Les spécialistes de la spécialité qui parlent à la radio et à la télévision en France ne semblent pas comprendre ce que fait Donald Trump en politique étrangère, et pour cacher leur incapacité à comprendre ou leur refus de dire la vérité (à moins qu’il faille déduire qu’ils sont totalement incompétents) répètent qu’il est impossible d’y voir clair.
Ils ajoutent parfois, avec une perfidie mensongère, que Donald Trump est en train de “détruire la crédibilité américaine sur la planète (propos commun à Dominique Moïsi, qui fut libéral au temps des dinosaures et a acheté depuis une veste réversible, et à Pierre Haski, qui, lui, a toujours été socialiste).
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Pour les aider un peu (encore qu’ils refusent toute forme d’aide et semblent très heureux de tenir des propos qui les font apparaître comme des charlatans aux yeux de qui connaît le sujet), et surtout pour aider ceux qui les écouteraient trop et nuiraient ainsi à leur propre santé mentale, je vais donner ici les moyens d’y voir clair.
Donald Trump a dit d’emblée qu’il entendait rendre sa grandeur à l’Amérique. Il en a même fait son slogan de campagne. Il a ajouté qu’il entendait revenir à la doctrine de la paix par la puissance, et qu’il entendait pratiquer ce qu’il a appelé principled realism, réalisme fondé sur des principes.
Cela impliquait un renforcement de l’armée américaine et de ses capacités d’intervention et de dissuasion, très détériorées sous Obama: ce renforcement est en cours.
Cela impliquait une tentative de remettre de l’ordre dans le monde et de restaurer l’ordre du monde qui prévalait avant Obama, et avant les tentatives d’exporter la démocratie dans des contrées qui se sont révélées lui être imperméable.
Ce n’était pas une tâche facile au vu du chaos et du gâchis sanglant laissé derrière lui par Obama, et au vu du renforcement considérable de puissances ennemies permis, voire financé par Obama.
La tâche est néanmoins en cours d’accomplissement.
Il est encore trop tôt pour dire qu’elle sera pleinement couronnée de succès, mais elle compte néanmoins d’ores et déjà des victoires cruciales.
La destruction de l’Etat Islamique en Syrie et en Irak était un impératif. Elle est accomplie, grâce aux forces spéciales américaines et aux armes fournies aux Kurdes.
L’autonomie des régions kurdes de Syrie et d’Irak devait être préservée: elle l’est, même si une déclaration d’indépendance intempestive et les divisions entre factions kurdes qui ont suivi ont occasionné un revers à Kirkouk. Les forces spéciales américaines sont toujours là. Les armes continuent à être fournies aux Kurdes.
Une alliance permettant d’avancer vers l’endiguement de la République Islamique d’Iran devait être mise en place: elle avance vite. Le voyage effectué par Donald Trump à Riyad le 21 mai dernier en a été un élément clé. Donald Trump a souligné devant les représentants de cinquante pays sunnites qu’il n’entendait pas inciter à des changements de régime, mais exiger qu’une alliance pays sunnites— États-Unis repose sur un abandon par les pays présents de tout financement du terrorisme islamique et de l’islam radical. La révolution de palais en cours en Arabie Saoudite, par laquelle le prince héritier du trône, Mohammed bin Salman élimine tous les dignitaires saoudiens ne suivant pas la ligne qu’il a définie avec son père, le roi, Salman Abdul Aziz Al Saoud est un autre élément clé, qui découle de la rencontre de Riyad. L’isolement du Qatar est un élément supplémentaire, qui découle aussi de la rencontre de Riyad, tout comme la récente démission du Premier ministre, sunnite, du Liban, Saad Hariri. D’autres éléments se mettront en place dans les semaines à venir. En démissionnant, à la demande de Mohammed bin Salman, Saad Hariri a cessé de cautionner la mainmise du Hezbollah sur le Liban, et souligné cette mainmise.
