La croix est devenue au fil du temps le symbole universel de la chrétienté. Elle reste même souvent, dans les mémoires juives, l’image d’un christianisme oppresseur et meurtrier.
Le tournant pris à Vatican II et le rapprochement qui s’est opéré n’efface pas les mauvais souvenirs, la mémoire reste sentinelle, mais ce virage salutaire permet de voir l’actualité différemment. Aujourd’hui, la croix ne menace plus les juifs.
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Quelle en est l’historique ?
Symbole positif
Les bras de la croix évoquent quatre directions, c’est-à-dire l’universalité du message de vie, comme les quatre bras du fleuve de la Genèse (Gn 2.10) arrosant le jardin d’Eden de la création.
Supplice
Pas d’idéalisme déconnecté de l’histoire : la croix a d’abord été un terrible supplice romain ramené de Perse. Sa fonction était celle d’une mise à mort ignominieuse, telle que l’a connue Jésus, et comme lui des centaines de milliers de condamnés avant et après lui.
C’est pour cette raison qu’il a fallu autant de temps aux premières générations chrétiennes pour faire de la croix du Christ une lecture théologique. Qui donc aujourd’hui donnerait a priori une valeur positive à un gibet, à un poteau d’exécution ou à une guillotine ?
Aux premiers siècles du christianisme, la croix n’est donc pas le symbole de reconnaissance des croyants à Jésus. Dans les catacombes de Rome, aux 1er et 2ème siècles, les représentations les plus fréquentes du mystère du salut en Jésus Christ sont des figures moins macabres que la croix des condamnés à mort.
On trouve surtout, sur les murs et les sarcophages, des peintures du bon berger, de la multiplication des pains et de la pêche miraculeuse. Mais pas de Christ en croix !
Le poisson est un code fréquent de reconnaissance entre chrétiens persécutés : ichtys en grec, sigle dont les lettres renvoient à Jésus sauveur.
Premières représentations
Il y a d’abord l’épisode du tav, cette lettre hébraïque avait la forme d’un x ou d’une + dans l’alphabet ancien. C’était le T de torah, que l’on pouvait esquisser sur le front d’un croyant comme une bénédiction. Les premiers disciples de Jésus ont fait spontanément le lien entre le tav de la torah et la croix du crucifié relevé d’entre les morts.
Puis les pères de l’Eglise ont vu dans la croix l’allégorie de l’arbre de vie biblique. La première représentation de la croix apparaît à Rome au 5ème siècle, sculptée sur la porte de bois de l’église Sainte Sabine afin d’évoquer l’historicité de la crucifixion.
Il faut attendre le 8ème siècle pour que la croix prenne une place de plus en plus significative. C’est alors que s’élabore autour d’elle une piété populaire dont les risques de dérapage, comme par rapport à toute image fabriquée, sont bien réels.
Face à ce danger dans la vénération de la croix, des résistances se manifestent : en 823, un évêque catholique, Claude, fait détruire les croix des églises de Turin, estimant qu’il y a là un symbole de mort et non de vie. A la même époque, à Byzance, des chrétiens dissidents jugent malsain le développement du culte de la croix et ils s’en prennent également à ses représentations invasives. Mais leurs intentions ne sont pas toujours claires car le docétisme qui les influence prétend que Jésus n’a pas connu la croix, un être aussi parfait ne pouvant rejoindre de la sorte la condition des damnés de la terre ! (On retrouve des traces de ce refus gnostique de la crucifixion dans le Coran, inspiré de traditions marginales hétérodoxes).
Réalisme de la mort de Jésus
La croix montrant un Christ souffrant veut sans doute assumer le réalisme du salut par l’amour donné jusqu’au bout. L’Occident va ainsi insister sur le drame du Vendredi-saint. C’est pourquoi apparaît sur la croix (en hébreu et en latin) l’inscription mentionnée dans l’évangile « INRI », Jésus roi des Juifs, signe de l’inculpation romaine correspondant au « crimen lesae majestatis » (crime de lèse-majesté) envers le pouvoir politique occupant.
On représente le Christ mort en croix, la tête entourée d’une couronne d’épines. Au début du moyen-âge, sous l’influence byzantine, les christs en croix ont encore le visage paisible irradié de lumière et les yeux ouverts. On retrouve ce style d’icône lumineuse dans le célèbre crucifix de François d’Assise. En revanche, à la Renaissance, on dramatise la croix et on représente des christs morts, yeux fermés, la tête inclinée après le dernier soupir.
