Publié par Jean-Patrick Grumberg le 25 novembre 2017

Mercredi 17 septembre 2014, un ministre de François Hollande du nom d’Emmanuel Macron insulte les ouvrières de l’entreprise Gad, et les traite d’ “illettrées” sur Europe 1.

Le député PS de l’Ardèche, Olivier Dussopt interpelle alors le ministre de l’Économie dans les couloirs de l’Assemblée et le traite de connard, selon le Canard enchaîné.

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“Je me nomme Olivier Dussopt, je suis député de l’Ardèche. Ma mère est ouvrière, [elle] n’a pas de diplôme et [elle] a été licenciée à deux reprises. Vous l’avez insultée, ce matin sur Europe 1.”

Puis Dussopt lui lance qu’il “a eu un comportement de connard” et qu’il “a fait preuve de mépris”, propos qu’il confirmera à Europe 1.

Personne, à l’époque, ne fera remarquer que si la mère de Dussopt a été licenciée deux fois c’est par la faute de la politique économique du parti auquel appartient son fils Olivier, car en France, les journalistes couchent dans le même lit idéologique que ces politiciens irresponsables qui ne comprennent rien ni à leurs actions ni aux conséquences tragiques de leurs actions, et font campagne comme les sauveurs des problèmes qu’ils ont créés.

Buvant son mépris naturel pour les petites gens – Hollande les avait traitées de “sans dents” – Macron s’excuse le jour même, et affirme “avoir commis une erreur de débutant”, erreur de débutant immédiatement acceptée et pardonnée par ces mêmes médias qui ne reconnaissent pas ce droit au président Trump, débutant lui aussi, à un poste infiniment plus difficile que ministre du pays de seconde zone que la France est devenue – merci au socialisme et à la “droite socialiste”.

Vendredi 24 novembre, un président français du nom d’Emmanuel Macron (qui ne laissera pas plus son nom dans les mémoires que celui de son prédécesseur), a nommé Olivier Dussopt au poste de Secrétaire d’Etat.

La lâcheté politique n’ayant aucune limite du fait que les politiciens ont soigneusement verrouillé le système pour ne pas avoir à être tenus responsables – ni de leurs mensonges, ni de leurs échecs, ni de leurs bassesses – on notera avec amusement qu’un socialiste entre dans un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite et tout ce beau monde s’entend très bien – sur le dos de Français médusés, impuissants ou consentants.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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