L’alliance qui se met en place inclut Israël, l’Arabie Saoudite que va prendre en main Mohammed bin Salman, l’Égypte d’Abdel Fattah al-Sissi, les émirats du Golfe, sauf le Qatar, désormais très isolé. Si le Hezbollah devait attaquer Israël, ou si Israël devait y pratiquer une action préventive, Israël aurait le feu vert des États-Unis, des Saoud, du Président Sissi et des émirs du Golfe, sauf l’émir du Qatar.
Pour que l’endiguement soit complet, Donald Trump devait s’entendre avec Vladimir Poutine aux fins que celui-ci, sans rompre ses liens avec l’Iran, accepte de contribuer à l’endiguement, ne permette pas une prise en main plus ample de la Syrie par l’Iran, et accepte les bombardements israéliens d’installations iraniennes en Syrie. L’entente avec Poutine prend place, et elle a été le composant majeur de la rencontre Trump-Poutine au Vietnam.
Pour que l’endiguement soit complet, il fallait aussi neutraliser Erdogan: c’est en cours, tant par le biais de l’Arabie Saoudite qui joue un rôle financier crucial en Turquie, que par le biais de Poutine, dont Erdogan s’est rapproché ces derniers mois.
Pour que l’endiguement soit complet, il fallait aussi inclure le dossier “palestinien”. Le rapprochement entre Autorité Palestinienne et Hamas a reposé sur des pressions américaines et arabes sur l’Autorité Palestinienne, et sur des pressions arabes sur le Hamas (j’en ai déjà traité ici). Le Président Sissi et les Saud ont exigé que l’Autorité Palestinienne reprenne le contrôle de la bande de Gaza et que le Hamas renonce à toute action terroriste, sous peine d’intervention directe de l’armée égyptienne (l’Égypte, de fait, contrôle désormais Gaza). Israël a toute légitimité pour refuser toute négociation avec l’Autorité palestinienne dès lors qu’elle s’est rapprochée du Hamas: le dossier “palestinien” est en suspens, neutralisé, avec l’assentiment du Président Sissi et des Saud). La Jordanie, qui s’était rapprochée du Qatar et n’était pas présente à Riyad est isolée du reste du monde arabe sunnite, comme le Qatar.
L’objectif de l’endiguement de la République Islamique d’Iran voulu par Trump est la mise du régime des mollahs hors d’état de nuire. Le principal obstacle à cet endiguement est l’attitude de pays européens, France et Allemagne surtout, qui entendent profiter des milliards dont dispose le régime iranien pour lui vendre ce qu’il veut. C’est là la principale raison pour laquelle Macron et Merkel tiennent à l’accord de juillet 2015, sans se préoccuper une seule seconde des menaces de l’Iran contre Israël et le reste du monde occidental.
La tâche de Donald Trump l’a conduit aussi en Asie où l’objectif est d’endiguer la Corée du Nord et de limiter les volontés hégémoniques régionales, voire planétaires, de la Chine.
La tâche, là, est très complexe. Donald Trump a choisi l’arme de la dissuasion et a fait très fermement comprendre à Kim Jong-un que toute action de sa part contre les États-Unis ou un de leurs alliés conduirait à la destruction totale du régime nord-coréen. Il a choisi simultanément d’armer massivement le Japon et la Corée du Sud (il vient de se rendre dans l’un et l’autre pays pour confirmer). Il exerce en parallèle des pressions sur la Chine pour qu’elle coupe encore davantage qu’elle l’a déjà fait ses liens commerciaux et financiers avec le régime nord-coréen (cela a été le cœur de ses discussions avec Xi Jinping). Trump a choisi en supplément, pour poser les enjeux clairement, la délégitimation et l’invalidation morale du régime nord-coréen.
Le discours historique que Donald Trump a prononcé à Séoul n’a pas de précédents. C’est la première fois qu’un Président américain énonce de manière aussi précise, implacable et détaillée les horreurs incarnées par le régime de Kim Jong-un, et demande aux pays civilisés d’isoler et de faire tomber le régime. Le discours de Séoul de Donald Trump est à la hauteur du discours prononcé à Berlin par Ronald Reagan en juin 1987.