Au 18ème siècle, la tendance à privilégier cette expression de la souffrance s’amplifie encore dans la piété populaire. Comme si ces croix tragiques offraient aux malheureux et aux opprimés de toutes sortes une véritable identification avec Jésus agonisant sous les tortures et expiant tous les péchés du monde.
Diversité
Après la révolution culturelle qui a suivi la Réformation au 16ème siècle, la croix reste présente dans les temples protestants. Mais elle ne porte pas le crucifié.
La croix nue se veut d’abord expression d’une fidélité dans le refus de toute représentation humaine. Mais l’accent est également mis sur la résurrection du Christ présent à la droite du Père, et qui par le fait n’est donc plus visible en tant que cadavre cloué sur le bois du supplice.
Ce qui compte finalement, c’est que ce symbole de foi judéo-chrétienne qu’est la croix reste un humble signe, et non un symbole triomphaliste ou hégémonique. La croix doit rester un symbole de médiation pascale qui nous renvoie à la fois à l’histoire réelle d’il y a 2000 ans et à la joie éternelle du Royaume du Dieu de la Bible.
Le coran parle de la croix comme supplice d’infamie. Mais il nie catégoriquement la crucifixion de Jésus, reprenant les positions hérétiques de certains groupes dissidents pour lesquels un « prophète de Dieu » comme Jésus ne peut connaître une telle fin ignominieuse, exactement à l’inverse de ce qu’évoque la prophétie d’Isaïe et à l’opposé de la théologie johannique, pour laquelle la croix est paradoxalement le trône de gloire du Fils porte-parole de l’Amour divin du Père.
Cependant, dans la sourate 37 « La table est servie » au verset 33, il est question de crucifixion infligée aux chrétiens, puisque rejetés par Allah :
« La récompense de ceux qui combattent Allah et son messager et qui s’efforcent de semer la corruption sur terre, c’est qu’ils soient tués ou crucifiés ! Ou que soient coupées leur main et leur jambe opposée… »
Au cours des siècles d’invasions islamiques, les musulmans ont utilisé ce supplice contre leurs prisonniers chrétiens. En Indonésie, à notre époque, des chrétiens sont régulièrement assassinés de cette manière par des islamistes : ils se retrouvent cloués sur des croix où on les laisse agoniser dans d’atroces souffrances en se moquant d’eux et de leur « impiété ». La passion continue.
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Abbé Alain René Arbez.
Justement, Père, je vous propose de nous parler un jour de ce terme de “Passion” si vous le voulez bien. Car il y a beaucoup à dire aussi sur le choix de ce terme dans l’histoire de l’Eglise…
Je pense que les lecteurs de Dreuz seraient ravis d’en savoir plus sur le choix de ce terme de “Passion” du Christ.
Merci !
Matthieu 23:9
Et ne donnez à personne sur la terre le nom de Père; car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est dans les cieux.
Bonjour mon Père.
C’est avec plaisir que je lis régulièrement vos commentaires mais permettez moi aujourd’hui une petite rectification.
Jésus n’à jamais été Roi des Hébreux.
Ce qui est inscrit dans le Coran n’est qu’une très mauvaise copie de la Bible , la preuve de trouve dans votre commentaire.
Cordialement.mon Père
“Jésus n’à jamais été Roi des Hébreux”
Père Arbez n’a pas dit que Jésus était roi des hébreux, dans son article. Relisez bien ce passage de l’article.
“Mon Royaume n’est pas de ce monde”, a dit Jésus.
Quelle était la “religion” des romains ?
C’était la “religion” mithriaque. Le culte de Mithra.
D’où vient le culte de Mithra ? De Perse (qui deviendra plus tard l’Iran).
D’où les romains ont-ils importé le supplice de la crucifixion ? Du même endroit, la Perse.
A l’époque de la mort de Jésus, vers l’an 30, l’empire romain s’étendait depuis les côtes de l’Atlantique jusqu’à la partie la plus occidentale de l’actuel Iran. C’était un empire immense, en surface comme en populations, et au sud de la Méditerranée comme au nord (sauf l’Algérie et le Maroc, qui n’étaient pas encore conquis en l’an 30).
Que représentait la population juive à cette même époque ? L’équivalent d’une goutte d’eau dans une mer.
