Publié par Frank Khalifa le 7 octobre 2017

On connaissait la « takîya » comme cette ruse perfide des nazi-islamistes consistant à dissimuler sa foi pour mieux masquer l’attaque finale et l’assassinat de victimes choisies au hasard pour imprégner les esprits de terreur et l’effroi.

Mais, à cette perfidie que constitue la takîya, il faut désormais ajouter et s’habituer au nashîd, comme si tout cela n’était pas suffisant pour nous glacer le dos.

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Avant d’égorger et d’éventrer deux jeunes filles de 20 ans sur le parvis de la gare Saint-Charles de Marseille, le terroriste nazi-islamiste avait préalablement écouté, sur son portable, des chants religieux, appelés anashîd (au pluriel!) et qui, pardonnez-moi pour le mélange des genres, sont loin d’être des chants destiner à adoucir les mœurs mais des chants islamiques encourageant au djihad et dont l’objectif est de fortifier les combattants, pardon! Les terroristes!

Peut-on encore ajouter de l’horreur à l’horreur ?

La réponse est malheureusement affirmative.

En effet, si ces chants polyphoniques, répétitifs et hypnotiques ont toujours existé dans l’histoire guerroyante de l’islam et, que leur utilisation, par les groupes terroristes, est récente, notamment dans les vidéos sanglantes de Daesch, ils foisonnent désormais sur Youtube car, ils viennent inspirer nombre de rappeurs et de musiciens occidentaux et par conséquent, ont déjà empoisonné le cerveau de bon nombre de candidats potentiels au djihad, outre les fichés S.

L’empoisonnement ne date malheureusement pas d’aujourd’hui, et c’est ici et encore, la responsabilité complice des démocraties, car, déjà Yusuf Islam, nom de conversion à l’islam de Cat stevens, ex-Steven Demetre Georgiou, chantait depuis 1998, des anashîds (au pluriel), ce qu’il n’a jamais arrêté de faire avec succès jusqu’en 2017…

Pis encore, dans son livre « Les revenants », paru en décembre 2016, David Thomson dresse, à la page 262, le portrait de jeunes partis rejoindre l’Etat Islamique : Abou Mujahid, dealer de shit à Montreuil et rappeur en herbe en attente de reconnaissance espère devenir célèbre par une reconversion en compositeur de nashîd.

Les djihadistes écoutent donc du soir au matin des anashîds, ces chants religieux lancinants et nauséeux a cappella qui entretiennent l’appel au meurtre par la galvanisation des candidats au djihad

Mais, le plus terrible est que le premier nashîd en français de l’Etat islamique a été enregistré par l’un des frères Clain, plus exactement Jean- Michel, réunionnais originaire de Toulouse, un converti à l’islam.

Le groupe des toulousains était composé d’anciens proches de Mohamed Merah et étaient souvent des vétérans du premier djihad irakien en 2003.

C’est le cas de l’ex beau-frère du tueur de Toulouse, Sabri Essid, ou du seul Français occupant un poste religieux important au sein de l’Etat islamique, Abou Omar Al Madani, Thomas de son prénom, un converti (dont les parents sont instituteurs!) surnommé ainsi parce qu’il avait étudié l’islam et l’arabe pendant plusieurs années à Médine en Arabie saoudite.

Chacun est apparu dans des vidéos officielles.

Le premier fait exécuter un prisonnier par son beau-fils âgé d’une dizaine d’années.

Le second, cagoulé, a brûlé son passeport et appelé à commettre des attentats en France…

Les toulousains sont réputés pour être les plus durs au sein même des milieux djihadistes.

Hasard ou justice divine à peine dissimulée, le procès d’Abdelkader Merah, frère de Mohamed Merah qui a assassiné, en mars 2012, au nom du djihad et de la haine antisémite, trois militaires à Montauban, un enseignant et trois enfants juifs de l’école Ozar Hatora de Toulouse, vient justement de s’ouvrir ce 2 octobre 2017 devant les assises spéciales de Paris.

Abdelkader Merah, qui, dans son quartier des Izards à Toulouse, se faisait appeler Ben Laden, ainsi qu’un délinquant toulousain, Fettah Malki, sont jugés en cour d’assise spéciale pour complicité d’assassinats terroristes.

Le premier, est accusé d’avoir sciemment facilité la préparation des crimes de son frère en l’aidant notamment à dérober le scooter utilisé lors des faits et le second, pour avoir fourni à Mohamed Merah un gilet pare-balles, un pistolet-mitrailleur ainsi que les munitions.

Tous deux nient toutefois avoir connu les intentions djihadistes de Mohamed Merah.

La takîya…, et« ça continue encore et encore! »

Toujours la même musique, celle du nashîd!

Et un avocat, dont j’ai volontairement oublié le nom, pour tenter de les disculper en bon “aquitador” et enfoncer un peu plus nos démocraties dans les ténèbres car, depuis Toulouse, les attentats ont fait plus de 250 morts dont le dernier est l’assassinat des deux jeunes filles à Marseille le 1er octobre 2017, au pied de la gare Saint-Charles…

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