C’était un discours adressé au monde, mais aussi à la Chine. C’était un discours faisant appel à un sentiment plus important en Asie qu’en Occident, la honte. Donald Trump entend que les dirigeants chinois aient honte d’avoir encore des liens avec la Corée du Nord. Quiconque connaît l’Asie sait que la honte y joue un rôle crucial (les civilisations occidentales reposent sur la culpabilité, pas les civilisations asiatiques). Donald Trump est remarquablement conseillé.
Face à la Chine, Donald Trump dispose d’une autre arme: celle du commerce. Donald Trump est en train de renégocier tous les accords commerciaux liant les États-Unis à d’autres pays et d’autres régions du monde, et il entend développer des partenariats positifs avec la Chine (des contrats importants ont été signés à Pékin), tout en lui faisant comprendre que si elle n’agit pas suffisamment face à la Corée du Nord, si elle persiste à sous-évaluer sa monnaie, et à ne pas respecter les droits de propriété matériels et intellectuels des entrepreneurs américains, il y aura des conséquences et des rétorsions.
Donald Trump entend aussi donner un coup d’arrêt à l’expansion des eaux territoriales de la Chine du côté des îles Diaoyu/Senkaku et des îles Spratly. La marine américaine a été dépêchée sur place ces derniers jours, et ce n’est pas un hasard si après le Vietnam, Donald Trump se rend aux Philippines.
Donald Trump sait tout des forces de la Chine, mais il sait tout aussi des faiblesses de celle-ci: d’une part un développement économique reposant sur un endettement massif que ne compensent pas pleinement les excédents commerciaux chinois (dûs, outre une sous-évaluation de la monnaie, à une politique de type mercantiliste reposant sur une aide aux exportations et à un frein massivement mis aux importations), d’autre part, un déficit démographique massif venu de la politique dite “un enfant par femme”, qui existé jusqu’en 2015, et qui va provoquer une pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le pays, et un vieillissement très net de la population, qui accroîtra brutalement la charge représentée par les personnes du troisième âge.
Donald Trump doit assumer le fait que l’Union Européenne est une région du monde déclinante, penchant globalement vers l’apaisement, prête à vendre la corde qui servira à la pendre (comme on le voit avec l’attitude de la France et de l’Allemagne face à l’Iran), menacée par le terrorisme islamique bien davantage que les États-Unis, en voie d’islamisation croissante, refusant jusqu’à une date récente de prendre en charge sa propre défense et se comportant en assistée vis-à-vis des États-Unis. Donald Trump a exigé que les pays de l’alliance atlantique financent davantage leur propre défense et a commencé à avoir gain de cause. Il a demandé que les pays de l’alliance atlantique adoptent une attitude plus claire vis-à-vis du terrorisme islamique: et l’OTAN a obtempéré. Il a, dans le conflit larvé qui oppose l’Europe centrale (République tchèque, Hongrie, Pologne) à l’Europe occidentale concernant les “migrants” musulmans, choisi d’appuyer les positions de l’Europe centrale. Il a refusé que les États-Unis restent liés aux Accords de Paris sur le climat et relancé la production d’énergie aux États-Unis, ce qui lui permet d’utiliser si nécessaire l’arme de l’énergie et du prix du pétrole face à des pays avec lesquels les États unis négocient.
Il a décidé, avec Israël, de quitter l’UNESCO, qui est devenue un club de dictateurs antisémites et de pays européens trop lâches pour ne pas se comporter en complices.
Donald Trump est en train de rendre sa grandeur et sa puissance à l’Amérique. Il revient à la doctrine de la paix par la puissance. Il pratique ce qu’il a appelé principled realism.
Les ennemis de l’ordre du monde ne sont sans aucun doute pas très contents. Tout allait mieux pour eux sous Obama. Kim Jong Un et les mollahs iraniens doivent être en tête des dirigeants mécontents. Emmanuel Macron et Angela Merkel font la grimace. Binyamin Netanyahou sourit, ce qui est un excellent signe.