Jésus avait été considéré par les romains comme un dissident, un trublion, “fouteur de merde” pour parler trivialement.
Lorsqu’il a été crucifié, ce sont des romains qui ont gravé les lettres INRI sur un plaque qu’ils ont cloué au-dessus de sa tête sur la croix. Pas des juifs. Cette inscription placée là par des soldats romains avait un but de mépris. Il s’agissait de montrer à la population parcourant la colline que cet homme crucifié, nommé Jésus, venait d’un minuscule village perdu dans les campagnes et pensait pouvoir apporter des changements dans la soumission du peuple juif envers Rome. Les romains s’en foutaient, de la religion, l’important pour eux était leur domination politique. Alors en comparaison avec la grandeur de l’empire de Rome, quelques romains qui s’occupent de le crucifier ajoutent cette inscription pour montrer qu’il n’est rien, qu’il n’est qu’un homme qui a tout au plus l’impression orgueilleuse de se comporter comme un roitelet local avec ses prêches, roitelet d’un peuple de minables, minuscule sur une terre minuscule, en comparaison du gigantesque et magnifique empire romain. Roitelet que d’ailleurs lui-même, Jésus, n’a jamais prétendu être pour la population juive. Mon royaume n’est pas de ce monde, répétait-il.
Et pour bien insister, ces mêmes soldats romains le ceignent d’une couronne d’épine pour bien ajouter à la terreur de la population de Jérusalem en montrant que cette couronne d’épine est tout le contraire de la couronne de lauriers de César… le Maître du monde connu à l’époque. Donc le Maître du monde.
Et il est crucifié entre deux voleurs. Pas n’importe où dans le trio… mais bien entre les deux voleurs ! On montre ainsi à la population qu’il ne vaut pas mieux que ces deux voleurs, malgré cette inscription qu’il porte au-dessus de sa tête. Et dans le trio c’est lui et son inscription que les gens remarqueront le mieux vu qu’il est au milieu.
Et ce n’est pas tout. Alors que Jésus réclame à boire vu les souffrances et la déshydratation (la déshydratation est l’un des effets majeurs d’une crucifixion), un romain lui perce le flanc et lui donne à boire son propre sang. “Tu as soif ? Bois !”. Cela montre une fois de plus aux populations que tout ce qu’il reste à boire à ce dissident qui voulait se mesurer à l’empereur c’est son propre sang.
Tout est mépris, dans le comportement des soldats romains lors de la crucifixion. Tout est fait pour montrer qu’il est illusoire de la part de quiconque dans ce tout petit et très local peuple de juifs de vouloir revendiquer quoi que ce soit face à la grandeur de l’empire de Rome! A l’époque, l’empereur c’est Tibère… qui était un grand militaire et un grand conquérant auquel on ne se confrontait pas facilement.
Juste retour des choses : c’est à Rome qu’est venu accoster Pierre vers l’an 60 et où il rencontre le nouvel empereur, Néron.
Matthieu 23:9
Et ne donnez à personne sur la terre le nom de Père; car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est dans les cieux.
oui c’est vrai Matthieu 23/9
La fin de l’article me laisse dubitative, car elle est étayée de références au Coran, je ne vois pas du tout l’utilité de comparer des choses incomparables: le Coran est anti chrétien, anti juif, anti tout, nous le savons, leur dieu n’existe pas , quel intérêt y a-t-il à aller chercher des explications dans ce fourre tout diabolique? Il y a quelques années, cela ne se produisait pas. Maintenant, depuis qu’ils ont envahi la France et l’Europe, y aurait-il davantage besoin de regarder ce qui est écrit dans le Coran à propos de tel ou tel sujet biblique, notamment la croix?
On dirait que l’église a entamé un “pas de deux” avec l’islam! Est-ce parce qu’elle est en difficulté?
La croix est le symbole d’une mort terrible . Supplice romain, la croix sur laquelle les suppliciés étaient exposés au Glogotha à Jérusalem au temps des cruels empereurs romains permettait à tout le monde de voir la lente agonie épouvantable des hommes parfois pendant plusieurs jours, peut-être pour donner l’exemple , comme on dit!.. Concernant la mort du Christ, il y avait un problème de rivalité venant du pouvoir romain qui divinisait l’Empereur de son vivant, avec Jésus le juif que le peuple aimait. Il est écrit dans : Deutéronome 21 : versets 22 et 23:” Si un homme qui a encouru la peine de mort et a été pendu à un arbre (ou au bois)…..vous l’enterrerez le jour même car un pendu est l’objet de malédiction divine et vous ne rendrez pas impure la terre que l’Eternel votre D. vous donne en possession.”
