricte sur la laïcité, avec une interdiction des signes religieux pour les agents de l’État.
Les organisations musulmanes canadiennes, les groupes de défense des droits civils se sont prononcés fermement contre la loi québécoise.
Les municipalités du Québec, Montréal et le maire Denis Coderre en tête, ne veulent pas l’appliquer et les sociétés de transport en commun rechignent (il faut dire que c’est sur elles que retombent la responsabilité d’empêcher les femmes portant niqab de monter dans les autobus!).
La Première ministre de l’Ontario,Kathleen Wynne a vivement dénoncé la Loi 62 et Jagmeet Singh, le leader du NPD a estimé qu’elle «viole les droits de la personne».
Pour sa part, Andrew Scheer, le chef des Conservateurs canadiens ne l’a pas condamnée ni appuyée.
Le Premier ministre Trudeau, qui faisait campagne à Roberval ( circonscription située dans la région du Lac-Saint-Jean, la région la plus nationaliste du Québec) où va avoir lieu une élection partielle fédérale le 23 octobre, a commenté prudemment afin de ne pas hérisser les électeurs de cette circonscription que les Libéraux fédéraux entendent bien reprendre aux Conservateurs.
Trudeau a annoncé qu’il allait réfléchir et il a réfléchi tout haut devant les médias:
«Au Québec et au Canada, nous ne sommes pas nécessairement habitués à voir une femme voilée», a-t-il déclaré aux journalistes. « Cela nous rend mal à l’aise.
Nous nous demandons pourquoi elle le fait, est-ce qu’elle est obligée de le faire? Mais si vous voulez empêcher que les femmes soient obligées de porter un voile, peut-être ne voulez-vous pas d’une société qui force les femmes à ne pas le porter de voile.»
Justin Trudeau nous a habitués à moins de finasserie sur ce sujet!
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet article de Lorrie Goldstein, paru dans le Toronto Sun, le 21 octobre dernier.
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La loi 62 montre l’hypocrisie de Trudeau concernant l’islamophobie
L’hypocrisie du Premier ministre libéral, Justin Trudeau, qui s’est exprimée la semaine dernière au sujet de son engagement maintes fois répété d’éradiquer «l’islamophobie» au Canada, nous laisse sans voix.
En effet, maintenant qu’il fait face à ce qui, selon sa propre définition, constitue un exemple d’islamophobie (le projet de loi 62 adopté la semaine dernière par le gouvernement libéral du Premier ministre du Québec, Philippe Couillard), il botte en touche.
Il fait cela alors même que les Libéraux fédéraux concoctent des audiences publiques concernant la motion dite «anti-islamophobie», la motion M-103, sur la colline parlementaire.
L’objectif apparent du projet de loi 62 est d’assurer la neutralité religieuse dans la prestation des services publics au Québec, tant pour ceux qui les fournissent que pour le public qui les utilise.
Mais en réalité, le projet de loi 62 cible les musulmans puisqu’il y est stipulé que ni les fonctionnaires ni le public qu’ils desservent ne peuvent avoir le visage couvert.
La loi pourrait, par exemple, obliger une femme musulmane portant un niqab à retirer son voile facial lorsqu’elle montera dans un bus de la ville, pour la durée de son voyage.
C’est beaucoup plus draconien que la politique de l’ancien gouvernement conservateur de Stephen Harper – que j’ai appuyée – et que Trudeau a attaqué tout au long de la campagne électorale de 2015.
Harper exigeait seulement que les femmes qui portent le niqab soient obligées de montrer leur visage lorsqu’elles prêtent le serment de citoyenneté du Canada (même si Harper a parlé d’étendre ce règlement à d’autres circonstances lors des élections fédérales de 2015).
À l’époque, Trudeau avait qualifié cette politique, qui a finalement été invalidée par les tribunaux, de discriminatoire, source de divisions et un affront à la Charte canadienne des droits et libertés.
Dans un discours prononcé en mars 2015 et consacré à la question du niqab, Trudeau déclarait:
« Nous savons tous de quoi il s’agit. Ce n’est rien de moins qu’une tentative de jouer sur la peur et de favoriser les préjugés envers la foi musulmane. Ce n’est pas l’esprit de la liberté canadienne, mes amis. C’est l’esprit du *Komagata Maru. Du Saint-Louis. Du « **Aucun c’est encore trop».
Ainsi, Trudeau accusait explicitement Harper et les Conservateurs d’adopter les mêmes attitudes racistes qui avaient poussé les gouvernements canadiens précédents à refouler les Sikhs et les Juifs qui, fuyant l’oppression, avaient cherché refuge au Canada.
Pourtant, depuis l’adoption du projet de loi 62 au Québec, Trudeau rétropédale et tourne en rond, affirmant qu’il s’oppose à l’interdiction du niqab et s’engage à respecter la Charte, mais que c’est au gouvernement du Québec qu’il appartient de trancher la question.