La crédibilité américaine est de retour, sauf dans la tête des spécialistes de la spécialité. Ils ne comprennent rien. Ils sont perfides et ils mentent. Tout cela est le cœur de leur métier. Quand vous les voyez sur un écran de télévision ou quand vous les entendez à la radio, changez de programme.
Ne vous attendez pas a ce que sois invité dans un débat. J’ai un défaut majeur qui m’exclut de tout débat entre spécialistes de la spécialité : je sais précisément et exactement de quoi je parle.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
PS Je n’ai pas abordé ici, car c’est d’une importance mineure, l’escale d’Emmanuel Macron à Riyad, juste après qu’il ait tenu à Abu Dhabi un discours conforme à la ligne française d’apaisement et fait l’éloge de l’islam. Macron voulait, juste, pousser l’Arabie Saoudite à une attitude plus “modérée” vis-à-vis de Téhéran et du Hezbollah. Il a été reçu poliment, et reconduit poliment à son avion. Mohammed bin Salman et son père ont eu la confirmation que la France avait davantage de sympathie pour l’Iran et pour le Hezbollah que pour les dirigeants sunnites réunis à Riyad. Ils n’ont, je pense, pas été surpris.
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C’est de la belle politique étrangère comme on l’aime. Agir en fonction de ses intérêts et pour une nation comme les Etats-Unis tenir compte de la sécurité du monde. C’est le rôle de ce pays puissant.
J’ai beaucoup zappé sur les chaines françaises pour savoir si le 8 novembre vous étiez invité. Rien ! Compte tenu des idioties des commentaires sur l’An I de Trump par nos journalistes, on vous a beaucoup regretté.
LA HAINE GAUCHISTE ANIME LES MEDIAS EN FRANCE AUX E.U. ET EN ISRAEL (et ailleurs)!
Alors tout est noir pour eux en ce qui concerne Trump!
Leurs élucubrations sont à la hauteur de leur déception, même ici, où les journallasses, qui chaque jour passent leur temps à critiquer les USA, s’empressent de se mêler d’élections qui ne les regardent pas. Mais il est vrai que notre pays a depuis longtemps une vieille habitude de donner des leçons au reste de la planète.
Ces mêmes gens de mauvaise fois feraient mieux de vérifier que ce pays est passé d’une Royauté à une forme de démocratie avant le nôtre.
les grenouilles qui veulent se faire aussi grosses que le Boeuf !
Angoulafre
Les” journallasses” qu’est c’est que ça ?
Journaloppes, pournalleux, journapoufs et que sais-je encore, mais les Les” journallasses”c’est quoi ?
Chez nous, les merdialopes préfèrent la haine et avoir réussi par un coup d’état, à implanter un personnage qui a pour but de tirer le pays vers le bas et la collaboration, contrairement à ce qu’il dit en boucle sur les chaînes du mensonge.
Excellent article ! Merci !
M. Milliere, merci beaucoup pour votre excellent analyse de la situation actuelle concernant la vision de Donald Trump sur la sensible circonstance de la politique multilateral actuelle notament dans les pays asiatiques en quetion.
M.Trump a une vision estructurale de la realite politique comme aucun autre chef d’etat sur la planete. Je lui porte un profond respect !
M. Millière, où peut-on lire ou entendre le discours de Trump à Seoul, même en anglais ?
@ Mini3
https://www.youtube.com/watch?v=TQkUgq7SwTc
Enjoy!
Merci infiniment Guy Millière. C’est un régal de vous lire. Nous pouvons mesurer encore mieux, grâce à vos analyses éclairées et clairement exposées, les prodiges de D.Trump dans le domaine de la politique “mondiale” tout autant que dans sa politique interne à l’ Amérique. Nous pouvons comprendre le fin stratège qu’est ce Président hors normes.