Le peuple juif ne pouvait pas reconnaître un Messie que la loi condamnait à la malédiction divine. Le pouvoir romain le savait et a pendu celui qui, en tant que Roi des juifs lui faisait de l’ombre et en qui le peuple croyait! La foi chrétienne s’est enracinée dans la douleur et la repentance à vie, donnant d’elle une image triste et aujourd’hui encore, les Christ en croix sont restés nombreux contrariant le message du ressuscité . Or, à sa naissance, le christianisme a côtoyé le judaïsme avant de l’abandonner ! Aujourd’hui, le christianisme déjudaïsé se meurt, comme vous le dites, ce qui est regrettable et triste! Le judaïsme est florissant et joyeux dans les synagogues claires remplies d’enfants, ce qui est merveilleux!
Les églises sont tristes et sombres, et portent avec elles l’ombre de la mort sur la croix. Les synagogues sont lumineuses, pleines de vie , de lectures de la Torah de chants mélodieux et d’espérance plein le coeur. La croix est terrible, elle a tué aussi le christianisme. La Menorah, bien plus âgée, a traversé les siècles et toutes les persécutions, elle a été sauvée héroïquement des ruines du Temple, elle continue de diffuser sa lumière pour le monde entier. La chrétienté a fait de belles choses mais n’a pas su conserver une authenticité à travers le message de l’évangile. Elle vénère la croix. Elle n’a pas suivi ceux qui, comme l’Evêque Claude ou les chrétiens de Byzance que vous citez affirmaient à juste titre que la croix était symbole de mort et non de vie! Comment peut-on perdurer avec un symbole de mort tout en annonçant la résurrection?
Cette imagerie et autres allégories depuis le Pères de l’église a nui beaucoup et a contribué à stigmatiser l’église chrétienne.
@bebaviv c’est un peu triste tout ça. Moi je suis devenu Chretien dans une famille athée rebelle, dans un pays spirituellement cancereux, et c’est un musulman apostat qui m’a témoigné Jésus. Mais c’est là qu’on voit que la joie est en Jesus avec ses frères et soeur qui nous sont donnés par l’Esprit qui nous adopte et pas vraiment, avec tout mon respect pour notre cher Abbé Arbez, dans les institutions. L’Eglise c’est quand 2, 3 ou plus se réunissent… ou ils veulent pour prier et louer. Amicalement
@EveryBreakingWave : oui, je pense que la joie a quitté les églises et une certaine austérité s’y est installée. Pas partout certainement mais cela ne reflète pas une grande vitalité ni une joie communicative. Pourtant, la France était appelée la fille aînée de l’église! En ce qui vous concerne, nous avez vécu une belle histoire sur le plan humain.
@ bebaviv. Vous décrivez une situation du christianisme propre à l’Occident. Mais, rassurez-vous, c’est loin d’être le cas de toutes les églises chrétiennes dans le monde.
Le christianisme est plus vivant que jamais et il y a aussi des églises remplies de gens et de joie véritable. Ce qui ne les empêchent pas d’être souvent durement persécutés. Vu d’en bas, les choses peuvent paraître tristes mais, vu d’en haut, il en va tout autrement.
à Albertgam.
Il n’y avait pas une seule religion dans l’empire romain.
L’empire romain était accommodant, et acceptait tous les dieux et cultes locaux, du moment que les peuples locaux acceptent de sacrifier aux dieux romains (en particulier la triade capitoline) et surtout la gloire de Rome et plus tard de l’empereur divinisé de son vivant, seule façon d’unifier des peuples si divers, et ce quoi qu’on pût penser des dieux romains et de l’empereur.
Il y avait selon les lieux, voire concomitamment, les cultes de Mithra, Isis, la Triade capitoline etc
Les chrétiens ont été persécutés car ils n’acceptaient pas de rendre un autre culte qu’à leur Dieu, ce qui constituait une offense grave à l’ordre temporel d’alors.
Pour les Romains, le cas de Jésus était d’abord un problème interne à la religion juive.