En réalité, le gouvernement Trudeau pourrait mener ou participer à des contestations judiciaires de la Loi 62 – et il y en aura beaucoup.
Compte tenu de ses déclarations antérieures selon lesquelles l’idée de défendre le droit des femmes musulmanes à porter le niqab (elles sont peu nombreuses au Canada) touche à ses «valeurs fondamentales», on voit mal comment il pourrait agir autrement tout en conservant sa crédibilité.
Pour l’instant, il est clair que Trudeau s’inquiète du fait qu’une prise de position publique (contre la Loi 62) pourrait faire perdre des soutiens aux Libéraux fédéraux au Québec – actuellement occupés à tenter de gagner une élection partielle qui se décidera lundi (le 23 octobre) – étant donné que la Loi 62 jouit d’un large soutien populaire au Québec.
Même si Trudeau finit par contester le projet de loi 62, le fait qu’il a refusé la semaine dernière de torpiller la position du Premier ministre libéral du Québec, comparé à son accusation de racisme contre son prédécesseur conservateur, en dit long sur ce qui compte vraiment pour lui.
Il révèle que la défense du niqab, loin d’être au cœur de ses «valeurs fondamentales» demeure pour lui une question partisane et stratégique.
En somme, Trudeau a sauté sur sa propre mine. Il est victime de sa tartufferie.
* Allusion au fait que les passagers du S.S. Komagata Maru, un navire qui se rendait de Hong Kong à Vancouver en 1914, ayant à son bord des migrants économiques qui n’aimaient pas leurs conditions de vie en Inde, furent empêchés par le gouvernement canadien de débarquer à Vancouver. Le Komagata Maru resta en rade de Vancouver pendant deux mois. Les passagers furent privés d’eau et de nourriture, mais des immigrants asiatiques sympathisants arrivés avant la promulgation de l’Exclusion Act donnèrent aux passagers de l’eau et de la nourriture. Les passagers ne furent jamais autorisés à entrer au Canada.
Le 23 juillet, le gouvernement canadien envoya deux navires, dont l’un était le croiseur HMCS Rainbow, pour escorter le navire au large du territoire canadien. Le Komagata Maru fut forcé de retourner à Calcutta.
**Allusion à la réflexion d’un fonctionnaire, agent d’immigration à Ottawa à qui on avait demandé, en 1939, combien de réfugiés juifs il était prêt à accueillir après la guerre. Il avait répondu «None is too many». Irving Abella et Harold Troper en ont tiré un livre intitulé: None is Too Many: Canada and the Jews of Europe, 1933-1948. University of Toronto Press.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Tout ce trafic politique canadien est une honte …Seigneur ! niqab ou pas niqab……
mais qu’est-ce que arrive aux Canadian, ils sont au Canada et non pas en Arabie Saudite.
Question; est-ce-que les femmes touriste qui voudrais visiter les pays arabes peuvent porter des shorts et des debardeurs dans ces pays ? Ou est la reciprocite ? pourquoi est-ce-qu’on ne travaille pas ces problemes d’habillement au niveau bilateral ?
La solution est simple; il faut se tenir ferme sur nos valeurs occidentales, autrement comme on dit en bon francais, “on est foutu”.
@ Maria Henriquez. C’est vrai qu’exiger la réciprocité culturelle partout dans le monde résoudrait définitivement ces problèmes identitaires. Si les pays musulmans nous accordaient les mêmes libertés chez eux pour nous que celles que nous accordons aux musulmans chez nous, ces questions disparaîtraient d’elles-mêmes. Le problème c’est que nous leur accordons des droits sans aucune réciprocité et que nous devenons envahis de fait par l’Islam qui veut s’imposer et nous soumettre à sa loi de gré ou de force. Dans l’état actuel l’idéal serait d’interdire les représentations de l’Islam chez nous et réintroduire nos identités religieuses et culturelles.
gigobleu
En effet demandons-nous POURQUOI aucune demande RÉCIPROQUE ou donnant donnant
ne fait jamais parti d’aucune transaction ou entente avec le monde musulman,,
TRUDEAU LE PÈRE DE L’AUTRE nous a ENFERRÉ dans une charte des droits et libertés et qui a l’époque des années 80 pouvait se défendre mais ne corresponds plus aujourd’hui a ce que nous vivons dans les pays libre attaqués de toutes parts par les mahométans. Nous avons changé de siècle mais pas les musulmans et leur désir de conquête ne s’est jamais dissipé. NOUS EN PAIERONS LE PRIX mais nous nous serons mort mon frère.
Maria Henriquez
Pas surprenant vous savez C’EST LE PÉTROLE et L’ARGENT DU PÉTROLE D’ABORD
qui dicte sa loi et TRUDEAU serait prêt a vendre son âme au plus offrant pour lui ce qui compte c’est l’argent facile car il n’a jamais travaillé de sa vie et n’a jamais peiné pour assurer son existence
il ne représente qu’un NOM d’une nouvelle DYNASTIE de la lignée des TRUDEAU. C’est tout simplement un ARRIVISTE, on l’a projeté a la tête du parti libéral du Canada pour le NOM qu’il porte et ce n’est rien d’autre qu’une parure, ce sont les apparatchiks de ce parti qui manipule la marionnette.