Sa capacité de travail est phénoménale, il ne fait rien pour briller personnellement.., ce qui est très rare en politique, il reconstruit le monde , il le répare et prépare l’avenir en agissant intelligemment sur tous les paramètres. C’est un “homme orchestre”, au sens flatteur du terme qui a une vision claire de l’ensemble des enjeux mondiaux, qui agit avec logique, balayant les embûches, avec un discours ferme pour bien se faire comprendre, allié à un message strict à prendre ou à laisser. Cette voie diplomatique active, raisonnable et mesurée, s’adapte à tous les interlocuteurs qu’il rencontre et c’est ainsi que dans l’intérêt de tous, D.Trump agit honnêtement avec une efficacité d’ores et déja prouvée. Autant de subtiles avancées qui seront passées sous silence en Europe! En réalité, si peu de journalistes sont capables d’en évoquer le moindre contour, par mauvaise foi affirmée et haine de D.Trump, par cupidité, par incompétence et par bêtise: les gauches mondiales détestent celui qui répare les souillures laissées par Obama et consorts, qui fait avancer les valeurs dans le monde, qui agit avec intelligence en professant une politique véritablement nouvelle. Contrairement à tous les “petits politiciens” d’opérette, D.Trump connait tout , à charge et à décharge sur les agissements des dirigeants de ce monde qu’il rencontre et sur leurs objectifs avérés ou cachés. Le réalisme de sa politique allié au réalisme de la politique de Benyamin Natanyahou, sont les 2 colonnes par lesquelles le monde “civilisé” peut être soutenu.
Face à D.Trump et à sa clairvoyance, grâce à sa proximité avec Israël, l’UE est laissée sur place, elle EST le moyen-âge d’une partie du monde en voie de disparition!
J’attends à chaque fois vos articles avec impatience et c’est toujours un plaisir de les lire. Merci Mr Milliere de rétablir la vérité et de dénoncer justement les choses !
Moi aussi c’est une véritable bouffée d’oxygène !
@ Monsieur MILLIERE , votre analyse de la situation éclaire la réalité du monde sous un jour qui nous permet de discerner le vrai du faux et l’essentiel de l’accessoire.
J’ajouterais que l’escale à Ryiad de MACRON constitue une double maladresse diplomatique qui aura sans aucun doute des conséquences négatives pour la France.
La première maladresse, c’est le manque de respect de MACRON qui a humilié le Roi d’Arabie Saoudite en lui signifiant que sa fin de règne était arrivée, en s’entretenant directement avec son fils, le Prince héritier.
La seconde maladresse, c’est d’avoir défendu l’Iran pour des raisons purement mercantiles qui servent les intérêts de la France en oubliant les victimes Saoudiennes.
Une diplomatie de pacotille….. qui abaisse la France à un rang subalterne.
“Une diplomatie de pacotille….. qui abaisse la France à un rang subalterne.”
De toute façon la .rance n’est plus rien depuis un bon moment. Ce n’est finalement pas plus mal à ce jour.
C’est toujours un plaisir de lire G. Millière qui nous livre des analyses fines et précises. Cet éclairage nous permet de nous faire un opinion juste sur la politique menée par D. Trump. Et c’est heureux, car nous sommes nous Français dans un pays où il n’existe pas de pluralisme dans les médias.
Unu très bonne analyse, Monsieur millière.
Les USA qui nous tournent le dos – la logique le voulait – et qui vont et parent au plus pressé et au plus impératif, i.e. l’Asie, arrangent les problèmes au Moyen Orient en “déléguant” et agissent pour relancer leur économie. Quoi de plus sensé !
Quant à la France, elle a une Défense qui ne sera bientôt plus que l’ombre d’elle même, elle est de plus en plus dirigée par des énarques i.e. l’administration elle-même tenue par les “banquiers” et une partie de l’islam. En fait, un régime oligarchique islamo-gauchiste et en partie dans les mains de la Franc-maçonnerie.
Si c’est ainsi, nous n’avons aucune chance de nous en sortir sans subir avant le chaos et, là, c’est un très gros point d’interrogation qui se trouve devant nous.
Merci de me dire, si j’ai un peu compris le problème ou pas et redresser mes erreurs.