Pilate a lâché Jésus au moment où on l’a menacé de présenter le cas Jésus comme une révolte contre l’empereur.
Par la suite Ponce Pilate en relatant les faits de la Crucifixion dans son rapport à Tibère et au Sénat a proposé de considérer Jésus également comme un dieu, de l’ajouter en quelque sorte à la liste (de mémoire j’ai trouvé cette information il y a des années dans la lettre paroissiale d’un vieux prêtre érudit).
Ponce Pilate n’a sûrement pas fait ce cadeau de présenter Jésus comme un dieu!
Pilate était un antisémite acharné et Rome l’a même déplacé parce qu’il en faisait trop…
Jésus a été poussé devant Pilate par les Sadducéens lesquels avaient été mis en place par les Romains pour leurs seuls intérêts. Son action dérangeait et risquait de créer des troubles publics.
@ Abbé ARBEZ. A propos de Ponce Pilate, j’ai vu, lors d’un voyage en Israël, une pierre d’époque gravée à son nom. De toutes les preuves et autres lieux saints que j’ai pu visiter, c’est cette preuve archéologique toute simple qui m’a le plus impressionné pour attester de la vérité et historicité de l’Évangile.
à Albertgam.
En revanche je ne comprends pas la fin de votre texte.
On n’a pas donné du sang à boire à Jésus en Croix mais une boisson vinaigrée.
Il a eu le flanc percé après sa mort, pour vérifier qu’il était mort avant le shabbat.
Pour la même raison les deux condamnés à ses côtés ont eu les jambes brisées : ne pouvant plus prendre appui sur leurs pieds pour remplir les poumons (la crucifixion en plus d’être très douloureuse fait mourir de suffocation), ils étaient dès lors condamnés à mourir vite.
La pancarte sur la croix indiquait le motif de la condamnation, il n’y avait pas de but particulier. “Jésus de Nazareth roi des Juifs”
“…Qui donc aujourd’hui donnerait a priori une valeur positive à un gibet, à un poteau d’exécution ou à une guillotine ?…” : TOUT EST LÀ!
La CROIX est l’alpha et l’oméga de la réalité divine : premier symbole de l’HUMANITÉ en des temps immémoriaux… “TENU” À BOUT DE BRAS par Jésus, Christ et Sauveur.
Comme il est grand et merveilleux le Mystère de la foi.
Merci monsieur l’Abbé d’entretenir sur Dreuz des sujets chrétiens édifiants pour tous et pour chacun ; car si on se lasse parfois de l’actualité si souvent désespérante, on se nourrit insatiablement de vérités.
L’appétit vient en mangeant! BON APPÉTIT À TOUS.
P.S. : “…Je pense que les lecteurs de Dreuz seraient ravis d’en savoir plus sur le choix de ce terme de « Passion » du Christ…”.
AlbertGam dit le : 8 NOVEMBRE 2017 À 16:05 (1er ci-dessus)
Passion vient du verbe latin “patior-pateris-passus sum- pati”, qui veut dire :SOUFFRIR…tout est dit !
Bonjour à tous et toutes ,
Je viens de m’apercevoir ce matin qu’il y a une censure sur cet excellent site Dreuz , c’est dommage car ,vous êtes un des rares ou la modération est limité
Mais ce n’est pas très grave car je m’aperçois que d’autres ont été censurés à juste titre pour leur commentaires inappropriés. ..😎😎😎
Lorsque nous écrivons un article sur Israël, les antisionistes arrivent et sont censurés à tour de bras. Sur l’islam, les musulmans arrivent et sont censurés de la même façon. Sur la chrétienté, pareil.
Dreuz est un site chrétien et pro-israélien. Il ne manque pas de sites sur la toile pour dénigrer les chrétiens ou Israël, et nous n’avons aucune raison de vous (les) laisser venir le faire ici et détruire la qualité des commentaires, qui servent non pas à détruire mais à construire. Pas à se battre mais à débattre. Pas à vaincre mais à échanger.
moi j’etais pas la et croire a certains ècrits m’enerve ! l’homme actuel egale celui de l’epoque rèveur et oportuniste ? pas de fautes c’est le nouvel ortographe ????
ne pas croire à certaines vérités, vitales pour l’existence quotidienne, peut énerver encore davantage!