Pourquoi ne pas envahir ce saloperies de pays d `arabie saoudite,l`occident arreterait de se prostituer, pour ces babouins musulmans!et leur sale pétrole!!
Le voile dit “islamique ” n’est pas cité dans le coran : c’est UN PRÉTEXTE d’envahisseurs patentés pour faire modifier les lois démocratiques des pays envahis. C’est le coin dans la bûche… Après suivent une kyrielle de revendications qui finissent par transformer toute une population en chèvres.
Et ça n’a pas raté : dès le dimanche 22 octobre, loin de se réjouir de pouvoir porter le voile INTÉGRAL dans l’espace public, les madames-masquées ont défilé pour exiger de pouvoir porter cette guenille infectieuse dans les services publics, accueillies par un Denis Coderre, maire de Montréal, empressé de leur dérouler sa langue baveuse de lèche-votes comme un tapis rouge. Une honte internationale!
Immigrer dans un pays, ce n’est pas seulement venir habiter un territoire, c’est en accepter les mœurs, QUELS QU’ILS SOIENT et s’y conformer avec honneur ou aller vivre ailleurs. Au “Vivre ensemble” proposé, il faut opposer le “Vivre ailleurs” si t’es pas content. Qu’a-t-on besoin dans nos pays de femmes voilées et d’hommes machos assis au café pendant que madame l’habille de pied en cap au vestiaire municipal?
Bien que peu d’Occidentaux immigrent dans les pays sous-développés du tiers monde arabe, combien exigeraient d’entrée, de pouvoir boire de l’alcool en terrasse sous PRÉTEXTE que c’est dans ses mœurs au point de tenter d’y faire changer les lois locales?
La liberté de culte, peu importe lequel et ses particularités débiles, doit avoir une limite claire et nette, celle des lois du pays, sans accommodements, tous forcément déraisonnable s’il faut changer nos lois VOTÉES SANS IMAGINER QUE DES SAGOUINS TROUVERAIENT DES MOTIFS DÉRAISONNABLES DE LES FAIRE MODIFIER PAR DES ACCOMMODEMENTS DITS RAISONNABLES.
Il n’y a pas si longtemps, il me semble, il était interdit de porter une cagoule en ville, même par 30 sous zéro… pour des raisons évidentes de risques à l’intégrité des autres personnes : le portrait robot d’un criminel encagoulé ne serait pas très efficace pour le retrouver. Ça coule de source, c’est d’une telle évidence.
Et si la “religion” de ces imbéciles étaient de pouvoir marier des fillettes de 6 ans, de lapider pour un baiser, de décapiter pour un adultère ou de manger de la chair humaine le jour de l’An, offrirait-on la nôtre? Pourquoi celle de nos enfants alors?
Il sont reçus comme des sauveurs alors qu’ils ont le couteau entre les dents, ou à la ceinture. C’est selon.
Il faut revenir sur Terre : “Si mon pays ne te plait pas, tu te tirailleur!”.
P.S. : Combien de pétrodollars offshore touchent nos hommes politiques pour vendre nos pays et nos populations à Allah, le Dieu de l’argent?
L’avenir nous le dira, et, là, il y aura quelques monuments à déboulonner et des place à rebaptiser, à commencer par l’aéroport de Montréal.
Alain Finie: ce que vous dîtes est frappé au coin du bon sens.
Quant au coin dans la bûche, je ne connaissais pas cette expression mais je la retiens, elle est très explicite.
C’est à pleurer des larmes de rage concernant le choix pour les élections de Novembre à Montréalistan .
Denis Coderre et sa langue baveuse sinon Valérie Plante et sa langue visqueuse .
https://www.youtube.com/watch?v=l0iJJxa7CDs
Leurs deux langues salivant toutes prêtes à licher les babouches et le morveux des musulmans .
Dire que les gauchistes stupides, ont manifestés pour les “ belphégors noires“il est certains que ce volte-face de Couillion, est surprenant, mais surtout hypocrite ,car on connaits tres bien de qu`elle allégéance est notre “ premier ministre “!… cette saloperie d`arabie saoudite!
Trudeau fait la tartuffe, il ne le fait pas il en est un et de plus sans trop d’intelligence, ni jugement.
Pour les élections municipales du 5 novembre à Montréal, le choix est simple si on ne veut pas voter pour Coderre ou Valérie Plante : ne reste que le parti Vrai changement pour Montréal.
http://vraichangementmtl.org/index.htm
De toute façon ce TARTUFFE PATENTÉ ne fera pas un deuxième terme du moins pas avec les autochtones ou ce sera avec les millions de musulmans de l’ONTARIO