Par avance, merci,
Cordialement
Mr Millière, dans un de vos articles vous aviez parlé de Macron comme le “Obama blanc”,ce qui est juste puisqu’il l’apaisement lui colle parfaitement et surtout arrogant et colérique à la fois.
Je m’excuse de faire du hors sujet, mais tandis que le président raciste des racistes met en place un racisme institutionnel au USA, voici comment le camp du Bien célèbre la “diversité” :
« It is impossible to convey the mixture of heartbreak and fear I feel for him. Donald Trump’s election has made it clear that I will teach my boys the lesson generations old, one that I for the most part nearly escaped. I will teach them to be cautious, I will teach them suspicion, and I will teach them distrust. Much sooner than I thought I would, I will have to discuss with my boys whether they can truly be friends with white people. »
« History has provided little reason for people of color to trust white people in this way, […] »
« As against our gauzy national hopes, I will teach my boys to have profound doubts that friendship with white people is possible. When they ask, I will teach my sons that their beautiful hue is a fault line. Spare me platitudes of how we are all the same on the inside. I first have to keep my boys safe, and so I will teach them before the world shows them this particular brand of rending, violent, often fatal betrayal. »
Pour ceux qui ne parle pas l’anglais, voici une grossière traduction (faute de temps pour faire mieux) =
« Il m’est impossible d’exprimer le déchirement et la peur que je ressens pour lui [ndt : son fils de quatre ans]. L’élection de Donald Trump m’a bel et bien montré que je devrai enseigner à mes enfants les leçons du passé, un passé auquel j’ai échappé. Je leur apprendrai à être prudent, je leur enseignerai la suspicion et la méfiance. Bien plus tôt que je ne l’aurais pensé, il me faudra discuter avec mes enfants quant à savoir s’ils peuvent réellement être amis avec les blancs. »
« L’histoire n’a donné aux gens de couleur que peu de raisons de faire confiance aux blancs […] »
« À l’encontre de nos espoirs nationaux, j’enseignerai à mes enfants à avoir de sérieux doutes quant à la possibilité d’entretenir une amitié avec les blancs. Lorsqu’ils le demanderont, j’enseignerai à mes enfants que leur belle couleur de peau est une ligne de fracture. Épargnez-moi ces platitudes comme quoi nous sommes tous les mêmes à l’intérieur. Je dois d’abord préserver mes enfants du danger [ndt : donc des blancs], et c’est ainsi que je devrai leur enseigner avant que le monde ne le fasse d’une violente et fatale trahison. »
https://www.nytimes.com/2017/11/11/opinion/sunday/interracial-friendship-donald-trump.html?partner=rss&emc=rss&smid=tw-nytimes&smtyp=cur
P.S. Depuis quelques temps maintenant j’ai remarqué que les gôchistes américains utilisaient, dans leurs articles d’opinion, un style d’écriture extrêmement désobligeant et insupportablement niais. Je ne peux pas les encadrer.
😨.
Remigration :
https://www.infowars.com/must-see-video-two-stabbed-as-women-in-burqas-take-over-mall-of-america/
Ces vermines n’ont rien à faire aux USA.
Les blancs sont assez bêtes pour creuser leur propre tombe.
je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi ces gens qui n’aiment pas les blancs s’obstinent à vivre dans des pays où la population leur est hostile (à ce qu’ils disent !). Pourquoi ne pas retourner en Afrique dans leur terre d’origine où ils trouveront un mode de vie, des traditions, des rites,des langues familières.
Retourner en Afrique… la plupart des Noirs américains ne sont pas fous, et leur attachement à la plantation gauchiste ne leur fait pas oublier que leur intérêt bien compris consiste à rester en Amérique.
Je peux vous citer un ancien programme des Nations Unies qui attribuait des bourses d’études relatives au développement aux Africains, à condition qu’ils s’engagent à disséminer les connaissances acquises dans leur pays pendant au moins 3 ans avant d’émigrer éventuellement- et qui n’a produit aucun résultat parce que les boursiers n’ont pratiquement jamais rempli cet engagement.