@ Abbé ARBEZ. … ou maintenir dans une ignorance et léthargie suicidaire …
*Peu de personnes ont dû lire l’Evangile de Saint Jean, témoin de la Passion de Jésus-Christ, qui a vécu le reste de sa vie avec la Mère de Jésus, témoin de même, et de qui il a reçu le sens de cette Passion voulue par Jésus vrai Dieu et vrai homme pour nous sauver tous de la mort éternelle, car Il a pris sur Lui, l’Innocent, Fils du Père et Dieu Lui-même, les péchés de chaque homme personnellement, dans tous les temps, pour nous libérer de nos péchés face à Son Père, par pure bonté car nous serions perdus si nous refusions de vivre Sa Vie d’Amour Divin.
Concrètement, la croix représente le symbole chrétien le plus largement connu dans le monde. Et nous vivons une époque ou tout ce qui est chrétien est vivement contesté dont ce symbole en particulier. J’ai donc décidé, pour ma part, de la porter autour du cou pour afficher clairement mon appartenance à Christ et provoquer, pourquoi pas, des questions et interrogations qui permettent de témoigner de mes convictions. J’ai porté mon choix sur une croix simple et discrète, sans le Christ, puisqu’il est ressuscité et aussi parce que ma sensibilité spirituelle et convictions se rapprochent plus du protestantisme (qui contient aussi des erreurs …).
Oui. L’important est en effet d’affirmer notre foi, qu’elle soit juive ou chrétienne… et surtout de la mettre en pratique par notre vie quotidienne. Car c’est en pratiquant les vertus de notre foi dans notre cuisine, sous notre toit, auprès de nos collègues et amis, et dans notre rue, si petite soit-elle, que nous la renforçons chaque jour un peu plus, que nous la propageons (quel que soit le nom qu’on lui donne) et que nous contribuons à notre humble mesure à la paix, à l’abolition de la souffrance, et au bien de l’humanité.
Au-delà des différences qui font la diversité du peuple judéo-chrétien dont la source est commune (nous buvons tous à la même fontaine), nous devons rester tous unis et solidaires, juifs et chrétiens (tous ensemble sans distinctions) pour lutter contre le mal et la barbarie qui n’existe que pour nous détruire, détruire notre vocation de paix, et soumettre l’humanité à un faux dieu, un usurpateur, ainsi que l’ordonne la quasi-totalité du texte de ces barbares.
Face à la fausse religion, totalitaire et mortifère, qui n’existe que par sa volonté de nous anéantir, nous, tous les juifs et tous les chrétiens, nos points communs sont innombrables et ont une importance qui vont bien au-delà des différences.
@ AlbertGam :
Je souscrit parfaitement à votre commentaire auquel j’ajoute cette citation de Mère Teresa pour tous nos amis :
“Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important que ce qui les divise, alors la paix viendra.”
Et ce qu’il y a de plus important, c’est Yahweh.
Merci, Monsieur l’Abbé, pour ce petit billet incontournable.
La première croix décrite dans la Bible , est décrite dans la Génèse chap. 48 (voir ci-après), lorsqu’ Israel (Jacob) a béni Ephraïm et Manassé, fils de Joseph.
Cette croix est source de bénédiction et d’adoption, car Israël adopte Ephraïm et Manassé, comme D.ieu nous adopte. (voir évangile de Jean chap 1 : “Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, [savoir] à ceux qui croient en son Nom; 13Lesquels ne sont point nés de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme; mais ils sont nés de Dieu. “)
Livre de la Genèse Chap. 48
Or, Joseph, ayant pris ses fils, plaça l’un, Ephraïm, à sa main droite et à la gauche d’Israël, et l’autre, Manassé, à sa main gauche et à la droite d’Israël, et il les mena ainsi tout près de son père.
Alors, Israël étendit la main droite, et la posa sur la tête d’Ephraïm, qui était le plus jeune, et il posa la main gauche sur la tête de Manassé.
Et les bras ainsi croisés, il les bénit et il dit : Que le Dieu devant qui mes pères Abraham et Isaac ont trouvé grâce, que le Dieu qui a pris soin de moi depuis ma jeunesse jusqu’à ce jour,
Que l’ange qui m’a tiré de tous mes périls, bénisse ces deux enfants. En eux seront invoqués mon nom et le nom de mes pères Abraham et Isaac ; qu’ils se multiplient à l’infini sur la terre.
