Publié par Guy Millière le 28 octobre 2017

Je n’ai pas pu commenter l’actualité comme je l’aurais voulu pendant les dix derniers jours en raison d’un déplacement en France. Il s’est passé beaucoup de choses pendant cette période.

  • La ville de Raqqa est tombée et, pour l’essentiel, l’Etat Islamique avec elle, ce qui constitue une victoire cruciale sur le djihadisme aujourd’hui.
  • L’Iran a renforcé sa présence en Syrie en installant dans le pays des bases supplémentaires de Gardiens de la Révolution. Il s’est emparé de Kirkouk en région kurde, grâce au retrait d’une faction kurde, le PUK, en désaccord avec le gouvernement régional mené par Massoud Barzani, qui a voulu promulguer prématurément l’indépendance du Kurdistan. Si la revendication d’une indépendance kurde a sa légitimité, il importe néanmoins de dire tout à la fois que les Kurdes sont divisés en quatre pays et en un plus grand nombre encore de factions, parmi lesquelles les marxistes-léninistes du PKK. Massoud Barzani a manqué de sens stratégique et n’a pas discerné que l’administration Trump devait prendre en compte la volonté de l’Iran d’utiliser les divisions kurdes pour s’ouvrir la route qui mène à Damas et à Beyrouth. En tant que puissance globale, les Etats-Unis de Trump doivent prendre en compte la situation régionale entière, et celle-ci s’est complexifiée. Le but des Etats-Unis de Trump reste l’endiguement de l’Iran et la prise de Kirkouk par l’Iran est un revers, le manque de sens stratégique de Masoud Barzani a, hélas, fortement contribué au revers.
  • Aux Etats-Unis, Barack Obama a prononcé un discours hostile à Donald Trump qui a beaucoup plu aux journalistes, ce qui n’est pas surprenant, et a dit que la «politique corrompt les communautés». Ce qu’il faut comprendre est :
    • quand la gauche délirante et raciste soutient Black Lives Matter et les meurtres de policiers, et traite Donald Trump de fasciste, rien ne «corrompt» les communautés– la preuve en est l’existence d’émeutes– mais
    • quand un Président entend remettre la loi et l’ordre à leur place, les communautés sont «corrompues». 

La gauche délirante et raciste a ses raisons que la raison ignore. Elle n’a pas renoncé à détruire. Le scorpion Obama entend continuer à piquer, et reste venimeux.

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  • George Walker Bush, qui est resté silencieux pendant toute la présidence Obama a lui-même prononcé un discours hostile à Donald Trump et à ceux qui l’ont élu, les traitant, avec mépris, de gens bornés et racistes imprégnés de suprématisme blanc. Je l’ai soutenu pendant sa présidence. Il semble être entré dans une phase de naufrage, comme John McCain. Il entend sans doute retrouver grâce auprès de la gauche. Il n’a sans doute pas digéré la défaite cuisante de son frère, le médiocre Jeb, aussi exaltant dans ses discours qu’une overdose de somnifère.

George Walker Bush sort de l’histoire par une très petite porte. Il incarne maintenant les positions de l’establishment républicain complice des démocrates, et montre que, décidément, il y aurait du ménage à faire chez les républicains. Le discours de George Walker Bush montre que l’establishment républicain ne comprend rien aux enjeux du monde actuel, et aurait préféré Hillary Clinton, qui était sans doute la candidate la plus corrompue de l’histoire.

  • Jeff Sessions, ministre de la Justice, ne fait visiblement pas son travail. George Walker Bush rejoint l’engeance des scorpions et finira dans la même poubelle que John McCain. On peut souhaiter que les élections de mi-mandat dans un an renverront un certain nombre de scorpions vers la poubelle.
  • En Europe, l’Allemagne glisse de plus en plus nettement vers la dhimmitude décrite par mon amie Bat Ye’or.
    • Un ministre de Merkel a suggéré qu’un jour férié musulman devrait être instauré, avant de se rétracter.
    • Une loi a instauré une censure officielle appliquée strictement par la justice et un journaliste, Michael Stürzenberger, vient d’être condamné à six mois de prison pour avoir publié une photo montrant le mufti Amin al Husseini en compagnie de son ami Adolf Hitler.
  • La France est gouvernée par un homme qui a l’art de parler pour ne rien dire, qui aimerait avoir l’air d’un Président, mais n’a pas l’air du tout.

La France étant profondément socialiste, on le prend pour un libéral, ce qu’il n’est pas, et ses réformes jusqu’à présent sont sans consistance et n’offrent pas la moindre chance de redresser le pays.

Il y a du pétainisme en Emmanuel Macron. Nul ne le dira, sauf moi. Nul ne dira non plus qu’il y a du Jacques Doriot en Jean-Luc Mélenchon

La France restant pétainiste, le fait que, quelques semaines après avoir qualifié le terroriste antisémite Mahmoud Abbas d’apôtre de la non-violence, il ait annoncé qu’il rendrait visite aux dignitaires du régime terroriste antisémite et génocidaire de Téhéran n’a choqué personne. Il y a du pétainisme en Emmanuel Macron. Nul ne le dira, sauf moi. Nul ne dira non plus qu’il y a du Jacques Doriot en Jean-Luc Mélenchon. Triste époque.

  • L’Europe centrale donne heureusement des signes de résistance. Les gouvernements hongrois et polonais refusent les diktats de Merkel et Macron, la victoire de Sebastian Kurz en Autriche, et celle d’Andrej Babis en République tchèque montrent que tout n’est peut-être pas perdu.

De tous les événements que je viens d’évoquer, le plus consternant est, sans conteste, le naufrage de George Walker Bush.

Heureusement que Donald Trump est Président…

Heureusement aussi que le dossier vide des propagandistes de la gauche anti-Trump est en train de se retourner contre eux :

  • il n’y a jamais eu la moindre collusion entre Donald Trump et la Russie.
  • Par contre, Hillary Clinton a, avec l’assentiment d’Obama, vendu de manière illicite et illégale vingt pour cent de l’uranium américain à la Russie en échange de millions et de millions de dollars versés à la Fondation Clinton. C’est une atteinte caractérisée à la sécurité des Etats-Unis et une collusion avec une puissance étrangère potentiellement ennemie. Il fut un temps où on envoyait des gens vers la chaise électrique pour moins que cela.
  • Le parti démocrate et la campagne de Hillary Clinton ont payé un ancien agent britannique travaillant avec les services secrets russes pour rédiger un rapport diffamatoire et entièrement fabriqué, qu’ils ont ensuite utilisé pour salir Donald Trump, avec l’aide de CNN et MSNBC.
  • Nous sommes au tout début d’un grand déballage absolument sordide qui, lui aussi, est porteur de collusion entre Hillary Clinton et la Russie pendant la campagne électorale. Sont impliqués, outre Hillary Clinton :
    • les responsables de sa campagne et ceux du Parti démocrate,
    • James Comey, Robert Mueller, Rod Rosenstein,
    • et John McCain.

Il fut un temps où cela conduisait à de lourdes peines de prison.

Etrangement, la presse française ignore tout de ces récents développements. Les journalistes français semblent soudain ne plus lire la presse américaine ou ne plus comprendre l’anglais.

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