Et parmi les quelques Noirs américains qui retournent à leur source, il y a l’exemple de Keith B. Richburg, ancien journaliste Noir américain du Washington Post. Il est parti là-bas dans les années 1990 comme Chef du Bureau d’Afrique et il a raconté son expérience dans son livre «Out of America» (1997) où il conclut : «Si mes ancêtres n’avaient pas quitté l’Afrique, je me serais peut-être trouvé parmi cette foule réjouie au spectacle d’un homme armé d’un machette qui tranche les mains d’un voleur. Ou j’aurais peut-être été l’un de ces cadavres, les bras et les jambes entravés, déferlant dans une chute d’eau de Tanzanie. Ou bien des soldats mettraient le feu à mon fils. Ou je serais devenu boiteux après avoir été torturé dans une cellule de police infecte. Et je penserais alors : ils en ont de la chance, ces Américains Noirs ! »
C’est comme les gauchistes membres de la clique hollywoodienne qui se sont engagés à émigrer si Donals Trump était élu, et qui malheureusement n’ont pas bougé d’un poil.
…mais parce qu’il veulent profiter de tout ce que les blancs ont réalisé et produit ce dont ils sont incapables. D’où la jalousie et puis l’étape suivante , la haine.
Les avancées de Donald Trump en politique étrangère sont convaincantes et elles sont conformes aux promesses qu’il a faites aux américains lors de la campagne électorale. C’est un plaisir de les voir résumées dans cet article, on pourrait même les inclure dans une check list et cocher à côté de chaque promesse réalisée.
Trump utilise la méthode qu’il a décrit dans son livre “The Art of The Deal” Il met tout son poids sur le plateau de la balance ce qui force l’autre partie à négocier de bonne foi. Il est toujours bien préparé avant chaque rencontre, il sait ce qu’il désire obtenir et quoi donner en échange. Il fait également preuve de respect et de courtoisie envers tous les chefs d’État qu’il reçoit à la Maison Blanche ou qu’il rencontre lors de ses tournées.
L’attitude des journalistes à son égard relève du parti-pris et de la propagande négative. Monter en épingle des faux pas mineurs, leur donner toute la place et faire le black-out sur ses réalisations.
Magnifique analyse, claire et bien argumentee…Merci!
Encore une fois bravo monsieur Milliere pour votre clairvoyance.
Continuez,nous vous supportons a 100%
Poldek
Merci Monsieur Guy Millière pour cette analyse. Elle nous permet de voir clair.
Encore Merci.
Baroukh HM..
Apres tous ceux qui se sont exprimes avant… Je ne peux que rajouter UNE chose..
OUI Mr MILLIERE,.. C’est toujours un bonheur de vous lire.. Une vraie bouffée d’air frais dans cette cacophonie puante..
A mon tour de dire : Merci.
Yossef
pour vaincre contre les nazies … nous avions un pacte avec staline ….. maintenant Trump a fait un pacte avec la Chine pour lutter contre la Corée du Nord …. donc si les spécialistes ne comprennent pas alors ils ne sont pas spécialiste
Les USA devraient interdire l’utilisation des enfants par ces dégénérés :
https://www.infowars.com/drag-queen-festival-in-austin-promotes-early-sexualgender-confusion-2/
Des détraqués , des détraqués j’vous dis.
C’est effrayant .
Ce commentaire est une lumière que beaucoup de Français devraient lire afin de sortir de leur très sombre situation. Mais il est vrai que le sinistre incompétent, du copié-collé du minable hollande, à les moyens actuels de censurer toutes ces vérités.
Quand je pense que notre macrobe insignifiant veut donner des leçons de moral à l’immense Monsieur TRUMP Président des USA, la honte me gagne d’être né en France.
et j’approuve ce commentaire……….entièrement
Bonjour Mr Millère
Vous dîtes :
” Le discours de Séoul de Donald Trump est à la hauteur du discours prononcé à Berlin par Ronald Reagan en juin 1987. ”
et j’ajouterai après vous avoir lu avec beaucoup d’attention:
” Le Président Ronald Reagan a effacé les années catastrophiques de Jimmy Carter
Le Président Donald Trump efface les années catastrophiques d ‘Obama”
Let’s Make America Great Again !