Or, Joseph ayant vu que son père avait posé la main droite sur la tête d’Ephraïm, en fut affligé, et il prit la main de son père pour l’ôter de la tête d’Ephraïm et la remettre sur celle de Manassé.
Et Joseph dit à son père : Ce n’est pas ainsi, père, car celui-ci est le premier-né ; pose la main droite sur sa tête.
Mais Jacob ne voulut pas, et il dit : Je le sais, enfant, je le sais ; celui-ci pareillement sera chef de peuple, celui-ci pareillement sera glorifié, mais son frère le plus jeune sera plus grand que lui, et sa race s’étendra en plusieurs nations.
Et ce même jour il les bénit, et dit : En vous l’on bénira Israël, en disant : « Puisse Dieu te traiter comme Ephraïm et comme Manassé.»Il plaça ainsi Ephraïm avant Manassé.
Petit clin d’oeil sur la croix (en Anglais, sorry)
https://www.youtube.com/watch?v=QSR8z_0uW5E
Il n’y a pas plus beau que La Croix. Elle est le signe de Dieu. Ce que la photo montre bien.
C’est au pied de La Croix de Jésus que le centurion voyant comment il avait expiré, a dit: ” Vraiment! Cet homme était Fils de Dieu”.
Malheureusement, La Croix, signe de l’humilité et de la patience de Dieu, a été utilisée à contre sens par l’orgueil des hommes qui se croyaient chrétiens.
“Puis les pères de l’Eglise ont vu dans la croix l’allégorie de l’arbre de vie biblique.”
Pardon ? “les pères de l’eglise” ?!
L’eklesia n’a qu’un seul Père :
Matthieu 23, 8 à 10 ;
Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ.
Le message de Jésus Crist Roy est universel, intemporel, radical, pratique et allégorique, de sorte qu’Il s’adresse encore aux hommes aujourd’hui qui osent se couvrir de titres quel qu’ils soient.
Matthieu 23, 13 et suite ;
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement.
ce n’est pas à coup de citations qu’on règle les problèmes de sémantique! Ce qu’on appelle “les Pères de l’Eglise” ou la “patristique” a une existence historique.
Eh bien j’assume mon titre d’abbé, qui vient de l’hébreu et veut dire “père”, car je ne “dévore pas le bien des veuves” et j’accompagne vers la foi pas mal de personnes.
Sans être “hypocrite” selon votre citation ad hominem, je dis toujours ce que je pense, la preuve : en vous répondant que votre remarque est al lado de la placa!
@Abbe ARBEZ
Oh, mon Père ! Combien votre commentaire me touche et cela au plus profond de mon être meurtri.
“J’assume mon titre d’abbe qui vient de l’hébreu et veut dire “Père”, car “je ne dévore pas le bien des veuves”…
“Je ne dévore pas le bien des veuves”, là est mon drame et mon combat. Pourquoi D.ieu n’a pas mis sur ma route et permis à un “père”de me proteger et me défendre ?
Pourquoi fallait-il que ce soit un avocat malhonnête, un agent immobilier sans scrupule, des futurs propriétaires amoraux, voire immoraux, une gendarmerie qui se renie en ne voulant pas reconnaitre son erreur (même avec un témoin à l’appui) et, le pire, une justice partiale aux ordres de la préfecture ?
Pourquoi s’acharner sur une veuve, seule et en souffrance de la perte de l’être aimé ?
Pourquoi ? Pour l’argent, mon Père, uniquement pour l’argent. Et je ne pourrai tenir ma parole et accomplir la promesse que je m’étais faite :
Que mon cher et tendre mari repose en Israël auprès de ses parents.
Pourquoi n’y-a-t’il pas de Tribunaux Catholiques comme il y a des Tribunaux Rabbiniques ?
Que j’ai été spoliée, mon Père, n’est pas là le mal, mais que celles et ceux qui ont participé ou fermé les yeux par profit, par ordre ou par peur de représailles, là est la tragédie.
“Tu n’abandonneras pas la veuve et l’orphelin”. Sur son lit d’hôpital, mon mari a demandé à l’avocat de me protéger et il était payé pour….
Je ne savais pas, mon père, la signification première de la raison de l’appellation de “père”, “car je ne dévore pas le bien des veuves”.
Aujourd’hui, non seulement je suis veuve, mais en plus je suis orpheline.
Merci à vous, mon Père, de m’avoir écoutée si vous êtes passé.
Avec mes respectueuses salutations.
Patricia