Merci et amités
Tu es vraiment spécial et clair dans tes documentaires. Quand viens tu faire un documentaire du premier ministre du Canada Qui a mon opinion est une crapule qui vas vendre de la drogue a mes petits enfants.
Les choses sont claires ainsi expliquées, merci M. Millière.
Cela dit, à la lecture de cet article, je n’ai pas pu m’empêcher que les USA étaient bien seuls dans cette entreprise visant à restaurer un minimum l’ordre dans le monde.
Autant que je me souvienne, quand il s’agissait de faire face à la menace communiste, les USA pouvaient compter sur le soutien des pays européens, en tout cas plus qu’ils ne le peuvent aujourd’hui.
On a l’impression que tout repose sur les bras de Trump (et de ses quelques amis) !
Cela dit, ne faisons pas la fine bouche : c’est une grande chance pour le monde de l’avoir à la Maison-Blanche ; et que les tristes sires pérorant dans nos médias au nom d’une expertise aussi fiable que mon expertise en mandarin délirent sur le sujet et déversent leur bile sur Trump à jet continu n’y change rien : les chiens ont beau aboyer, la caravane passe.
Trump n’est pas seul , il y a Vladimir, et mème certains dirigeants Europeens, n’oublions pas que Macaron et Merckel ne sont pas “l’Europe” et leurs voix portent de moins en moins, a l’échelle du monde ils ne sont “rien”, comme dirait Macaron…………et laissons Trump faire son chemin, le nombre de ses détracteurs se réduira de plus en plus, certains merdias commencent deja a tourner lentement leurs vestes
La France, mais c’est quoi cette volonté de s’immiscer partout.
Il y a un Président de l’Europe : c’est à lui de parler pour la France et les autres pays.
Que Ma CON se taise ! les mierdias le cachent, mais ils nous a ridiculisé dans tous les pays de l’Est et provoqué un sentiment anti-France.
Alors que notre langue était de retour dans les lycées, notre culture admirée…Il a tout détruit…
Micron aura beau faire le beau et adopter une image de légitimité de l’état, il n’inspire aucune confiance.
Son ambition le dévore, encore un Napoléon qui se voit président omnipotent.
Je ne le connais pas personnellement mais à défaut de juger, il ne m’inspire aucune confiance.
Je me répète je sais.
Donald Trump un vrai mec
Vladimir tu es un héros
Allemagne France and co ha ça me donne envie de gerber ces pleutres
Dans un monde redevenu ultrapolarisé (a-t-il jamais cessé de l’être ?), on ne peut lire sur Trump que soit des odes, éloges, dithyrambes et panégyriques, soit des réquisitoires et des désapprobations absolues, livrés par des seaux de vomis entiers, les deux étant aussi douteux l’un que l”autre. C’est triste et la vérité n’ont sort pas grandie, c’est le moins qu’on puisse dire. Des opinions partisanes exacerbées à perte de vue, se renforçant mutuellement sous prétexte de contrebalance. Alors qui est Trump ? Un fou ou un salvator mundi ? Sans doute ni l’un ni l’autre. Mais alors qui est Trump ? J’ignore si dieu le sait, moi par contre je ne trouve aucun moyen de le savoir, parce qu’ici, c’est plus que clair, même “la vérité est entre les deux” ne fonctionne pas.
“C’est triste et la vérité n’en sort pas grandie”
T’as raison Aspirine, mais fais comme moi, applique une règle simple: des l’instant ou les medias gauchistes le dépeignent comme un fou dangereux, on peut sans le moindre risque parier sur le contraire.
La même règle, et elle s’avère exacte, s’appliquait d’ailleurs a Macaron , lorsque ces même merdias vous l’ont vendu comme étant le messi, l’homme providentiel, celui qui marchera sur l’eau et multipliera le pain……..